mardi 26 mai 2009

Ta vie : stock

Bon, maintenant, on sait comment les manipulations marchent. Beaucoup de complicités et une grande expérience du conditionnement et du cloisonnement des activités humaines. Commençons par un postulat cher aux docteurs Frankenstein de la manipulation mentale : l'homme est mu par son désir, la haine et l'amour, la joie et la douleur, le plaisir et la souffrance. C'est binaire, 1/2, 1/2, et ça fonctionne parfaitement dans une conception anti-dynamique dans laquelle l'homme est un animal et le reél est réduit au sensible.
Les manipulations, en général, certes; les manipulations terroristes en particulier. C'est pas très très très sorcier et ça ne fonctionne que parce que le public ignore les recherches étranges menées par des professeurs de psychologie pervers et des savants fous aussi drolatiques que désaxés. D'un côté vous avez les commanditaires, des financiers ou des banquiers, qui n'apparaissent jamais dans la chaîne des responsabilités factuelles et qui décloisonnent en donnant leurs ordres de manière formellement informelle, par exemple à l'arrière des conseils de banques; de l'autre, vous avez les fantoches, les dupes et les manipulés, qui tiennent le rôle de boucs émissaires et qui sont souvent des simplets et des déséquilibrés.
1) Les commanditaires délèguent et sous-traitent aux exécuteurs, des membres (parfois retirés) de services de sécurité et/ou de services secrets par exemple. Autour de ces structures lâches et ténues, il faut bien entendu inclure la présence de services de renseignements privés et de sociétés de mercenaires, rendus possibles par des décrets de loi sous Reagan et la publicité autour des faux partenariats publics/privés. Surtout, il ne faut jamais perdre de vue le lien historique entre les milieux financiers et les services secrets, au Royaume-Uni ou aux États-Unis.
Les exécuteurs n'ont pas forcément conscience de ceux pour qui ils travaillent, en particulier quand ils n'appartiennent pas aux rayons supérieurs de la sphère des exécuteurs. Ils connaissent un interlocuteur ou un supérieur hiérarchique, qu'ils tiennent pour le commanditaire ou évitent de se poser la question qui fâche - et c'est tout. Les commanditaires ont depuis longtemps disparu de la circulation. Ils ont donné quelques ordres. Au niveau supérieur des exécuteurs, ce sont les valets-exécuteurs qui s'occupent de mettre sur pied les opérations, d'assurer la continuité et le suivi de l'action commanditée.
Parfois, ces valets travaillent avec les commanditaires, souvent indirectement, par relais interposés, et ils passent pour les maîtres d'oeuvres d'un grand public qui aime les simplifications croustillantes aux explications complexes. Les valets ne sont jamais seuls. Ils travaillent toujours à plusieurs, parfois de manière indépendante sur le même sujet. Au stade des valets, il est certain qu'aucun ne tient les ficelles, puisqu'ils exécutent. Ce sont des demi chefs qui se prennent pour des chefs, des demis dieux qui se prennent pour des dieux.
Se prendre pour un dieu est typiquement un comportement et un complexe d'impérialiste. On pourrait invoquer comme valet l'exemple de Kissinger, de ses accointances avec d'autres valets et conseillers (Scowcroft, Brzezinski, C. Rice...), mais surtout de son imbrication avec le monde sioniste et le monde des affaires : Greenberg, Peterson, Buffett... N'oublions pas l'emblématique David Rockefeller, que d'aucuns présentent volontiers comme le maître occulte du monde, alors qu'il n'est qu'un représentant de l'oligarchie et qu'il se tient bien en dessous d'une autre connaissance de Kissinger, le charmant Shultz, issu du Tavistock Institute, et grand maître d'oeuvre de l'administration W. Un personnage bien au-dessus de Rockefeller dans l'oligarchie américaine, qui jouerait presque le rôle de relais et d'agent traitant parmi les factions oligarchiques...
2) Ensuite, les exécuteurs donnent leurs consignes et ordres aux exécutants. Il faut bien qu'il y ait des exécutants, soit des hommes de terrain qui assurent le bon déroulement de l'action. Ces hommes sont des professionnels aguerris et fort compétents, absolument pas le genre des zinzins et des zozos, des zèbres et des allumés que l'on présente comme les héros diaboliques d'actions aussi monstrueuses qu'extraordinaires (voir les exploits perpétrés par les pirates du 911 à ce sujet). Entre les exécuteurs et les exécutants, il y a une longue chaîne de conseillers, d'analystes, de délégués, oscillant entre services secrets, renseignements, armées, mercenaires, etc. Si bien qu'au final, l'exécutant exécute les ordres, se trouve payé pour réaliser ces ordres, mais ignore qui donne l'ordre au-dessus de son interlocuteur - dont parfois il ne peut pas même rendre compte de l'identité. L'exécutant set un simple instrument, un robot issu des normes Tavistock si je puis dire, payé pour réaliser l'action programmé. Bon point d'un petit soldat mercenaire.
3) C'est à ce stade qu'intervient le lampiste ou le bouc émissaire. L'exécutant agit d'autant plus librement qu'il se trouve protégé par des acteurs bidons, de série Z''+, qui endossent la responsabilité d'un acte qu'ils ne commettront jamais. Pour une bonne raison : ils n'en ont pas les moyens. C'est ce qu'on nomme les fameuses opérations sous fausse bannière. Pour ne pas qu'une enquête véritable (c'est-à-dire honnête) ou une indiscrétion savante ne remontent jusqu'à la piste de l'exécutant effectif, les exécuteurs se sont attachés à monter en parallèle à l'opération effective une opération de désinformation et de manipulation. Les lampistes dressent un écran de fumée autour de l'opération et permettent d'empêcher que les vraies responsabilités soient établies.
Cet autre volet de l'action est aussi important que le choix des exécutants. Car sans faux acteurs, pas de fausse opération. L'exemple-cas de l'assassinat de JFK montre que la méthode des opérations sous fausse bannière ne date pas d'hier. Elle remonte au moins aux théories de guerre psychologique du major britannique Kitson au Kenya dans les années 1950 :
http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=7498&lg=fr
Dans le cadre de l'opération sous fausse bannière, les médias jouent un rôle plein et capital : d'une part en répercutant la version officielle qui incrimine les lampistes à tort; d'autre part, en défendant cette version. Défense de mauvaise foi, plus ou moins consciente, plus ou moins incompétente, qui consiste à ignorer les contre-arguments pertinents et à amalgamer les contestations valables avec les contestations pathologiques. C'est dans cet ordre d'idée que se dresse l'écran de fumée typique et impertinent (dans tous les sens du terme) du complotisme, répercuté par un Taguieff en France.
Que je sache, les complots existent et contrairement à ce qu'une acception voudrait nous faire accroire, les complots déniés sous le vocable débilitant de complotisme ne sont galvaudés que parce qu'ils sont incompatibles avec l'idéal de démocratie. Pourtant, non seulement les complots existent bel et bien en démocratie, ce qui constitue certainement un échec démocratique patent, mais en plus les sphères de pouvoir en régime démocratique ont considérablement accru et amélioré le fonctionnement des complots.
L'existence des complots sous fausse bannière en témoigne. Le fonctionnement des services secrets occidentaux également. J'inclus dans le terme occidental l'existence des services israéliens, car ces services fonctionnent avec les services occidentaux et proviennent d'Occident, tant culturellement que politiquement. C'est ainsi que l'emblématique Mossad est accusé de crimes depuis la fin de la Seconde guerre mondiale et c'est ainsi que les opérations sous fausse bannière sont une spécialité des services israéliens depuis la fin de la Seconde guerre mondiale (la mort récente de l'assassin du comte Bernadotte en témoigne)
http://www.alterinfo.net/1948-L-assassinat-du-comte-Bernadotte-Un-des-premiers-actes-criminels-qu-a-commis-le-mouvement-sioniste-contre-l-ONU_a2682.html
http://www.alterinfo.net/Dans-la-famille-des-Terroristes-sionistes,-je-demande-l-Assassin-du-Comte-Folke-Bernadotte_a32808.html
Cependant, il convient de noter que les services israéliens ont repris cette tradition, notamment de leurs grands frères les services anglo-saxons, comme le MI-6, et que les Américains sont également spécialisés dans ces méthodes nauséabondes de manipulation (la tradition américaine de mimétisme à l'égard du colon anglais). Revenons aux médias, qui couvrent impudemment les opérations sous fausse bannière : nos ravissants médias déploient à leur tour un écran de fumée propagandiste en réfutant l'existence de l'écran de fumée de l'opération sous fausse bannière.
Ce paradoxe amusant, ou attristant, c'est selon, explique la surdité inouïe des groupes d'information, qui s'ingénient d'autant plus à nier l'évidence qu'il leur est impossible d'admettre l'opération sous fausse bannière : en effet, cette dernière les contraindrait à revoir leurs méthodes de fonctionnement. Fonctionnement inepte, puisqu'il consiste à investir l'investigation à partir du cadre officiel, alors que le but de l'investigation tient plutôt à sortir de ce cadre, bien souvent assimilable à un carcan.
Quel est le critère qui permet de déterminer l'opération sous fausse bannière? Sa définition est simple, très simple. Trop? Si simple qu'elle suffit à prouver la mauvaise foi des faux journalistes et vrais propagandistes : les lampistes ou boucs émissaires sont des agents si dupes et manipulés qu'ils présentent des pathologies criantes, parfois associées : faible niveau intellectuel, problèmes mentaux plus ou moins prononcés, difficultés matérielles, problème de toxicomanie et/ou d'ordre sexuel, engagement fanatique dans une cause idéologique ou religieuse...
A noter que l'engagement politique ou religieux de ces agents dupes est dévoyé puisque le fanatisme traduit en fait l'expression d'un déséquilibre identitaire préalable. Oswald était un agent au moins double, oscillant entre fanatisme communiste primaire et collusions avec des services atlantistes pour le moins anticommunistes. Pour le 911, attentat emblématique dans l'usage de l'opération sous fausse bannière, Moussaoui fut dépeint comme un schizophrène, Atta un pervers aux violences et addictions multiples, Zubaydah un mythomane averti (actuellement détenu à Guantanamo).
La liste des exemples de cas d'agents fantoches et dupes serait longue. Mentionnons le travail remarquable du journaliste allemand Jürgen Elsässer, qui s'attache notamment à décrire le portrait d'un chef terroriste local turc, triple agent (!) labellisé al Quaeda (la belle arnaque!) :
http://azls.blogspot.com/2009/04/sous-faux-pavillon-qui-est-louai-sakra.html
ou qui montre la filiation entre les services secrets américains et la nébuleuse al Quaeda dans l'ex-Yougoslavie - encore un groupuscule terroriste sous fausse bannière.
http://www.voltairenet.org/article139861.html
On pourrait multiplier les exemples, mais le temps presse. Il suffit de constater que :
1) les deux exemples (plus un commentaire ajouté) qui suivent montrent à nouveau à quel point les dupes sont les boucs émissaires des attentats sous fausse bannière, donc des attentats manipulés par des structures autres que la structure présentée officiellement.
2) les médias ne font décidément pas leur travail et désinforment plus qu'ils n'informent. Il faut dire qu'ils sont bien aidés dans leur entreprise sordide par le désintérêt du grand public et par les capacités d'endoctrinement qu'encourage la mentalité nihiliste de l'individu-désir. Voir à ce sujet les structures d'étude et d'analyse pseudo-psychologiques comme le Tavistock Institut, un centre de recherche comportementaliste portant sur le contrôle et le conditionnement de groupes humains assimilés à des animaux :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tavistock_Institute
http://www.solidariteetprogres.org/article5332.html?var_recherche=tavistock

Il me reste à vous souhaiter la plus agréable lecture.

http://www.alterinfo.net/Un-peu-plus-sur-la-manipulation-des-djihadistes-qui-voulaient-faire-sauter-des-synagogues-a-New-York_a32791.html http://www.alterinfo.net/Tentatives-d-attentats-de-New-Yok-ou-l-art-de-la-manipulation-d-idiots-utiles_a32792.html
http://www.alterinfo.net/La-petite-amie-du-djihadiste-parle_a32884.html

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