La transformation de l'État dans les nations occidentales n'est pas seulement palpable. L'implosion, plus que l'explosion, des Nations modernes se voudrait pourtant la réalisation de l'utopie selon laquelle le citoyen universel, le citoyen mondial sont les heureux bénéficiaires de la mondialisation et que les États sont des créations inutiles et dangereuses amenant directement le nationalisme et d'autres graves inconvénients. Bref, selon cette vue en phase avec la mondialisation, et pas seulement l'apanage des libéraux, les nations sont avant tout des facteurs de dysfonctionnements et de troubles et comme tels il convient de les abattre, de les remplacer et de les améliorer.
Quelle entité pourrait bien améliorer l'État? Sans nul doute le concept de gouvernement mondial, qui garantit un seul et même État pour tous les hommes, sans souci de discrimination ou de différence. Le rêve de tout antiraciste et de tout universalistes se trouverait résolu en un clin d'œil par la mondialisation. Malheureusement, la bénie mondialisation est un peu comme le carrosse de la princesse qui se transforme en citrouille une fois que l'aube du réel darde de ses rayons cruels la porte de nos songes.
La mondialisation signale surtout la mutation de l'État qui passe du rôle de catalyseur à celui de dominateur et d'oppresseur. Ce pour une raison fort simple : l'État classique indique la voie, indique le chemin. Il est violent, mais il fédère l'ordre vers sa pérennité et son sens véritable. A partir du moment où l'on décrète que l'État, cet État est caduc et qu'on va le remplacer par le concept de mondialisation, cela signifie que l'ordre s'est retourné contre soi-même et que l'absence d'État ne signale nullement le progrès de l'humanité qui aurait tellement évolué qu'elle n'aurait plus besoin d'État, qu'elle s'auto-suffirait et s'auto-régulerait en mondialisation bienheureuse et bien-portante.
Non, l'ordre s'est retourné contre lui-même. Désormais, l'État n'est plus que le tableau d'élites plus ou moins complices, plus ou moins disparates dont le but est d'opprimer la masse, c'est-à-dire de la dominer. Dans ce jeu de quilles impitoyable, la mondialisation est la transformation de l'ordre en affaissement, soit en début d'anarchie et de désordre. Au lieu de l'ordre homogène et maîtrisé, l'implosion des États permet surtout la recomposition de petits groupes opérant leur domination au nom de la force et de la puissance. Cette triste et terrible réalité n'est possible que parce que l'ordre ignore dans sa déliquescence les autres ordres et ne se préoccupe même plus de répondre à la seule question qui pourtant vaille : qu'est-ce que Dieu?
Quelle entité pourrait bien améliorer l'État? Sans nul doute le concept de gouvernement mondial, qui garantit un seul et même État pour tous les hommes, sans souci de discrimination ou de différence. Le rêve de tout antiraciste et de tout universalistes se trouverait résolu en un clin d'œil par la mondialisation. Malheureusement, la bénie mondialisation est un peu comme le carrosse de la princesse qui se transforme en citrouille une fois que l'aube du réel darde de ses rayons cruels la porte de nos songes.
La mondialisation signale surtout la mutation de l'État qui passe du rôle de catalyseur à celui de dominateur et d'oppresseur. Ce pour une raison fort simple : l'État classique indique la voie, indique le chemin. Il est violent, mais il fédère l'ordre vers sa pérennité et son sens véritable. A partir du moment où l'on décrète que l'État, cet État est caduc et qu'on va le remplacer par le concept de mondialisation, cela signifie que l'ordre s'est retourné contre soi-même et que l'absence d'État ne signale nullement le progrès de l'humanité qui aurait tellement évolué qu'elle n'aurait plus besoin d'État, qu'elle s'auto-suffirait et s'auto-régulerait en mondialisation bienheureuse et bien-portante.
Non, l'ordre s'est retourné contre lui-même. Désormais, l'État n'est plus que le tableau d'élites plus ou moins complices, plus ou moins disparates dont le but est d'opprimer la masse, c'est-à-dire de la dominer. Dans ce jeu de quilles impitoyable, la mondialisation est la transformation de l'ordre en affaissement, soit en début d'anarchie et de désordre. Au lieu de l'ordre homogène et maîtrisé, l'implosion des États permet surtout la recomposition de petits groupes opérant leur domination au nom de la force et de la puissance. Cette triste et terrible réalité n'est possible que parce que l'ordre ignore dans sa déliquescence les autres ordres et ne se préoccupe même plus de répondre à la seule question qui pourtant vaille : qu'est-ce que Dieu?
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