mardi 14 octobre 2008

Envie?

Selon ce lien :
http://www.solidariteetprogres.org/article4685.html
Oussama ben Laden serait en vie puisqu'il serait l'objet de transactions visant à son assassinat ou à sa capture. Cette nouvelle est certes annoncée avec des pincettes mais le vrai conditionnel porte sur l'hypothèse de l'existence ou de la mort d'Oussama. Depuis le temps que notre Oussama mondial n'a pas été capturé, on est en droit de se poser certaines questions. Il est vrai que la réponse la plus probable reste qu'on ne voit pas bien pourquoi quelqu'un qui n'est pas inculpé (pour le plus grand attentat de l'histoire contre la première puissance mondiale) pourrait être arrêté. Encore faudrait-il qu'il soit arrêtable...
Quant à l'existence de notre cher Oussama, le plus plausible est qu'il soit mort. J'ai bien dit le plus plausible, puisque nous ne disposons sur ce dossier d'aucune preuve irréfutable, contrairement à sa présence dans un hôpital de Dubaï en juillet 2001. Serait-il en vie que cette nouvelle ne changerait rien à son implication dans le 911 : au mieux, superficielle, peut-être même inexistante ou quasi telle, comme ce fut le cas d'Oswald lors de l'assassinat de JFK, qui loin d'être le tireur virtuose était un lointain comparse (selon l'enquête du grand juge fédéral Garrison).
Sans verser dans des suppositions hautement incertaines, on peut se demander si l'arrestation supputée d'Oussama pourrait vraiment découler d'une livraison en bonne et due forme, avec un Oussama rayonnant de santé comme la pétulante milliardaire franco-colombienne Bétancourt. En effet, il est certain que le rôle d'un Oussama en vie ne saurait être bien longtemps assumé par un sosie. Mais quant à un Oussama mort? Dans le cadre de pures hypothèses, le seul moyen de capturer un défunt est encore de l'appréhender mort. Il ne risque alors ni de parler, ni de protester.
Espérons que cette pure hypothèse morbide ne débouche sur aucune réalisation mortifère, un faux Oussama capturé mort, car ce serait vraiment le comble pour une mise en scène non seulement éloignée du tout au tout du réel, mais encore ayant engagé un défi à mort avec le réel. Plus le désir humain cherche à s'abstraire du réel et de ses conditions de déroulement, plus il engage une vengeance proportionnelle à son défi de la part du réel. Le déni de réalité est la meilleure condition pour que s'impose le réel avec fracas, aux dépens bien entendu et comme de juste de la représentation indélicate et démesurée.

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