Il ne fait aucun doute que le but des cerveaux du 911 est dirigé contre les États-Unis. Le but de ceux qui ont fait le coup n'est pas tant de perpétrer un coup à court terme, quelque chose comme la destruction des symboles financiers américains et occidentaux/occidentalistes pour renforcer leur prééminence sur le déclin. C'est bien pire. C'est la politique des civilisations, dont le terme ne vient pas du tout d'Edgar Morin, à en croire les conseillers de Sarkozy, mais des néo-conservateurs, avec à leur tête intellectuelle et symbolique Samuel Huntington et son désormais fameux Choc des civilisations.
On pourrait énumérer la liste des groupes de réflexion, des cercles d'influence qui répandent auprès de tous les acteurs influents de la planète cette pensée délétère. Mais peu importe les moyens employés pour assurer la propagande du mensonge. Ce qui importe, c'est de comprendre que les termes utilisés par tous les dirigeants de la planète visent à célébrer et à assurer l'avènement du Nouvel Ordre Mondial. Soit l'apologie du processus de mondialisation donnant lieu à la destruction de toutes les institutions religieuses, politiques et culturelles ataviques et mutimillénaires célébrées jusqu'alors - et leur remplacement par la superstructure de l'économique.
Le Nouvel Ordre Mondial s'appuie sur l'idée terrifiante et tentaculaire que l'idée de transcendance a vécu (et fait long feu) et qu'elle doit être remplacée par l'idée d'immanence, qui signe la domination sans partage de l'homme sur le monde. Les actuels dominateurs du monde répandent l'idée du Nouvel Ordre Mondial parce qu'ils sont persuadés de la transition entre un Dieu transcendant dans un monde où l'homme est dépendant du monde vers un Dieu immanent, depuis que l'homme s'est emparé du monde et le domine de plus en plus outrageusement.
Le Nouvel Ordre Mondial cherche à entériner ce changement de statut qui ne serait pas un changement de statut seulement accidentel (technologique, économique, scientifique...), mais un changement de statut touchant au rapport que l'homme entretient avec le réel. Pour ces individus, la religion est bien ce qui institue le lien entre le monde et l'homme. C'est donc un changement religieux qui se produit, changement considérable et révolutionnaire, puisque la dimension religieuse est la dimension ultime qui caractérise le rapport de l'homme au réel.
Contrairement à ce qu'estiment d'aucuns, esprits naïfs et brouillons, le Nouvel Ordre Mondial n'est pas une conception strictement politique ou strictement athée (souhaits). Certains pensent que la mondialisation s'oppose au processus religieux traditionnel, en ce qu'il marque l'avènement de la science, de la technique, fondé sur le rejet des illusions religieuses et l'affirmation que l'homme est sans Dieu et sans reproche, qu'il est gouverné par le hasard et que sa liberté est le garant de son indépendance et de sa pérennité.
Malheureusement, ceux qui sont sincères dans ces revendications qu'ils estiment progressistes et rationalistes ne se rendent pas compte que pendant ce temps-là, le vrai progrès travaille sur la représentation religieuse et que le bouleversement qu'entérine d'une certaine manière l'athéisme est le bouleversement moderne. La crise actuelle, manifestée par la chute d'influence des religions, n'est que passagère. C'est une crise religieuse que traverse l'humanité et le Nouvel Ordre Mondial ne se veut pas qu'une réponse politique ou économique avec la promesse de la mondialisation. Le Nouvel Ordre Mondial escompte fonder la religion du troisième millénaire.
Les protestants actuels, les fondamentalistes austères qui appellent de leur voeux ébaubis cette universalisation du christianisme et son apothéose dans l'Apocalypse prétendent que la mondialisation est le signe de la réalisation finale du processus chrétien, avec le retour de l'Antéchrist et la délivrance suivante par le Christ. Malheureusement, ils ne se rendent pas compte que ce programme utopique et terrifiant à la fois ne les mène pas vers la réconciliation avec Christ et Dieu, mais vers la folie du dévoiement. Leur religion de l'immanence n'est pas le couronnement du monothéisme chrétien, le fait que l'homme se réconcilierait enfin avec Dieu et délivrerait le monde de la souffrance.
C'est une promesse religieuse, avec le changement de statut de la transcendance à l'imanence. Que ne se rend-on compte que ce changement n'est pas du tout une innovation imprévue, mais le triomphe passager du diabolique en tant que promesse de la suprématie du fini sur l'absolu ou encore promesse de domination de l'homme sur le réel? La propagande du diabolique en tant que continuation décisive et achèvement des anciennes religions, en particulier des monothéismes, en particulier du christianisme, ne manque pas de sel.
Car le programme du Nouvel Ordre Mondial n'est jamais que l'incarnation saisissante des prévisions bibliques prolongées par l'Islam. Jamais en effet la figure de l'Antéchrist n'a été aussi proche que depuis que la modernité s'est entichée du rationalisme triomphant et de cette domination de l'homme sur le réel. Domination de l'homme, soit l'expression qui précipite et encourage le processus chrétien, mais précisément à l'opposé de ce que conçoivent les tenants du Nouvel Ordre Mondial.
Eux escomptent bien achever avec succès et triomphe le programme chrétien par l'avènement du Paradis sur Terre (dans leurs conceptions élitistes et dévoyées). S'ils réalisent bel et bien le programme chrétien, c'est à leur insu, parce qu'ils incarnent le diabolisme apocalyptique prêté à tous ceux qui révèrent la figure de l'Antéchrist en croyant fermement qu'il s'agit du Christ. Curieux, tout de même, que ce soit ceux qui se réclament avec insistance du Christ qui pour finir se révèlent tirer le diable par la queue... Curieux, mais un tantinet rassurant, puisque cette erreur démontre pour qui en doutait (et il y a parfois de quoi en douter) que le Mal ne saurait triompher de Dieu. C'est le fameux apologue de Pascal sur le combat qui oppose la violence et la vérité et je suis heureux de finir sur cette longue citation comme une note d'espérance et d'optimisme :
"C'est une étrange et longue guerre que celle où la violence essaie d'opprimer la vérité. Tous les efforts de la violence ne peuvent affaiblir la vérité, et ne servent qu'à la relever davantage. Toutes les lumières de la vérité ne peuvent rien pour arrêter la violence, et ne font que l'irriter encore plus. Quand la force combat la force, la plus puissante détruit la moindre; quand l'on oppose les discours aux discours, ceux qui sont véritables et convaincants confondent et dissipent ceux qui n'ont que la vanité et le mensonge; mais la violence et la vérité ne peuvent rien l'une sur l'autre. Qu'on ne prétende pas de là néanmoins que les choses soient égales : car il y a cette extrême différence que la violence n'a qu'un cours borné par l'ordre de Dieu qui en conduit les effets à la gloire de la vérité qu'elle attaque, au lieu que la vérité subsiste éternellement et triomphe enfin de ses ennemis; parce qu'elle est éternelle et puissante comme Dieu même." (Douzième Provinciale.)
Amen!
On pourrait énumérer la liste des groupes de réflexion, des cercles d'influence qui répandent auprès de tous les acteurs influents de la planète cette pensée délétère. Mais peu importe les moyens employés pour assurer la propagande du mensonge. Ce qui importe, c'est de comprendre que les termes utilisés par tous les dirigeants de la planète visent à célébrer et à assurer l'avènement du Nouvel Ordre Mondial. Soit l'apologie du processus de mondialisation donnant lieu à la destruction de toutes les institutions religieuses, politiques et culturelles ataviques et mutimillénaires célébrées jusqu'alors - et leur remplacement par la superstructure de l'économique.
Le Nouvel Ordre Mondial s'appuie sur l'idée terrifiante et tentaculaire que l'idée de transcendance a vécu (et fait long feu) et qu'elle doit être remplacée par l'idée d'immanence, qui signe la domination sans partage de l'homme sur le monde. Les actuels dominateurs du monde répandent l'idée du Nouvel Ordre Mondial parce qu'ils sont persuadés de la transition entre un Dieu transcendant dans un monde où l'homme est dépendant du monde vers un Dieu immanent, depuis que l'homme s'est emparé du monde et le domine de plus en plus outrageusement.
Le Nouvel Ordre Mondial cherche à entériner ce changement de statut qui ne serait pas un changement de statut seulement accidentel (technologique, économique, scientifique...), mais un changement de statut touchant au rapport que l'homme entretient avec le réel. Pour ces individus, la religion est bien ce qui institue le lien entre le monde et l'homme. C'est donc un changement religieux qui se produit, changement considérable et révolutionnaire, puisque la dimension religieuse est la dimension ultime qui caractérise le rapport de l'homme au réel.
Contrairement à ce qu'estiment d'aucuns, esprits naïfs et brouillons, le Nouvel Ordre Mondial n'est pas une conception strictement politique ou strictement athée (souhaits). Certains pensent que la mondialisation s'oppose au processus religieux traditionnel, en ce qu'il marque l'avènement de la science, de la technique, fondé sur le rejet des illusions religieuses et l'affirmation que l'homme est sans Dieu et sans reproche, qu'il est gouverné par le hasard et que sa liberté est le garant de son indépendance et de sa pérennité.
Malheureusement, ceux qui sont sincères dans ces revendications qu'ils estiment progressistes et rationalistes ne se rendent pas compte que pendant ce temps-là, le vrai progrès travaille sur la représentation religieuse et que le bouleversement qu'entérine d'une certaine manière l'athéisme est le bouleversement moderne. La crise actuelle, manifestée par la chute d'influence des religions, n'est que passagère. C'est une crise religieuse que traverse l'humanité et le Nouvel Ordre Mondial ne se veut pas qu'une réponse politique ou économique avec la promesse de la mondialisation. Le Nouvel Ordre Mondial escompte fonder la religion du troisième millénaire.
Les protestants actuels, les fondamentalistes austères qui appellent de leur voeux ébaubis cette universalisation du christianisme et son apothéose dans l'Apocalypse prétendent que la mondialisation est le signe de la réalisation finale du processus chrétien, avec le retour de l'Antéchrist et la délivrance suivante par le Christ. Malheureusement, ils ne se rendent pas compte que ce programme utopique et terrifiant à la fois ne les mène pas vers la réconciliation avec Christ et Dieu, mais vers la folie du dévoiement. Leur religion de l'immanence n'est pas le couronnement du monothéisme chrétien, le fait que l'homme se réconcilierait enfin avec Dieu et délivrerait le monde de la souffrance.
C'est une promesse religieuse, avec le changement de statut de la transcendance à l'imanence. Que ne se rend-on compte que ce changement n'est pas du tout une innovation imprévue, mais le triomphe passager du diabolique en tant que promesse de la suprématie du fini sur l'absolu ou encore promesse de domination de l'homme sur le réel? La propagande du diabolique en tant que continuation décisive et achèvement des anciennes religions, en particulier des monothéismes, en particulier du christianisme, ne manque pas de sel.
Car le programme du Nouvel Ordre Mondial n'est jamais que l'incarnation saisissante des prévisions bibliques prolongées par l'Islam. Jamais en effet la figure de l'Antéchrist n'a été aussi proche que depuis que la modernité s'est entichée du rationalisme triomphant et de cette domination de l'homme sur le réel. Domination de l'homme, soit l'expression qui précipite et encourage le processus chrétien, mais précisément à l'opposé de ce que conçoivent les tenants du Nouvel Ordre Mondial.
Eux escomptent bien achever avec succès et triomphe le programme chrétien par l'avènement du Paradis sur Terre (dans leurs conceptions élitistes et dévoyées). S'ils réalisent bel et bien le programme chrétien, c'est à leur insu, parce qu'ils incarnent le diabolisme apocalyptique prêté à tous ceux qui révèrent la figure de l'Antéchrist en croyant fermement qu'il s'agit du Christ. Curieux, tout de même, que ce soit ceux qui se réclament avec insistance du Christ qui pour finir se révèlent tirer le diable par la queue... Curieux, mais un tantinet rassurant, puisque cette erreur démontre pour qui en doutait (et il y a parfois de quoi en douter) que le Mal ne saurait triompher de Dieu. C'est le fameux apologue de Pascal sur le combat qui oppose la violence et la vérité et je suis heureux de finir sur cette longue citation comme une note d'espérance et d'optimisme :
"C'est une étrange et longue guerre que celle où la violence essaie d'opprimer la vérité. Tous les efforts de la violence ne peuvent affaiblir la vérité, et ne servent qu'à la relever davantage. Toutes les lumières de la vérité ne peuvent rien pour arrêter la violence, et ne font que l'irriter encore plus. Quand la force combat la force, la plus puissante détruit la moindre; quand l'on oppose les discours aux discours, ceux qui sont véritables et convaincants confondent et dissipent ceux qui n'ont que la vanité et le mensonge; mais la violence et la vérité ne peuvent rien l'une sur l'autre. Qu'on ne prétende pas de là néanmoins que les choses soient égales : car il y a cette extrême différence que la violence n'a qu'un cours borné par l'ordre de Dieu qui en conduit les effets à la gloire de la vérité qu'elle attaque, au lieu que la vérité subsiste éternellement et triomphe enfin de ses ennemis; parce qu'elle est éternelle et puissante comme Dieu même." (Douzième Provinciale.)
Amen!
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