mercredi 24 juin 2009

K rassis

Bien entendu, cette affaire de terrorisme pourrait être envisagée du point de vue de la vérité, notamment par respect pour les victimes. L'attitude d'un Sarkozy n'est pas seulement imp(r)udente. Elle signale sans doute que notre hyperprésident a un sérieux problème avec le reél. Dans cette veine, ajoutons que Balladur est en France le premier représentant explicite de la droite des affaires qui prépare l'avènement de Sarko l'ultralibéral atlantiste. Certes, Pompidou venait de la banque, mais il était trop proche du gaullisme. Certes, VGE était d'un Empire, mais plutôt français. Balladur signale que la France est en train de basculer. Sarko entérine ce revirement, dont le symbole le plus fort est la réintégration dans le giron de l'OTAN.
Tu m'en diras tant. Ce qui nous intéresse dans la compréhension du terrorisme contemporain, c'est comment on monte des opérations terroristes et qui sont les terroristes. On a vu le modèle de l'opération sous fausse bannière. On manipule des agents doubles et dupes, des fantoches qui n'ont ni le niveau ni le profil pour réaliser l'opération (atroce) dont ils sont accusés. Le paroxysme de ce type de manipulation est le 911, avec les 19 pirates islamistes accusés de l'exécution du coup, qui sont des incompétents, des déséquilibrés et souvent d'anciens agents de services secrets occidentalistes.
N'oublions pas un autre ingrédient du terrorisme. Le terrorisme est démasqué quand on commence à comprendre que les exécutants sont des fantoches. Il est mieux compris quand on ajoute que le plus souvent il est l'oeuvre de commanditaires fort structurés et puissants. Dans le cas du 911, de fortes présomptions inclinent à penser que ce sont des factions d'oligarques banquiers qui ont perpétré le coup. Les factions ont remplacé les nations, comme le NOM est prévu pour succéder aux États-nations post-Westphalie. Mais il existe encore le terrorisme d'État. Tel est le cas de l'attentat de Karachi.
On s'explique que l'actuel Président de la République française ne pige pas : il est impliqué (au moins indirectement) et il représente les institutions françaises. Pourtant, il est plausible que le déni de Sarkozy soit aussi le moyen de cacher les magouilles terroristes et les vrais auteurs. Dans ce schéma, le bloc libéral-atlantiste a un lourd passé/passif : réseaux stay-behind de l'OTAN, terrorisme communiste ou d'extrême-gauche, crimes coloniaux, coups d'État... Finalement, le coup de Karachi ressortit de la justice immanente.
Justice cruelle et inacceptable sans aucun doute, en particulier pour les victimes; mais c'est le retour à l'envoyeur. Les services secrets pakistanais et l'appareil d'État d'obédience militaire ont été modelés sur le modèle occidental. L'islamisme est largement une créature occidentale, notamment façonnée par les programmes autour de Carter et Brzezinski, pour contrecarrer le communisme (notamment en Afghanistan ou en Iran). L'Occident est sur le point d'occire et c'est la principale raison qui explique qu'il ait à ce point la dent dure.

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