J'envoie cette lettre à la rédaction de Marianne, avec ce petit mot d'explication.
A l'intention de Bénédicte Charles.
Bénédicte Charles m'a raccroché au nez parce que j'osais contester son article et la version officielle du 911. Messieurs les journalistes, le système coule et vous persistez à fermer les yeux. Avez-vous entendu parler du naufrage du Titanic?
"La foule des aveugles ne vaut pas un seul voyant, non plus que la foule des sots ne peut égaler un sage."
Giordano Bruno.
"Nous sommes plus vieux que nos ancêtres; notre carrière est plus longue que la leur, au moins en ce qui concerne certains jugements, comme c'est le cas dans le propos que nous discutons. Il ne se peut pas que le jugement d'Eudoxe, vivant peu de temps après la renaissante astronomie, ressuscitée peut-être avec lui, ait été aussi avancé que celui de Callippe qui a vécu trente ans plus tord et qui pouvait, au cours des année ajouter des observations à d'autres observations. Pour la même raison, Hipparque devait en savoir plus que Callippe, puisqu'il a connu le développement (astronomique) qui s'est opéré pendant cent quatre-vingt-seize ans, depuis la mort d'Alexandre. (De même) Ménélaüs, géomètre romain, qui a étudié les divers mouvements (des astres) quatre cent soixante-deux ans après la mort d'Alexandre, devait normalement posséder plus d'informations qu'Hipparque. Plus (encore) en devait savoir Mahomet Haracens mille deux cent deux ans après sa mort. Davantage, enfin, en a vu Copernic, presque notre contemporain, lui qui a vécu mille huit cent quarante-neuf ans après la même date. Mais que certains, vivant à ses côtés, ou que la multitude des hommes actuels, n'aient pas été plus attentifs que ceux qui les ont précédés et n'aient pas eu plus de pénétration, cela provient de ce que les premiers ne vécurent pas et les seconds ne vivent pas les années pensées par d'autres hommes; et ce qui est pire, les uns et les autres ont vécu, comme s'ils étaient des morts, le temps qui leur était dévolu."
Giordano Bruno, Le Banquet des cendres (1584).
Madame,
J'ai essayé de vous contacter par téléphone. Vous m'avez raccroché au nez. Raccrocher au nez de qui vous insulte se comprend aisément; raccrocher au nez de quelqu'un qui veut discuter avec vous est un acte d'impolitesse, surtout quand on est journaliste. Dans ce cas, il s'agit même d'une faute déontologique. Plus même : d'une faute démocratique, tant il est vrai que la démocratie s'ancre sur le dialogue et l'esprit critique.
Vous avez invoqué le refus de discuter avec moi. Raison évoquée : je serais partisan de thèses psychiatriques, c'est-à-dire psychopathologiques. Toujours ce curieux besoin de recourir à des raisons aussi éculées que stéréotypées (le dissident est un malade mental). En plus, vous n'avez cessé de me couper et de m'empêcher de parler. C'était pourtant moi l'auditeur et c'était pourtant à moi d'exposer les raisons de mon appel. Serait-ce que vous considériez que l'appel d'un lecteur n'a guère plus de valeur que la déperdition de minutes de bavardages (é)perdues avec un importun?
En tout cas, vous m'avez accusé d'être un révisionniste avant de me raccrocher au nez. Sachez Madame que je ne vous permets pas ce genre d'insultes, surtout en considération de la politesse avec laquelle je vous appelais. Votre réaction épidermique s'explique-t-elle parce que vous êtes de mauvaise foi ou parce que vous êtes tellement formatée que vous n'êtes plus capable d'écouter la contradiction? Il est certain que refuser de discuter, proférer des anathèmes grotesques et sans valeur n'est pas digne d'un journaliste. En me raccrochant au nez, vous avez été indigne de l'exercice d'un journaliste, mais par contre digne du dogmatique qui refuse le dialogue et la critique (dans son sens étymologique).
Vous m'avez expliqué que vous aviez perdu des proches dans les attentats du 911. C'est justement une bonne raison pour enquêter sérieusement et ne pas suivre la version officielle de manière idéologique. Comme vous m'avez objecté, sans me laisser répondre, que vous ignoriez tout de cette version officielle, comme s'il s'agissait d'affabulations de ma part, laissez-moi vous signaler que je faisais référence à la Commission 2004, présidée par Kean et Hamilton. Quelle est cette journaliste qui traite du 911 et qui ignore tout de la Commission de 2004, alors que cette Commission s'est formée suite aux pressions des familles des victimes? Que vous ayez perdu des proches dans cette tragédie ne vous dédouane nullement de chercher la vérité, en journaliste, puisque c'est la démarche qui anime de nombreuses familles de victimes, notamment sur le sol américain.
Je dis notamment, parce que de nombreuses personnalités dans le monde se sont levées et ont eu le courage de dire tout haut ce que tant pensent bas. Je ne mentionnerai que le cas du sénateur japonais Yukihisa Fujita, du principal parti d’opposition japonais, qui a remis en cause la version officielle du 11 Septembre 2001 au parlement japonais devant les caméras de télévision, soutenu par son parti, le 10 janvier 2008. En tant que journaliste, il est bizarre de ne pas relayer une telle nouvelle, bien plus importante que l'intervention de Cotillard. De surcroît, ce sénateur n'est pas le seul dans le monde.
Je pourrais également citer le cas d'un désaxé notoire, l'Allemand von Bulow, secrétaire d’État auprès du ministre fédéral de la Défense de 1976 à 1980, puis ministre fédéral de la Recherche et de la Technologie de 1980 à 1982 dans le cabinet Schmidt. Von Bulow est un révisionniste notoire qui à ce titre a siégé pendant 25 ans au Bundestag (1969-1994) comme parlementaire SPD (social-démocrate). Il s'est investi notamment au sein de la Commission parlementaire de contrôle des services secrets (Parlamentarischer Kontrollausschuss) et a mis à jour les opérations de la CIA en Allemagne durant la Guerre froide (réseaux Stay-behind), auxquelles il a consacré un ouvrage Im Namen des Staates. Il a publié en 2002 Die CIA und der 11. September, un ouvrage dans lequel il attribue les attentats du 11 septembre 2001 à un complot intérieur aux États-Unis.
Je m'en tiendrai prudemment à la centaine de hauts gradés de l'armée américaine, mais aussi aux physiciens et aux innombrables personnalités (politiques et artistiques) qui sur le sol américain remettent en question la version officielle du 911. Comme toujours, c'est aux marches de l'Empire, et non en son coeur, que le verrouillage et les relais de l'information sont assurés. Les plus fécondes critiques sont ainsi instillées sur le sol américain, par des personnalités qui ont toutes pour point commun d'avoir sombré dans la folie après le 911. Je pense notamment à ce terriblement pervers Webster Tarpley, qui a publié un modèle de propagande nazillonne et farfelue, La Terreur fabriquée, Made in USA.
Qui est Tarpley? Un journaliste et un historien américain, spécialisé dans l'étude des false flag operations, c'est-à-dire des opérations commandos ou terroristes utilisant de fausses revendications pour provoquer un engrenage conflictuel. Avant de devenir un révisionniste, Tarpley sortit George Bush : The Unauthorized Biography, qui est la biographie de référence sur G.H. Bush, la père de l'actuel Président. Encore un profil psychiatrique à n'en pas douter! Mais je ne vous appelais pas pour sombrer dans des polémiques stériles et qui ne font que démontrer votre mauvaise foi (refuser de discuter est à cet égard et dans ces circonstances accablant).
Vous avez prétendu que "pour la jeune comédienne, c'est clair : il n'y a pas eu d'attentats le 11 septembre". Effectivement, si les contestataires de la version officielle prétendaient ce contre-fait, ils seraient négationnistes. A ma connaissance, ni Cotillard, ni les autres esprits éminents qui remettent en question la version officielle, par amour de la vérité, ne disent que les attentats n'ont pas eu lieu. Ils affirment au contraire que les attentats ont eu lieu, puisqu'ils ne sauraient être commandités par ben Laden.
Alors révisionnistes? S'ils se trompent, oui, ils seraient révisionnistes. Mais s'ils ne se trompent pas sur le point que la version officielle est criblée de mensonges, alors qui sont les révisionnistes? Seulement ceux qui propagent le mensonge officiel, ou également ceux qui relaient ce mensonge et calomnient les esprits épris de vérité? La réponse est tellement limpide que j'en viens aux faits. Pendant que vous et tant de journalistes vous éparpillez en sarcasmes sur des faits mineurs et secondaires, j'ai la chance de pouvoir compter sur les faits pour m'assurer que le système occidental ment et que vous vous faites le complice sans doute involontaire de ce mensonge pourtant consternant. Qui prétendrait aujourd'hui que la Terre est plate? Pourtant, à l'époque, la plupart des médias officiels, leurs ancêtres si vous préférez, étaient indexés sur la version officielle occidentale...
J'en reviens toujours à ce point hallucinant : vous m'avez raccroché au nez. Je vous appelais en fait :
1) pour réfuter vigoureusement votre amalgame malhonnête entre ceux qui remettent en question l'existence des attentats du 911 et ceux qui remettent en question la version officielle des attentats (comme c'est le cas de Cotillard en l'occurrence, mais aussi de l'insigne majorité des travaux de par le monde);
2) pour vous proposer un marché digne d'un journaliste. Au lieu de verser dans les amalgames douteux et de refuser de discuter à propos du 911, sans doute au nom de nobles critères moraux, que ne traitez-vous pas de sujets plus intéressants que les déclarations de Cotillard? Par exemple et dans le désordre, il serait bien plus pertinent pour faire un travail de journaliste autour du 911 d'approfondir des questions comme :
a) pourquoi le WTC 7 est tombé?
b) un Boeing 757 a-t-il pu s'écraser sur le Pentagone ainsi que le prétend la version officielle?
c) pourquoi ben Laden n'est-il toujours pas inculpé pour les effroyables attentats dont il est déclaré coupable, alors que la guerre d'Afghanistan a eu lieu, elle?
d) pourquoi n'existe-t-il aucune preuve que les terroristes présumés sont montés dans les avions alors que la liste officielle dressée par le FBI comporte 5 erreurs manifestes de pirates toujours en vie et du coup innocents? Question subsidiaire, digne d'un journaliste : quel est le profil de Mohamed Atta?
e) comment expliquer rationnellement le comportement de G.W. Bush durant toute la journée du 911?
f) comment tolérer les délits d'initiés invraisemblables qui ont eu lieu sur les compagnies aériennes des avions détournés et disparus, mais aussi sur des compagnies d'assurances et d'investissements?
g) qui est vraiment Oussama ben Laden?
Ce n'est qu'en répondant vraiment, par un travail de journaliste et de reporter, à ces questions et à bien d'autres encore que vous pourrez dissiper tous les malentendus qui à l'heure actuelle courent. En l'absence de réponses claires et de bon sens, il est tout à fait louable que les citoyens de démocraties refusent la servilité moutonnière qui consiste à accepter la version officielle dispensée par le pouvoir (alors que ce pouvoir s'est rendu coupable de la guerre en Irak, ce qui n'est pas le moindre de ses mensonges...). Ne vous rendez-vous pas compte, Madame, que vous avez porté au grand jour le lien consubstantiel contemporain entre les médias et le pouvoir? Pourtant, ce lien est contre-nature, puisque les médias sont censés incarner l'un des principaux contre-pouvoirs de la démocratie? Si les médias ont muté de manière aussi inquiétante, est-on encore vraiment en démocratie?
Malheureusement, ces quelques questions sont fort graves, puisqu'elles posent la question de la pérennité du système occidentaliste actuel. Je crains que le 911 ne nous ait envoyé un signe clair et précis sur la crise qui secoue notre monde. On peut faire mine de ne pas voir, mais il est du devoir des esprits clairvoyants et lucides de tirer la sonnette d'alarme. Pourquoi m'avez-vous raccroché au nez, Madame? Parce que vous n'avez pas de temps à perdre avec des dérangés du ciboulot (attitude plus que contestable, surtout pour un journaliste) ou parce que la vérité n'est pas bonne à dire (et que vous en avez conscience), surtout quand elle attaque les fondements du système? Dans tous les cas, vous m'avez raccroché au nez dasn un acte éclatant de symbolisme : votre geste incarne le refus de ceux qui informent d'informer, de ceux qui relayent l'information de discuter, de ceux qui se croient dans les élites de demeurer en contact avec ceux qu'ils estiment dans la masse. Quant à moi, cette désinvolture me va très bien. Je suis du peuple, puisque je suis républicain et démocrate.
Etre du peuple ne signifie pas : être moutonnier et servile, ce qui serait même l'apanage des élites plus ou moins manipulées (puisque manipulables) du moment. C'est pourquoi j'ai l'honneur de demander, par votre truchement, à la rédaction de Marianne, afin de couper court à toutes les rumeurs, surtout si ces rumeurs sont des mensonges délirants, d'établir de manière indubitable la liste des actionnaires qui composent le conseil d'administration de Marianne, et les preuves indubitables qui démontrent que le groupe Carlyle n'a aucun lien avec Marianne (c'est vous qui le prétendez). En ces temps où les titres de la presse sont aux mains des patrons désintéressés et généreux, ce serait un geste de journalisme authentique.
Pour finir, Madame, parce que vous m'avez raccroché au nez, permettez-moi de vous dire la vérité : nous vivons une époque de décadence et de déclin qui atteint son paroxysme. Avant que les fondations ne s'effondrent, osons regarder la vérité qui transparaît dans les insupportables attentats du 11 Septembre.
Veuillez croire, Madame, que la vérité ne meurt jamais. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est John Fitzgerald Kennedy (Berlin, 26 juin 1963).
A l'intention de Bénédicte Charles.
Bénédicte Charles m'a raccroché au nez parce que j'osais contester son article et la version officielle du 911. Messieurs les journalistes, le système coule et vous persistez à fermer les yeux. Avez-vous entendu parler du naufrage du Titanic?
"La foule des aveugles ne vaut pas un seul voyant, non plus que la foule des sots ne peut égaler un sage."
Giordano Bruno.
"Nous sommes plus vieux que nos ancêtres; notre carrière est plus longue que la leur, au moins en ce qui concerne certains jugements, comme c'est le cas dans le propos que nous discutons. Il ne se peut pas que le jugement d'Eudoxe, vivant peu de temps après la renaissante astronomie, ressuscitée peut-être avec lui, ait été aussi avancé que celui de Callippe qui a vécu trente ans plus tord et qui pouvait, au cours des année ajouter des observations à d'autres observations. Pour la même raison, Hipparque devait en savoir plus que Callippe, puisqu'il a connu le développement (astronomique) qui s'est opéré pendant cent quatre-vingt-seize ans, depuis la mort d'Alexandre. (De même) Ménélaüs, géomètre romain, qui a étudié les divers mouvements (des astres) quatre cent soixante-deux ans après la mort d'Alexandre, devait normalement posséder plus d'informations qu'Hipparque. Plus (encore) en devait savoir Mahomet Haracens mille deux cent deux ans après sa mort. Davantage, enfin, en a vu Copernic, presque notre contemporain, lui qui a vécu mille huit cent quarante-neuf ans après la même date. Mais que certains, vivant à ses côtés, ou que la multitude des hommes actuels, n'aient pas été plus attentifs que ceux qui les ont précédés et n'aient pas eu plus de pénétration, cela provient de ce que les premiers ne vécurent pas et les seconds ne vivent pas les années pensées par d'autres hommes; et ce qui est pire, les uns et les autres ont vécu, comme s'ils étaient des morts, le temps qui leur était dévolu."
Giordano Bruno, Le Banquet des cendres (1584).
Madame,
J'ai essayé de vous contacter par téléphone. Vous m'avez raccroché au nez. Raccrocher au nez de qui vous insulte se comprend aisément; raccrocher au nez de quelqu'un qui veut discuter avec vous est un acte d'impolitesse, surtout quand on est journaliste. Dans ce cas, il s'agit même d'une faute déontologique. Plus même : d'une faute démocratique, tant il est vrai que la démocratie s'ancre sur le dialogue et l'esprit critique.
Vous avez invoqué le refus de discuter avec moi. Raison évoquée : je serais partisan de thèses psychiatriques, c'est-à-dire psychopathologiques. Toujours ce curieux besoin de recourir à des raisons aussi éculées que stéréotypées (le dissident est un malade mental). En plus, vous n'avez cessé de me couper et de m'empêcher de parler. C'était pourtant moi l'auditeur et c'était pourtant à moi d'exposer les raisons de mon appel. Serait-ce que vous considériez que l'appel d'un lecteur n'a guère plus de valeur que la déperdition de minutes de bavardages (é)perdues avec un importun?
En tout cas, vous m'avez accusé d'être un révisionniste avant de me raccrocher au nez. Sachez Madame que je ne vous permets pas ce genre d'insultes, surtout en considération de la politesse avec laquelle je vous appelais. Votre réaction épidermique s'explique-t-elle parce que vous êtes de mauvaise foi ou parce que vous êtes tellement formatée que vous n'êtes plus capable d'écouter la contradiction? Il est certain que refuser de discuter, proférer des anathèmes grotesques et sans valeur n'est pas digne d'un journaliste. En me raccrochant au nez, vous avez été indigne de l'exercice d'un journaliste, mais par contre digne du dogmatique qui refuse le dialogue et la critique (dans son sens étymologique).
Vous m'avez expliqué que vous aviez perdu des proches dans les attentats du 911. C'est justement une bonne raison pour enquêter sérieusement et ne pas suivre la version officielle de manière idéologique. Comme vous m'avez objecté, sans me laisser répondre, que vous ignoriez tout de cette version officielle, comme s'il s'agissait d'affabulations de ma part, laissez-moi vous signaler que je faisais référence à la Commission 2004, présidée par Kean et Hamilton. Quelle est cette journaliste qui traite du 911 et qui ignore tout de la Commission de 2004, alors que cette Commission s'est formée suite aux pressions des familles des victimes? Que vous ayez perdu des proches dans cette tragédie ne vous dédouane nullement de chercher la vérité, en journaliste, puisque c'est la démarche qui anime de nombreuses familles de victimes, notamment sur le sol américain.
Je dis notamment, parce que de nombreuses personnalités dans le monde se sont levées et ont eu le courage de dire tout haut ce que tant pensent bas. Je ne mentionnerai que le cas du sénateur japonais Yukihisa Fujita, du principal parti d’opposition japonais, qui a remis en cause la version officielle du 11 Septembre 2001 au parlement japonais devant les caméras de télévision, soutenu par son parti, le 10 janvier 2008. En tant que journaliste, il est bizarre de ne pas relayer une telle nouvelle, bien plus importante que l'intervention de Cotillard. De surcroît, ce sénateur n'est pas le seul dans le monde.
Je pourrais également citer le cas d'un désaxé notoire, l'Allemand von Bulow, secrétaire d’État auprès du ministre fédéral de la Défense de 1976 à 1980, puis ministre fédéral de la Recherche et de la Technologie de 1980 à 1982 dans le cabinet Schmidt. Von Bulow est un révisionniste notoire qui à ce titre a siégé pendant 25 ans au Bundestag (1969-1994) comme parlementaire SPD (social-démocrate). Il s'est investi notamment au sein de la Commission parlementaire de contrôle des services secrets (Parlamentarischer Kontrollausschuss) et a mis à jour les opérations de la CIA en Allemagne durant la Guerre froide (réseaux Stay-behind), auxquelles il a consacré un ouvrage Im Namen des Staates. Il a publié en 2002 Die CIA und der 11. September, un ouvrage dans lequel il attribue les attentats du 11 septembre 2001 à un complot intérieur aux États-Unis.
Je m'en tiendrai prudemment à la centaine de hauts gradés de l'armée américaine, mais aussi aux physiciens et aux innombrables personnalités (politiques et artistiques) qui sur le sol américain remettent en question la version officielle du 911. Comme toujours, c'est aux marches de l'Empire, et non en son coeur, que le verrouillage et les relais de l'information sont assurés. Les plus fécondes critiques sont ainsi instillées sur le sol américain, par des personnalités qui ont toutes pour point commun d'avoir sombré dans la folie après le 911. Je pense notamment à ce terriblement pervers Webster Tarpley, qui a publié un modèle de propagande nazillonne et farfelue, La Terreur fabriquée, Made in USA.
Qui est Tarpley? Un journaliste et un historien américain, spécialisé dans l'étude des false flag operations, c'est-à-dire des opérations commandos ou terroristes utilisant de fausses revendications pour provoquer un engrenage conflictuel. Avant de devenir un révisionniste, Tarpley sortit George Bush : The Unauthorized Biography, qui est la biographie de référence sur G.H. Bush, la père de l'actuel Président. Encore un profil psychiatrique à n'en pas douter! Mais je ne vous appelais pas pour sombrer dans des polémiques stériles et qui ne font que démontrer votre mauvaise foi (refuser de discuter est à cet égard et dans ces circonstances accablant).
Vous avez prétendu que "pour la jeune comédienne, c'est clair : il n'y a pas eu d'attentats le 11 septembre". Effectivement, si les contestataires de la version officielle prétendaient ce contre-fait, ils seraient négationnistes. A ma connaissance, ni Cotillard, ni les autres esprits éminents qui remettent en question la version officielle, par amour de la vérité, ne disent que les attentats n'ont pas eu lieu. Ils affirment au contraire que les attentats ont eu lieu, puisqu'ils ne sauraient être commandités par ben Laden.
Alors révisionnistes? S'ils se trompent, oui, ils seraient révisionnistes. Mais s'ils ne se trompent pas sur le point que la version officielle est criblée de mensonges, alors qui sont les révisionnistes? Seulement ceux qui propagent le mensonge officiel, ou également ceux qui relaient ce mensonge et calomnient les esprits épris de vérité? La réponse est tellement limpide que j'en viens aux faits. Pendant que vous et tant de journalistes vous éparpillez en sarcasmes sur des faits mineurs et secondaires, j'ai la chance de pouvoir compter sur les faits pour m'assurer que le système occidental ment et que vous vous faites le complice sans doute involontaire de ce mensonge pourtant consternant. Qui prétendrait aujourd'hui que la Terre est plate? Pourtant, à l'époque, la plupart des médias officiels, leurs ancêtres si vous préférez, étaient indexés sur la version officielle occidentale...
J'en reviens toujours à ce point hallucinant : vous m'avez raccroché au nez. Je vous appelais en fait :
1) pour réfuter vigoureusement votre amalgame malhonnête entre ceux qui remettent en question l'existence des attentats du 911 et ceux qui remettent en question la version officielle des attentats (comme c'est le cas de Cotillard en l'occurrence, mais aussi de l'insigne majorité des travaux de par le monde);
2) pour vous proposer un marché digne d'un journaliste. Au lieu de verser dans les amalgames douteux et de refuser de discuter à propos du 911, sans doute au nom de nobles critères moraux, que ne traitez-vous pas de sujets plus intéressants que les déclarations de Cotillard? Par exemple et dans le désordre, il serait bien plus pertinent pour faire un travail de journaliste autour du 911 d'approfondir des questions comme :
a) pourquoi le WTC 7 est tombé?
b) un Boeing 757 a-t-il pu s'écraser sur le Pentagone ainsi que le prétend la version officielle?
c) pourquoi ben Laden n'est-il toujours pas inculpé pour les effroyables attentats dont il est déclaré coupable, alors que la guerre d'Afghanistan a eu lieu, elle?
d) pourquoi n'existe-t-il aucune preuve que les terroristes présumés sont montés dans les avions alors que la liste officielle dressée par le FBI comporte 5 erreurs manifestes de pirates toujours en vie et du coup innocents? Question subsidiaire, digne d'un journaliste : quel est le profil de Mohamed Atta?
e) comment expliquer rationnellement le comportement de G.W. Bush durant toute la journée du 911?
f) comment tolérer les délits d'initiés invraisemblables qui ont eu lieu sur les compagnies aériennes des avions détournés et disparus, mais aussi sur des compagnies d'assurances et d'investissements?
g) qui est vraiment Oussama ben Laden?
Ce n'est qu'en répondant vraiment, par un travail de journaliste et de reporter, à ces questions et à bien d'autres encore que vous pourrez dissiper tous les malentendus qui à l'heure actuelle courent. En l'absence de réponses claires et de bon sens, il est tout à fait louable que les citoyens de démocraties refusent la servilité moutonnière qui consiste à accepter la version officielle dispensée par le pouvoir (alors que ce pouvoir s'est rendu coupable de la guerre en Irak, ce qui n'est pas le moindre de ses mensonges...). Ne vous rendez-vous pas compte, Madame, que vous avez porté au grand jour le lien consubstantiel contemporain entre les médias et le pouvoir? Pourtant, ce lien est contre-nature, puisque les médias sont censés incarner l'un des principaux contre-pouvoirs de la démocratie? Si les médias ont muté de manière aussi inquiétante, est-on encore vraiment en démocratie?
Malheureusement, ces quelques questions sont fort graves, puisqu'elles posent la question de la pérennité du système occidentaliste actuel. Je crains que le 911 ne nous ait envoyé un signe clair et précis sur la crise qui secoue notre monde. On peut faire mine de ne pas voir, mais il est du devoir des esprits clairvoyants et lucides de tirer la sonnette d'alarme. Pourquoi m'avez-vous raccroché au nez, Madame? Parce que vous n'avez pas de temps à perdre avec des dérangés du ciboulot (attitude plus que contestable, surtout pour un journaliste) ou parce que la vérité n'est pas bonne à dire (et que vous en avez conscience), surtout quand elle attaque les fondements du système? Dans tous les cas, vous m'avez raccroché au nez dasn un acte éclatant de symbolisme : votre geste incarne le refus de ceux qui informent d'informer, de ceux qui relayent l'information de discuter, de ceux qui se croient dans les élites de demeurer en contact avec ceux qu'ils estiment dans la masse. Quant à moi, cette désinvolture me va très bien. Je suis du peuple, puisque je suis républicain et démocrate.
Etre du peuple ne signifie pas : être moutonnier et servile, ce qui serait même l'apanage des élites plus ou moins manipulées (puisque manipulables) du moment. C'est pourquoi j'ai l'honneur de demander, par votre truchement, à la rédaction de Marianne, afin de couper court à toutes les rumeurs, surtout si ces rumeurs sont des mensonges délirants, d'établir de manière indubitable la liste des actionnaires qui composent le conseil d'administration de Marianne, et les preuves indubitables qui démontrent que le groupe Carlyle n'a aucun lien avec Marianne (c'est vous qui le prétendez). En ces temps où les titres de la presse sont aux mains des patrons désintéressés et généreux, ce serait un geste de journalisme authentique.
Pour finir, Madame, parce que vous m'avez raccroché au nez, permettez-moi de vous dire la vérité : nous vivons une époque de décadence et de déclin qui atteint son paroxysme. Avant que les fondations ne s'effondrent, osons regarder la vérité qui transparaît dans les insupportables attentats du 11 Septembre.
Veuillez croire, Madame, que la vérité ne meurt jamais. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est John Fitzgerald Kennedy (Berlin, 26 juin 1963).
2 commentaires:
Très juste ta lettre amigo - et très belle.
Moi aussi je me suis fendu d'un commentaire, je l'avoue moins distingué, à la donzelle et ses potes.
Amitiés.
allez voir le site de
http://www.jp-petit.org/
vous y découvrirez matière à réflexion à partir d'une démarche purement scientifique
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