Le formatage dans le système en déclin est une nécessité : puisque l'exclusivité (fallacieuse) de l'ordre implique que le donné le soit une bonne fois pour toutes et que le donné corresponde à l'ordre. A partir du moment où le travail se présente comme le formatage nécessaire au bonheur, le formatage nécessaire au système, le formatage nécessaire à l'ordre, le travail est une denrée aussi rare que positive. L'attaquer, c'est critiquer l'ordre comme le seul ordre possible. C'est donc soit défendre le système, soit attaquer le système pour promouvoir le néant. Paradoxe intenable et diabolique que la position du système : présenter le nihilisme comme l'alternative à laquelle il s'oppose, alors que le nihilisme n'est autre que - lui. Pour attaquer le piège de la rhétorique du système, il faut rappeler et savoir que :
1) le système n'est pas seul;
2) le système qui se croit ou se déclare seul se trouve en situation de déclin et de décadence.
Il est impossible d'attaquer le système sans attaquer l'ordre. Il est impossible d'attaquer le travail sans attaquer le travail. Dès lors, le travail revient à son étymologie de torture si l'on s'avise que la torture ancienne du travail s'attachait à aménager le monde, tandis que la torture actuelle revient à servir l'ordre que l'on estime le seul.
1) le système n'est pas seul;
2) le système qui se croit ou se déclare seul se trouve en situation de déclin et de décadence.
Il est impossible d'attaquer le système sans attaquer l'ordre. Il est impossible d'attaquer le travail sans attaquer le travail. Dès lors, le travail revient à son étymologie de torture si l'on s'avise que la torture ancienne du travail s'attachait à aménager le monde, tandis que la torture actuelle revient à servir l'ordre que l'on estime le seul.
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