Si l'on cherche une définition du désir comme résultante d'un processus, on tombe sur cette proposition :
désir = destruction.
On pourrait tout aussi bien ajouter, suite à la définition du réel comme le partiel, que le désir est la coupure ou encore la fragmentation (opérée dans le réel entre le monde de l'homme et ce qui lui est extérieur, bientôt étranger, voire étrange).
Derrière cette définition, on part d'une remarque sombre, quoique irréfutable : pourquoi le désir humain détruit-il si spécifiquement? Les immanentistes depuis Spinoza répondront que le moyen de parer à cette constante sera de muter le désir, en passant de sa définition classique d'incomplétude à la complétude épanouie (irrationnelle). Malheureusement, cette proposition se heurte à l'échec, tout comme la tentative nietzschéenne de mutation ontologique (du désir au délire, il n'y a qu'un pas).
D'où le retour de la question - lancinante - et son constat : si la loi du désir est la loi du partiel, c'est que cette loi se révèle plus fragile que la raison. Historiquement, la loi de la raison est la loi de l'universel en tant qu'elle cherche l'universel. La raison est une démarche incomplète qui décrète que la connaissance imparfaite est toujours possible. Au contraire, la loi du désir détruit ce qui sort de son territoire, d'où une destruction rapide des projets qui, lorsqu'ils sont formulés autour du désir, se révèlent de stratégie à court terme.
La loi du désir est encore plus destructrice chez l'homme que chez l'animal du fait de la raison, spécificité humaine : quand l'animal se révèle plus destructible (fragile) du fait de sa stabilité, l'homme se montre capable d'évoluer. Cette évolution comporte deux corolaires :
1) La faculté d'évolution de l'homme passe par l'agrandissement obligé et constant de son territoire géographique.
2) Si l'homme refuse son agrandissement constant (selon une loi irréfutable qui réfute l'entropie au niveau ontologique), il est condamné à dépérir et à disparaître, contrairement à l'actuelle vulgate de la décroissance qui, maîtrisée ou pas, légitime le déclin de l'homme derrière le déclin idéologique du libéralisme.
désir = destruction.
On pourrait tout aussi bien ajouter, suite à la définition du réel comme le partiel, que le désir est la coupure ou encore la fragmentation (opérée dans le réel entre le monde de l'homme et ce qui lui est extérieur, bientôt étranger, voire étrange).
Derrière cette définition, on part d'une remarque sombre, quoique irréfutable : pourquoi le désir humain détruit-il si spécifiquement? Les immanentistes depuis Spinoza répondront que le moyen de parer à cette constante sera de muter le désir, en passant de sa définition classique d'incomplétude à la complétude épanouie (irrationnelle). Malheureusement, cette proposition se heurte à l'échec, tout comme la tentative nietzschéenne de mutation ontologique (du désir au délire, il n'y a qu'un pas).
D'où le retour de la question - lancinante - et son constat : si la loi du désir est la loi du partiel, c'est que cette loi se révèle plus fragile que la raison. Historiquement, la loi de la raison est la loi de l'universel en tant qu'elle cherche l'universel. La raison est une démarche incomplète qui décrète que la connaissance imparfaite est toujours possible. Au contraire, la loi du désir détruit ce qui sort de son territoire, d'où une destruction rapide des projets qui, lorsqu'ils sont formulés autour du désir, se révèlent de stratégie à court terme.
La loi du désir est encore plus destructrice chez l'homme que chez l'animal du fait de la raison, spécificité humaine : quand l'animal se révèle plus destructible (fragile) du fait de sa stabilité, l'homme se montre capable d'évoluer. Cette évolution comporte deux corolaires :
1) La faculté d'évolution de l'homme passe par l'agrandissement obligé et constant de son territoire géographique.
2) Si l'homme refuse son agrandissement constant (selon une loi irréfutable qui réfute l'entropie au niveau ontologique), il est condamné à dépérir et à disparaître, contrairement à l'actuelle vulgate de la décroissance qui, maîtrisée ou pas, légitime le déclin de l'homme derrière le déclin idéologique du libéralisme.
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