Service francophone de la radio iranienne - 06/04/2008.
http://libertesinternets.wordpress.com/2008/04/07/malgre-les-meurtres-de-civils-blackwater-reste-en-irak/
"Erik Prince, le PDG de Blackwater est un des gros financeurs politiques de G.W. Bush, et Hillary Clinton, la candidate démocrate, est actionnaire de la société… alors il n’y a pas de danger que les assassins de Blackwater soient un jour expulsés de ce savoureux fromage qu’est l’Irak pour les “sous-traitants” occidentaux…
En dépit des scandales qui ont touché, directement, les agents de l’entreprise privée de sécurité américaine «Blackwater», cette dernière va rester en Irak.Le contrat de cette entreprise, qui arrive à expiration, le 7 mai, a été renouvelé, les intérêts des hommes politiques américains dans ce type de contrats, obligent.
L’incident le plus sanglant, dans lequel, était impliqué cette entreprise de mercenaires est survenu, à Bagdad, le 16 septembre dernier. Dix-sept civils ont été tués par des gardes de «Blackwater». A l’époque, le gouvernement irakien avait fermement condamné ce crime et réclamé le départ de «Blackwater» qui a pour mission d’assurer la sécurité des hauts responsables américains et des personnalités étrangères, en Irak. Cette entreprise fait, également, l’objet d’autres accusations, comme le trafic d’armes, en Irak, et la fraude fiscale.
Un haut responsable du Département d’Etat a déclaré à ce sujet que le contrat arrivait à expiration, le 7 mai prochain, mais qu’il avait été renouvelé, parce que le FBI n’avait pas encore publié les conclusions de son enquête sur l’incident du mois de septembre.
En réalité, le renouvellement du contrat de «Blackwater», en dépit des protestations du gouvernement irakien et de la population locale, face aux crimes commis par ses agents, montre l’influence grandissante de ce genre d’entreprises sur les hommes politiques américains, ainsi que leurs intérêts financiers mutuels.
«Blackwater» a, déjà, largement, profité des contrats gouvernementaux. La société a, en effet, engrangé un milliard deux cents cinquante millions de dollars, depuis l’an 2000, dont 196 millions de dollars sont allés dans les poches des membres du Congrès, depuis le déclenchement de la guerre, en Irak, indique un rapport récent d’un centre de recherches américain.
151 membres du Congrès, dit le rapport, ont investi dans des contrats militaires et civils. La part des Démocrates y est 6 fois supérieure à celle des élus républicains. Il est intéressant de savoir que Hillary Clinton, la candidate à l’investiture démocrate pour la présidentielle américaine, fait partie de ceux qui ont investi dans des sociétés américaines actives, en Irak.
Parmi elles, on peut, également, citer l’entreprise pétrolière «Halliburton», qui compte parmi les membres de son Conseil d’administration, pas moins que le vice-Président américain, Dick Cheney. Le nombre important des entreprises américaines, présentes, en Irak, amène, certains experts à parler d’une armée privée des Etats-Unis dans ce pays, une armée, dont les actes sanglants et violents sont mis entre parenthèses, au nom de l’intérêt financier."
http://libertesinternets.wordpress.com/2008/04/07/malgre-les-meurtres-de-civils-blackwater-reste-en-irak/
"Erik Prince, le PDG de Blackwater est un des gros financeurs politiques de G.W. Bush, et Hillary Clinton, la candidate démocrate, est actionnaire de la société… alors il n’y a pas de danger que les assassins de Blackwater soient un jour expulsés de ce savoureux fromage qu’est l’Irak pour les “sous-traitants” occidentaux…
En dépit des scandales qui ont touché, directement, les agents de l’entreprise privée de sécurité américaine «Blackwater», cette dernière va rester en Irak.Le contrat de cette entreprise, qui arrive à expiration, le 7 mai, a été renouvelé, les intérêts des hommes politiques américains dans ce type de contrats, obligent.
L’incident le plus sanglant, dans lequel, était impliqué cette entreprise de mercenaires est survenu, à Bagdad, le 16 septembre dernier. Dix-sept civils ont été tués par des gardes de «Blackwater». A l’époque, le gouvernement irakien avait fermement condamné ce crime et réclamé le départ de «Blackwater» qui a pour mission d’assurer la sécurité des hauts responsables américains et des personnalités étrangères, en Irak. Cette entreprise fait, également, l’objet d’autres accusations, comme le trafic d’armes, en Irak, et la fraude fiscale.
Un haut responsable du Département d’Etat a déclaré à ce sujet que le contrat arrivait à expiration, le 7 mai prochain, mais qu’il avait été renouvelé, parce que le FBI n’avait pas encore publié les conclusions de son enquête sur l’incident du mois de septembre.
En réalité, le renouvellement du contrat de «Blackwater», en dépit des protestations du gouvernement irakien et de la population locale, face aux crimes commis par ses agents, montre l’influence grandissante de ce genre d’entreprises sur les hommes politiques américains, ainsi que leurs intérêts financiers mutuels.
«Blackwater» a, déjà, largement, profité des contrats gouvernementaux. La société a, en effet, engrangé un milliard deux cents cinquante millions de dollars, depuis l’an 2000, dont 196 millions de dollars sont allés dans les poches des membres du Congrès, depuis le déclenchement de la guerre, en Irak, indique un rapport récent d’un centre de recherches américain.
151 membres du Congrès, dit le rapport, ont investi dans des contrats militaires et civils. La part des Démocrates y est 6 fois supérieure à celle des élus républicains. Il est intéressant de savoir que Hillary Clinton, la candidate à l’investiture démocrate pour la présidentielle américaine, fait partie de ceux qui ont investi dans des sociétés américaines actives, en Irak.
Parmi elles, on peut, également, citer l’entreprise pétrolière «Halliburton», qui compte parmi les membres de son Conseil d’administration, pas moins que le vice-Président américain, Dick Cheney. Le nombre important des entreprises américaines, présentes, en Irak, amène, certains experts à parler d’une armée privée des Etats-Unis dans ce pays, une armée, dont les actes sanglants et violents sont mis entre parenthèses, au nom de l’intérêt financier."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire