Les mensonges du progressisme sont de plusieurs ordres. Ils consistent particulièrement à :
- faire croire que le progressisme est un système suffisamment cohérent pour gouverner durablement sans l'alternance conservatrice et qu'il pourrait remplacer définitivement le conservatisme. De ce point de vue, le progressisme n'est pas l'alternative au nécessaire conservatisme. Il se présente comme un système unique, soumis seulement au bon vouloir des électeurs. Les alternatives à l'intérieur du système sont trop bonnes!
- faire croire que le progrès continuel et perpétuel est possible, tant d'un point de vue historique (jusqu'à approcher de la perfection) que d'un point de vue géographique (le progrès est viable pour l'ensemble de l'humanité). Bien entendu, le progrès n'est envisageable que :
1) s'il ne concerne qu'une fraction réduite de l'humanité (quelque chose comme son élite fantasmée);
2) s'il ne suit pas une linéarité impeccable et enthousiasmante, à tel point qu'on peut s'interroger sur la réalité du progrès : la progression est certainement plus circonscrite à certaines périodes. Dans cette acception, l'idée de progrès ne serait compatible qu'avec l'idée de régression, tout comme le progressisme n'est possible qu'avec le conservatisme.
Le Progrès serait-il un mythe?
- faire croire que le progressisme est un système suffisamment cohérent pour gouverner durablement sans l'alternance conservatrice et qu'il pourrait remplacer définitivement le conservatisme. De ce point de vue, le progressisme n'est pas l'alternative au nécessaire conservatisme. Il se présente comme un système unique, soumis seulement au bon vouloir des électeurs. Les alternatives à l'intérieur du système sont trop bonnes!
- faire croire que le progrès continuel et perpétuel est possible, tant d'un point de vue historique (jusqu'à approcher de la perfection) que d'un point de vue géographique (le progrès est viable pour l'ensemble de l'humanité). Bien entendu, le progrès n'est envisageable que :
1) s'il ne concerne qu'une fraction réduite de l'humanité (quelque chose comme son élite fantasmée);
2) s'il ne suit pas une linéarité impeccable et enthousiasmante, à tel point qu'on peut s'interroger sur la réalité du progrès : la progression est certainement plus circonscrite à certaines périodes. Dans cette acception, l'idée de progrès ne serait compatible qu'avec l'idée de régression, tout comme le progressisme n'est possible qu'avec le conservatisme.
Le Progrès serait-il un mythe?
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