Lorsque le système se réunit jusqu'à l'union unique, jusqu'à l'unicité unie, alors le système se retourne contre lui-même. Ce qui signifie, aussi : l'ordre dominant ayant avalé tous les autres ordres jusqu'à apparaître sérieusement comme le seul ordre, l'ordre exclusif, il se retrouve sans autre choix que d'utiliser sa violence contre lui-même. Au moment où il se croit débarrassé de la corvée de lutter contre son extérieur, au moment où il croit avoir dépassé l'intériorité et l'extériorité, l'ordre se retrouve en fait dans le plus grand péril qu'il puisse concevoir.
Au final, l'ordre unique n'a d'autre choix pour garder un sens et ne pas dépérir dans l'anarchie que de trouver une différence interne qu'il fera passer pour une différence véritable. Opposition d'un ordre contre un autre ordre quand il s'agit en fait d'un seul et même ordre. Fausse différence qui se remarque au fait que l'opposition repose en fait sur le mécanisme de la projection et l'identité du manichéisme le plus arbitraire et le plus simpliste.
Plus l'ordre unique est acculé devant son impéritie et sa faillite, plus il a recours à la séparation du manichéisme. Autrement dit, l'opposition n'est plus l'antagonisme d'un certain ordre contre un autre, d'un donné contre un autre. L'opposition désormais est celle de la lumière contre l'ombre, du Bien contre le Mal. L'opposition est tellement factice et fallacieuse qu'elle se radicalise pour éviter de laisser transparaître le spectre de son caractère illusoire.
Voilà pourquoi dans ce système de fausses oppositions, il est capital pour le système unique de laisser croire qu'il possède à l'intérieur de ses institutions des oppositions internes qui invalident la théorie du système unique. Autrement dit, pour reprendre le refrain ou l'antienne du système : à côté de l'opposition entre l'intériorité l'extériorité, entre la démocratie et le totalitarisme, se retrouve l'opposition interne entre le conservatisme et le progressisme. Il s'agit de radicaliser les propositions, d'expulser du système toutes les nuances afin de simplifier et de clarifier jusqu'à l'outrance l'expression de la représentation.
A l'intérieur donc : l'illusion que la démocratie possède deux alternatives. Il est clair que cette logique obéit au mécanisme du mimétisme. L'intérieur et l'extérieur se recoupent dans le progressisme et le conservatisme. Ne jamais laisser entendre que le système unique est unique. Pourtant, de fait, derrière la formidable propagande qui répète à l'envie que le système est plurielle, qu'il est bardé de différences comme ses meilleurs représentants de diplômes alléchants, en fait le système est unique et le roi est nu.
Au final, l'ordre unique n'a d'autre choix pour garder un sens et ne pas dépérir dans l'anarchie que de trouver une différence interne qu'il fera passer pour une différence véritable. Opposition d'un ordre contre un autre ordre quand il s'agit en fait d'un seul et même ordre. Fausse différence qui se remarque au fait que l'opposition repose en fait sur le mécanisme de la projection et l'identité du manichéisme le plus arbitraire et le plus simpliste.
Plus l'ordre unique est acculé devant son impéritie et sa faillite, plus il a recours à la séparation du manichéisme. Autrement dit, l'opposition n'est plus l'antagonisme d'un certain ordre contre un autre, d'un donné contre un autre. L'opposition désormais est celle de la lumière contre l'ombre, du Bien contre le Mal. L'opposition est tellement factice et fallacieuse qu'elle se radicalise pour éviter de laisser transparaître le spectre de son caractère illusoire.
Voilà pourquoi dans ce système de fausses oppositions, il est capital pour le système unique de laisser croire qu'il possède à l'intérieur de ses institutions des oppositions internes qui invalident la théorie du système unique. Autrement dit, pour reprendre le refrain ou l'antienne du système : à côté de l'opposition entre l'intériorité l'extériorité, entre la démocratie et le totalitarisme, se retrouve l'opposition interne entre le conservatisme et le progressisme. Il s'agit de radicaliser les propositions, d'expulser du système toutes les nuances afin de simplifier et de clarifier jusqu'à l'outrance l'expression de la représentation.
A l'intérieur donc : l'illusion que la démocratie possède deux alternatives. Il est clair que cette logique obéit au mécanisme du mimétisme. L'intérieur et l'extérieur se recoupent dans le progressisme et le conservatisme. Ne jamais laisser entendre que le système unique est unique. Pourtant, de fait, derrière la formidable propagande qui répète à l'envie que le système est plurielle, qu'il est bardé de différences comme ses meilleurs représentants de diplômes alléchants, en fait le système est unique et le roi est nu.
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