lundi 28 avril 2008

Déments songes

Amusons-nous un instant à nous téléporter dans l'esprit d'un enquêteur habitué aux affaires criminelles. Cet individu n'a pas à instruire une instruction dans une affaire sordide de viols ou de parricide; non, il est confronté aux mensonges du 911. Prenons les plus gros et vraiment, amusons-nous un petit peu. Quand on voit l'usage que font les médias officiels de cette affaire, on a le droit après tout de s'amuser. Un droit imprescriptible.
Nous allons relever les mensonges entourant la guerre contre le terrorisme.

1) La guerre d'Irak : c'est le mensonge le plus reconnu. Pour réaliser cette guerre, l'une des plus meurtrières à coup sûr de l'histoire humaine, les Américains, les Israéliens et les Anglais ont répété une série de mensonges hallucinante qui supposait que Saddam Hussein représentait un danger majeur pour la démocratie et la liberté :
a) parce qu'il détenait des armes de destruction massive et qu'il cultivait des armes nucléaires (notamment).
b) parce qu'il était en collusion avec Oussama ben Laden et le réseau terroriste d'Al Quaeda.

Ces deux séries d'arguments se sont révélés des faux consternants. Aujourd'hui, il est admis que la guerre d'Irak ne repose pas sur les explications officielles avancées par les Américains et leurs alliés. Surtout, il est certifié par des témoignages graves et sérieux que la guerre d'Irak a été planifiée avant le 911.
Par contre, la guerre d'Irak a été motivée par le 911 et la guerre contre le terrorisme.

A ce stade de l'enquête, notre détective sidéré se demande quelle crédibilité accorder à la guerre contre le terrorisme si elle révèle des mensonges aussi graves et concordants. Surtout l'enquêteur s'appuie sur un raisonnement logique imparable : si les conséquences sont manifestement fallacieuses, manipulatrices et mensongères, que penser des causes qui les ont inspirées?

2) Avant la guerre d'Irak, la guerre d'Afghanistan, extrêmement meurtrière et tout aussi catastrophique.
La guerre d'Afghanistan est la conséquence directe des attentats du 911. La raison principale à l'invasion de l'Afghanistan par les Américains et leurs alliés, dont la France, est simple : chasser les terroristes d'Al Quaeda et leur chef Oussama ben Laden de leur repaire montagneux et accidenté, d'autant que ces dangereux terroristes étaient soutenus par les islamistes extrémistes et arriérés du mouvement taliban.
a) Aujourd'hui, il est admis par les officiels américains que le lien entre ben Laden et les attentats du 911 est indémontrable.
b) De même que pour la guerre en Irak, il est prouvé que l'invasion de l'Afghanistan était planifiée avant le 911.
c) Il faut ajouter que les Américains ont installé des bases américaines dans de nombreux pays limitrophes de l'Afghanistan, pour mieux contrôlée le pétrole et le gaz de la mer Caspienne.

A ce stade de l'enquête, notre détective est frappé par une coïncidence stupéfiante. Les deux guerres reposent sur des prétextes grossiers et mensongers : la culpabilité de ben Laden dans le 911 et le lien entre le 911 et la guerre contre le terrorisme.
Les deux guerres ont été préparées avant leur cause officielle. C'est que la cause officielle est un prétexte évident.
Les deux guerres ont pour caractéristique immédiate évidente de concerner des régions riches en pétrole et/ou gaz, alors que l'ère du pétrole bon marché touche à sa fin et que le pic pétrolier est probablement en voie d'être dépassé.
Pourtant, tous les officiels occidentaux qui ont menti sont en liberté, ne sont pas poursuivis et ont même été promus pour certains.
Notre détective comprend que la guerre contre le terrorisme utilise le 911 comme un prétexte pour légitimer des guerres dont la vraie raison repose sur d'autres raisons que le 911. Le 911 est un prétexte formidable pour légitimer ces guerres du contrôle énergétique.
Dès lors, notre détective se pose la vraie question : si le 911 est utilisé comme prétexte patent pour légitimer le mensonge, que vaut alors la version officielle du 911?

3) En se penchant sommairement sur le 911, notre enquêteur a les bras qui tombent. Les mensonges sont si nombreux et grossiers qu'il ne comprend pas comment les enquêteurs officiels n'ont pas subi des poursuites immédiates pour mensonges flagrants et comment une enquête impartiale n'a pas été (ré)ouverte séance tenante pour connaître la vérité.
Si notre enquêteur récapitule brièvement ces découvertes hallucinantes et atterrantes, il constate que :

- les pirates présumés :
* sont des doubles agents travaillant des services secrets;
* répondent à une identité fausse pour au moins 5 d'entre eux;
* sont des pilotes au mieux inexpérimentés;
* n'ont laissé aucune trace de leur montée dans les avions détournés.

- les attentats laissent planer de nombreux doutes sur leur réalisation réelle, notamment pour le WTC 7 (conséquence de l'attentat contre les WTC 1 et 2) et le Pentagone.

- Oussama ben Laden n'a jamais été inculpé pour les attentats du 911. Par contre, des témoignages concordants et sérieux signalent qu'il se trouvait en juillet 2001 dans un hôpital militaire américain de Dubaï, où il reçut la visite du correspondant local de la CIA.

- des délits d'initiés entourent les attentats, notamment sur les compagnies d'aviation victimes des détournements pirates. Il est impossible de prendre connaissance de l'identité de ces délinquants financiers, qui étaient manifestement au courant des attentats et ont spéculé à la baisse sans vergogne.

- de nombreux services secrets (américains, israéliens, saoudiens, pakistanais) sont impliqués de manière troublante (à des niveaux divers) dans le 911 sans se trouver le moins du monde inquiétés par quelques procédure que ce soit. Par contre, les officiels américains claironnent qu'ils n'étaient pas au courant de la préparation des attentats contre l'évidence, alors que leurs services étaient prévenus de menaces graves et qu'ils hébergeaient de nombreux terroristes présumés sur leurs bases en toute connaissance de cause, parfois pour des programmes d'infiltration de doubles agents terroristes, comme c'est le cas avec Able Danger.

- la défense aérienne américaine était "inopérante" au moment des attentats, notamment du fait des dizaines de simulations terroristes lancées par des services américains. Certains exercices étaient très proches des attentats effectifs. Aucune interception des avions détournés n'a pu avoir lieu car les services habilités du NORAD étaient ce jour "inopérants".

- l'emploi du temps du Président américain W. laisse apparaître des menaces graves contre sa vie et sa sécurité, ce qui expliquerait peut-être enfin pourquoi il n'a regagné la Maison Blanche qu'en fin de journée après un périple qui l'a emmené dans deux bases militaires américaines importantes. Surtout, le Secret service a reçu une menace étayée contre l'Air Force One, prévenant : "Angel is next". Cette menace ne pouvait provenir des terroristes présumés, parce qu'elle nécessitait la connaissance de codes délivrés au plus haut niveau de l'État américain.

Arrivé à ce stade de découvertes apocalyptiques, notre détective a les bras qui tombent. Pourtant, il ne saurait être surpris : quand les conséquences présentent autant de mensonges concomitants et flagrants (la fameuse guerre contre le terrorisme), pourquoi la cause se révélerait plus véridique et juste que les conséquences viciées? C'est l'inverse qui est vrai : les mensonges autour du 911 ont pour conséquence logique les mensonges de la guerre contre le terrorisme, notamment en Afghanistan, puis en Irak.
Pourtant, notre détective est fortement ébranlé et commotionné. La raison en est simple : c'est qu'il vient de comprendre ce qu'était vraiment le système des droits de l'homme, de la démocratie et de la liberté. Le système occidental auquel il adhérait et auquel il croyait. Un système mensonger, violent, impérialiste et destructeur. Notre détective vient de comprendre que le 911 annonçait la fin de ce système dominateur et corrompu qui se présentait comme le meilleur système qu'ait connu l'humanité (classique ritournelle de la propagande martelée avec objectivité et science par des experts au-dessus de tout soupçon et des médias officiels et irréprochables) et que cet effondrement n'était pas forcément la bonne nouvelle qui se présentait.
Car non seulement l'effondrement du système dominant laissait présager du spectre d'éventuels chaos, ce qui n'est jamais rassurant; mais surtout le système était pour la première fois mondialisé et globalisé, ce qui impliquait que son effondrement menaçait l'humanité dans son intégralité. Notre détective suait parce qu'il affrontait la seule question qu'il aurait aimé éviter : avec le 911, la fin de sa tranquillité personnelle signifiait-elle aussi la menace de disparition pesant sur les épaules de l'humanité?

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