lundi 30 mars 2009

Ultraoccidentalisme

Tiens, pour ceux qui en doutaient : le parcours d'un ancien d'Occident, passé armes et bagages à la droite républicaine et démocratique. Pas n'importe quelle droite : la droite dite ultralibérale. Voilà qui en dit long sur l'évolution du libéralisme et sur le vrai visage de l'ultralibéralisme. Pas la démocratie et la liberté, comme le soulignait un jour Devedjian (ancien d'Occident comme Novelli); mais le fascisme. Ne jamais oublier que de nombreux proches de VGE, de Pasqua et maintenant de Sarkozy sont des anciens militants d'extrême-droite, notamment du groupuscule ultraviolent Occident. Par les temps qui courent, les temps de NOM, les temps de menace, de fascisme universel, ne jamais oublier que ces milieux ont fusionné peu à peu autour de Sarkozy. Longuet, ancien d'Occident, est ainsi l'un des proches conseillers de Sarkozy. De nombreux autres exemples seraient tout aussi évocateurs du lien trouble et inavouable entre fascisme et ultralibéralisme. Sans doute est-ce l'évolution naturelle du libéralisme que de virer vers l'extrémisme. Mais c'est aussi rappeler les liens consubstantiels entre libéralisme et fascisme. Entre toutes les idéologies, en fait. L'arbre de l'immanentisme pousse vers les idéologies et les relient toutes. Le communisme ou le socialisme furent les alliés historiques et explicites du fascisme, en particulier du nazisme désaxé. Eh bien, alors que l'immanentisme tardif dégénère vers ses formes terminales, il devient de plus en plus explicite : il n'est que (gros) temps d'envisager le pendant de cette relation historique : libéralisme et fascisme ont toujours été complémentaires, parce que le libéralisme est le complément naturel du communisme. Les grands capitaines des synarchies occidentales ont soutenu pour beaucoup la montée au pouvoir de Hitler. Les constantes ont la vie dure. Le libéralisme n'est pas l'antidote du fascisme. Il en est son prolongement. La preuve.


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