Petite histoire drôle, par ces temps de catastrophisme lié à l'effondrement systémique et culturel de l'Occident mondialisé : je l'ai entendue sur le plateau de l'émission On n'est pas couché, une production inintéressante animée par Ruquier et rendue célèbre par les interventions polémiques et stériles des compères Naulleau et Zemmour. Le réalisateur Francis Perrin a écrit un livre historique intitulé Le bouffon des rois et qui nous entretient entre autres (je ne l'ai pas lu) du bouffon Triboulet, fou des rois des France Louis XII et François Ier. Après des années de jeux de mots et d'esprit, Triboulet dérape. Il s'en prend à la maîtresse du roi François Ier et pour ce crime de lèse-majesté se retrouve condamné à mort. Le roi cherche néanmoins à se montrer magnanime :
"Je te condamne à mort, mais comme tu m'as diverti durant bon nombre d'années, je te permets de choisir ta mort !
- Mon cousin, j'aimerais mourir de vieillesse."
"Je te condamne à mort, mais comme tu m'as diverti durant bon nombre d'années, je te permets de choisir ta mort !
- Mon cousin, j'aimerais mourir de vieillesse."
Le mot valut à Triboulet la grâce royale.
(Codicille à visée politique : c'est une anecdote à resservir par ces temps où l'on légitime de manière hypocrite et ambiguë l'euthanasie sous couvert de diminuer les dernières souffrances).
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