Aujourd'hui, on aime faire faire la différence entre les religieux (ceux qui croient en Dieu ou en des dieux) et les non religieux, soit les athées (ceux qui ne croient pas en Dieu ou en des dieux) et les laïcs (ceux qui croient à la raison). Les laïcs sont les mieux vus. Ce sont ceux qui ont su dépasser sans heurt et en toute supériorité le stade religieux et accéder au stade supérieur. Les athées sont perçus comme des bouffeurs/bluffeurs de curé, et puis, après tout, ils croient encore en quelque chose. Le must est de se targuer de ne croire en rien.
Laissons les supérieurs à leur sentiment de supériorité, étant entendu que ceux qui se croient au-dessus cachent surtout un profond sentiment de malaise et, souvent, d'infériorité. On se la donne quand on n'a rien dans le slip, comme dirait une mienne connaissance, qui n'exprime en aucun cas un point de vue machiste. Pour en revenir à la croyance contemporaine, on pourrait en établir ainsi la topologie :
1) en premier, les laïcs qui se trouvent qui plus est appartenir à l'Occident et aux élites mondialisées. Dans ce groupe figurent les esprits supérieurs qui ont su dépasser le religieux et intégrer la légèreté rationnelle.
2) puis les chrétiens, dont sont issus après tout les sociétés occidentales, la démocratie, le libéralisme et la laïcité. On peut adjoindre au christianisme et à ses multiples scissions le judaïsme, qui après tout est l'ancêtre du christianisme et mérite un traitement privilégié depuis la Shoah et les massacres contre le peuple élu.
3) les musulmans et l'Islam occupent une place nettement dévalorisée, puisqu'ils sont le troisième monothéisme, celui qui prétend accomplir et achever le monothéisme. De ce point de vue, la théologie islamique est souvent perçue comme faible, voire dégénérée, et le Coran relève de l'imposture et de l'hérésie mal digérée.
4) pour finir, le polythéisme renvoie aux peuples primitifs. Bien entendu, l'hindouisme possède une nette supériorité sur l'animisme du fait que l'Inde est considérée comme un moment de l'histoire humaine (selon la hiérarchie historico-métaphysique proposée par Hegel en plein colonialisme), mais l'animisme originel est renvoyé à la préhistoire, c'est-à-dire au stade qui précède l'histoire et n'est pas capable de comprendre l'histoire (en ce sens, le discours de Dakar prononcé par le futur président Sarkozy, sur fond d'idéologie néo-conservatrice, n'est jamais que le lointain écho des considérations de Hegel matinées de colonialisme).
5) J'adjoins en postscriptum le bouddhisme, qui n'est pas vraiment une religion, ni une sagesse humaine. le bouddhisme est intégré tantôt à la laïcité, en tant que sagesse supérieure inventée par l'homme; tantôt au polythéisme très nettement surévalué par rapport à l'animisme originel et africain, en tant que religion.
Cependant, cette grille de lecture de l'occidentalisme ne tient pas compte d'une donnée : les maîtres du monde sont de fervent croyants, et non seulement des croyants fervents, mais des partisans de l'ordre théo-économique à consonance sioniste et protestante. Je rappelle à cet égard que le sionisme est composé avant tout de mouvements fondamentalistes d'obédience chrétienne. Dès lors, la grille de lecture doit avant tout départager l'immanentisme et le transcendantal. Cette nouvelle grille de lecture ne pense pas que la religion peut être dépassée, mais que tout est religieux à partir du moment où tout fait humain est culturel.
Il faut en fait introduire une coupure entre l'immanentisme et le transcendantal. Cette ligne de fracture n'est pas officielle et explicite si bien qu'elle tend à subvertir la scission traditionnellement observée entre les religieux et ceux qui annoncent avoir dépassé le religieux. L'immanentisme prime sur le transcendantal, si bien que les anciennes lignes de fracture sont rétablies en y ajoutant la nouvelle distinction. Si bien que l'immanentisme accueillerait en son sein l'animisme si l'animisme était capable d'immanentisme. Heureusement pour lui, il ne l'est pas, ce qui en dit long sur le lien des premières religions avec le transcendantal, surtout quand on se souvient que le premier religieux est plus proche que les autres formes du lien avec l'absolu transcendantal.
L'immanentisme peut se comprendre ainsi : il investit l'espace religieux et laisse croire qu'il respecte les différences religieuses existantes et historiques. En réalité, à l'intérieur de l'espace religieux préexistant, l'immanentisme tisse sa toile et en vient à intégrer en son sein toutes les composantes religieuses qui respectent les préceptes immanentistes, qui sont :
- incarnation totale dans le donné fini;
- définition du fini;
- croyance dans le néant;
- le néant renforce le réel, au nom du dépassement de l'opposition gnostique entre le Bien idéal et le Mal sensible.
Toutes les composantes religieuses qui intègrent l'immanentisme n'ont pas besoin de provenir de religions identiques. Elles peuvent collaborer sur fond de dissensions théologiques. L'important est de croire à l'immanentisme, que l'on soit musulman, chrétien ou hindou. Toutes les religions sont susceptibles d'accoucher de la mutation traîtresse du moment où elles concordent toutes autour du projet immanentiste :
1) s'appuyer sur le fondamentalisme;
2) s'appuyer conjointement sur le dépasseement du religieux par la raison universelle et supérieure.
Ces deux conditions apparaissent contradictoires. Elles ne sont que paradoxales. En effet, l'immanentisme n'est une rupture avec le transcendantal que dans la mesure où il constitue une radicalisation et une réduction ontologique (l'expulsion de l'absolu et la toute-puissance du fini). Cette conception de l'incarnation absolue dans le fini, c'est-à-dire de la toute-puissance du divin dans le fini, trouve son corolaire dans le désir fort chez les fondamentalistes de retrouver la vraie parole de Dieu et de l'appliquer sur Terre. Mais cette aspiration à la vérité est aussi celle des laïcs, qui accordent une confiance éperdue à la raison, pourvu que ce soit la raison qui mène à la vérité.
A première vue, on pourrait opposer l'élitisme fondamentaliste, ancré dans l'élection et la grâce divines, et la laïcité, fondée sur la valeur rationnelle, mais au final, ces deux données se retrouvent autour de l'élitisme que présume et induit l'idée de fini opposé au néant (l'idée que tout le réel s'incarne dans le fini). L'immanentisme a cette particularité de n'appartenir à aucune coterie formée et organisée. De ce point de vue, l'immanentisme n'est ni fondamentaliste, ni laïc. Il se sert de ces deux courants élitistes pour imposer son point de vue : l'immanentisme. Si bien que si l'on veut comprendre l'immanentisme, il ne sert à rien, tant s'en faut, de chercher des géniteurs manipulateurs.
Il faut comprendre l'immanentisme comme une rupture avec le religieux cultuel et culturel qui investit les places fortes religieuses pour mieux les affaiblir, à la manière du coucou. L'immanentisme prospère en temps de crise. L'immanentisme prétend nécessairement démanteler les pratiques religieuses transcendantales. Pour ce faire, il s'inspire du religieux fondamentaliste pour dynamiter le religieux transcendantal. Il est entendu que l'immanentisme est proche du fondamentalisme par son élitisme, mais qu'il n'est pas fondamentaliste.
L'immanentisme se sert également du rationalisme laïc pour dévaloriser le sentiment religieux au nom de la raison. Cette utilisation frauduleuse de la raison permet à l'immanentisme de susciter la crise. L'immanentisme ne vit bien qu'en temps de crise. Mais l'immanentisme ne sait que trop que la rationalité laïque est une dégénérescence de la culture qui s'est coupée du culte (qui présente ce fait comme un haut fait d'armes, bien entendu). L'immanentisme est une religion en ce qu'il présente une vision de l'absolu : c'est le néant.
Un néant qui permet de légitimer la destruction et l'élitisme; mais un néant qui ne repose pas sur la vérité. La doctrine du néant en tant que néant pose le problème insoluble auquel refuse de se confronter l'immanentisme : c'est la contradiction entre la présence et l'absence (comment l'absence pourrait-elle être absence en tant qu'absence? L'illusion existe-t-elle en tant qu'illusion?). D'où la différance à laquelle est contraint l'immanentisme pour toujours se dérober à la vérité et protéger le mensonge initial et viscéral qu'il contient. La différance est dérobade et pirouette parce qu'elle est la réaction superficielle et incohérente à l'effondrement de l'Etre. La doctrine du néant en tant que néant ne tient pas l'examen plus de cinq minutes. C'est pourquoi le mensonge doit être soigneusement recouvert du silence.
A-t-on remarqué que le diable séduisait d'autant mieux qu'il ne promettait que des choses fausses et inexistantes? C'est que le diable avançait des possessions finies comme essentielles - et la damnation éternelle comme quantité négligeable. Ainsi agit notre époque qui promeut l'abondance matérielle et évacue la question spirituelle (soit au nom du rationalisme tout-puissant et dogmatique; soit au nom du fondamentalisme dont tout l'effort consiste à rapporter le spirituel à l'incarnation hic et nunc). L'immanentisme est la religion qui n'est pas une religion, le mensonge qui n'est pas un mensonge.
La structure du mensonge suppose en effet l'indéfinie négation de l'ici au nom de l'ailleurs, puisque si la vérité est quelque chose, le mensonge est ce qui n'est pas, soit ce qui est toujours autre. Rien d'étonnant à ce que l'immanentisme soit un faux qui perpètre des usages de faux. Il reste à se demander comment cette monstruosité peut investir le monde : c'est à cause de l'effondrement du monothéisme et du religieux en tant que transcendentalisme. Les adversaires de ce courant argue que la seule solution à la crise actuelle est impossible : le retour à un phénomène aussi profond que dépassé. On ne revient pas sur ce qui a été, Bob Marley n'est certainement pas le seul à avoir constaté cette terrible et tragique vérité. C'est donc qu'il faut inventer de nouvelles formes de divin, qui assurent la continuité avec le transcendantal et qui rompt avec l'immanentisme destructeur et mensonger. L'incarnation de la perversité n'a que trop duré!
Laissons les supérieurs à leur sentiment de supériorité, étant entendu que ceux qui se croient au-dessus cachent surtout un profond sentiment de malaise et, souvent, d'infériorité. On se la donne quand on n'a rien dans le slip, comme dirait une mienne connaissance, qui n'exprime en aucun cas un point de vue machiste. Pour en revenir à la croyance contemporaine, on pourrait en établir ainsi la topologie :
1) en premier, les laïcs qui se trouvent qui plus est appartenir à l'Occident et aux élites mondialisées. Dans ce groupe figurent les esprits supérieurs qui ont su dépasser le religieux et intégrer la légèreté rationnelle.
2) puis les chrétiens, dont sont issus après tout les sociétés occidentales, la démocratie, le libéralisme et la laïcité. On peut adjoindre au christianisme et à ses multiples scissions le judaïsme, qui après tout est l'ancêtre du christianisme et mérite un traitement privilégié depuis la Shoah et les massacres contre le peuple élu.
3) les musulmans et l'Islam occupent une place nettement dévalorisée, puisqu'ils sont le troisième monothéisme, celui qui prétend accomplir et achever le monothéisme. De ce point de vue, la théologie islamique est souvent perçue comme faible, voire dégénérée, et le Coran relève de l'imposture et de l'hérésie mal digérée.
4) pour finir, le polythéisme renvoie aux peuples primitifs. Bien entendu, l'hindouisme possède une nette supériorité sur l'animisme du fait que l'Inde est considérée comme un moment de l'histoire humaine (selon la hiérarchie historico-métaphysique proposée par Hegel en plein colonialisme), mais l'animisme originel est renvoyé à la préhistoire, c'est-à-dire au stade qui précède l'histoire et n'est pas capable de comprendre l'histoire (en ce sens, le discours de Dakar prononcé par le futur président Sarkozy, sur fond d'idéologie néo-conservatrice, n'est jamais que le lointain écho des considérations de Hegel matinées de colonialisme).
5) J'adjoins en postscriptum le bouddhisme, qui n'est pas vraiment une religion, ni une sagesse humaine. le bouddhisme est intégré tantôt à la laïcité, en tant que sagesse supérieure inventée par l'homme; tantôt au polythéisme très nettement surévalué par rapport à l'animisme originel et africain, en tant que religion.
Cependant, cette grille de lecture de l'occidentalisme ne tient pas compte d'une donnée : les maîtres du monde sont de fervent croyants, et non seulement des croyants fervents, mais des partisans de l'ordre théo-économique à consonance sioniste et protestante. Je rappelle à cet égard que le sionisme est composé avant tout de mouvements fondamentalistes d'obédience chrétienne. Dès lors, la grille de lecture doit avant tout départager l'immanentisme et le transcendantal. Cette nouvelle grille de lecture ne pense pas que la religion peut être dépassée, mais que tout est religieux à partir du moment où tout fait humain est culturel.
Il faut en fait introduire une coupure entre l'immanentisme et le transcendantal. Cette ligne de fracture n'est pas officielle et explicite si bien qu'elle tend à subvertir la scission traditionnellement observée entre les religieux et ceux qui annoncent avoir dépassé le religieux. L'immanentisme prime sur le transcendantal, si bien que les anciennes lignes de fracture sont rétablies en y ajoutant la nouvelle distinction. Si bien que l'immanentisme accueillerait en son sein l'animisme si l'animisme était capable d'immanentisme. Heureusement pour lui, il ne l'est pas, ce qui en dit long sur le lien des premières religions avec le transcendantal, surtout quand on se souvient que le premier religieux est plus proche que les autres formes du lien avec l'absolu transcendantal.
L'immanentisme peut se comprendre ainsi : il investit l'espace religieux et laisse croire qu'il respecte les différences religieuses existantes et historiques. En réalité, à l'intérieur de l'espace religieux préexistant, l'immanentisme tisse sa toile et en vient à intégrer en son sein toutes les composantes religieuses qui respectent les préceptes immanentistes, qui sont :
- incarnation totale dans le donné fini;
- définition du fini;
- croyance dans le néant;
- le néant renforce le réel, au nom du dépassement de l'opposition gnostique entre le Bien idéal et le Mal sensible.
Toutes les composantes religieuses qui intègrent l'immanentisme n'ont pas besoin de provenir de religions identiques. Elles peuvent collaborer sur fond de dissensions théologiques. L'important est de croire à l'immanentisme, que l'on soit musulman, chrétien ou hindou. Toutes les religions sont susceptibles d'accoucher de la mutation traîtresse du moment où elles concordent toutes autour du projet immanentiste :
1) s'appuyer sur le fondamentalisme;
2) s'appuyer conjointement sur le dépasseement du religieux par la raison universelle et supérieure.
Ces deux conditions apparaissent contradictoires. Elles ne sont que paradoxales. En effet, l'immanentisme n'est une rupture avec le transcendantal que dans la mesure où il constitue une radicalisation et une réduction ontologique (l'expulsion de l'absolu et la toute-puissance du fini). Cette conception de l'incarnation absolue dans le fini, c'est-à-dire de la toute-puissance du divin dans le fini, trouve son corolaire dans le désir fort chez les fondamentalistes de retrouver la vraie parole de Dieu et de l'appliquer sur Terre. Mais cette aspiration à la vérité est aussi celle des laïcs, qui accordent une confiance éperdue à la raison, pourvu que ce soit la raison qui mène à la vérité.
A première vue, on pourrait opposer l'élitisme fondamentaliste, ancré dans l'élection et la grâce divines, et la laïcité, fondée sur la valeur rationnelle, mais au final, ces deux données se retrouvent autour de l'élitisme que présume et induit l'idée de fini opposé au néant (l'idée que tout le réel s'incarne dans le fini). L'immanentisme a cette particularité de n'appartenir à aucune coterie formée et organisée. De ce point de vue, l'immanentisme n'est ni fondamentaliste, ni laïc. Il se sert de ces deux courants élitistes pour imposer son point de vue : l'immanentisme. Si bien que si l'on veut comprendre l'immanentisme, il ne sert à rien, tant s'en faut, de chercher des géniteurs manipulateurs.
Il faut comprendre l'immanentisme comme une rupture avec le religieux cultuel et culturel qui investit les places fortes religieuses pour mieux les affaiblir, à la manière du coucou. L'immanentisme prospère en temps de crise. L'immanentisme prétend nécessairement démanteler les pratiques religieuses transcendantales. Pour ce faire, il s'inspire du religieux fondamentaliste pour dynamiter le religieux transcendantal. Il est entendu que l'immanentisme est proche du fondamentalisme par son élitisme, mais qu'il n'est pas fondamentaliste.
L'immanentisme se sert également du rationalisme laïc pour dévaloriser le sentiment religieux au nom de la raison. Cette utilisation frauduleuse de la raison permet à l'immanentisme de susciter la crise. L'immanentisme ne vit bien qu'en temps de crise. Mais l'immanentisme ne sait que trop que la rationalité laïque est une dégénérescence de la culture qui s'est coupée du culte (qui présente ce fait comme un haut fait d'armes, bien entendu). L'immanentisme est une religion en ce qu'il présente une vision de l'absolu : c'est le néant.
Un néant qui permet de légitimer la destruction et l'élitisme; mais un néant qui ne repose pas sur la vérité. La doctrine du néant en tant que néant pose le problème insoluble auquel refuse de se confronter l'immanentisme : c'est la contradiction entre la présence et l'absence (comment l'absence pourrait-elle être absence en tant qu'absence? L'illusion existe-t-elle en tant qu'illusion?). D'où la différance à laquelle est contraint l'immanentisme pour toujours se dérober à la vérité et protéger le mensonge initial et viscéral qu'il contient. La différance est dérobade et pirouette parce qu'elle est la réaction superficielle et incohérente à l'effondrement de l'Etre. La doctrine du néant en tant que néant ne tient pas l'examen plus de cinq minutes. C'est pourquoi le mensonge doit être soigneusement recouvert du silence.
A-t-on remarqué que le diable séduisait d'autant mieux qu'il ne promettait que des choses fausses et inexistantes? C'est que le diable avançait des possessions finies comme essentielles - et la damnation éternelle comme quantité négligeable. Ainsi agit notre époque qui promeut l'abondance matérielle et évacue la question spirituelle (soit au nom du rationalisme tout-puissant et dogmatique; soit au nom du fondamentalisme dont tout l'effort consiste à rapporter le spirituel à l'incarnation hic et nunc). L'immanentisme est la religion qui n'est pas une religion, le mensonge qui n'est pas un mensonge.
La structure du mensonge suppose en effet l'indéfinie négation de l'ici au nom de l'ailleurs, puisque si la vérité est quelque chose, le mensonge est ce qui n'est pas, soit ce qui est toujours autre. Rien d'étonnant à ce que l'immanentisme soit un faux qui perpètre des usages de faux. Il reste à se demander comment cette monstruosité peut investir le monde : c'est à cause de l'effondrement du monothéisme et du religieux en tant que transcendentalisme. Les adversaires de ce courant argue que la seule solution à la crise actuelle est impossible : le retour à un phénomène aussi profond que dépassé. On ne revient pas sur ce qui a été, Bob Marley n'est certainement pas le seul à avoir constaté cette terrible et tragique vérité. C'est donc qu'il faut inventer de nouvelles formes de divin, qui assurent la continuité avec le transcendantal et qui rompt avec l'immanentisme destructeur et mensonger. L'incarnation de la perversité n'a que trop duré!
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