C'est si bon de se sentir protégé par le cocon du système! C'est si bon que le premier réflexe consiste à ne pas se poser la question de la pérennité du système. Tous les efforts actuels consistent d'ailleurs en un gigantesque et désespéré (vain) effort pour éviter cette question cruciale de la pérennité du système. Il s'agit de pas poser la question brûlante entre toutes parce que poser la question revient à affronter le problème et à comprendre la vérité.
Outre le terrain de la désinformation, qui est tenu par les médias dominants, le centre de la propagande systémique, il faut bien comprendre que la désinformation systémique, comme son nom l'indique, n'a pas seulement pour fin de propager la désinformation proprement dite. La désinformation consiste aussi à orienter les contestataires potentiels vers des territoires asystémiques et à décourager de poser les questions systémiques.
La raison est aisée à comprendre : interroger le système, c'est saisir sa chute prochaine. C'est pourquoi le mieux, surtout en période de décadence avérée, revient à orienter le contestataire potentiel, soit l'individu armé d'esprit critique, vers des propositions qui n'atteindront pas le coeur du système. Du style :
- Le système fonctionne indépendamment des actions des hommes.
- Il ne faut pas prêter attention aux périodes de crises qui ont toujours existé.
- De toute manière, les cycles de crise n'affectent pas la bonne marche du système.
- Les cycles de crise sont inévitables et doivent être acceptés.
Dans ce raisonnement, il s'agit de rappeler que quelles que soient les objections avancées par le contestataire, aucun action ne peut être intentée pour corriger l'orientation du système puisque le système est indépendant des actions des hommes. Si la crise est systémique, il convient surtout de ne pas bouger et d'attendre que la crise se passe, puisque le système est indépendant des actions des hommes. De toute manière, même l'effondrement du système n'est pas catastrophique, puisque le système est indépendant de l'action des hommes. Un autre système surgira bien.
Il faut savoir accepter avec résignation que le système produise une certaine violence structurelle et institutionnelle, du mensonge, de la manipulation et de la perversité. Se révolter contre cet état de faits revient à intenter un geste utopique et chimérique, puisque le système est indépendant des actions des hommes. Les états de décadence ont toujours existé. Et puisque le système est indépendant des actions des hommes, le mieux est encore, en période de déstabilisation, de se concentrer sur les actions individuelles et sur son petit univers privé. Désertons le politique si c'est la crise qui point et pointe (le bout de son nez). Le système se chargera tôt ou tard de réguler les problèmes. Une nouvelle période de faste surgira.
Seul problème dans cette litanie qui se charge de dédramatiser le problème et de dégonfler le ballon de baudruche de la crise : en évacuant le problème on se charge de l'exciter et de le magnifier. En fermant les yeux, on ne fait qu'augmenter le problème bien réel. Alors, une petite question, juste lancinante, pour l'homme contemporain qui ne pense qu'à son bonheur quotidien et égotiste : et si le postulat de départ de ce raisonnement cynique et sinistre était faux? Si, tout simplement, le système humain ne résultait que de l'action conjuguée des hommes qui le composent - et seulement d'eux?
Si le 911 n'était pas finalement une crise comme une autre, noyée dans les autres crises, celles passées et celles présentes, si le 911 n'était pas un simple problème d'Occidental peu habitué aux situations de crises, une crise qui passerait (avec le temps...)? Et si le 911 était un effondrement systémique et que le système dépendait uniquement des actions des hommes? Alors le 911 ne serait pas seulement une crise à relativiser, mais la crise qui appelle l'action des hommes afin d'éviter que l'effondrement du système occidentaliste ne soit trop violent et chaotique pour l'humanité et pour l'Occident.
Ajoutons encore un ingrédient nécessaire et capital : nous vivons dans le premier système globalisé et mondialisé, soit dans le premier système unique. L'effondrement du système occidentaliste et immanentiste n'est pas finalement un énième et nouvel effondrement, auquel succédera une période de reconstruction, un nouveau système en lieu et place de l'ancien système caduc. Si le 911 annonce l'effondrement du système, c'est le système unique qui est menacé, ce qui signifie rien de moins que c'est l'homme qui est menacé. Si l'homme ne réagit pas, l'homme disparaîtra.
On comprend toutes les arguties déployées pour désamorcer la réflexion autour du 911. Comprendre les enjeux du 911, c'est sortir des valeurs qu'impose le système, car le système n'est pas viable. Lui obéir, c'est participer à la destruction de l'homme. Saisir l'originalité tragique de la situation, c'est comprendre que la crise actuelle est la première de mémoire humaine à menacer l'homme dans sa pérennité. Le système humain est confronté à un redoutable dilemme : soit changer d'orientation, soit disparaître.
Contrairement aux sarcasmes des esprits formatés par l'esprit du système, nous ne sommes pas des pessimistes, mais des optimistes résolus. Nous ne croyons pas que le 911 annonce la fin de l'homme, mais qu'il annonce l'apocalypse, la crise des crises. L'homme n'aura d'autre choix pour surmonter cette crise que de se tourner vers la conquête de l'espace. La mondialisation signe la crise qui enterre le projet terrien de l'homme unifié et heureux dans son unité. L'espace restaure l'étrangeté du monde, l'étranger de l'homme et le curieux destin de l'espèce : toujours affronter l'inconnu (ce qu'Ulysse, ce grand aventurier savait bien) pour perdurer.
Outre le terrain de la désinformation, qui est tenu par les médias dominants, le centre de la propagande systémique, il faut bien comprendre que la désinformation systémique, comme son nom l'indique, n'a pas seulement pour fin de propager la désinformation proprement dite. La désinformation consiste aussi à orienter les contestataires potentiels vers des territoires asystémiques et à décourager de poser les questions systémiques.
La raison est aisée à comprendre : interroger le système, c'est saisir sa chute prochaine. C'est pourquoi le mieux, surtout en période de décadence avérée, revient à orienter le contestataire potentiel, soit l'individu armé d'esprit critique, vers des propositions qui n'atteindront pas le coeur du système. Du style :
- Le système fonctionne indépendamment des actions des hommes.
- Il ne faut pas prêter attention aux périodes de crises qui ont toujours existé.
- De toute manière, les cycles de crise n'affectent pas la bonne marche du système.
- Les cycles de crise sont inévitables et doivent être acceptés.
Dans ce raisonnement, il s'agit de rappeler que quelles que soient les objections avancées par le contestataire, aucun action ne peut être intentée pour corriger l'orientation du système puisque le système est indépendant des actions des hommes. Si la crise est systémique, il convient surtout de ne pas bouger et d'attendre que la crise se passe, puisque le système est indépendant des actions des hommes. De toute manière, même l'effondrement du système n'est pas catastrophique, puisque le système est indépendant de l'action des hommes. Un autre système surgira bien.
Il faut savoir accepter avec résignation que le système produise une certaine violence structurelle et institutionnelle, du mensonge, de la manipulation et de la perversité. Se révolter contre cet état de faits revient à intenter un geste utopique et chimérique, puisque le système est indépendant des actions des hommes. Les états de décadence ont toujours existé. Et puisque le système est indépendant des actions des hommes, le mieux est encore, en période de déstabilisation, de se concentrer sur les actions individuelles et sur son petit univers privé. Désertons le politique si c'est la crise qui point et pointe (le bout de son nez). Le système se chargera tôt ou tard de réguler les problèmes. Une nouvelle période de faste surgira.
Seul problème dans cette litanie qui se charge de dédramatiser le problème et de dégonfler le ballon de baudruche de la crise : en évacuant le problème on se charge de l'exciter et de le magnifier. En fermant les yeux, on ne fait qu'augmenter le problème bien réel. Alors, une petite question, juste lancinante, pour l'homme contemporain qui ne pense qu'à son bonheur quotidien et égotiste : et si le postulat de départ de ce raisonnement cynique et sinistre était faux? Si, tout simplement, le système humain ne résultait que de l'action conjuguée des hommes qui le composent - et seulement d'eux?
Si le 911 n'était pas finalement une crise comme une autre, noyée dans les autres crises, celles passées et celles présentes, si le 911 n'était pas un simple problème d'Occidental peu habitué aux situations de crises, une crise qui passerait (avec le temps...)? Et si le 911 était un effondrement systémique et que le système dépendait uniquement des actions des hommes? Alors le 911 ne serait pas seulement une crise à relativiser, mais la crise qui appelle l'action des hommes afin d'éviter que l'effondrement du système occidentaliste ne soit trop violent et chaotique pour l'humanité et pour l'Occident.
Ajoutons encore un ingrédient nécessaire et capital : nous vivons dans le premier système globalisé et mondialisé, soit dans le premier système unique. L'effondrement du système occidentaliste et immanentiste n'est pas finalement un énième et nouvel effondrement, auquel succédera une période de reconstruction, un nouveau système en lieu et place de l'ancien système caduc. Si le 911 annonce l'effondrement du système, c'est le système unique qui est menacé, ce qui signifie rien de moins que c'est l'homme qui est menacé. Si l'homme ne réagit pas, l'homme disparaîtra.
On comprend toutes les arguties déployées pour désamorcer la réflexion autour du 911. Comprendre les enjeux du 911, c'est sortir des valeurs qu'impose le système, car le système n'est pas viable. Lui obéir, c'est participer à la destruction de l'homme. Saisir l'originalité tragique de la situation, c'est comprendre que la crise actuelle est la première de mémoire humaine à menacer l'homme dans sa pérennité. Le système humain est confronté à un redoutable dilemme : soit changer d'orientation, soit disparaître.
Contrairement aux sarcasmes des esprits formatés par l'esprit du système, nous ne sommes pas des pessimistes, mais des optimistes résolus. Nous ne croyons pas que le 911 annonce la fin de l'homme, mais qu'il annonce l'apocalypse, la crise des crises. L'homme n'aura d'autre choix pour surmonter cette crise que de se tourner vers la conquête de l'espace. La mondialisation signe la crise qui enterre le projet terrien de l'homme unifié et heureux dans son unité. L'espace restaure l'étrangeté du monde, l'étranger de l'homme et le curieux destin de l'espèce : toujours affronter l'inconnu (ce qu'Ulysse, ce grand aventurier savait bien) pour perdurer.
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