"Quoi qu’il arrive, l’Europe avancera parce que nous n’avons pas le choix. (…) Donc, on trouvera une solution si jamais nous étions devant une situation de ce genre."
Pierre Lellouche, secrétaire d’État français aux Affaires européennes, à propos de l'éventuel rejet du Traité de Lisbonne par le peuple irlandais.
Sans polémiquer sur :
1) la ratification non démocratique du Traité de Lisbonne (sauf en Irlande?);
2) l'absence de considération démocratique du référendum sur la Constitution européenne, qui a donné lieu à de nombreux Non comme en France (le 29 mai 2005);
cette déclaration surprenante d'un atlantiste déclaré ouvre le questionnement sur l'édification antidémocratique de l'Union européenne. Ne pas tenir compte des votes des peuples signifie que l'on foule aux pieds du système fédéral les principes les plus élémentaires de la démocratie. Dès lors, l'on se situe en oligarchie de type fédéral, spécifiquement dans le cadre d'une manipulation de la démocratie par les intérêts oligarchiques (exactement par les descendants des intérêts synarchiques, qui ne font que suivre les avis de Kohr, Monnet ou Coudenhove-Calergi sur le fédéralisme européen).
Ces opérations bien connues expliquent la condamnation de la démocratie par Platon - au nom de sa dégénérescence en démagogie, puis tyrannie de nature oligarchique. Nous y sommes? Moi, la question que je poserais au clair Lellouche pour tirer au net cette épineuse question de la démocratie européenne, à savoir la fâcheuse propension à poursuivre le fédéralisme ultralibéral démocratique européen sans tenir compte de l'avis des peuples, c'est : pourquoi diable n'avons-nous pas le choix?
Si nous sommes en démocratie, nous avons le choix. Si nous n'avons pas le choix, nous ne sommes pas en démocratie. Serions-nous explicitement en oligarchie, dans un système démagogique qui instrumentaliserait la démocratie, sur le mode : quand les peuples sont d'accord avec les élites oligarchiques, nous validons leur choix; quand l'avis diverge, nous n'en tenons pas compte?
Dès lors, Lellouche n'est pas au clair avec la démocratie : serait-il en France un porte-parole de cette oligarchie atlantiste qui ne dit pas son nom et dont le seul mérite est d'être si divisée qu'elle est programmée pour échouer? Nous rappelons que Lellouche se signale par un systématique soutien aux politiques atlantistes, en particulier promues par l'OTAN. Proche des néoconservateurs (notamment de l'ultra-conservateur Kagan), Lellouche se distingue avec pertinence par son soutien à la guerre en Irak en 2003, ses mandats à la présidence de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN (de novembre 2004 à novembre 2006), son poste de Représentant spécial de la France pour l'Afghanistan et le Pakistan (mars 2009-juin 2009) .
Il va sans dire que monsieur Lellouche est un soutien inconditionnel d'Israël, engagement idéologique sioniste qui est sans doute dicté pour une bonne part par ses origines séfarades tunisiennes. Par ailleurs, ses positions en faveur de l'OTAN, et du retour de la France dans l'OTAN, sont à mettre en relation avec les avis des fédéralistes européens qui promeuvent l'impérialisme européen, comme Robert Cooper (délégué de l’UE à la politique économique et militaire), le conseiller de Tony the Bliar.
Le sioniste Lellouche n'est sioniste que dans la mesure où le sionisme participe de l'atlantisme et sert les intérêts atlantistes. Dans le fond, Lellouche est un impérialiste qui se sert de la démocratie comme d'un cheval de Troie pour assurer les intérêts des factions financières oligarchiques atlantistes, situées entre la City et Wall Street (pour schématiser). Si vous doutez de cette évidence, demandez-vous comment un libéral affiché peut défendre l'oligarchie en lieu et place de la sacrosainte liberté. Réponse : parce que dès Smith, Ricardo, Malthus et les autres pseudo-économistes libéraux stipendiés par l'Empire britannique, spécifiquement la Compagnie des Indes, le libéralisme est une vitrine, dorée sans doute, de la prison impérialiste.
Le concept central et aberrant de main invisible est l'explication pseudo-économique et pseudo-cohérente proposée par ces brillants cerveaux pour justifier de l'équilibre politique conçu comme un domaine puremnet fini, réduit à la sphère des échanges économiques. La main invisible est le paravent qui justifie cyniquement de la domination des intérêts économiques impérialistes occidentalistes et atlantistes sur le restant du monde.
La domination implique fatalement que le modèle libéral n'est pas extensible à l'humanité et qu'il se réduit comme la peau de chagrin - de tous les systèmes impérialistes. Ce sont les tristes moments que nous vivons actuellement, où nous assistons à l'effondrement de l'Empire financier anglo-saxon d'origine vénitienne. Pour endiguer cette chute inexorable et programmatique, l'Empire recourt au bellicisme et à la force pure et simple. Nous espérons qu'en rappelant ce fait et le fait connexe de l'appartenance de Lellouche à la Commission Trilatérale ou au CSIS de Cheney et consorts, nous ne provoquerons pas chez ce grand humaniste des réactions outrancières et outrées, comme ce fut le cas en avril 2009, lorsqu'au cours d'un débat télévisé au sujet de la réintégration de la France dans le commandement de l'OTAN, Pierre Lellouche fut accusé par Mélenchon d'être un «agent» de la CIA.
Au comble de la rage, notre Pygmalion aux effets fédéraliste et européiste manqua de s'étrangler. Il traita son contradicteur de «pauvre type» et regretta de «ne pouvoir, comme au XIXème siècle, provoquer son adversaire en duel et le flinguer». Ce noble élan chevaleresque oubliait un peu vite que Lellouche aurait pu tout aussi bien perdre son duel que le gagner. Surtout, il est plus facile de parler que d'agir. C'est pourtant dans l'action que l'on reconnaît les coeurs et que l'on sonde les reins. Pour l'instant, Lellouche, loin de l'homme d'honneur ou du carcatère d'airain, s'en tient aux paroles promises à l'inefficacité et à l'inaction. Serait-il propagandiste de la cause atlantiste et de tous ses dérivés géopolitiques et géostratégiques?
Pierre Lellouche, secrétaire d’État français aux Affaires européennes, à propos de l'éventuel rejet du Traité de Lisbonne par le peuple irlandais.
Sans polémiquer sur :
1) la ratification non démocratique du Traité de Lisbonne (sauf en Irlande?);
2) l'absence de considération démocratique du référendum sur la Constitution européenne, qui a donné lieu à de nombreux Non comme en France (le 29 mai 2005);
cette déclaration surprenante d'un atlantiste déclaré ouvre le questionnement sur l'édification antidémocratique de l'Union européenne. Ne pas tenir compte des votes des peuples signifie que l'on foule aux pieds du système fédéral les principes les plus élémentaires de la démocratie. Dès lors, l'on se situe en oligarchie de type fédéral, spécifiquement dans le cadre d'une manipulation de la démocratie par les intérêts oligarchiques (exactement par les descendants des intérêts synarchiques, qui ne font que suivre les avis de Kohr, Monnet ou Coudenhove-Calergi sur le fédéralisme européen).
Ces opérations bien connues expliquent la condamnation de la démocratie par Platon - au nom de sa dégénérescence en démagogie, puis tyrannie de nature oligarchique. Nous y sommes? Moi, la question que je poserais au clair Lellouche pour tirer au net cette épineuse question de la démocratie européenne, à savoir la fâcheuse propension à poursuivre le fédéralisme ultralibéral démocratique européen sans tenir compte de l'avis des peuples, c'est : pourquoi diable n'avons-nous pas le choix?
Si nous sommes en démocratie, nous avons le choix. Si nous n'avons pas le choix, nous ne sommes pas en démocratie. Serions-nous explicitement en oligarchie, dans un système démagogique qui instrumentaliserait la démocratie, sur le mode : quand les peuples sont d'accord avec les élites oligarchiques, nous validons leur choix; quand l'avis diverge, nous n'en tenons pas compte?
Dès lors, Lellouche n'est pas au clair avec la démocratie : serait-il en France un porte-parole de cette oligarchie atlantiste qui ne dit pas son nom et dont le seul mérite est d'être si divisée qu'elle est programmée pour échouer? Nous rappelons que Lellouche se signale par un systématique soutien aux politiques atlantistes, en particulier promues par l'OTAN. Proche des néoconservateurs (notamment de l'ultra-conservateur Kagan), Lellouche se distingue avec pertinence par son soutien à la guerre en Irak en 2003, ses mandats à la présidence de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN (de novembre 2004 à novembre 2006), son poste de Représentant spécial de la France pour l'Afghanistan et le Pakistan (mars 2009-juin 2009) .
Il va sans dire que monsieur Lellouche est un soutien inconditionnel d'Israël, engagement idéologique sioniste qui est sans doute dicté pour une bonne part par ses origines séfarades tunisiennes. Par ailleurs, ses positions en faveur de l'OTAN, et du retour de la France dans l'OTAN, sont à mettre en relation avec les avis des fédéralistes européens qui promeuvent l'impérialisme européen, comme Robert Cooper (délégué de l’UE à la politique économique et militaire), le conseiller de Tony the Bliar.
Le sioniste Lellouche n'est sioniste que dans la mesure où le sionisme participe de l'atlantisme et sert les intérêts atlantistes. Dans le fond, Lellouche est un impérialiste qui se sert de la démocratie comme d'un cheval de Troie pour assurer les intérêts des factions financières oligarchiques atlantistes, situées entre la City et Wall Street (pour schématiser). Si vous doutez de cette évidence, demandez-vous comment un libéral affiché peut défendre l'oligarchie en lieu et place de la sacrosainte liberté. Réponse : parce que dès Smith, Ricardo, Malthus et les autres pseudo-économistes libéraux stipendiés par l'Empire britannique, spécifiquement la Compagnie des Indes, le libéralisme est une vitrine, dorée sans doute, de la prison impérialiste.
Le concept central et aberrant de main invisible est l'explication pseudo-économique et pseudo-cohérente proposée par ces brillants cerveaux pour justifier de l'équilibre politique conçu comme un domaine puremnet fini, réduit à la sphère des échanges économiques. La main invisible est le paravent qui justifie cyniquement de la domination des intérêts économiques impérialistes occidentalistes et atlantistes sur le restant du monde.
La domination implique fatalement que le modèle libéral n'est pas extensible à l'humanité et qu'il se réduit comme la peau de chagrin - de tous les systèmes impérialistes. Ce sont les tristes moments que nous vivons actuellement, où nous assistons à l'effondrement de l'Empire financier anglo-saxon d'origine vénitienne. Pour endiguer cette chute inexorable et programmatique, l'Empire recourt au bellicisme et à la force pure et simple. Nous espérons qu'en rappelant ce fait et le fait connexe de l'appartenance de Lellouche à la Commission Trilatérale ou au CSIS de Cheney et consorts, nous ne provoquerons pas chez ce grand humaniste des réactions outrancières et outrées, comme ce fut le cas en avril 2009, lorsqu'au cours d'un débat télévisé au sujet de la réintégration de la France dans le commandement de l'OTAN, Pierre Lellouche fut accusé par Mélenchon d'être un «agent» de la CIA.
Au comble de la rage, notre Pygmalion aux effets fédéraliste et européiste manqua de s'étrangler. Il traita son contradicteur de «pauvre type» et regretta de «ne pouvoir, comme au XIXème siècle, provoquer son adversaire en duel et le flinguer». Ce noble élan chevaleresque oubliait un peu vite que Lellouche aurait pu tout aussi bien perdre son duel que le gagner. Surtout, il est plus facile de parler que d'agir. C'est pourtant dans l'action que l'on reconnaît les coeurs et que l'on sonde les reins. Pour l'instant, Lellouche, loin de l'homme d'honneur ou du carcatère d'airain, s'en tient aux paroles promises à l'inefficacité et à l'inaction. Serait-il propagandiste de la cause atlantiste et de tous ses dérivés géopolitiques et géostratégiques?
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