mercredi 1 octobre 2008

Ré-capitulation

Qu'est-ce que le 911? C'est le sacrifice d'un condamné à l'agonie. Le moribond dans sa situation désespérée n'entrevoit qu'une solution : détruire pour éviter sa destruction programmée. Il pourrait se coucher paisiblement et attendre la mort, mais il n'est pas capable d'affronter la mort. La mort, c'est le néant. La mort, c'est la défaite. Pour éviter la mort, il choisit de détruire. C'est un geste vain et désespéré, vraiment désespéré! C'est un geste dénué de toute conscience et de toute valeur. C'est un geste totalement grotesque et absurde. Détruire pour éviter la destruction, c'est un peu comme si un moribond atteint par le cancer décidait d'assassiner ses voisins quadragénaires et innocents, une paisible famille, pour guérir de son cancer. C'est encore pire : c'est en fait comme si le moribond se coupait un membre, bras ou autres, pour sauver le restant du corps. Le 911 exprime cet acte de désespoir intenté par les factions financières qui espèrent sans doute s'en sortir par cet acte de violence suprême. Comprend-on l'attente stupide et bornée contenue dans ce geste qui empire la situation sous prétexte de l'améliorer? Au lieu de se demander comment un bien-portant peut se conduire d'une manière aussi monstrueuse, il faut comprendre que le geste émane d'un condamné. Dans ce cas, le geste devient soudain compréhensible : c'est un geste de dernière instance, dont la violence extrême signifie la situation de violence extrême dans laquelle gît son auteur. On mesure aujourd'hui la portée du 911 : détruire avant l'effondrement monétaire et systémique, détruire pour que la destruction puisse être contrôlée à profit. Le 911 a été perpétré en prévision de l'effondrement systémique actuel. Il est la diversion-prétexte pour que les coupables de la situation gardent la direction des opérations. Ils capitulent, je récapitule. Le 911 est le sacrifice d'un condamné à l'agonie. Le moribond dans sa situation désespérée n'entrevoit qu'une solution : détruire pour éviter sa destruction programmée.

Aucun commentaire: