On sait qu'une des devises politiques vieilles comme le monde est le fameux : "Diviser pour régner", notamment cher aux Romains. D'aucuns prétendent qu'en ces temps de Pax Américana, que j'appellerais quant à moi Pax Anglo-Saxonnia, ce serait ce concept qui serait à l'œuvre dans le monde mondialisé. J'ai bien peur que ces esprits se montrent trop indulgents et manifestent une confiance totalement aveugle envers les capacités du système, comme si le système était en mesure de se poursuivre indépendamment des actions humaines, y compris si ces actions sont néfastes et conduisent à la destruction de l'homme. Question en passant et en flânant : si l'homme est anéanti, que restera-t-il du fameux système?
En attendant que les irresponsables qui courent vers les responsabilités daignent répondre, du haut de leur morgue hilarante de petits marquis à petits pieds et fort petite envergure (moins on est bon, plus on lève le menton), il serait temps de réviser l'adage et de le réajuster à ces temps de politique folle et destructrice. Je propose résolument : "Détruire pour régner". La division suppose en effet l'opération inverse à l'expansion politique. Face à un ennemi objectif (que vous pouvez prétendre votre ami), le plus perspicace et sagace pour le dominer revient encore de se diviser dans le moment où vous vous multipliez (expansion impérialiste classique).
Cette tactique est payante dans l'état d'expansion, quand le système est doté d'un État pérenne et qu'il poursuit une politique impérialiste, c'est-à-dire dotée d'un extériorité. A partir du moment où le système perd sa fin extérieure, il se replie sur des visées intérieures qui le contraignent d'ores et déjà à diviser pour régner. La vraie division n'est autre que la dérive vers l'ennemi intérieur. Au lieu de la ruse de la division pour hâter et favoriser sa propre expansion, le système qui s'est retourné contre lui-même en vient à diviser naturellement, puisqu'il se divise lui-même. Il croit trouver son échappatoire en désignant un ennemi imaginaire qui n'est autre que l'ennemi intérieur bien connu depuis le 911 et la guerre contre le terrorisme.
Bien entendu, dans cet effort d'inversion, aussi désespéré que vain, la destruction devient la seule solution pour pallier (vainement) à la division du système Le système, qui se détruit en se divisant, accélère encore le processus en cherchant à l'enrayer. Au final, la destruction semble apporter au processus de division l'illusion que le vrai ennemi est détruit, comme si la destruction équivalait au retour de l'expansion. Mais c'est l'inverse qui est le cas. Détruire pour régner, c'est s'assurer à tous les coups que la destruction est arrivée au stade critique où elle est l'inspiratrice de la politique.
Pour finir, j'aimerais revenir sur le mécanisme de la destruction. Alors que la division servait l'impérialisme et l'expansion, la destruction se déclenche comme soupape à l'intérieur du système de division. La destruction entérine le processus de division au moment où elle fait croire qu'elle le résout. C'est la raison pour laquelle les terrifiants manipulateurs qui dominent le système sont moins des marionnettistes pervers et dévoyés que des esprits ensorcelés et irresponsables. C'est bien entendu le cas des fantoches politiques qui appliquent la politique de destruction. C'est encore plus le cas de leurs responsables et de leurs maîtres, qui se figurent en tant que démiurges et maîtres de cérémonie, alors qu'ils ne font qu'appliquer une politique de soumission absolue - puisque en l'occurrence la soumission se manifeste à l'égard du démon.
En attendant que les irresponsables qui courent vers les responsabilités daignent répondre, du haut de leur morgue hilarante de petits marquis à petits pieds et fort petite envergure (moins on est bon, plus on lève le menton), il serait temps de réviser l'adage et de le réajuster à ces temps de politique folle et destructrice. Je propose résolument : "Détruire pour régner". La division suppose en effet l'opération inverse à l'expansion politique. Face à un ennemi objectif (que vous pouvez prétendre votre ami), le plus perspicace et sagace pour le dominer revient encore de se diviser dans le moment où vous vous multipliez (expansion impérialiste classique).
Cette tactique est payante dans l'état d'expansion, quand le système est doté d'un État pérenne et qu'il poursuit une politique impérialiste, c'est-à-dire dotée d'un extériorité. A partir du moment où le système perd sa fin extérieure, il se replie sur des visées intérieures qui le contraignent d'ores et déjà à diviser pour régner. La vraie division n'est autre que la dérive vers l'ennemi intérieur. Au lieu de la ruse de la division pour hâter et favoriser sa propre expansion, le système qui s'est retourné contre lui-même en vient à diviser naturellement, puisqu'il se divise lui-même. Il croit trouver son échappatoire en désignant un ennemi imaginaire qui n'est autre que l'ennemi intérieur bien connu depuis le 911 et la guerre contre le terrorisme.
Bien entendu, dans cet effort d'inversion, aussi désespéré que vain, la destruction devient la seule solution pour pallier (vainement) à la division du système Le système, qui se détruit en se divisant, accélère encore le processus en cherchant à l'enrayer. Au final, la destruction semble apporter au processus de division l'illusion que le vrai ennemi est détruit, comme si la destruction équivalait au retour de l'expansion. Mais c'est l'inverse qui est le cas. Détruire pour régner, c'est s'assurer à tous les coups que la destruction est arrivée au stade critique où elle est l'inspiratrice de la politique.
Pour finir, j'aimerais revenir sur le mécanisme de la destruction. Alors que la division servait l'impérialisme et l'expansion, la destruction se déclenche comme soupape à l'intérieur du système de division. La destruction entérine le processus de division au moment où elle fait croire qu'elle le résout. C'est la raison pour laquelle les terrifiants manipulateurs qui dominent le système sont moins des marionnettistes pervers et dévoyés que des esprits ensorcelés et irresponsables. C'est bien entendu le cas des fantoches politiques qui appliquent la politique de destruction. C'est encore plus le cas de leurs responsables et de leurs maîtres, qui se figurent en tant que démiurges et maîtres de cérémonie, alors qu'ils ne font qu'appliquer une politique de soumission absolue - puisque en l'occurrence la soumission se manifeste à l'égard du démon.
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