Il est certainement un aveuglement dans lequel se complaisent les seigneurs des élites de l'ordre unique : puisqu'ils se trouvent à la tête de l'ordre unique, ils incarnent le pouvoir absolu en tant qu'ils sont en mesure de décider du sens de l'ordre, soit de décider du sens général - en définitive : du sens tout court.
Cette proposition effrayante n'en est pas moins pourtant absolument vraie : les sommités installées à la tête de l'ordre unique ont l'illusion d'occuper les places de démiurges tout-puissants, soit d'être invertis de pouvoirs divins et grisants. Décider en définitive du sort de l'ordre, du sort des composants de l'ordre, c'est dépasser la toute-puissance et la démesure réunies, puisque seuls les dieux les plus bénis furent investis de ce pouvoir dans les mythes aujourd'hui dépassés des peuples de l'Eurasie.
Qu'il est grisant d'être en mesure de décider en dernier recours et sans autre recours possible du destin du réel! Ni plus ni moins. Peut-être même la gravité accompagne-t-elle les lourdes décisions de ces décideurs suprêmes et que chacun de leurs gestes est marqué de la conscience de détenir un pouvoir si lourd qu'il ne peut s'exécuter que dans le secret des dieux.
C'est ainsi que s'est déroulé le 911. C'est ainsi que se sont déroulés toutes les grands décisions et tous les grands événements de l'époque moderne, depuis en fait que certaines élites se trouvent investies du pouvoir de décider de la direction et des directives pour l'ordre unique. Le secret accompagne nécessairement l'annonce du sens et l'annonce du vent.
Pourquoi le secret? Et pourquoi pas la transparence, la vraie transparence, pas celle dont se réclame l'ordre unique et qui renvoie en fait au mensonge et au travestissement? Réponse aussi lapidaire que terrible : parce que le secret est nécessaire à la protection du mensonge. Ne nous leurrons pas : si ce sont certaines élites qui sont chargées de donner le sens, alors ces élites sont aussi condamnées à mentir et à faire passer le mensonge pour la vérité - pour la réalité.
A mentir : comment donner publicité universelle au sens si le sens consiste à asservir l'ordre à certaines élites privilégiées, comme ce ne peut être que le cas dans l'ordre unique?
Le mensonge en vérité : si toute vérité n'est jamais que la présentation de mensonges au peuple, le fait de faire passer au peuple l'exploitation et la domination pour la tolérance et la démocratie, c'est que le travestissement du mensonge en vérité est adossé sur le mensonge constitutif : l'ordre n'est pas unique et n'a pas recouvert le réel au point d'en expulser l'absolu (d'ailleurs : où?).
Cette proposition effrayante n'en est pas moins pourtant absolument vraie : les sommités installées à la tête de l'ordre unique ont l'illusion d'occuper les places de démiurges tout-puissants, soit d'être invertis de pouvoirs divins et grisants. Décider en définitive du sort de l'ordre, du sort des composants de l'ordre, c'est dépasser la toute-puissance et la démesure réunies, puisque seuls les dieux les plus bénis furent investis de ce pouvoir dans les mythes aujourd'hui dépassés des peuples de l'Eurasie.
Qu'il est grisant d'être en mesure de décider en dernier recours et sans autre recours possible du destin du réel! Ni plus ni moins. Peut-être même la gravité accompagne-t-elle les lourdes décisions de ces décideurs suprêmes et que chacun de leurs gestes est marqué de la conscience de détenir un pouvoir si lourd qu'il ne peut s'exécuter que dans le secret des dieux.
C'est ainsi que s'est déroulé le 911. C'est ainsi que se sont déroulés toutes les grands décisions et tous les grands événements de l'époque moderne, depuis en fait que certaines élites se trouvent investies du pouvoir de décider de la direction et des directives pour l'ordre unique. Le secret accompagne nécessairement l'annonce du sens et l'annonce du vent.
Pourquoi le secret? Et pourquoi pas la transparence, la vraie transparence, pas celle dont se réclame l'ordre unique et qui renvoie en fait au mensonge et au travestissement? Réponse aussi lapidaire que terrible : parce que le secret est nécessaire à la protection du mensonge. Ne nous leurrons pas : si ce sont certaines élites qui sont chargées de donner le sens, alors ces élites sont aussi condamnées à mentir et à faire passer le mensonge pour la vérité - pour la réalité.
A mentir : comment donner publicité universelle au sens si le sens consiste à asservir l'ordre à certaines élites privilégiées, comme ce ne peut être que le cas dans l'ordre unique?
Le mensonge en vérité : si toute vérité n'est jamais que la présentation de mensonges au peuple, le fait de faire passer au peuple l'exploitation et la domination pour la tolérance et la démocratie, c'est que le travestissement du mensonge en vérité est adossé sur le mensonge constitutif : l'ordre n'est pas unique et n'a pas recouvert le réel au point d'en expulser l'absolu (d'ailleurs : où?).
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