La loi du plus fort se révèle d'une grande faiblesse.
La future destination de l'Empire : après Londres, la Chine? Babylone, Delphes, Venise, Londres... Pékin? La future destination est peut-être aussi celle de sa destitution - la dernière? Le propre de l'impérialisme est à la fois de figer un monde imaginaire, tenu fixe, et de détruire le monde qu'il domine. C'est un schéma assez prévisible, qui implique que l'impérialisme refuse le changement et le favorise - à la fois.
- L'impérialisme refuse le changement : le nihilisme (le schéma ontologique qui sous-tend l'impérialisme politique) incline vers la certitude. Cette certitude implique le refus du changement.
- L'impérialisme favorise le changement : paradoxalement. Le nihilisme étant fondé sur la contradiction, il encourage le changement en détruisant. La catégorie essentielle du nihilisme est l'impossible (résumée par l'immanentiste terminal Jankélévitch dans sa définition de la tragédie, alliance du nécessaire et de l'impossible). L'action centrale est la destruction, qui découle en directe ligne de la contradiction.
Dans la configuration occidentale, l'impérialisme a commencé autour de formes donnant lieu à l'Empire perse (Babylone). Puis son action destructrice l'a amené à étendre son territoire et à passer progressivement de l'est de la Méditerranée au centre du bassin méditerranéen (avec notamment les cités-grecques antiques) et surtout par la suite l'Empire romain. On entend souvent que les Romains ont repris le panthéon grec, l'ont transposé à leur culture en intégrant d'autres divinités d'autres peuples conquis. Les Romains n'ont pas que récupéré l'héritage culturel et religieux grec. Aussi bien peut-on considérer que l'impérialisme romain manifeste l'âge d'or de l'impérialisme méditerranéen. Cet impérialisme domine l'ensemble des pays autour de la Méditerranée et commence même à former un début d'Europe impérialiste.
Mais l'action impérialiste détruit : on ne domine qu'en détruisant un champ fini. Peu à peu l'impérialisme s'effondre. L'impérialisme est promis à la disparition. On assiste à un retour des thèses impérialistes et oligarchiques grâce à la tradition aristotélicienne - surtout vers la fin du premier millénaire chrétien. L'éclipse impérialiste relative indique les alternatives pour mettre fin à la menace impérialiste cote le développement humain : en grande partie, et sans l'idéaliser, le christianisme indique cette tentative religieuse du monothéisme de proposer des principes antinihilistes.
L'Islam est le pendant du christianisme et montre que le monothéisme est la riposte que le religieux transcendantaliste trouve pour parer à l'action prédatrice de l'impérialisme qui a connu un âge d'or avec l'Empire romain et qui a profondément menacé la pérennité de la civilisation occidentale. Quoi qu'il en soit, la résurgence politique impérialiste s'incarne autour de Venise. Autant dire qu'elle perpétue l'action romaine, puisqu'elle tente d'étendre l'impérialisme romain à l'Europe du Nord (en gros) en lui donnant une inflexion plus monétariste que géographique. L'impérialisme vénitien est un impérialisme commercial qui indique que les échanges sont en passe de se mondialiser et de dépasser le stade de la Méditerranée.
Surtout l'impérialisme romain a tant détruit les structures politiques strictement méditerranéennes que pour survivre cet impérialisme s'est tourné vers l'Occident et vers le monde (ouverture timide mais effective). Il ne dure d'ailleurs pas très longtemps en tant que structure vénitienne et ne tarde pas à effectuer sa mutation avec la création de l'Empire britannique (sous Jacques premier). Cet Empire devient alors mondialisé avec l'intégration d'autres structures impérialistes européennes comme l'Empire hollandais et à dimension mondiale avec la Compagnie des Indes britanniques qui reprend quasiment l'insigne majorité des Compagnies impérialistes européennes.
Par la suite, si la création des États-Unis d'Amérique par des colons européens revient à créer une république sur le modèle de Solon et de Leibniz, cette exportation du meilleur de la culture européenne n'a pas été sans l'accompagnement funeste du pire : les colons néo-américains fuyaient l'esprit d'oligarchie notamment incarné par la symbolique autant que diabolique dynastie des Habsbourg, mais le principe oligarchique de l'impérialisme britannique les a accompagnés. En témoigne l'affrontement sur fond de guerre civile entre les Sudistes attachés à la tradition britannique et les Nordistes partisans de la tradition républicaine (au sens premier) opposée.
L'actuel triomphe de l'Empire britannique se fait principalement sous le masque de l'impérialisme américain. L'impérialisme d'un État-nation identifiable camoufle l'impérialisme de factions non identifiées. L'impérialisme britannique de type monétariste est ainsi travesti en impérialisme politique fantasmatique. C'est une ruse efficace qui indique que les pirates financiers ont besoin d'une identité politique défaillante comme les coucous ont besoin d'un nid : ce qui à court terme constitue leur force (être non identifiables) devient à plus long terme leur faiblesse (ne pas avoir d'identité autre que différante).
L'impérialisme actuel est de forme mondialisée au point que l'on rende le processus de mondialisation responsable de la crise actuelle gravissime sans s'aviser que le véritable problème n'est pas le processus de mondialisation mais la récupération du processus de mondialisation par l'impérialisme britannique qui le bloque au stade arbitraire et injustifiable du mondialisme. Au cours de ce processus, l'impérialisme qui a commencé sur une partie de la Méditerranée s'est peu à peu étendu au point de gangrener l'ensemble de la Méditerranée, puis l'Occident (par le biais d'une partie des États-Unis notamment), puis le monde.
Cette extension du principe impérialiste n'indique nullement que l'impérialisme soit une forme de gouvernement politique viable, mais que la destruction politique (économique) et physique qu'occasionne l'impérialisme ne laisse le choix qu'à deux possibilités : soit disparaître; soit s'étendre. Bien entendu, l'impérialisme choisit la seconde forme (l'échappatoire) à ceci près que son mode opératoire le condamne à disparaître quand il a trop détruit, comme c'est le cas lors de l'effondrement de l'Empire romain, terrassé par des formes religieuses (et politiques) qui quantitativement étaient au départ largement inférieures, et qui n'ont triomphé que grâce à la supériorité qualitative de leurs principes.
Actuellement, la question à poser sachant que la forme impérialiste britannique s'effondre et est condamnée, du fait de son propre processus de destruction, à disparaître, c'est : et après? Il serait naïf de croire que la forme impérialiste mondialisée actuelle va se poursuivre ad vitam aeternam. L'Empire britannique a déjà fortement muté en passant d'un Empire politique mondial à une forme strictement monétariste mondiale - fort fragile. Cette évolution indique l'affaiblissement de cet impérialisme quoiqu'on puisse estimer que cette crise relève du coup de génie avant-gardiste. Il n'en est rien. L'Empire britannique est condamné à disparaître comme ses devanciers, au premier rang desquels le tout-puissant Empire romain. Par ces temps de crise, la question mérite d'être posée : quelle forme impérialiste succédera à l'impérialisme britannique?
Une hypothèse qui mérite d'être envisagée serait que les factions financières impérialistes qui siègent à la City de Londres déménagent pour rallier l'Asie en développement. A court terme, dans la décennie qui vient, c'est vers l'Asie que le développement se dirige. Après avoir ravagé l'Occident, les factions impérialistes vont peut-être passer de la forme britannique désormais caduque, bientôt désuète, à une forme asiatique qui serait centrée autour du développement chinois. Pourquoi pas le choix de Hong-Kong comme capitale de ce nouvel impérialisme qui indiquerait la transition avec l'Empire britannique (l'ancien comptoir de la Compagnie des Indes britannique rétrocédé en 1999 à son pays d'origine la Chine)?
Et quelle serait la forme de cet impérialisme? Nul doute que les stratèges actuels des factions impérialistes (comme les cabinets d'affaires ou de stratégie) qui ne peuvent pas ne pas avoir envisagé de solution de repli face à la condamnation inéluctable qui frappe la forme britannique ont la tentation à court terme de souscrire au postulat délirant selon lequel le processus de mondialisation a touché à sa fin avec la globalisation mondialiste. Le déménagement de l'impérialisme mondialiste prendrait acte de la fin d'un cycle (le cycle londonien) et instaurerait le départ de nouvelles structures tirant parti des possibilités de développement énormes de la zone transpacifique.
Le pillage de cette zone interviendrait après le pillage de la zone transatlantique d'une radicalité telle qu'elle exige son déplacement. Mais cette mentalité bloque (bugge en langage informatique) contre l'idée d'une fin de la mondialisation arrêtée au mondialisme. La fin du mondialisme est encore plus prévisible que le mondialisme comme fin. La fin de l'impérialisme mondialiste est inéluctable. C'est dire que l'impérialisme à terme se développera soit dans l'espace, soit disparaîtra - sur Terre. On peut fort bien envisager des formes d'impérialisme interplanétaires, lors que le planétarisme concevra des États planétaires à l'échelle des planètes conquises. Cet impérialisme ne ferait que suivre le principe du spatialisme.
Mais c'est une autre affaire et, si l'impérialisme désigne une mentalité qui se développe à l'intérieur des principes, en les mésinterprétant (leur forme interne est déformée en forme absolue immuable et fixe), il convient de se demander ce qu'ont introduit les changements paradigmatiques (tournés vers l'extériorité) pour produire de nouveaux principes, étant entendu que le processus de destruction de l'impérialisme interdit toute possibilité de création.
La création définit le moyen pour l'homme de pérenniser son empreinte. Cette faculté implique que l'homme soit capable d'une adaptation aux conditions environnementales qui dépasse de très loin les autres formes de vivants, en particulier les formes animées. Le moyen qu'a trouvé l'homme est unique dans sa connaissance des formes de vie : c'est d'ajouter du réel au réel. L'homme recèle de pouvoirs (tout à fait rationnels quoiqu'inconnus) qui lui permettent d'avoir accès à l'infini : du coup, son réel est toujours en changement, jamais fixe. L'erreur de l'impérialisme conduit vers l'épuisement : un réel fini est un réel condamné.
C'est la principale et irréfutable critique que l'on peut adresser aux malthusiens, en particulier aux adeptes de la décroissance soi disant morale, anti-impérialiste et critique. Le changement est inscrit dans le mode de fonctionnement de l'homme. Ce changement, spécificité (pour l'instant?) de l'homme, le conduit vers l'espace. Et c'est cette faculté à produire du nouveau, de l'orignal, à intégrer de l'infini dans son ordre (fini) qui définit un principe. La production de nouveaux principes sanctionne un changement d'importance, qui se traduit physiquement par une extension territoriale ou géographique (topographique diront certains structuralistes), théoriquement par la production d'un nouveau principe.
C'est ici qu'il convient d'examiner l'avènement (par exemple) du christianisme au sein de l'Empire romain. Et pourtant l'Empire semblait éternel, indépassable. Et pourtant, le christianisme était le rejeton bancal d'une curieuse religion prônant le monothéisme et le tribalisme. Pourquoi David a-t-il vaincu Goliath? Parce que le christianisme, aussi faible soit-il, a amené sur la scène de l'histoire un nouveau principe. Ce principe était en l'occurrence le monothéisme à tendance universelle (intégration des Gentils à la prophétie juive).
Si l'impérialisme semble être la loi dominante (parfois plurielle et antagoniste) à l'intérieur d'un certain ordre, l'impérialisme est de toute façon condamné par le fait qu'il se trouve incapable, de par sa structure, de produire du changement (un nouveau principe). Il ne peut s'installer qu'à l'intérieur d'un nouvel ordre, avec un processus immuable et tragique : dominer en détruisant. Comme il n'est pas capable de changement, il détruit et ne peut pour se poursuivre que passer d'un endroit à un autre à l'intérieur de cet ordre qu'il détruit.
Il est drolatique de constater que l'impérialisme encourage le changement. Contrairement à l'idée selon laquelle l'impérialisme en s'accrochant à son pouvoir empêche le changement salutaire, l'impérialisme qui suscite la destruction provoque le même effet que la destruction : la destruction engendre la construction, suivant la nature néguentropique du réel. L'idée d'entropie du réel, non pas à un niveau physique limité, mais à un niveau ontologique, n'existe pas : ce qui existe n'est pas entropique.
Le changement est néguentropique : le nouveau engendre l'accroissement de l'ordre vers des états supérieurs. Que la réalité ontologique qui produit ce changement soit non pas le prolongement de l'Être, mais l'enversion néanthéiste, ne change pas le processus qui a été remarqué depuis les débuts (vagues et inconnus) de l'homme : le changement signifie l'accroissement. La décroissance signifie la destruction. Belle morale que cette décroissance! Quant à l'impérialisme, il peut toujours déménager en Asie, entre Pékin, Taïwan - ou je ne sais quelle satrapie de l'Asie du sud-est : sa fuite est vouée à l'échec au sens où dans un monde fini, borné, on se fait toujours rattraper.
Après avoir détruit l'Occident, l'impérialisme envisage une fuite en avant vers l'Asie? L'Empire britannique devenu l'Empire chinois, les financiers s'en moquent : ce qui leur importe est de continuer leurs basses œuvres, pas de défendre une quelconque identité géographique. Mais quoi qu'ils fassent, nos financiers sont voués à la disparition car la fin de leur chemin est inéluctable. A force d'épuiser le monde fini, ils vont disparaître. Leur politique de la terre brûlée se finit avec la fin de la terre. Le seul moyen pour l'homme de trouver une issue est d'agrandir son territoire, soit de se rendre dans l'espace.
Soit l'homme disparaîtrait; soit l'homme se rend dans l'espace. Cette possibilité n'est une gageure que pour les esprits moutonniers (voire réactionnaires) qui estiment que la fin du développement humain coïncide avec les possibilités présentes. Ils oublient que l'homme n'a cessé de changer, d'agrandir son territoire, de croître. Il le fera de nouveau et le changement connote cette faculté de puiser dans l'infini pour en retirer l'énergie nouvelle nécessaire à l'agrandissement. Cette démarche ne se produit pas de manière continue, mais par sauts qualitatifs discontinus.
Les impérialistes sont les adjuvants au changement qu'ils détestent tant. Raison pour laquelle les changements d'importance se produisent toujours (de manière graduelle) lors de crises. Plus la crise est importante, plus le changement promet d'être proportionnel à l'acuité de la crise. La crise traduit l'épuisement d'un système donné engoncé dans sa finitude aveuglée (exacerbée). L'homme retrouve lors des crises la méthode du changement (et l'explication implicite que cette méthode porte) : il suffit pour changer de puiser dans l'infini.
L'infini se trouve à portée de main. Simplement, on oublie cette vérité simple et profonde chaque fois que l'ordre se constitue et qu'il se développe. Raison du développement florissant et récurrent des formes impérialistes à l'intérieur d'un ordre. Dès que cet ordre tend à dépérir, on remet en question l'existence unilatérale de cet ordre fini (considéré comme exclusif par des Aristote ou plus tard, des Spinoza) et l'on retrouve les vertus liées à l'existence de l'infini.
L'on change : quoi qu'il arrive, le processus de tout ordre étant de dépérir, il est de manière connexe de générer le changement. Du coup, le processus de tout impérialisme étant de dépérir, il est de susciter le changement. Il faudrait rencontrer des hauts responsables de l'Empire britannique actuellement en pleine déconfiture, des Lords distingués et des banquiers richissimes, pour leur expliquer qu'ils sont les plus efficaces, quoique paradoxaux, adjuvants au changement. L'impérialisme est anti-impérialiste.
L'autre des caractéristiques est que si l'impérialisme se manifeste chez les plus forts, partisans comme tels de la loi du plus fort (sauf chez ceux qui comprennent que cette loi à court terme est caduque à terme), les changements se produisent chez les plus faibles. On peine souvent à accepter le scandale de l'origine de Jésus, crucifié par les plus forts (les Romains) et apparu chez un obscur peuple méprisé. C'est une leçon - le changement est survenu chez les plus faibles, selon une profonde parole de l'Évangile : les premiers seront les derniers. Si l'on inverse cette juste parole, les premiers seront les derniers.
Les deniers seront les derniers. Aussi bien : les plus faibles sont les plus fiables. C'est ce qu'on constate en ce moment où l'on voit la folie s'emparer des plus forts. Les plus forts sont les plus fats. Que le changement survienne auprès des plus faibles, comme ce fut le cas avec les juifs qui ont universalisé le monothéisme et qui ont par ce principe supérieur renversé l'Empire romain, lequel au moment de la crucifixion de Jésus pouvait apparaître comme aussi indéboulonnable que maléfique (à l'image de notre situation actuelle, où certains esprits pessimismes estiment que l'ordre actuel est aussi pervers qu'indestructible), indique d'ores et déjà :
1) que le changement néguentropique se produit à partir de la diminution ontologique du type de l'enversion;
2) que le changement actuel sera proportionnel à la crise, soit systémique;
3) que le changement se produira auprès des plus faibles parmi l'humanité réunie et mondialisée.
Selon ces constatations, c'est l'Afrique qui portera le renouveau de l'homme par la production et l'incarnation d'un nouveau principe, de facture spatialiste. Il est aussi scandaleux (et savoureux) d'estimer que ce sont les Africains qui vont porter l'homme vers l'espace que de constater que ce sont d'obscurs juifs qui ont amené le renouveau monothéiste. A l'époque on aurait parié sur les Romains; aujourd'hui on miserait sur les Occidentaux zélateurs de l'impérialisme britannique.
Ce ne sont pas les Africains sous leur forme actuelle qui mèneront l'homme du futur dans l'espace. Les Africains d'aujourd'hui sont dans leur ensemble si dégénérés qu'ils ne sont que l'ombre des grands empires et des luxuriantes cultures qu'ils ont portés par le passé. Ce sont des Africains universalisés qui régénéreront non seulement l'Afrique détruite et déstructurée, mais l'humanité dans son ensemble. L'exemple des diasporas africaines en Occident pourrait incarner un excellent point de départ à cette situation. A condition de comprendre qu'il en sera des Africains comme des juifs : ils n'ont incarné le changement qu'en universalisant leur particularisme.
L'universalisme des Africains seul les mènera vers l'espace. D'ici là, le déménagement de l'Empire britannique vers la Chine est bien dérisoire : ils peuvent toujours déménager, au sens propre comme figuré, nos brillants impérialistes ne comprennent pas le réel. Ils ne comprennent du réel que son aspect le plus étriqué et réducteur. La loi du plus fort se révèle d'une grande faiblesse : ceux qui l'adoptent sont des imbéciles promis à l'échec. Si les impérialistes britanniques croient sauver leurs têtes en déménageant en Asie, il faudra leur offrir les œuvres de Confucius pour leur rappeler ce qui attend les irrationalistes. Si l'on est cruel, on leur offrira des écrits de taoïstes, qu'ils s'illusionnent (un peu plus) sur leur sort.
La future destination de l'Empire : après Londres, la Chine? Babylone, Delphes, Venise, Londres... Pékin? La future destination est peut-être aussi celle de sa destitution - la dernière? Le propre de l'impérialisme est à la fois de figer un monde imaginaire, tenu fixe, et de détruire le monde qu'il domine. C'est un schéma assez prévisible, qui implique que l'impérialisme refuse le changement et le favorise - à la fois.
- L'impérialisme refuse le changement : le nihilisme (le schéma ontologique qui sous-tend l'impérialisme politique) incline vers la certitude. Cette certitude implique le refus du changement.
- L'impérialisme favorise le changement : paradoxalement. Le nihilisme étant fondé sur la contradiction, il encourage le changement en détruisant. La catégorie essentielle du nihilisme est l'impossible (résumée par l'immanentiste terminal Jankélévitch dans sa définition de la tragédie, alliance du nécessaire et de l'impossible). L'action centrale est la destruction, qui découle en directe ligne de la contradiction.
Dans la configuration occidentale, l'impérialisme a commencé autour de formes donnant lieu à l'Empire perse (Babylone). Puis son action destructrice l'a amené à étendre son territoire et à passer progressivement de l'est de la Méditerranée au centre du bassin méditerranéen (avec notamment les cités-grecques antiques) et surtout par la suite l'Empire romain. On entend souvent que les Romains ont repris le panthéon grec, l'ont transposé à leur culture en intégrant d'autres divinités d'autres peuples conquis. Les Romains n'ont pas que récupéré l'héritage culturel et religieux grec. Aussi bien peut-on considérer que l'impérialisme romain manifeste l'âge d'or de l'impérialisme méditerranéen. Cet impérialisme domine l'ensemble des pays autour de la Méditerranée et commence même à former un début d'Europe impérialiste.
Mais l'action impérialiste détruit : on ne domine qu'en détruisant un champ fini. Peu à peu l'impérialisme s'effondre. L'impérialisme est promis à la disparition. On assiste à un retour des thèses impérialistes et oligarchiques grâce à la tradition aristotélicienne - surtout vers la fin du premier millénaire chrétien. L'éclipse impérialiste relative indique les alternatives pour mettre fin à la menace impérialiste cote le développement humain : en grande partie, et sans l'idéaliser, le christianisme indique cette tentative religieuse du monothéisme de proposer des principes antinihilistes.
L'Islam est le pendant du christianisme et montre que le monothéisme est la riposte que le religieux transcendantaliste trouve pour parer à l'action prédatrice de l'impérialisme qui a connu un âge d'or avec l'Empire romain et qui a profondément menacé la pérennité de la civilisation occidentale. Quoi qu'il en soit, la résurgence politique impérialiste s'incarne autour de Venise. Autant dire qu'elle perpétue l'action romaine, puisqu'elle tente d'étendre l'impérialisme romain à l'Europe du Nord (en gros) en lui donnant une inflexion plus monétariste que géographique. L'impérialisme vénitien est un impérialisme commercial qui indique que les échanges sont en passe de se mondialiser et de dépasser le stade de la Méditerranée.
Surtout l'impérialisme romain a tant détruit les structures politiques strictement méditerranéennes que pour survivre cet impérialisme s'est tourné vers l'Occident et vers le monde (ouverture timide mais effective). Il ne dure d'ailleurs pas très longtemps en tant que structure vénitienne et ne tarde pas à effectuer sa mutation avec la création de l'Empire britannique (sous Jacques premier). Cet Empire devient alors mondialisé avec l'intégration d'autres structures impérialistes européennes comme l'Empire hollandais et à dimension mondiale avec la Compagnie des Indes britanniques qui reprend quasiment l'insigne majorité des Compagnies impérialistes européennes.
Par la suite, si la création des États-Unis d'Amérique par des colons européens revient à créer une république sur le modèle de Solon et de Leibniz, cette exportation du meilleur de la culture européenne n'a pas été sans l'accompagnement funeste du pire : les colons néo-américains fuyaient l'esprit d'oligarchie notamment incarné par la symbolique autant que diabolique dynastie des Habsbourg, mais le principe oligarchique de l'impérialisme britannique les a accompagnés. En témoigne l'affrontement sur fond de guerre civile entre les Sudistes attachés à la tradition britannique et les Nordistes partisans de la tradition républicaine (au sens premier) opposée.
L'actuel triomphe de l'Empire britannique se fait principalement sous le masque de l'impérialisme américain. L'impérialisme d'un État-nation identifiable camoufle l'impérialisme de factions non identifiées. L'impérialisme britannique de type monétariste est ainsi travesti en impérialisme politique fantasmatique. C'est une ruse efficace qui indique que les pirates financiers ont besoin d'une identité politique défaillante comme les coucous ont besoin d'un nid : ce qui à court terme constitue leur force (être non identifiables) devient à plus long terme leur faiblesse (ne pas avoir d'identité autre que différante).
L'impérialisme actuel est de forme mondialisée au point que l'on rende le processus de mondialisation responsable de la crise actuelle gravissime sans s'aviser que le véritable problème n'est pas le processus de mondialisation mais la récupération du processus de mondialisation par l'impérialisme britannique qui le bloque au stade arbitraire et injustifiable du mondialisme. Au cours de ce processus, l'impérialisme qui a commencé sur une partie de la Méditerranée s'est peu à peu étendu au point de gangrener l'ensemble de la Méditerranée, puis l'Occident (par le biais d'une partie des États-Unis notamment), puis le monde.
Cette extension du principe impérialiste n'indique nullement que l'impérialisme soit une forme de gouvernement politique viable, mais que la destruction politique (économique) et physique qu'occasionne l'impérialisme ne laisse le choix qu'à deux possibilités : soit disparaître; soit s'étendre. Bien entendu, l'impérialisme choisit la seconde forme (l'échappatoire) à ceci près que son mode opératoire le condamne à disparaître quand il a trop détruit, comme c'est le cas lors de l'effondrement de l'Empire romain, terrassé par des formes religieuses (et politiques) qui quantitativement étaient au départ largement inférieures, et qui n'ont triomphé que grâce à la supériorité qualitative de leurs principes.
Actuellement, la question à poser sachant que la forme impérialiste britannique s'effondre et est condamnée, du fait de son propre processus de destruction, à disparaître, c'est : et après? Il serait naïf de croire que la forme impérialiste mondialisée actuelle va se poursuivre ad vitam aeternam. L'Empire britannique a déjà fortement muté en passant d'un Empire politique mondial à une forme strictement monétariste mondiale - fort fragile. Cette évolution indique l'affaiblissement de cet impérialisme quoiqu'on puisse estimer que cette crise relève du coup de génie avant-gardiste. Il n'en est rien. L'Empire britannique est condamné à disparaître comme ses devanciers, au premier rang desquels le tout-puissant Empire romain. Par ces temps de crise, la question mérite d'être posée : quelle forme impérialiste succédera à l'impérialisme britannique?
Une hypothèse qui mérite d'être envisagée serait que les factions financières impérialistes qui siègent à la City de Londres déménagent pour rallier l'Asie en développement. A court terme, dans la décennie qui vient, c'est vers l'Asie que le développement se dirige. Après avoir ravagé l'Occident, les factions impérialistes vont peut-être passer de la forme britannique désormais caduque, bientôt désuète, à une forme asiatique qui serait centrée autour du développement chinois. Pourquoi pas le choix de Hong-Kong comme capitale de ce nouvel impérialisme qui indiquerait la transition avec l'Empire britannique (l'ancien comptoir de la Compagnie des Indes britannique rétrocédé en 1999 à son pays d'origine la Chine)?
Et quelle serait la forme de cet impérialisme? Nul doute que les stratèges actuels des factions impérialistes (comme les cabinets d'affaires ou de stratégie) qui ne peuvent pas ne pas avoir envisagé de solution de repli face à la condamnation inéluctable qui frappe la forme britannique ont la tentation à court terme de souscrire au postulat délirant selon lequel le processus de mondialisation a touché à sa fin avec la globalisation mondialiste. Le déménagement de l'impérialisme mondialiste prendrait acte de la fin d'un cycle (le cycle londonien) et instaurerait le départ de nouvelles structures tirant parti des possibilités de développement énormes de la zone transpacifique.
Le pillage de cette zone interviendrait après le pillage de la zone transatlantique d'une radicalité telle qu'elle exige son déplacement. Mais cette mentalité bloque (bugge en langage informatique) contre l'idée d'une fin de la mondialisation arrêtée au mondialisme. La fin du mondialisme est encore plus prévisible que le mondialisme comme fin. La fin de l'impérialisme mondialiste est inéluctable. C'est dire que l'impérialisme à terme se développera soit dans l'espace, soit disparaîtra - sur Terre. On peut fort bien envisager des formes d'impérialisme interplanétaires, lors que le planétarisme concevra des États planétaires à l'échelle des planètes conquises. Cet impérialisme ne ferait que suivre le principe du spatialisme.
Mais c'est une autre affaire et, si l'impérialisme désigne une mentalité qui se développe à l'intérieur des principes, en les mésinterprétant (leur forme interne est déformée en forme absolue immuable et fixe), il convient de se demander ce qu'ont introduit les changements paradigmatiques (tournés vers l'extériorité) pour produire de nouveaux principes, étant entendu que le processus de destruction de l'impérialisme interdit toute possibilité de création.
La création définit le moyen pour l'homme de pérenniser son empreinte. Cette faculté implique que l'homme soit capable d'une adaptation aux conditions environnementales qui dépasse de très loin les autres formes de vivants, en particulier les formes animées. Le moyen qu'a trouvé l'homme est unique dans sa connaissance des formes de vie : c'est d'ajouter du réel au réel. L'homme recèle de pouvoirs (tout à fait rationnels quoiqu'inconnus) qui lui permettent d'avoir accès à l'infini : du coup, son réel est toujours en changement, jamais fixe. L'erreur de l'impérialisme conduit vers l'épuisement : un réel fini est un réel condamné.
C'est la principale et irréfutable critique que l'on peut adresser aux malthusiens, en particulier aux adeptes de la décroissance soi disant morale, anti-impérialiste et critique. Le changement est inscrit dans le mode de fonctionnement de l'homme. Ce changement, spécificité (pour l'instant?) de l'homme, le conduit vers l'espace. Et c'est cette faculté à produire du nouveau, de l'orignal, à intégrer de l'infini dans son ordre (fini) qui définit un principe. La production de nouveaux principes sanctionne un changement d'importance, qui se traduit physiquement par une extension territoriale ou géographique (topographique diront certains structuralistes), théoriquement par la production d'un nouveau principe.
C'est ici qu'il convient d'examiner l'avènement (par exemple) du christianisme au sein de l'Empire romain. Et pourtant l'Empire semblait éternel, indépassable. Et pourtant, le christianisme était le rejeton bancal d'une curieuse religion prônant le monothéisme et le tribalisme. Pourquoi David a-t-il vaincu Goliath? Parce que le christianisme, aussi faible soit-il, a amené sur la scène de l'histoire un nouveau principe. Ce principe était en l'occurrence le monothéisme à tendance universelle (intégration des Gentils à la prophétie juive).
Si l'impérialisme semble être la loi dominante (parfois plurielle et antagoniste) à l'intérieur d'un certain ordre, l'impérialisme est de toute façon condamné par le fait qu'il se trouve incapable, de par sa structure, de produire du changement (un nouveau principe). Il ne peut s'installer qu'à l'intérieur d'un nouvel ordre, avec un processus immuable et tragique : dominer en détruisant. Comme il n'est pas capable de changement, il détruit et ne peut pour se poursuivre que passer d'un endroit à un autre à l'intérieur de cet ordre qu'il détruit.
Il est drolatique de constater que l'impérialisme encourage le changement. Contrairement à l'idée selon laquelle l'impérialisme en s'accrochant à son pouvoir empêche le changement salutaire, l'impérialisme qui suscite la destruction provoque le même effet que la destruction : la destruction engendre la construction, suivant la nature néguentropique du réel. L'idée d'entropie du réel, non pas à un niveau physique limité, mais à un niveau ontologique, n'existe pas : ce qui existe n'est pas entropique.
Le changement est néguentropique : le nouveau engendre l'accroissement de l'ordre vers des états supérieurs. Que la réalité ontologique qui produit ce changement soit non pas le prolongement de l'Être, mais l'enversion néanthéiste, ne change pas le processus qui a été remarqué depuis les débuts (vagues et inconnus) de l'homme : le changement signifie l'accroissement. La décroissance signifie la destruction. Belle morale que cette décroissance! Quant à l'impérialisme, il peut toujours déménager en Asie, entre Pékin, Taïwan - ou je ne sais quelle satrapie de l'Asie du sud-est : sa fuite est vouée à l'échec au sens où dans un monde fini, borné, on se fait toujours rattraper.
Après avoir détruit l'Occident, l'impérialisme envisage une fuite en avant vers l'Asie? L'Empire britannique devenu l'Empire chinois, les financiers s'en moquent : ce qui leur importe est de continuer leurs basses œuvres, pas de défendre une quelconque identité géographique. Mais quoi qu'ils fassent, nos financiers sont voués à la disparition car la fin de leur chemin est inéluctable. A force d'épuiser le monde fini, ils vont disparaître. Leur politique de la terre brûlée se finit avec la fin de la terre. Le seul moyen pour l'homme de trouver une issue est d'agrandir son territoire, soit de se rendre dans l'espace.
Soit l'homme disparaîtrait; soit l'homme se rend dans l'espace. Cette possibilité n'est une gageure que pour les esprits moutonniers (voire réactionnaires) qui estiment que la fin du développement humain coïncide avec les possibilités présentes. Ils oublient que l'homme n'a cessé de changer, d'agrandir son territoire, de croître. Il le fera de nouveau et le changement connote cette faculté de puiser dans l'infini pour en retirer l'énergie nouvelle nécessaire à l'agrandissement. Cette démarche ne se produit pas de manière continue, mais par sauts qualitatifs discontinus.
Les impérialistes sont les adjuvants au changement qu'ils détestent tant. Raison pour laquelle les changements d'importance se produisent toujours (de manière graduelle) lors de crises. Plus la crise est importante, plus le changement promet d'être proportionnel à l'acuité de la crise. La crise traduit l'épuisement d'un système donné engoncé dans sa finitude aveuglée (exacerbée). L'homme retrouve lors des crises la méthode du changement (et l'explication implicite que cette méthode porte) : il suffit pour changer de puiser dans l'infini.
L'infini se trouve à portée de main. Simplement, on oublie cette vérité simple et profonde chaque fois que l'ordre se constitue et qu'il se développe. Raison du développement florissant et récurrent des formes impérialistes à l'intérieur d'un ordre. Dès que cet ordre tend à dépérir, on remet en question l'existence unilatérale de cet ordre fini (considéré comme exclusif par des Aristote ou plus tard, des Spinoza) et l'on retrouve les vertus liées à l'existence de l'infini.
L'on change : quoi qu'il arrive, le processus de tout ordre étant de dépérir, il est de manière connexe de générer le changement. Du coup, le processus de tout impérialisme étant de dépérir, il est de susciter le changement. Il faudrait rencontrer des hauts responsables de l'Empire britannique actuellement en pleine déconfiture, des Lords distingués et des banquiers richissimes, pour leur expliquer qu'ils sont les plus efficaces, quoique paradoxaux, adjuvants au changement. L'impérialisme est anti-impérialiste.
L'autre des caractéristiques est que si l'impérialisme se manifeste chez les plus forts, partisans comme tels de la loi du plus fort (sauf chez ceux qui comprennent que cette loi à court terme est caduque à terme), les changements se produisent chez les plus faibles. On peine souvent à accepter le scandale de l'origine de Jésus, crucifié par les plus forts (les Romains) et apparu chez un obscur peuple méprisé. C'est une leçon - le changement est survenu chez les plus faibles, selon une profonde parole de l'Évangile : les premiers seront les derniers. Si l'on inverse cette juste parole, les premiers seront les derniers.
Les deniers seront les derniers. Aussi bien : les plus faibles sont les plus fiables. C'est ce qu'on constate en ce moment où l'on voit la folie s'emparer des plus forts. Les plus forts sont les plus fats. Que le changement survienne auprès des plus faibles, comme ce fut le cas avec les juifs qui ont universalisé le monothéisme et qui ont par ce principe supérieur renversé l'Empire romain, lequel au moment de la crucifixion de Jésus pouvait apparaître comme aussi indéboulonnable que maléfique (à l'image de notre situation actuelle, où certains esprits pessimismes estiment que l'ordre actuel est aussi pervers qu'indestructible), indique d'ores et déjà :
1) que le changement néguentropique se produit à partir de la diminution ontologique du type de l'enversion;
2) que le changement actuel sera proportionnel à la crise, soit systémique;
3) que le changement se produira auprès des plus faibles parmi l'humanité réunie et mondialisée.
Selon ces constatations, c'est l'Afrique qui portera le renouveau de l'homme par la production et l'incarnation d'un nouveau principe, de facture spatialiste. Il est aussi scandaleux (et savoureux) d'estimer que ce sont les Africains qui vont porter l'homme vers l'espace que de constater que ce sont d'obscurs juifs qui ont amené le renouveau monothéiste. A l'époque on aurait parié sur les Romains; aujourd'hui on miserait sur les Occidentaux zélateurs de l'impérialisme britannique.
Ce ne sont pas les Africains sous leur forme actuelle qui mèneront l'homme du futur dans l'espace. Les Africains d'aujourd'hui sont dans leur ensemble si dégénérés qu'ils ne sont que l'ombre des grands empires et des luxuriantes cultures qu'ils ont portés par le passé. Ce sont des Africains universalisés qui régénéreront non seulement l'Afrique détruite et déstructurée, mais l'humanité dans son ensemble. L'exemple des diasporas africaines en Occident pourrait incarner un excellent point de départ à cette situation. A condition de comprendre qu'il en sera des Africains comme des juifs : ils n'ont incarné le changement qu'en universalisant leur particularisme.
L'universalisme des Africains seul les mènera vers l'espace. D'ici là, le déménagement de l'Empire britannique vers la Chine est bien dérisoire : ils peuvent toujours déménager, au sens propre comme figuré, nos brillants impérialistes ne comprennent pas le réel. Ils ne comprennent du réel que son aspect le plus étriqué et réducteur. La loi du plus fort se révèle d'une grande faiblesse : ceux qui l'adoptent sont des imbéciles promis à l'échec. Si les impérialistes britanniques croient sauver leurs têtes en déménageant en Asie, il faudra leur offrir les œuvres de Confucius pour leur rappeler ce qui attend les irrationalistes. Si l'on est cruel, on leur offrira des écrits de taoïstes, qu'ils s'illusionnent (un peu plus) sur leur sort.
2 commentaires:
excellent, meilleure entrée à date. Que de progrès :-)! Tout est dit, que Dieu t'entende!
Tu devrais soumettre ce texte à solidarité et progrès car ils ont parfois, j'ai l'impression, un souci de communication, un côté un peu clinique (écouter pour cela les animateurs de leur radio quotidienne, seul Cheminade est écoutable par les novices). Alors que tes démonstrations et celle-ci en particulier sont flamboyantes. Un je ne sais quoi de poétique, de porteur, dans l'agencement des idées.
Merci
sam
Merci Samuel, j'essaye de faire de mon mieux mais je n'ai pas de leçons à donner à qui que ce soit. Merci de me suivre dans mes billets et j'espère être dans la lucidité, au moins sur la ligne générale.
A bientôt!!
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