Au nom de la différance et du principe du décalage permanent, il est certain que les premiers tributaires de la politique américaine actuelle ne sont autres que le peuple américain. Le drame est aussi qu'en démocratie la manipulation évidente permet d'embobiner une large partie de la population par toutes sortes d'émotions irrationnelles et aberrantes. Mais pour comprendre les motivations du gouvernement américain, il faut user de l'instrument de compréhension de la situation actuelle : la fameuse identité éclatée ou biaisée.
Selon cette grille de lecture (solidement étayée), les responsables ne sont pas les auteurs au sens de garants. Au mieux, les responsables désignés ne sont que des lampistes et des dupes. C'est le cas paroxystique du pauvre Zacarias Moussaoui, dont les experts psychiatres nous renseignent sur la pathologie lourde : notre bonhomme serait un schizophrène paranoïaque doublé d'une personnalité peu développée. On mesure à l'aune de ce cas (et d'une multitude d'autres) le principe de la responsabilité différante. Si ce ne sont pas les terroristes désignés qui commettent les actes de terrorisme (autrement qu'en dupes fanatiques et/ou inconscientes), alors ce ne sont pas plus les États suspectés d'un jeu particulièrement tortueux et cynique qui sont les auteurs des attentats. Dans ce jeu en miroir, à la limite, la déresponsabilisation s'explique assez bien par l'impression qu'il n'y a pas d'auteurs pour les événements perpétrés.
C'est le syndrome du jeu en miroirs qui s'exprime là. Pourtant, j'ose une hypothèse. Présumer que ce serait l'État américain ou les institutions américaines qui auraient fomenté les attentats, c'est trouver des solutions à peu de frais. Une nouvelle fois, le mécanisme du lampiste fonctionne à merveille pour rassurer : le système déconne, mais s'en remettra. Pour ce faire, il faudrait une crise structurelle (selon le terme affreux de cynisme des économistes préposés aux licenciements économiques). De nombreux indices prouvent que l'État américain en tant qu'Etat américain n'a pas organisé ou planifié les attentats du 911. Que faisait W. après avoir quitté son école au matin du 911? Dans l'avion présidentiel, le Air Force One, si ma mémoire est bonne, il n'a cessé de sillonner le territoire des États-Unis pendant toute la journée. On nous a expliqués que W. avait peur pour sa sécurité.
D'éminents fonctionnaires de la Maison Blanche ont surenchéri : la sécurité du Président n'était pas assurée avant la fin de journée. Qui avait le pouvoir de menacer le Président des États-Unis? Ben Laden depuis ses grottes ultrasophistiquées de Tora Bora? Ou plus sérieusement des taupes infiltrées au plus haut niveau des institutions militaires et administratives? Qui a essayé d'intimider W. ce jour-là au point que notre Président-fantoche a déclenché le soir même la guerre contre le terrorisme (que l'on se renseigne sur le message codé "Angel is next" qui est parvenu au Secret Service le matin du 911)?
Il faut comprendre que les conseillers de W. n'ont jamais fomenté le 911 en tant que conseillers politiques. Ils ont été contraints d'imaginer une politique qui soient compatibles avec les exigences des cerveaux du 911. Ces exigences n'étaient pas particulièrement négociables, puisque les cerveaux avaient le pouvoir de faire plier le Président des États-Unis, de provoquer le silence médiatique et d'engendrer deux guerres mensongères et pétrolières, en Afghanistan et en Irak. Quittons les preuves évidentes du mensonge pour en revenir à notre chère différance.
Les auteurs véritables du 911 sont autres que ceux dont les noms viennent immédiatement. Le gouvernement des États-Unis, en tant qu'institution politique prise en otage par les pouvoirs financiers, n'a d'autre choix que de reproduire le mécanisme de la prise d'otage. Ceux qui perpètrent les attentats sont une force qui est toujours en différance, une force qui a pris en otage les États-Unis et qui manipulent les institutions. Cette force a les moyens d'infiltrer les institutions dont elle a besoin afin de les contrôler et de les manipuler selon sa volonté. Cette force n'est donc pas étatique. Et dans ce jeu de miroirs qui est un jeu de brouillage en même temps qu'un jeu de parasitage, il est certain que les vrais auteurs sont des adversaires objectifs de toute forme d'institutions.
Les auteurs du 911 ont agi de telle sorte que leur coup profite à leurs intérêts autant qu'à leur idéologie antiétatique et antiinstitutionnelles (bref : ultralibérale). J'en reviens à mon constat. La différance ne désigne certainement pas un État coupable, du genre de l'Arabie Saoudite ou du Pakistan (quelles que soient les responsabilités individuelles de certains complices). Ce n'est pas un État voyou qui a fait le coup, n'en déplaise à Derrida, aussi mauvais analyste politique qu'il était piètre penseur. Les voyous sont à rapprocher de la description que le pouvoir américain faisait du coupable idéal et désigné, les fantomatique soldats d'Al Quaeda. Que nous disait-on sur Al Quaeda? Que c'était une organisation paramilitaire et paraétatique qui avait infiltré le gouvernement en lambeaux et en friches de l'Afghanistan. Belle description par projection. Al Quaeda est une structure façonnée par les cerveaux du 911 et qui de ce fait est très proche de leurs modes de fonctionnement.
Ce sont les infrastructures connexes à la haute finance et à son esprit de piratage qui répondent au plus près à l'identité qui est dressée d'Al Quaeda en tant que portrait robot. Il reste à comprendre que ces groupuscules détruisent profondément toutes les institutions qu'ils piratent et que leurs agissements affaiblissent considérablement le fonctionnement des États-Unis. Il est certain que ce sont des ennemis des États-Unis qui ont perpétré le 911. Reste à comprendre qu'ils sont décalés et indécelables parce qu'ils sont nulle part, jamais où on les croit, jamais d'une identité stable et identifiable. Ils se tiennent littéralement entre, si bien qu'ils manipulent et que le verdict tombe brutalement et fatalement : ceux qui se servent sur le dos des États-Unis comme on se sert sur le dos de la bête sont ceux qui sont les maîtres des États-Unis véritables sans être des États-Unis et sans être de nulle part. Il faudra trouver pour ces OVNIS une nouvelle identité qui permette de les identifier clairement, si tant est que leur défaut d'identification encourage leurs prédations. Dans l'attente d'une meilleure trouvaille, je propose : pirates atlantistes.
Selon cette grille de lecture (solidement étayée), les responsables ne sont pas les auteurs au sens de garants. Au mieux, les responsables désignés ne sont que des lampistes et des dupes. C'est le cas paroxystique du pauvre Zacarias Moussaoui, dont les experts psychiatres nous renseignent sur la pathologie lourde : notre bonhomme serait un schizophrène paranoïaque doublé d'une personnalité peu développée. On mesure à l'aune de ce cas (et d'une multitude d'autres) le principe de la responsabilité différante. Si ce ne sont pas les terroristes désignés qui commettent les actes de terrorisme (autrement qu'en dupes fanatiques et/ou inconscientes), alors ce ne sont pas plus les États suspectés d'un jeu particulièrement tortueux et cynique qui sont les auteurs des attentats. Dans ce jeu en miroir, à la limite, la déresponsabilisation s'explique assez bien par l'impression qu'il n'y a pas d'auteurs pour les événements perpétrés.
C'est le syndrome du jeu en miroirs qui s'exprime là. Pourtant, j'ose une hypothèse. Présumer que ce serait l'État américain ou les institutions américaines qui auraient fomenté les attentats, c'est trouver des solutions à peu de frais. Une nouvelle fois, le mécanisme du lampiste fonctionne à merveille pour rassurer : le système déconne, mais s'en remettra. Pour ce faire, il faudrait une crise structurelle (selon le terme affreux de cynisme des économistes préposés aux licenciements économiques). De nombreux indices prouvent que l'État américain en tant qu'Etat américain n'a pas organisé ou planifié les attentats du 911. Que faisait W. après avoir quitté son école au matin du 911? Dans l'avion présidentiel, le Air Force One, si ma mémoire est bonne, il n'a cessé de sillonner le territoire des États-Unis pendant toute la journée. On nous a expliqués que W. avait peur pour sa sécurité.
D'éminents fonctionnaires de la Maison Blanche ont surenchéri : la sécurité du Président n'était pas assurée avant la fin de journée. Qui avait le pouvoir de menacer le Président des États-Unis? Ben Laden depuis ses grottes ultrasophistiquées de Tora Bora? Ou plus sérieusement des taupes infiltrées au plus haut niveau des institutions militaires et administratives? Qui a essayé d'intimider W. ce jour-là au point que notre Président-fantoche a déclenché le soir même la guerre contre le terrorisme (que l'on se renseigne sur le message codé "Angel is next" qui est parvenu au Secret Service le matin du 911)?
Il faut comprendre que les conseillers de W. n'ont jamais fomenté le 911 en tant que conseillers politiques. Ils ont été contraints d'imaginer une politique qui soient compatibles avec les exigences des cerveaux du 911. Ces exigences n'étaient pas particulièrement négociables, puisque les cerveaux avaient le pouvoir de faire plier le Président des États-Unis, de provoquer le silence médiatique et d'engendrer deux guerres mensongères et pétrolières, en Afghanistan et en Irak. Quittons les preuves évidentes du mensonge pour en revenir à notre chère différance.
Les auteurs véritables du 911 sont autres que ceux dont les noms viennent immédiatement. Le gouvernement des États-Unis, en tant qu'institution politique prise en otage par les pouvoirs financiers, n'a d'autre choix que de reproduire le mécanisme de la prise d'otage. Ceux qui perpètrent les attentats sont une force qui est toujours en différance, une force qui a pris en otage les États-Unis et qui manipulent les institutions. Cette force a les moyens d'infiltrer les institutions dont elle a besoin afin de les contrôler et de les manipuler selon sa volonté. Cette force n'est donc pas étatique. Et dans ce jeu de miroirs qui est un jeu de brouillage en même temps qu'un jeu de parasitage, il est certain que les vrais auteurs sont des adversaires objectifs de toute forme d'institutions.
Les auteurs du 911 ont agi de telle sorte que leur coup profite à leurs intérêts autant qu'à leur idéologie antiétatique et antiinstitutionnelles (bref : ultralibérale). J'en reviens à mon constat. La différance ne désigne certainement pas un État coupable, du genre de l'Arabie Saoudite ou du Pakistan (quelles que soient les responsabilités individuelles de certains complices). Ce n'est pas un État voyou qui a fait le coup, n'en déplaise à Derrida, aussi mauvais analyste politique qu'il était piètre penseur. Les voyous sont à rapprocher de la description que le pouvoir américain faisait du coupable idéal et désigné, les fantomatique soldats d'Al Quaeda. Que nous disait-on sur Al Quaeda? Que c'était une organisation paramilitaire et paraétatique qui avait infiltré le gouvernement en lambeaux et en friches de l'Afghanistan. Belle description par projection. Al Quaeda est une structure façonnée par les cerveaux du 911 et qui de ce fait est très proche de leurs modes de fonctionnement.
Ce sont les infrastructures connexes à la haute finance et à son esprit de piratage qui répondent au plus près à l'identité qui est dressée d'Al Quaeda en tant que portrait robot. Il reste à comprendre que ces groupuscules détruisent profondément toutes les institutions qu'ils piratent et que leurs agissements affaiblissent considérablement le fonctionnement des États-Unis. Il est certain que ce sont des ennemis des États-Unis qui ont perpétré le 911. Reste à comprendre qu'ils sont décalés et indécelables parce qu'ils sont nulle part, jamais où on les croit, jamais d'une identité stable et identifiable. Ils se tiennent littéralement entre, si bien qu'ils manipulent et que le verdict tombe brutalement et fatalement : ceux qui se servent sur le dos des États-Unis comme on se sert sur le dos de la bête sont ceux qui sont les maîtres des États-Unis véritables sans être des États-Unis et sans être de nulle part. Il faudra trouver pour ces OVNIS une nouvelle identité qui permette de les identifier clairement, si tant est que leur défaut d'identification encourage leurs prédations. Dans l'attente d'une meilleure trouvaille, je propose : pirates atlantistes.
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