vendredi 22 juillet 2011

Casse moyenne


Une petite histoire drôle, tirée d'une dépêche de canard conservateur français (de révérence) :

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/07/22/97002-20110722FILWWW00469-detteusa-plus-de-recettes-fiscales.php

Obama veut augmenter les recettes fiscales pour combattre le déficit, qui a explosé à 14 000 milliards de dollars. Tout va très bien, Madame la Marquise. Zen. La politique d'Obama consiste à taxer davantage le peuple américain après avoir renfloué Wall Street par main street. Obama est tout sauf un progressiste. C'est un oligarque qui travaille pour les plus riches tandis qu'il déplume les plus pauvres. Il avait promis lors de sa campagne présidentielle de 2008 de venir en aide à la classe moyenne, ce qui est le programme de tout candidat républicain (au sens de Solon) et progressiste. Obama a fait l'inverse. Il a poursuivi la politique assumée de W. en hypocrisie de cafard. Preuve qu'il verse dans l'humour et qu'il n'a plus toute sa tête, notre progressiste falsifié n'hésite pas à déclarer qu'il serait injuste pour les classes moyennes (déjà exsangues) de combattre le déficit sans augmenter les recettes fiscales.
Et de préciser qu'il compte faire porter l'effort de taxation fiscale sur les classes les plus aisées. Les spéculateurs et les financiers seront taxés? Passeront-ils au travers des gouttes près avoir subi le renflouement le plus scandaleux de l'histoire américaine? Nous ne le saurons pas. Obama a dépouillé les classes moyennes en renflouant avec l'argent du contribuable les institutions financières - et maintenant il promet d'aider une nouvelle fois les classes moyennes... Autant dire qu'il ment délibérément, mais aussi qu'il ne craint plus la contradiction patente. Autrement dit : la folie furieuse, toujours comique quand on s'y penche à deux fois.
Pour tous ceux qui n'ont pas encore compris qu'Obama n'était pas enfin le nouveau Martin Luther King, mais un oligarque camouflé en progressiste, non seulement vous avez les faits depuis 2008, mais aussi et désormais les blagues : la contradiction entre les faits et les promesses. Obama possède à merveille le comique de situation et s'appuie sur une technique éprouvée : la contradiction. Encore une raison pour le dégager vite fait de la Maison Blanche et lui assurer un avenir entre hôpital psychiatrique et scène comique. Les disciples de Martin Luther King ne s'y sont pas trompés, qui ne ratent plus une occasion de fustiger celui qu'ils avaient soutenu.
Voici ce qu'écrivait le 5 décembre 2010 Clarence B. Jones, conseiller juridique et ami proche de Martin Luther King :
« Obama n’a fait que dilapider l’extraordinaire soutien qu’il avait reçu. (…) Ce n’est pas facile d’entrer en opposition avec le premier président noir-américain mais hélas, je crois que l’heure est venue. Il n’est pas difficile de voir à quel point Obama a abandonné la base qui l’a porté au pouvoir. Il l’a fait parce qu’il n’a plus aucun respect, ni crainte ou espoir en ces gens qui l’ont élu ; il pense qu’il n’ont pas d’autre choix que d’accepter ce qu’il fait, qu’ils soient d’accord ou non. Le temps est venu pour ces personnes qui ont constitué le "Mouvement" qui a permis au sénateur Obama d’être élu, de "rompre le silence", pour montrer qu’ils ne resteront plus assis à attendre, en marmonnant impuissamment et ne pouvant faire qu’espérer que les choses aillent mieux. »
Merci, Monsieur le Président, de nous faire rire en période de crise.

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