On vit dans le monde de la liberté, dans le monde où être libre signifie de s'opposer à toutes les théories du complot. Les théories du complot sont parfois farfelues, mais il est cependant inquiétant que l'élitisme rend valable et valide le complot dans la mesure où le élites complotent nécessairement sur le dos de l'ordre et ont toutes raisons de comploter sur le dos de l'ordre dans un système exclusiviste. Le seul impératif des élites est de veiller à la pérennité de l'ordre exclusif. Pour le reste, tout lui est permis. Par la suite, le discrédit qui frappe toute théorie jugée complotiste permet d'invalider la théorie selon laquelle il n'est pas possible que se mette en place un complot d'envergure sans que trop de personnes soient au courant et divulgue ce complot involontairement. Cette réponse présente l'avantage de considérer que la structure du réel, par un hasard bienveillant, interdit et empêche les démarches de complot.
1) Malheureusement, cette fausse bienveillance est elle-même invalidée par le rappel malveillant que le complot est possible dans un régime élitiste, c'est-à-dire un régime où les élites ont pour fin de dominer les autres composants de l'ordre, jugés, par leurs soins aveuglés, exclusif.
2) Surtout, la théorie du complot en tant que méthode de discrédit et anathème universel découle en fait de l'interdit qui frappe toute critique un peu contestataire de l'ordre. Aurait-on peur qu'on se rende compte de ce que l'ordre contient, de son coeur et de ses reins? En tout cas, le système dans lequel le travail est la fin de l'individu et sert la pérennité de l'ordre exclusif, cette mentalité interdit l'esprit critique et favorise les réactions de discrédit et d'anathème sur les oppositions au système et les accusations frappant le système (notamment sur les dérives qui l'assaillent, les complots qui le minent et qui sont dirigés bien entendu par des élites cyniques, impavides et corrompues). En ce sens, l'idéologie du travail comme valeur essentielle et réalisation de l'individu, au service du système et avec une valorisation démente, cette idéologie est inquiétante parce qu'elle détruit la faculté et le réflexe (l'esprit critique) qui sont encore en mesure de contrecarrer le déclin du système - et la menace qui pèse sur l'humanité.
1) Malheureusement, cette fausse bienveillance est elle-même invalidée par le rappel malveillant que le complot est possible dans un régime élitiste, c'est-à-dire un régime où les élites ont pour fin de dominer les autres composants de l'ordre, jugés, par leurs soins aveuglés, exclusif.
2) Surtout, la théorie du complot en tant que méthode de discrédit et anathème universel découle en fait de l'interdit qui frappe toute critique un peu contestataire de l'ordre. Aurait-on peur qu'on se rende compte de ce que l'ordre contient, de son coeur et de ses reins? En tout cas, le système dans lequel le travail est la fin de l'individu et sert la pérennité de l'ordre exclusif, cette mentalité interdit l'esprit critique et favorise les réactions de discrédit et d'anathème sur les oppositions au système et les accusations frappant le système (notamment sur les dérives qui l'assaillent, les complots qui le minent et qui sont dirigés bien entendu par des élites cyniques, impavides et corrompues). En ce sens, l'idéologie du travail comme valeur essentielle et réalisation de l'individu, au service du système et avec une valorisation démente, cette idéologie est inquiétante parce qu'elle détruit la faculté et le réflexe (l'esprit critique) qui sont encore en mesure de contrecarrer le déclin du système - et la menace qui pèse sur l'humanité.
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