Reprenons depuis l'épuisement. Il suffit d'être atteint d'une maladie qui provoque une grande fatigue et qui atteint votre équilibre central pour découvrir à quel point il est vital de s'économiser, de vivre avec le pied sur la pédale de frein, pour reprendre une métaphore automobile. Bien entendu, les énergumènes qui s'estiment d'autant plus importants qu'ils ne comprennent jamais rien à la vie et n'y comprendront jamais rien, ceux-là même que le système choisit parce qu'ils sont des incapables et des médiocres, à moins que ce ne soit parce que leur carence constitutive en jugement les rend plus malléables et plus formatables, ces tarés congénitaux vous expliqueront que plus on s'approche du mur, plus il convient d'accélérer pour éviter la collision. Peut-être ont-ils raison sur un point collatéral : en accélérant la vitesse, le conducteur a des chances de moins ressentir le choc lors de sa disparition accidentelle.
C'est ce qui se produit en ce moment avec le système, dont les mécanismes structurels s'emballent à mesure que la fin de son fonctionnement approche à grands pas (de manière de plus en plus accélérée). Le système vit une crise systémique, ce qui signifie et implique que le système soit en phase de démantèlement. Ou encore : que croisse son épuisement jusqu'à son effondrement. C'est ici qu'intervient le 911. Pas comme un acte isolé et sans répercussion sur les autres événements - un acte criminel et particulièrement grave, dont on peut s'étonner que les auteurs présumés n'aient toujours pas été arrêtés.
Le 911 est ce qu'on appelle un acte fondateur, non pas du système ou d'un autre système, mais de la mutation du système vers le déclin. Le 911 exprime que le déclin a commencé. Non pas parce que des groupes terroristes seraient suffisamment puissants pour déstabiliser sérieusement le système en place, singulièrement la place américaine (version officielle). Pas même parce que le 911 serait le produit d'un complot intérieur se servant d'un alibi (Al Quaeda et son chef mythique, ben Laden) pour mener à bien son entreprise de confiscation oligarchique du système démocratique et intrinsèquement bon.
Cette présentation exprime la vérité en ce que le 911 résulte certes d'un complot intérieur, mais elle escamote les véritables enjeux du 911. Non pas un coup d'État ou un putsch militaro-bancaire (l'hypothèse plausible du fameux complexe militaro-industriel en connection avec les services secrets mondialisés et incontrôlables et les milieux de la haute finance, pour qui l'argent n'a pas d'odeur) qui viendrait confisquer le pouvoir alors que le système est sain et ne l'a jamais été autant; mais un coup d'État inspiré par les véritables acteurs des élites du système destiné à sauver le système d'une chute inéluctable.
Ce ne sont pas du tout des monstres criminels et des têtes brûlées qui ont commandité le 911. Ce sont des agents qui étaient parfaitement informés de la situation du système, qui ne maîtrisaient que trop les données sur la santé véritable du système et qui n'ont trouvé comme moyen pour renverser la situation gravement compromise que de fomenter et de perpétrer le 911. De leur point de vue, ces responsables sont des chefs en ce qu'ils ont agi pour préserver les intérêts du système. Ces gens se considèrent, sans doute à juste titre, comme des patriotes, ayant utilisé le seul moyen dont ils avaient le contrôle pour tenter de sauver l'objet de leur patriotisme.
Patriotisme d'un type spécial puisque ce patriotisme n'est pas au service d'une nation ou d'un État, mais au service du système mondialisé et qu'il vise à défendre l'exclusivisme et l'unicité du système. Ainsi donc, il ne s'agit pas de prendre le contrôle de l'ordre contre ses composants majoritaires; ni même de défendre l'ordre contre des composants extérieurs. Il s'agit en fait de bien pire : de prémunir le système contre lui-même puisque le système est en déclin, victime de son épuisement et de conditions de fonctionnement qui indiquent assez qu'elles ne font qu'engendrer et exciter l'épuisement.
Face à ce constat sombre et lucide, le système est démuni : qu'intenter puisque les réactions habituelles sont vaines? Comment s'attaquer ainsi à des ordres extérieurs à l'ordre si l'ordre a fini par engloutir tous les ordres humains et que le système n'a aucun autre ordre contre lequel se retourner? Que faire, précisément? Précisément : la manipulation désespérée de l'autruche ou du Déluge. Soit le fait de dénier la réalité et de poursuivre sa démarche comme si de rien n'était.
Le système n'a qu'à bien se tenir et n'a certainement pas intérêt à protester puisque le remède de cheval qui est administré au patient l'est dans son intérêt. Les élites qui le concoctent ou y participent sont persuadées d'assurer leur survie sciemment, mais aussi la survie des autres composants à l'insu de leur plein gré. Pour ce faire, il est impératif de comprendre que le seul moyen de sauver le système unique est encore de générer l'illusion d'un ennemi, le spectre de l'adversité externe, comme si le système avait un adversaire extérieur.
Bien entendu, il s'agit d'une ruse et d'une manipulation : en réalité, le système est unique et il s'est auto-suscité un mirage d'ennemis. Le système s'est produit un adversaire externe aussi factice qu'artificiel. En fait, l'ennemi désigné n'est qu'un pantin du système, un lampiste et un bouc émissaire que l'on ajoute pour faire croire qu'un avis de tempête se lève, alors qu'il s'agit d'un misérable épouvantail.
D'ailleurs, les faits parlent d'eux-mêmes : les terroristes islamistes sont au mieux une infime fraction archidivisée et sans aucune influence probante sur le système (ni même dans le monde musulman); quant à Ben Laden et à son armée de terroristes made in al Quaeda, ce sont au mieux des créations de la CIA et des circuits atlantistes, récupérés notamment par l'OTAN et par tous les circuits affiliés qui ont besoin de faire croire à la menace terroriste islamiste.
Pour finir, l'attaque du 911 n'est qu'un prétexte pour lancer une gigantesque riposte, officiellement contre la menace, en fait et officieusement contre le risque d'effondrement qui secoue le système et qui montre d'inquiétants signes d'épuisement. L'holocauste suscité n'est qu'un sacrifice comme les rituels religieux antiques en produisaient avant l'interdiction des sacrifices humains. Malheureusement et tragiquement, ce sacrifice ne sert à rien et certainement pas à recréer et recouvrer l'unité et la pérennité du système.
Le sacrifice du 911 exprime plutôt la tentative désespérée pour amorcer une impulsion à l'ensemble de l'édifice, alors que l'édifice repose sur des fondations branlantes. Aucun sacrifice ne peut stimuler l'organisme et défier l'épuisement qui le gagne, puisque l'épuisement concerne le domaine d'application de l'ordre en état d'épuisement. Le système ne se trouve certainement pas épuisé du fait de problèmes de développement.
L'épuisement est structurel. Si un sol est épuisé, alors aucun holocauste de bœufs ou de moutons ne pourra lui rendre sa fertilité disparue. Le seul moyen est de différer le plus possible cet effondrement et c'est la colère qui doit accompagner le 911. Non seulement le 911 est un acte criminel qui émane, j'ai peine à le dire, d'éléments intérieurs à l'Occident et au système (pauvres lampistes!), mais cet acte d'apocalypse sidérant était promis à ne servir à - rien.
C'est ce qui se produit en ce moment avec le système, dont les mécanismes structurels s'emballent à mesure que la fin de son fonctionnement approche à grands pas (de manière de plus en plus accélérée). Le système vit une crise systémique, ce qui signifie et implique que le système soit en phase de démantèlement. Ou encore : que croisse son épuisement jusqu'à son effondrement. C'est ici qu'intervient le 911. Pas comme un acte isolé et sans répercussion sur les autres événements - un acte criminel et particulièrement grave, dont on peut s'étonner que les auteurs présumés n'aient toujours pas été arrêtés.
Le 911 est ce qu'on appelle un acte fondateur, non pas du système ou d'un autre système, mais de la mutation du système vers le déclin. Le 911 exprime que le déclin a commencé. Non pas parce que des groupes terroristes seraient suffisamment puissants pour déstabiliser sérieusement le système en place, singulièrement la place américaine (version officielle). Pas même parce que le 911 serait le produit d'un complot intérieur se servant d'un alibi (Al Quaeda et son chef mythique, ben Laden) pour mener à bien son entreprise de confiscation oligarchique du système démocratique et intrinsèquement bon.
Cette présentation exprime la vérité en ce que le 911 résulte certes d'un complot intérieur, mais elle escamote les véritables enjeux du 911. Non pas un coup d'État ou un putsch militaro-bancaire (l'hypothèse plausible du fameux complexe militaro-industriel en connection avec les services secrets mondialisés et incontrôlables et les milieux de la haute finance, pour qui l'argent n'a pas d'odeur) qui viendrait confisquer le pouvoir alors que le système est sain et ne l'a jamais été autant; mais un coup d'État inspiré par les véritables acteurs des élites du système destiné à sauver le système d'une chute inéluctable.
Ce ne sont pas du tout des monstres criminels et des têtes brûlées qui ont commandité le 911. Ce sont des agents qui étaient parfaitement informés de la situation du système, qui ne maîtrisaient que trop les données sur la santé véritable du système et qui n'ont trouvé comme moyen pour renverser la situation gravement compromise que de fomenter et de perpétrer le 911. De leur point de vue, ces responsables sont des chefs en ce qu'ils ont agi pour préserver les intérêts du système. Ces gens se considèrent, sans doute à juste titre, comme des patriotes, ayant utilisé le seul moyen dont ils avaient le contrôle pour tenter de sauver l'objet de leur patriotisme.
Patriotisme d'un type spécial puisque ce patriotisme n'est pas au service d'une nation ou d'un État, mais au service du système mondialisé et qu'il vise à défendre l'exclusivisme et l'unicité du système. Ainsi donc, il ne s'agit pas de prendre le contrôle de l'ordre contre ses composants majoritaires; ni même de défendre l'ordre contre des composants extérieurs. Il s'agit en fait de bien pire : de prémunir le système contre lui-même puisque le système est en déclin, victime de son épuisement et de conditions de fonctionnement qui indiquent assez qu'elles ne font qu'engendrer et exciter l'épuisement.
Face à ce constat sombre et lucide, le système est démuni : qu'intenter puisque les réactions habituelles sont vaines? Comment s'attaquer ainsi à des ordres extérieurs à l'ordre si l'ordre a fini par engloutir tous les ordres humains et que le système n'a aucun autre ordre contre lequel se retourner? Que faire, précisément? Précisément : la manipulation désespérée de l'autruche ou du Déluge. Soit le fait de dénier la réalité et de poursuivre sa démarche comme si de rien n'était.
Le système n'a qu'à bien se tenir et n'a certainement pas intérêt à protester puisque le remède de cheval qui est administré au patient l'est dans son intérêt. Les élites qui le concoctent ou y participent sont persuadées d'assurer leur survie sciemment, mais aussi la survie des autres composants à l'insu de leur plein gré. Pour ce faire, il est impératif de comprendre que le seul moyen de sauver le système unique est encore de générer l'illusion d'un ennemi, le spectre de l'adversité externe, comme si le système avait un adversaire extérieur.
Bien entendu, il s'agit d'une ruse et d'une manipulation : en réalité, le système est unique et il s'est auto-suscité un mirage d'ennemis. Le système s'est produit un adversaire externe aussi factice qu'artificiel. En fait, l'ennemi désigné n'est qu'un pantin du système, un lampiste et un bouc émissaire que l'on ajoute pour faire croire qu'un avis de tempête se lève, alors qu'il s'agit d'un misérable épouvantail.
D'ailleurs, les faits parlent d'eux-mêmes : les terroristes islamistes sont au mieux une infime fraction archidivisée et sans aucune influence probante sur le système (ni même dans le monde musulman); quant à Ben Laden et à son armée de terroristes made in al Quaeda, ce sont au mieux des créations de la CIA et des circuits atlantistes, récupérés notamment par l'OTAN et par tous les circuits affiliés qui ont besoin de faire croire à la menace terroriste islamiste.
Pour finir, l'attaque du 911 n'est qu'un prétexte pour lancer une gigantesque riposte, officiellement contre la menace, en fait et officieusement contre le risque d'effondrement qui secoue le système et qui montre d'inquiétants signes d'épuisement. L'holocauste suscité n'est qu'un sacrifice comme les rituels religieux antiques en produisaient avant l'interdiction des sacrifices humains. Malheureusement et tragiquement, ce sacrifice ne sert à rien et certainement pas à recréer et recouvrer l'unité et la pérennité du système.
Le sacrifice du 911 exprime plutôt la tentative désespérée pour amorcer une impulsion à l'ensemble de l'édifice, alors que l'édifice repose sur des fondations branlantes. Aucun sacrifice ne peut stimuler l'organisme et défier l'épuisement qui le gagne, puisque l'épuisement concerne le domaine d'application de l'ordre en état d'épuisement. Le système ne se trouve certainement pas épuisé du fait de problèmes de développement.
L'épuisement est structurel. Si un sol est épuisé, alors aucun holocauste de bœufs ou de moutons ne pourra lui rendre sa fertilité disparue. Le seul moyen est de différer le plus possible cet effondrement et c'est la colère qui doit accompagner le 911. Non seulement le 911 est un acte criminel qui émane, j'ai peine à le dire, d'éléments intérieurs à l'Occident et au système (pauvres lampistes!), mais cet acte d'apocalypse sidérant était promis à ne servir à - rien.
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