L'ordre exclusif renvoie l'idée d'une uniformité de l'ordre qui se croit seul et nécessaire. Comme si l'exclusivité étant une vue de l'esprit et une illusion aussi grotesque qu'évidente, il coulait de source que le système était uniforme, soit - harmonieux! L'uniformité équivaudrait à l'expulsion totale du néant : soit à la victoire des forces qui considèrent que le monde de l'homme doit triompher vaille que vaille.
Mais le monde de l'homme ne saurait triompher, parce qu'il ne saurait expulser définitivement le néant. Le monde de l'homme ne peut que donner l'illusion qu'il accomplit cet acte triomphant. Au final, le néant doit en toute nécessité être présent dans le système de l'ordre, mais à la différence de l'ordre qui affronte le néant et qui affronte les autres ordres jusqu'à les dominer, le système malade qui se croit seul n'aperçoit pas la vérité : l'ordre en bonne santé intègre et transforme le néant, quand le système en mauvaise posture n'est plus capable que de subir le néant à l'état brut.
C'est ce qui produit notre bon vieux système uniciste et belliciste : le néant produit ses différences à l'état brut. Raison pour laquelle il serait fallacieux d'estimer que le système unique est le système qui rend tout homogène et qui de ce fait engendrerait le bonheur. Au lieu de différences qui garantissent la pérennité parce qu'elles permettent l'existence de différents ordres humains, l'unique ordre humain suscite de fausses différences qui sont des différences internes et artificielles.
Ces fausses différences rappellent que le néant est à l'état brut, c'est-à-dire que la violence brute ou le chaos sont en mesure de détruire l'ordre au moment où l'ordre se croit le plus invincible et conquérant. Les différences reproduisent des disparités et des différences qui prouvent que l'unicité de l'ordre suit avant tout le mouvement que prétend impulser et inspirer l'élite.
Sentiment fallacieux, mais sentiment de puissance qui ne concerne vraiment que l'élite, voire les cercles concentriques qui gravitent autour de l'élite (soit les élites qui impulsent la direction du système). Mais les différences posent des obstacles et des oppositions inconciliables et irréconciliables entre les élites et les autres milieux. L'ordre unique pose ainsi des multitudes de différences internes, car l'ordre unique n'est pas capable d'imposer son homogénéité.
Son unicité est fort hétérogène et accidentée. Mais ce qui compte, c'est que la direction lancée et proposée est unique et que la faiblesse du système est proportionnelle à ses prétentions de toute-puissance. Le système qui se prétend unique est faible parce qu'il se prétend unique. L'unicité est faiblesse et son hétérogénéité est un aveu éclatant de cette faiblesse.
Mais le monde de l'homme ne saurait triompher, parce qu'il ne saurait expulser définitivement le néant. Le monde de l'homme ne peut que donner l'illusion qu'il accomplit cet acte triomphant. Au final, le néant doit en toute nécessité être présent dans le système de l'ordre, mais à la différence de l'ordre qui affronte le néant et qui affronte les autres ordres jusqu'à les dominer, le système malade qui se croit seul n'aperçoit pas la vérité : l'ordre en bonne santé intègre et transforme le néant, quand le système en mauvaise posture n'est plus capable que de subir le néant à l'état brut.
C'est ce qui produit notre bon vieux système uniciste et belliciste : le néant produit ses différences à l'état brut. Raison pour laquelle il serait fallacieux d'estimer que le système unique est le système qui rend tout homogène et qui de ce fait engendrerait le bonheur. Au lieu de différences qui garantissent la pérennité parce qu'elles permettent l'existence de différents ordres humains, l'unique ordre humain suscite de fausses différences qui sont des différences internes et artificielles.
Ces fausses différences rappellent que le néant est à l'état brut, c'est-à-dire que la violence brute ou le chaos sont en mesure de détruire l'ordre au moment où l'ordre se croit le plus invincible et conquérant. Les différences reproduisent des disparités et des différences qui prouvent que l'unicité de l'ordre suit avant tout le mouvement que prétend impulser et inspirer l'élite.
Sentiment fallacieux, mais sentiment de puissance qui ne concerne vraiment que l'élite, voire les cercles concentriques qui gravitent autour de l'élite (soit les élites qui impulsent la direction du système). Mais les différences posent des obstacles et des oppositions inconciliables et irréconciliables entre les élites et les autres milieux. L'ordre unique pose ainsi des multitudes de différences internes, car l'ordre unique n'est pas capable d'imposer son homogénéité.
Son unicité est fort hétérogène et accidentée. Mais ce qui compte, c'est que la direction lancée et proposée est unique et que la faiblesse du système est proportionnelle à ses prétentions de toute-puissance. Le système qui se prétend unique est faible parce qu'il se prétend unique. L'unicité est faiblesse et son hétérogénéité est un aveu éclatant de cette faiblesse.
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