L'aspect le plus bizarre et inattendu dans cette histoire de sacrifice et d'holocauste qui entoure le 911, c'est le statut mutant et grotesque du sacrifice. Le sacrifice est bien évidement religieux. Rendre sacré, c'est instituer le sacrifice comme fondateur du religieux, le religieux comme fondateur de la culture, et la culture comme fondatrice de la politique. On est loin de l'économie qui n'arrive qu'après, encadrée par ces garde-fous et suivant une échelle d'importance qui ne lui laisse que la portion congrue.
Quand l'économique prend le pas sur le politique, c'est le 911 qui surgit. Mais le politique n'a sa prédominance que si derrière le religieux est le gardien du temple culturel. Sans quoi le politique perd sa légitimité et s'effondre sous les coups de buttoir rationnels et fort insistants de l'économique. CQFD. En attendant, le sacrifice dans un système où le religieux perd sa place de gardien et où le politique s'efface devant le politique n'est plus le sacrifice classique.
Qu'est-ce que le système où le divin se retire? C'est précisément un système qui promeut l'économique, mais cette promotion est assez paradoxale et énigmatique. Car l'économique suppose essentiellement l'occultation de l'absolu dans l'échange.
La mutation du sacrifice va de pair avec la mutation du religieux. Dieu se fait ainsi pure immanence, à tel point que la valeur du religieux se manifeste directement dans la réussite économique. Au lieu d'exprimer ce qui dans le réel transcende le monde de l'homme, le religieux exprime l'identité triomphante et triompahle du monde de l'homme et du réel. Raison de l'arrogance et de la certitude inébranlable qui accompagnent.
Le religieux lie l'homme au système de la plus implacable des manières. Quand autrefois, le religieux intégrait l'absolu au fini, désormais le religieux officialise le triomphe de l'homme, soit son identité avec le reél Le religieux est le héraut de la révélation : l'homme est le maître et le possesseur du réel. Dès lors, le lien est trahison avec l'identité classique du religieux.
Les religieux qui se déclarent profondément chrétiens ou juifs sont des judéo-chrétiens dans la mesure où ils ont trahi l'essence des deux Testaments et qu'ils nomment Dieu le diable. Littéralement. Car le diable n'est autre que celui qui divise, soit l'antithèse de l'étymologie (partielle) de religieux. Le religieux lie quand le diable divise. Le Dieu des économistes, qui sont aussi les atlantistes, est un Dieu qu'on invoque d'autant plus souvent que c'est le Dieu dévoyé qui correspond à l'identité du diable.
On comprend mieux maintenant la ferveur religieuse des États-Unis et l'acte du 911 commis au nom du Dieu par des fanatiques qui sont fanatiques en ce qu'ils servent le diable - peut-être à leur insu. Quant au sacrifice intenté, on peut sans risque d'extravagance le qualifier d'acte satanique et de rite satanique en ce qu'il opère la résurgence troublante avec des conceptions antérieures à l'épisode du sacrifice d'Isaac par Abraham. C'est une conception diabolique du religieux en ce que le religieux est invoqué dans ses formes présentes (tous les monothéismes sont concernés explicitement) pour légitimer des conceptions qui sont en fait des conceptions polythéistes et antédiluviennes (dans le premier sens du terme).
Quand l'économique prend le pas sur le politique, c'est le 911 qui surgit. Mais le politique n'a sa prédominance que si derrière le religieux est le gardien du temple culturel. Sans quoi le politique perd sa légitimité et s'effondre sous les coups de buttoir rationnels et fort insistants de l'économique. CQFD. En attendant, le sacrifice dans un système où le religieux perd sa place de gardien et où le politique s'efface devant le politique n'est plus le sacrifice classique.
Qu'est-ce que le système où le divin se retire? C'est précisément un système qui promeut l'économique, mais cette promotion est assez paradoxale et énigmatique. Car l'économique suppose essentiellement l'occultation de l'absolu dans l'échange.
La mutation du sacrifice va de pair avec la mutation du religieux. Dieu se fait ainsi pure immanence, à tel point que la valeur du religieux se manifeste directement dans la réussite économique. Au lieu d'exprimer ce qui dans le réel transcende le monde de l'homme, le religieux exprime l'identité triomphante et triompahle du monde de l'homme et du réel. Raison de l'arrogance et de la certitude inébranlable qui accompagnent.
Le religieux lie l'homme au système de la plus implacable des manières. Quand autrefois, le religieux intégrait l'absolu au fini, désormais le religieux officialise le triomphe de l'homme, soit son identité avec le reél Le religieux est le héraut de la révélation : l'homme est le maître et le possesseur du réel. Dès lors, le lien est trahison avec l'identité classique du religieux.
Les religieux qui se déclarent profondément chrétiens ou juifs sont des judéo-chrétiens dans la mesure où ils ont trahi l'essence des deux Testaments et qu'ils nomment Dieu le diable. Littéralement. Car le diable n'est autre que celui qui divise, soit l'antithèse de l'étymologie (partielle) de religieux. Le religieux lie quand le diable divise. Le Dieu des économistes, qui sont aussi les atlantistes, est un Dieu qu'on invoque d'autant plus souvent que c'est le Dieu dévoyé qui correspond à l'identité du diable.
On comprend mieux maintenant la ferveur religieuse des États-Unis et l'acte du 911 commis au nom du Dieu par des fanatiques qui sont fanatiques en ce qu'ils servent le diable - peut-être à leur insu. Quant au sacrifice intenté, on peut sans risque d'extravagance le qualifier d'acte satanique et de rite satanique en ce qu'il opère la résurgence troublante avec des conceptions antérieures à l'épisode du sacrifice d'Isaac par Abraham. C'est une conception diabolique du religieux en ce que le religieux est invoqué dans ses formes présentes (tous les monothéismes sont concernés explicitement) pour légitimer des conceptions qui sont en fait des conceptions polythéistes et antédiluviennes (dans le premier sens du terme).
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