La note qui suit est bien entendu une hypothèse qui tient à rappeler son caractère hypothétique. Non que j'estime qu'elle soit fausse, tant s'en faut, que je tienne à rappeler la différence entre des hypothèses se fondant sur la spéculation et l'imagination et des preuves rationnelles s'appuyant sur des faits. Malheureusement, le 911 ne peut être compris à la lumière de faits dont l'aspect lacunaire est encore aggravé par le fait évident que les diffuseurs officiels de la réalité et de l'information, les médias et les instances de pouvoir, s'ingénient dans cette affaire à escamoter l'inacceptable, un peu comme les vidéos d'Oussama ben Laden sont systématiquement retouchées par les traducteurs à la botte de la CIA. Il faut collecter les faits disponibles, se rendre compte de la masse incroyable de preuves de mensonges que charrie le 911, pour comprendre que l'événement fondateur du troisième millénaire chrétien est un gigantesque mensonge. On ne peut combattre efficacement ce mensonge que par l'adjonction systématique d'esprit critique, de théories et de spéculations. C'est ce que j'ai fait ici, même si mon adoration de l'imagination ne confond pas imaginaire (le meilleur moyen de comprendre le réel) et factuel. Dernière précision : à l'heure où le mensonge du 911 se fonde sur l'exigence d'un citoyen mondialisé absorbé par ses soucis individualistes et incapables de politisation et de sens critique, il est urgent d'utiliser Internet comme révolution culturelle pour combattre le système et sauver l'homme de se démons actuels. Ce n'est qu'au prix de la terrible vérité que l'on parviendra à sauver l'homme et à changer la direction d'un système dévoyé et inconséquent. Le 911 n'est que le dernier avatar de cette inconséquence en même temps qu'un terrible mise en garde : après le 911, en effet, il n'y plus de garde-fous. C'est l'effondrement total. Est-ce bien ce que veulent les masses décérébrées? Sont-elle si décérébrées qu'elle ne se rendent plus compte du danger ou vont-elles enfin se réveiller et montrer le meilleur visage de l'homme, celui d'un être formidablement énergique et capable de retourner toutes les situations à son avantage, même les plus compromises?
Ce n'est pas l'État américain qui a fait le 911. Aucune institution officielle n'a fait le 911. Ni un État, ni une organisation affilée à aucun État que ce soit. La version officielle a diablement raison : ce sont bel et bien des individus qui ont piraté les institutions avant de pirater des avions et d'accomplir leur acte pirate et terroriste. Autrement dit, aucune institution ne peut accomplir en tant qu'institution des actes de terrorisme.
Par définition, un acte de terrorisme est un acte de piratage. Les pirates de l'air sont nommés pirates par la version officielle. Pirater : selon le Trésor de la Langue Française, "s'emparer par la force et de manière illégitime de biens d'autrui ou de personnes"; au départ : "Exercer le brigandage sur les mers ou le long des côtes". C'est dire à quel point le pirate renvoie au coucou ou au parasite en ce qu'il s'empare de manière violente et frauduleuse d'institutions pour les détourner de leur but et les amener à servir ses propres intérêts.
Pirater, c'est détourner au profit d'intérêts privés et contraires aux intérêts de la société des organisations qui se sont développées parce qu'elles servent la société. Le pirate infiltre les institutions et les accaparent. Quand elles sont vidées de leur contenu et vidées de leur substance, il s'en débarrasse comme de coquilles vides, désormais sans intérêt. C'est dire que le pirate fait courir le danger majeur pour une société : non seulement nier l'intérêt général et la pérennité de l'ordre, mais affirmer la primauté de son intérêt particulier sur l'intérêt général en asservissant l'intérêt général aux besoins dévoyés de son intérêt particulier.
Les pirates ont existé à toutes les époques. Ils sont les coucous des sociétés. Mais les pirates existaient parce qu'ils assuraient leurs intérêts contre les grands risques qu'ils encouraient. La piraterie était aussi périlleuse que fructueuse. Pour courir de tels risques, il faut lorgner sur des bénéfices immédiats et considérables. Les pirates s'attaquent aux États et aux institutions dans la mesure où seuls les États et les institutions sont en mesure de leur délivrer dans l'immédiat les richesses qu'ils attendent et escomptent.
Qui sont les pirates de l'air du 911? Non seulement leur identité pose problème, mais leur effectivité même aussi.
1) Aucune preuve ne peut être administrée que des pirates de l'air sont montés dans les avions incriminés dans les attentats, aussi longtemps que les registres officiels des compagnies continueront, tels d'entêtés réalistes, à rappeler que les noms des pirates de l'air ne figurent pas sur les listes d'embarcation des avions de l'air.
2) La divulgation de l'opération Able Danger prouve que Atta, le cerveau présumé du 911, était un double agent travaillant pour les services secrets militaires américains et connu d'eux, ainsi que Hanjour et deux autres agents (au moins). Ces doubles agents étaient des pirates de l'air qui travaillaient pour le compte de l'État américain, par le truchement de ses services secrets.
3) Les derniers bailleurs de fonds connus des pirates de l'air présumés et de leur chef présumé (Atta) ne sont autres que des agents de l'ISI, l'agence des services secrets pakistanais. Sheikh Said et Mohamed Khelkal travaillaient pour l'ISI. Ce sont eux, si ma mémoire ne m'abuse, qui ont versé à Atta 100 00 dollars le 10 septembre 2001. L'ISI est une excroissance directe de la CIA. L'ISI finance largement et contrôle étroitement al Quaeda et les voisins talibans de l'Afghanistan.
Les pirates de l'air n'avaient aucun intérêt de piraterie à pirater les avions du 911. Ils sont comme dans tous les actes de piraterie des lampistes, des exécuteurs qui travaillent pour les vrais pirates, les cerveaux des actes de piraterie. Les vrais pirates sont ceux qui ont intérêt à accomplir l'acte de piraterie. Les vrais pirates ne sont pas les pirates lampistes. Les vrais pirates sont ceux qui ont piraté les institutions pour accomplir leur acte de piraterie. Les vrais pirates ne sont pas américains ou d'aucune nationalité précise. Les pirates sont reconnus pour être apatrides. Ils ne travaillent que pour leur propre compte.
Ils sont des anarchistes d'un genre ultraréaliste, puisqu'ils détournent les institutions pour perpétrer leurs actes de piraterie. Ils sont anarchistes dans la mesure où ils ne savent que trop bien que l'anarchie n'est viable que pour un petit nombre et sur le dos des institutions regroupant le grand nombre. Chacun sait que les pirates supposent à leur tour une organisation, mais pas une organisation institutionnelle si elle veut être viable (jamais la piraterie des institutions ne pourrait venir des institutions). Le propre de la piraterie est de fonctionner sur le monde de l'anarchie institutionnelle, soit du piratage des institutions.
Soyons sérieux : ce n'est ni Atta, ni Hanjour, ni aucun des pirates de l'air présumés qui ont piraté les institutions. Ces gus n'ont piraté les institutions que dans la mesure où ils étaient des lampistes. Ils n'ont piraté les institutions américaines que dans la mesure où leurs chefs pirates leur ont permis ce piratage, qui résonne comme une mise en garde révélatrice. Le piratage lampiste des lampistes n'est que la mise en abîme du piratage véritable des cerveaux pirates.
Les services secrets jouent un rôle crucial dans le piratage. De manière officielle, on retrouve immédiatement cité l'ISI, les services secrets pakistanais, mais aussi l'incroyable jungle luxuriante des services secrets américains. Immédiatement la CIA, le FBI. Puis rapidement la NSA, le NRO, la DIA. Mais aussi le NORAD. Sans doute également de nombreuses structures para-officielles et des nébuleuses perdues entre tous ces services mastodontes, pesant parfois des dizaines et des dizaines de milliards de dollars. Le Pentagone est doté d'un budget quasiment équivalent à celui de l'État français. Le Pentagone est un État militaire.
Les services secrets et les institutions militaires sont les meilleures structures pour encourager les actes de piraterie. Non seulement ils obéissent à une discipline rigoureuse et implacable, mais de surcroît, ils vivent nécessairement sur le culte du secret et sur le culte de la manipulation. Personne plus que des services secrets et des servies militaires n'a intérêt à développer et à pousser jusque dans ses retranchements le culte du secret et le culte de la manipulation.
De ce fait, personne mieux que des services secrets et militaires n'est en mesure d'amorcer et de développer des opérations de manipulation protégées par le secret. En même temps, personne n'est plus en mesure de se faire infiltrer par des réseaux pirates, qui profiteront de ce culte de la manipulation et du secret, de ce savoir-faire inégalable en ces matières troubles et inavouables, pour mener des opérations de détournement et de dévoiement.
C'est dire que les institutions américains ont été piratées ce matin du 911 par une opération pirate de longue haleine. Ce sont les services secrets qui ont été utilisés pour mener à bien cet acte de piratage, en même temps que les services militaires. Qui se retrouvent incriminés? La CIA, le FBI, le NRO, la NSA, le NORAD, de multiples entités des services secrets, plus le Pentagone, la FAA, la Navy, j'en passe et des meilleures, soit les structures militaires officielles du pouvoir américain.
Comment se nomme le service d'ordre qui protège le président américain? Le Secret Service. Tout un programme. Mais ce ne sont aucune de ces institutions en tant qu'institutions qui ont piraté ce matin du 911 les institutions. Pas plus que des institutionnels en tant qu'institutionnels. Qui sont d'ordinaires les pirates? Des apatrides. Donc ce sont des apatrides qui ont orchestré l'acte de piratage. D'ordinaire, un acte de piratage est un acte barbare, cruel et sauvage. Les pirates n'éprouvent aucune pitié. Ils sont sans foi ni loi.
Le 911 est survenu dans le contexte de la mondialisation, soit dans le contexte de l'effondrement objectif des nations, des États et des patries. Les pirates ne relèvent fondamentalement d'aucune patrie, d'aucune nation, d'aucun État. Ils travaillent pour leur pomme, si l'on me passe l'expression. La mondialisation n'est pas la constitution d'une superstructure comprenant et regroupant toutes les structures classiques déjà existantes. La mondialisation permet derrière cet idéal jamais atteint de dénationaliser (dans le sens strict du terme) pour encourager les actes anarchistes, individuels, les intérêts privés, les actes de piraterie. Jamais la piraterie ne s'épanouirait aussi bien que sous le régime béni de la mondialisation, puisque le processus de mondialisation consiste à destructurer les structures des institutions sans leur substituer aucune alternative crédible et viable.
De fait, la piraterie s'est développée sous le régime apatride de la mondialisation. L'acte de piraterie du 911 n'aurait jamais été possible sans la mondialisation. Ce n'est pas un hasard si le 911 est survenu en tant que plus grand acte de piraterie jamais survenu au moment triomphal de la mondialisation triomphante. Le 911 survient comme un acte de crise qui prouve que les structures et les institutions sont en crise parce que le système est en crise. Dans un système en bonne santé, jamais le 911 n'aurait pu se développer.
Au contraire. La piraterie consiste à profiter de la faiblesse des institutions pour les ronger jusqu'à la moelle. La piraterie est l'acte qui accompagne la déstructuration de la structure en ce qu'il accélère le processus de décomposition. C'est dans l'ordre en décomposition que la piraterie prospère, soit dans les ordres en phase de déclin ou dans les ordres en phase d'expansion, quand les institutions ne sont pas bien en place.
La mondialisation est-elle déclin ou période de latence connexe à l'expansion? Sans doute les deux à la fois. Mais la question que pose la compréhension des mécanismes de piraterie, c'est : qui sont les pirates pour profiter et détourner les institutions en place de la première puissance mondiale? On remarquera que les attentats du 911 sont des détournement en ce que des avions ont été détournés par des pirates, mais aussi, mais surtout, en ce que des opérations militaires et secrètes ont été détournées de leur usage préventif. Les attentats n'ont été possibles que parce que :
1) des dizaines d'opérations de simulation d'attaques terroristes avaient lieu ce jour (Vigilant Guardian, Global Guardian, etc.), dont certaines consistaient à prévoir des attaques terroristes par avion, et une à prévenir une attaque terroriste sur le World Trade Center!
2) Du coup, la FAA avait logiquement démantelé son système de protection aérienne sophistiqué et imparable, notamment les trois cordons de sécurité qui enserrent le Pentagone. C'est en profitant de ces opérations de simulation et de prévention que les avions terroristes ont pu s'engouffrer dans l'espace aérien américain et frapper leurs cibles en toute impunité. Ajoutons pour finir que les radars de la FAA étaient inopérants du fait du nombre élevé d'opérations de simulation de détournement d'avions, qui rendaient impossible la dissociation entre les détournements effectifs et les détournements simulés (ajoutons encore à cet ajout que le NORAD, le service officiel chargé d'organiser les interceptions d'avions détournés, pour une raison ou pour une autre, de leur trajectoire, était ce jour-là lui aussi occupé à des opérations de simulation et qu'il ne possédait que quatre paires d'avions en mesure de décoller).
Bref. L'acte de piraterie qui rend impossible la probabilité que toutes ces opérations résultent du hasard, de la négligence et de l'incompétence, a consisté à introduire une décision pirate au coeur d'institutions militaires et secrètes viables et éprouvées. Qui a introduit cette décision? Qui sont les pirates? Des officines parasites, des individus haut placés et organisés, bref des groupes de pirates qui soient capables de pirater au plus haut niveau les institutions, mais qui ne soient pas organisés comme les institutions. Cette définition précise renvoie à des structures qui doivent :
1) ne pas être des institutions;
2) être apatrides, internationales, mondialisées.
Ce ne peut être que des groupuscules puissants d'institutions financières et/ou religieuses qui répondent à cette définition. J'ai bien dit des groupuscules, car chacun sait que les institutions financières ou religieuses ne répondent pas à des facultés potentielles de piraterie et que par contre, les institutions financières et religieuses permettent au plus haut niveau de leur hiérarchie, là où les décision sont prises, la constitution de sous-groupes, de groupuscules, dont les intérêts sont malaisément définissables et définis. C'est ainsi que les banquiers de la grande banque sont apatrides, internationalisés, individualistes en diable et échappant à tout contrôle précis.
Ces grands banquiers n'agissent in fine que pour leur propre compte, mais, en même temps, ils sont des pirates idéaux parce qu'ils travaillent en étroite collaboration avec toutes les institutions et qu'ils sont les maîtres et les profiteurs objectifs de la mondialisation, ceux qui de ce fait possèdent le pouvoir enivrant et déstabilisant (ahurissant) de traiter avec les institutions comme les États, les services secrets, les structures militaires officielles, voire de les dominer. Pouvoir de toute-puissance que celui de ces banquiers, qui ne rivalisent pas seulement avec le pouvoir des États, mais qui sont les individus qui ont les moyens de détrôner des institutions. Ces individus se sentent investis d'un statut de dieux tout-puissants ayant détrôné de leur statut ontologique les institutions. Dans la conception classique du pouvoir, le plus haut degré du pouvoir est dévolu aux institutions, soit à des sublimations des masses d'individus.
Mais avec la mondialisation le pouvoir ultime échappe aux institutions et revient à des individus, aux individus qui répondent à l'identité des grands banquiers apatrides et mondialisés.
- On remarquera de manière remarquable que ces individus divinisés par la mondialisation sont en étroite collaboration avec les États, les services secrets et les organisations militaires, quand ils n'occupent pas des postes cumulés (le fameux cumul des mandats).
- On remarquera de manière tout aussi remarquable que :
* les structures militaires secrètent les structures paramilitaires par définition incontrôlables;
* les services secrets secrètent par définition les officines secrètes et les barbouzes opaques;
* les États ont en charge plus ou moins directe d'administrer tant les secteurs de la banque et de la haute finance que les secteurs militaires et des services secrets.
* la connexion est objectivement totale.
- On remarquera enfin que l'histoire de la CIA illustre de manière éclatante ces connexions, puisque la CIA fut créée à l'origine par des banquiers et des avocats. La CIA est dès son origine une structure qui échappe au contrôle institutionnel et qui se reconnaît dans des modalités de développement paramilitaires et paraétatiques. La structure et le fonctionnement d'un service secret suppose par définition que le rôle de l'institution soit nié et affaibli par le rôle et le fonctionnement du service secret en tant que service parasitaire et pirate. Plus les services secrets sont puissants, plus les institutions officielles sont piratées et en crise. Il est frappant que les institutions démocratiques secrètent les services secrets et les dotent de budgets pharaoniques. A l'heure actuelle, les États-Unis, première puissance mondiale et première démocratie, emblème de la démocratie, génèrent des dépenses pour les services secrets en dizaines de milliards de dollars et des dépenses militaires qui, tout comprises, dépassent les 800 milliards de dollars à l'année!
Au centre de la mondialisation comme processus de dépolitisation se trouve logiquement l'emblème de la puissance financière, le haut banquier. Mais le haut banquier est aussi un grand pirate. Ce sont des agglomérats de hauts banquiers qui ont fait le 911 comme acte de piraterie répondant à leurs intérêts synarchiques, anarchiques et ultraindividuels. L'intérêt de la haute banque était de procéder à un acte de piraterie comme le 911 pour relancer le processus financier en lambeaux géré par les hauts banquiers. Le mode de fonctionnement que génèrent les hauts banquiers n'est pas viable et se trouve en crise. Le seul moyen de le sauver pour ces hauts banquiers consistait logiquement à intenter le seul acte qu'ils sont en mesure de commettre, l'acte de piraterie.
Dans toutes les opérations bancaires, les crises ne sont résolues que par des actes de piraterie. Les OPA et les OPE sont des actes caractérisés de piraterie. Les transactions bancaires reposent sur le système opaques et renvoient à la piraterie la plus classique. Les traders agissent comme des pirates caractérisés. Bref, la haute banque est un milieu de pirates aux méthodes de pirates, à tel point que haute banque et piraterie sont des synonymes saisissants et que la haute banque permet à la piraterie de relever le défi de l'honorabilité.
Il reste à comprendre la connexion troublante entre l'univers bancaire et le fondamentalisme judéo-chrétien qui anime tous ces grand banquiers. Fondamentalisme judéo-chrétien, en ce qu'il exprime l'union des Juifs fondamentalistes (expression des sionismes fondamentalistes) et des protestants fondamentalistes (d'où sont issus les inénarrables chrétiens sionistes). Comment des êtres mus par la cupidité impavide, pour qui l'argent n'a pas d'odeur, se trouvent être des grands protestants aux conceptions religieuses extrémistes et illuminées? Comment se fait-il que le grand banquier de la City ou d'ailleurs se révèle, non pas un être cynique et dénué de sentiments à qui tout réussit du fait de son machiavélisme éhonté, mais un être fragile et friable, mû par la religiosité dévoyée? Comment expliquer que le monde anglo-saxon contemporain soit animé par des grands banquiers et un paravent de politiciens dont le point commun est de présenter une foi fanatique et simpliste?
Il serait bien naïf de croire que ces hauts banquiers apatrides et totalement déconnectés des réalités sont des êtres heureux, qui vivraient dans la cruauté, mais qui auraient trouvé un mode de vie satisfaisant. La complétude du mal est un mythe. Celui qui perpètre le mal n'agit pas de la sorte parce que ce choix supposé le comblerait. Au contraire, le mal exprime la plus grande des incomplétudes, l''absence de choix, l'erreur et l'illusion. Spinoza avait bien raison de rappeler que le vrai châtiment est compris dans l'action.
Dans ce cas, que l'on imagine quel châtiment frappe d'ores et déjà ceux qui ont commandité le 911. Pauvres fous, pauvres désaxés, pauvres dévoyés frappés à jamais d'étrangeté et de furie! L'association des valeurs antinomiques de la haute banque suppose bel et bien un mode de vie totalement délirant et de ce fait hautement et grandement incomplet. Quel est l'être qui souhaiterait à son pire ennemi d'être sans patrie, sans famille et sans relation forte avec la réalité? C'est pourtant le funeste sort qui attend le grand banquier, dont on jalouse le pouvoir et l'argent, sans se rendre compte que ces marques prestigieuses ressortissent du pacte de Faust. Dans le fond, le pouvoir du banquier n'est envisageable qu'avec son corolaire diabolique et terrible : la perte de son identité. La perte d'identité en échange du pouvoir de l'argent.
Vivre pour l'argent, c'est perdre son identité, car l'identité de l'argent est incompatible avec l'identité singulière du vivant et de toutes choses. Ce n'est pas le moment ici d'analyser la signification de l'argent dans les échanges, ni le sens que prend l'argent en tant que fin de l'existence. On remarquera que du coup s'éclaire le besoin compulsif du grand banquier de recourir à des conceptions religieuses fanatiques : sa perte d'identité, son incomplétude viscérale (sa frustration paroxystique) sont telles que seul le recours à la foi religieuse peut le sauver de la déshumanisation totale. Mais pas n'importe quelle foi; pas n'importe quelle conception religieuse : on a présent à l'esprit la caricature obscène du Juif usurier ou du protestant capitaliste.
Cependant, sans verser dans des diatribes racistes ou haineuses, il est certain que le grand banquier a besoin d'une conception de la religion qui soit une religion encourageant la pure immanence, soit le recouvrement (usurier!) du réel par le monde de l'homme. Conceptions religieuses où Dieu est rendu compatible avec l'argent. Je veux dire : Dieu encourage l'argent comme fin du monde, parce que Dieu n'est plus transcendant (avec tous les inconvénients que cette conception peut présenter, mais aussi de solides avantages). Dieu est immanent et se confond en fait avec l'homme. Dieu est visible dans les réalisations de l'homme et a délégué son pouvoir à l'homme, de telle sorte que l'homme se sent capable sans sentiment d'ubris de recouvrir le réel (création divine par excellence) de son ombre impertinente (le monde de l'homme).
Bien entendu, cette conception religieuse ne peut être que fanatique, puisqu'il faut une bonne dose de fanatisme pour légitimer ce type de religieux. Plus que du fanatisme classique, c'est du fanatisme typiquement pervers et diabolique qui se présente ici. Diabolique : car le fini est coupé de l'absolu à tel point que l'absolu se trouve dénié. Pervers : car le retournement du sens intenté est ahurissant. Alors que dans le schéma religieux classique, le fini était sous la coupe de l'absolu (qu'on se souvienne de la doctrine platonicienne comme reprise et couronnement métaphysique des conceptions religieuses, notamment dispensées par les grands prêtres égyptiens et africains), désormais le fini et l'absolu se confondent. Le fini est même la légitimation de l'absolu et Dieu légitime cette conception.
Pour finir ce long développement, il ne faut pas s'étonner que des êtres comme les hauts banquiers aient comploté en vue de réaliser le 911. Qui possédait les compétences pour réaliser ce chef-d'oeuvre technologique et tectonique? Qui présentait la mentalité apatride et déconnectée du réel pour cautionner un tel crime sans en supporter le poids insoutenable? Le grand banquier présente les caractéristiques psychologiques du meurtrier froid et surtout il a l'assise religieuse et culturelle qui explique son geste. C'est bien au nom de Dieu et dans la mentalité d'un acte sacré que le 911 a été intenté. C'est dans ce mélange fascinant d'argent et de divin seul qu'un tel acte pouvait se concevoir. Et c'est parce que le mode de fonctionnement dont le grand banquier est la caricature, ce capitalisme anglo-saxon et fanatiquement judéo-chrétien qui domine le monde, n'est pas viable que le 911 devait survenir. Pas viable d'un point de vue économique : l'argent comme fin engendre l'effondrement de toute culture et de toute histoire. Pas viable d'un point de vue religieux : l'examen du fanatisme judéo-chrétien qui sous-tend la mentalité du grand banquier révèle malheureusement la folie de ces conceptions aberrantes du monde et les graves dévoiements auxquels elles mènent, a fortiori quand elles prétendent corriger leurs erreurs de calcul et de stratégie comme des erreurs passagères et donnant lieu aux possibles corrections. Décidément, les hauts banquiers, comme symboles du système, sont incorrigibles...
Ce n'est pas l'État américain qui a fait le 911. Aucune institution officielle n'a fait le 911. Ni un État, ni une organisation affilée à aucun État que ce soit. La version officielle a diablement raison : ce sont bel et bien des individus qui ont piraté les institutions avant de pirater des avions et d'accomplir leur acte pirate et terroriste. Autrement dit, aucune institution ne peut accomplir en tant qu'institution des actes de terrorisme.
Par définition, un acte de terrorisme est un acte de piratage. Les pirates de l'air sont nommés pirates par la version officielle. Pirater : selon le Trésor de la Langue Française, "s'emparer par la force et de manière illégitime de biens d'autrui ou de personnes"; au départ : "Exercer le brigandage sur les mers ou le long des côtes". C'est dire à quel point le pirate renvoie au coucou ou au parasite en ce qu'il s'empare de manière violente et frauduleuse d'institutions pour les détourner de leur but et les amener à servir ses propres intérêts.
Pirater, c'est détourner au profit d'intérêts privés et contraires aux intérêts de la société des organisations qui se sont développées parce qu'elles servent la société. Le pirate infiltre les institutions et les accaparent. Quand elles sont vidées de leur contenu et vidées de leur substance, il s'en débarrasse comme de coquilles vides, désormais sans intérêt. C'est dire que le pirate fait courir le danger majeur pour une société : non seulement nier l'intérêt général et la pérennité de l'ordre, mais affirmer la primauté de son intérêt particulier sur l'intérêt général en asservissant l'intérêt général aux besoins dévoyés de son intérêt particulier.
Les pirates ont existé à toutes les époques. Ils sont les coucous des sociétés. Mais les pirates existaient parce qu'ils assuraient leurs intérêts contre les grands risques qu'ils encouraient. La piraterie était aussi périlleuse que fructueuse. Pour courir de tels risques, il faut lorgner sur des bénéfices immédiats et considérables. Les pirates s'attaquent aux États et aux institutions dans la mesure où seuls les États et les institutions sont en mesure de leur délivrer dans l'immédiat les richesses qu'ils attendent et escomptent.
Qui sont les pirates de l'air du 911? Non seulement leur identité pose problème, mais leur effectivité même aussi.
1) Aucune preuve ne peut être administrée que des pirates de l'air sont montés dans les avions incriminés dans les attentats, aussi longtemps que les registres officiels des compagnies continueront, tels d'entêtés réalistes, à rappeler que les noms des pirates de l'air ne figurent pas sur les listes d'embarcation des avions de l'air.
2) La divulgation de l'opération Able Danger prouve que Atta, le cerveau présumé du 911, était un double agent travaillant pour les services secrets militaires américains et connu d'eux, ainsi que Hanjour et deux autres agents (au moins). Ces doubles agents étaient des pirates de l'air qui travaillaient pour le compte de l'État américain, par le truchement de ses services secrets.
3) Les derniers bailleurs de fonds connus des pirates de l'air présumés et de leur chef présumé (Atta) ne sont autres que des agents de l'ISI, l'agence des services secrets pakistanais. Sheikh Said et Mohamed Khelkal travaillaient pour l'ISI. Ce sont eux, si ma mémoire ne m'abuse, qui ont versé à Atta 100 00 dollars le 10 septembre 2001. L'ISI est une excroissance directe de la CIA. L'ISI finance largement et contrôle étroitement al Quaeda et les voisins talibans de l'Afghanistan.
Les pirates de l'air n'avaient aucun intérêt de piraterie à pirater les avions du 911. Ils sont comme dans tous les actes de piraterie des lampistes, des exécuteurs qui travaillent pour les vrais pirates, les cerveaux des actes de piraterie. Les vrais pirates sont ceux qui ont intérêt à accomplir l'acte de piraterie. Les vrais pirates ne sont pas les pirates lampistes. Les vrais pirates sont ceux qui ont piraté les institutions pour accomplir leur acte de piraterie. Les vrais pirates ne sont pas américains ou d'aucune nationalité précise. Les pirates sont reconnus pour être apatrides. Ils ne travaillent que pour leur propre compte.
Ils sont des anarchistes d'un genre ultraréaliste, puisqu'ils détournent les institutions pour perpétrer leurs actes de piraterie. Ils sont anarchistes dans la mesure où ils ne savent que trop bien que l'anarchie n'est viable que pour un petit nombre et sur le dos des institutions regroupant le grand nombre. Chacun sait que les pirates supposent à leur tour une organisation, mais pas une organisation institutionnelle si elle veut être viable (jamais la piraterie des institutions ne pourrait venir des institutions). Le propre de la piraterie est de fonctionner sur le monde de l'anarchie institutionnelle, soit du piratage des institutions.
Soyons sérieux : ce n'est ni Atta, ni Hanjour, ni aucun des pirates de l'air présumés qui ont piraté les institutions. Ces gus n'ont piraté les institutions que dans la mesure où ils étaient des lampistes. Ils n'ont piraté les institutions américaines que dans la mesure où leurs chefs pirates leur ont permis ce piratage, qui résonne comme une mise en garde révélatrice. Le piratage lampiste des lampistes n'est que la mise en abîme du piratage véritable des cerveaux pirates.
Les services secrets jouent un rôle crucial dans le piratage. De manière officielle, on retrouve immédiatement cité l'ISI, les services secrets pakistanais, mais aussi l'incroyable jungle luxuriante des services secrets américains. Immédiatement la CIA, le FBI. Puis rapidement la NSA, le NRO, la DIA. Mais aussi le NORAD. Sans doute également de nombreuses structures para-officielles et des nébuleuses perdues entre tous ces services mastodontes, pesant parfois des dizaines et des dizaines de milliards de dollars. Le Pentagone est doté d'un budget quasiment équivalent à celui de l'État français. Le Pentagone est un État militaire.
Les services secrets et les institutions militaires sont les meilleures structures pour encourager les actes de piraterie. Non seulement ils obéissent à une discipline rigoureuse et implacable, mais de surcroît, ils vivent nécessairement sur le culte du secret et sur le culte de la manipulation. Personne plus que des services secrets et des servies militaires n'a intérêt à développer et à pousser jusque dans ses retranchements le culte du secret et le culte de la manipulation.
De ce fait, personne mieux que des services secrets et militaires n'est en mesure d'amorcer et de développer des opérations de manipulation protégées par le secret. En même temps, personne n'est plus en mesure de se faire infiltrer par des réseaux pirates, qui profiteront de ce culte de la manipulation et du secret, de ce savoir-faire inégalable en ces matières troubles et inavouables, pour mener des opérations de détournement et de dévoiement.
C'est dire que les institutions américains ont été piratées ce matin du 911 par une opération pirate de longue haleine. Ce sont les services secrets qui ont été utilisés pour mener à bien cet acte de piratage, en même temps que les services militaires. Qui se retrouvent incriminés? La CIA, le FBI, le NRO, la NSA, le NORAD, de multiples entités des services secrets, plus le Pentagone, la FAA, la Navy, j'en passe et des meilleures, soit les structures militaires officielles du pouvoir américain.
Comment se nomme le service d'ordre qui protège le président américain? Le Secret Service. Tout un programme. Mais ce ne sont aucune de ces institutions en tant qu'institutions qui ont piraté ce matin du 911 les institutions. Pas plus que des institutionnels en tant qu'institutionnels. Qui sont d'ordinaires les pirates? Des apatrides. Donc ce sont des apatrides qui ont orchestré l'acte de piratage. D'ordinaire, un acte de piratage est un acte barbare, cruel et sauvage. Les pirates n'éprouvent aucune pitié. Ils sont sans foi ni loi.
Le 911 est survenu dans le contexte de la mondialisation, soit dans le contexte de l'effondrement objectif des nations, des États et des patries. Les pirates ne relèvent fondamentalement d'aucune patrie, d'aucune nation, d'aucun État. Ils travaillent pour leur pomme, si l'on me passe l'expression. La mondialisation n'est pas la constitution d'une superstructure comprenant et regroupant toutes les structures classiques déjà existantes. La mondialisation permet derrière cet idéal jamais atteint de dénationaliser (dans le sens strict du terme) pour encourager les actes anarchistes, individuels, les intérêts privés, les actes de piraterie. Jamais la piraterie ne s'épanouirait aussi bien que sous le régime béni de la mondialisation, puisque le processus de mondialisation consiste à destructurer les structures des institutions sans leur substituer aucune alternative crédible et viable.
De fait, la piraterie s'est développée sous le régime apatride de la mondialisation. L'acte de piraterie du 911 n'aurait jamais été possible sans la mondialisation. Ce n'est pas un hasard si le 911 est survenu en tant que plus grand acte de piraterie jamais survenu au moment triomphal de la mondialisation triomphante. Le 911 survient comme un acte de crise qui prouve que les structures et les institutions sont en crise parce que le système est en crise. Dans un système en bonne santé, jamais le 911 n'aurait pu se développer.
Au contraire. La piraterie consiste à profiter de la faiblesse des institutions pour les ronger jusqu'à la moelle. La piraterie est l'acte qui accompagne la déstructuration de la structure en ce qu'il accélère le processus de décomposition. C'est dans l'ordre en décomposition que la piraterie prospère, soit dans les ordres en phase de déclin ou dans les ordres en phase d'expansion, quand les institutions ne sont pas bien en place.
La mondialisation est-elle déclin ou période de latence connexe à l'expansion? Sans doute les deux à la fois. Mais la question que pose la compréhension des mécanismes de piraterie, c'est : qui sont les pirates pour profiter et détourner les institutions en place de la première puissance mondiale? On remarquera que les attentats du 911 sont des détournement en ce que des avions ont été détournés par des pirates, mais aussi, mais surtout, en ce que des opérations militaires et secrètes ont été détournées de leur usage préventif. Les attentats n'ont été possibles que parce que :
1) des dizaines d'opérations de simulation d'attaques terroristes avaient lieu ce jour (Vigilant Guardian, Global Guardian, etc.), dont certaines consistaient à prévoir des attaques terroristes par avion, et une à prévenir une attaque terroriste sur le World Trade Center!
2) Du coup, la FAA avait logiquement démantelé son système de protection aérienne sophistiqué et imparable, notamment les trois cordons de sécurité qui enserrent le Pentagone. C'est en profitant de ces opérations de simulation et de prévention que les avions terroristes ont pu s'engouffrer dans l'espace aérien américain et frapper leurs cibles en toute impunité. Ajoutons pour finir que les radars de la FAA étaient inopérants du fait du nombre élevé d'opérations de simulation de détournement d'avions, qui rendaient impossible la dissociation entre les détournements effectifs et les détournements simulés (ajoutons encore à cet ajout que le NORAD, le service officiel chargé d'organiser les interceptions d'avions détournés, pour une raison ou pour une autre, de leur trajectoire, était ce jour-là lui aussi occupé à des opérations de simulation et qu'il ne possédait que quatre paires d'avions en mesure de décoller).
Bref. L'acte de piraterie qui rend impossible la probabilité que toutes ces opérations résultent du hasard, de la négligence et de l'incompétence, a consisté à introduire une décision pirate au coeur d'institutions militaires et secrètes viables et éprouvées. Qui a introduit cette décision? Qui sont les pirates? Des officines parasites, des individus haut placés et organisés, bref des groupes de pirates qui soient capables de pirater au plus haut niveau les institutions, mais qui ne soient pas organisés comme les institutions. Cette définition précise renvoie à des structures qui doivent :
1) ne pas être des institutions;
2) être apatrides, internationales, mondialisées.
Ce ne peut être que des groupuscules puissants d'institutions financières et/ou religieuses qui répondent à cette définition. J'ai bien dit des groupuscules, car chacun sait que les institutions financières ou religieuses ne répondent pas à des facultés potentielles de piraterie et que par contre, les institutions financières et religieuses permettent au plus haut niveau de leur hiérarchie, là où les décision sont prises, la constitution de sous-groupes, de groupuscules, dont les intérêts sont malaisément définissables et définis. C'est ainsi que les banquiers de la grande banque sont apatrides, internationalisés, individualistes en diable et échappant à tout contrôle précis.
Ces grands banquiers n'agissent in fine que pour leur propre compte, mais, en même temps, ils sont des pirates idéaux parce qu'ils travaillent en étroite collaboration avec toutes les institutions et qu'ils sont les maîtres et les profiteurs objectifs de la mondialisation, ceux qui de ce fait possèdent le pouvoir enivrant et déstabilisant (ahurissant) de traiter avec les institutions comme les États, les services secrets, les structures militaires officielles, voire de les dominer. Pouvoir de toute-puissance que celui de ces banquiers, qui ne rivalisent pas seulement avec le pouvoir des États, mais qui sont les individus qui ont les moyens de détrôner des institutions. Ces individus se sentent investis d'un statut de dieux tout-puissants ayant détrôné de leur statut ontologique les institutions. Dans la conception classique du pouvoir, le plus haut degré du pouvoir est dévolu aux institutions, soit à des sublimations des masses d'individus.
Mais avec la mondialisation le pouvoir ultime échappe aux institutions et revient à des individus, aux individus qui répondent à l'identité des grands banquiers apatrides et mondialisés.
- On remarquera de manière remarquable que ces individus divinisés par la mondialisation sont en étroite collaboration avec les États, les services secrets et les organisations militaires, quand ils n'occupent pas des postes cumulés (le fameux cumul des mandats).
- On remarquera de manière tout aussi remarquable que :
* les structures militaires secrètent les structures paramilitaires par définition incontrôlables;
* les services secrets secrètent par définition les officines secrètes et les barbouzes opaques;
* les États ont en charge plus ou moins directe d'administrer tant les secteurs de la banque et de la haute finance que les secteurs militaires et des services secrets.
* la connexion est objectivement totale.
- On remarquera enfin que l'histoire de la CIA illustre de manière éclatante ces connexions, puisque la CIA fut créée à l'origine par des banquiers et des avocats. La CIA est dès son origine une structure qui échappe au contrôle institutionnel et qui se reconnaît dans des modalités de développement paramilitaires et paraétatiques. La structure et le fonctionnement d'un service secret suppose par définition que le rôle de l'institution soit nié et affaibli par le rôle et le fonctionnement du service secret en tant que service parasitaire et pirate. Plus les services secrets sont puissants, plus les institutions officielles sont piratées et en crise. Il est frappant que les institutions démocratiques secrètent les services secrets et les dotent de budgets pharaoniques. A l'heure actuelle, les États-Unis, première puissance mondiale et première démocratie, emblème de la démocratie, génèrent des dépenses pour les services secrets en dizaines de milliards de dollars et des dépenses militaires qui, tout comprises, dépassent les 800 milliards de dollars à l'année!
Au centre de la mondialisation comme processus de dépolitisation se trouve logiquement l'emblème de la puissance financière, le haut banquier. Mais le haut banquier est aussi un grand pirate. Ce sont des agglomérats de hauts banquiers qui ont fait le 911 comme acte de piraterie répondant à leurs intérêts synarchiques, anarchiques et ultraindividuels. L'intérêt de la haute banque était de procéder à un acte de piraterie comme le 911 pour relancer le processus financier en lambeaux géré par les hauts banquiers. Le mode de fonctionnement que génèrent les hauts banquiers n'est pas viable et se trouve en crise. Le seul moyen de le sauver pour ces hauts banquiers consistait logiquement à intenter le seul acte qu'ils sont en mesure de commettre, l'acte de piraterie.
Dans toutes les opérations bancaires, les crises ne sont résolues que par des actes de piraterie. Les OPA et les OPE sont des actes caractérisés de piraterie. Les transactions bancaires reposent sur le système opaques et renvoient à la piraterie la plus classique. Les traders agissent comme des pirates caractérisés. Bref, la haute banque est un milieu de pirates aux méthodes de pirates, à tel point que haute banque et piraterie sont des synonymes saisissants et que la haute banque permet à la piraterie de relever le défi de l'honorabilité.
Il reste à comprendre la connexion troublante entre l'univers bancaire et le fondamentalisme judéo-chrétien qui anime tous ces grand banquiers. Fondamentalisme judéo-chrétien, en ce qu'il exprime l'union des Juifs fondamentalistes (expression des sionismes fondamentalistes) et des protestants fondamentalistes (d'où sont issus les inénarrables chrétiens sionistes). Comment des êtres mus par la cupidité impavide, pour qui l'argent n'a pas d'odeur, se trouvent être des grands protestants aux conceptions religieuses extrémistes et illuminées? Comment se fait-il que le grand banquier de la City ou d'ailleurs se révèle, non pas un être cynique et dénué de sentiments à qui tout réussit du fait de son machiavélisme éhonté, mais un être fragile et friable, mû par la religiosité dévoyée? Comment expliquer que le monde anglo-saxon contemporain soit animé par des grands banquiers et un paravent de politiciens dont le point commun est de présenter une foi fanatique et simpliste?
Il serait bien naïf de croire que ces hauts banquiers apatrides et totalement déconnectés des réalités sont des êtres heureux, qui vivraient dans la cruauté, mais qui auraient trouvé un mode de vie satisfaisant. La complétude du mal est un mythe. Celui qui perpètre le mal n'agit pas de la sorte parce que ce choix supposé le comblerait. Au contraire, le mal exprime la plus grande des incomplétudes, l''absence de choix, l'erreur et l'illusion. Spinoza avait bien raison de rappeler que le vrai châtiment est compris dans l'action.
Dans ce cas, que l'on imagine quel châtiment frappe d'ores et déjà ceux qui ont commandité le 911. Pauvres fous, pauvres désaxés, pauvres dévoyés frappés à jamais d'étrangeté et de furie! L'association des valeurs antinomiques de la haute banque suppose bel et bien un mode de vie totalement délirant et de ce fait hautement et grandement incomplet. Quel est l'être qui souhaiterait à son pire ennemi d'être sans patrie, sans famille et sans relation forte avec la réalité? C'est pourtant le funeste sort qui attend le grand banquier, dont on jalouse le pouvoir et l'argent, sans se rendre compte que ces marques prestigieuses ressortissent du pacte de Faust. Dans le fond, le pouvoir du banquier n'est envisageable qu'avec son corolaire diabolique et terrible : la perte de son identité. La perte d'identité en échange du pouvoir de l'argent.
Vivre pour l'argent, c'est perdre son identité, car l'identité de l'argent est incompatible avec l'identité singulière du vivant et de toutes choses. Ce n'est pas le moment ici d'analyser la signification de l'argent dans les échanges, ni le sens que prend l'argent en tant que fin de l'existence. On remarquera que du coup s'éclaire le besoin compulsif du grand banquier de recourir à des conceptions religieuses fanatiques : sa perte d'identité, son incomplétude viscérale (sa frustration paroxystique) sont telles que seul le recours à la foi religieuse peut le sauver de la déshumanisation totale. Mais pas n'importe quelle foi; pas n'importe quelle conception religieuse : on a présent à l'esprit la caricature obscène du Juif usurier ou du protestant capitaliste.
Cependant, sans verser dans des diatribes racistes ou haineuses, il est certain que le grand banquier a besoin d'une conception de la religion qui soit une religion encourageant la pure immanence, soit le recouvrement (usurier!) du réel par le monde de l'homme. Conceptions religieuses où Dieu est rendu compatible avec l'argent. Je veux dire : Dieu encourage l'argent comme fin du monde, parce que Dieu n'est plus transcendant (avec tous les inconvénients que cette conception peut présenter, mais aussi de solides avantages). Dieu est immanent et se confond en fait avec l'homme. Dieu est visible dans les réalisations de l'homme et a délégué son pouvoir à l'homme, de telle sorte que l'homme se sent capable sans sentiment d'ubris de recouvrir le réel (création divine par excellence) de son ombre impertinente (le monde de l'homme).
Bien entendu, cette conception religieuse ne peut être que fanatique, puisqu'il faut une bonne dose de fanatisme pour légitimer ce type de religieux. Plus que du fanatisme classique, c'est du fanatisme typiquement pervers et diabolique qui se présente ici. Diabolique : car le fini est coupé de l'absolu à tel point que l'absolu se trouve dénié. Pervers : car le retournement du sens intenté est ahurissant. Alors que dans le schéma religieux classique, le fini était sous la coupe de l'absolu (qu'on se souvienne de la doctrine platonicienne comme reprise et couronnement métaphysique des conceptions religieuses, notamment dispensées par les grands prêtres égyptiens et africains), désormais le fini et l'absolu se confondent. Le fini est même la légitimation de l'absolu et Dieu légitime cette conception.
Pour finir ce long développement, il ne faut pas s'étonner que des êtres comme les hauts banquiers aient comploté en vue de réaliser le 911. Qui possédait les compétences pour réaliser ce chef-d'oeuvre technologique et tectonique? Qui présentait la mentalité apatride et déconnectée du réel pour cautionner un tel crime sans en supporter le poids insoutenable? Le grand banquier présente les caractéristiques psychologiques du meurtrier froid et surtout il a l'assise religieuse et culturelle qui explique son geste. C'est bien au nom de Dieu et dans la mentalité d'un acte sacré que le 911 a été intenté. C'est dans ce mélange fascinant d'argent et de divin seul qu'un tel acte pouvait se concevoir. Et c'est parce que le mode de fonctionnement dont le grand banquier est la caricature, ce capitalisme anglo-saxon et fanatiquement judéo-chrétien qui domine le monde, n'est pas viable que le 911 devait survenir. Pas viable d'un point de vue économique : l'argent comme fin engendre l'effondrement de toute culture et de toute histoire. Pas viable d'un point de vue religieux : l'examen du fanatisme judéo-chrétien qui sous-tend la mentalité du grand banquier révèle malheureusement la folie de ces conceptions aberrantes du monde et les graves dévoiements auxquels elles mènent, a fortiori quand elles prétendent corriger leurs erreurs de calcul et de stratégie comme des erreurs passagères et donnant lieu aux possibles corrections. Décidément, les hauts banquiers, comme symboles du système, sont incorrigibles...
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