lundi 30 juin 2008

Esquisse de l'antisémitisme

D'où vient l'antisémitisme? Il est certain que la réponse à cette question tient aussi au statut si particulier du judaïsme dans le monothéisme et que nous aurons l'occasion de revenir sur cette question épineuse du point de vue du monothéisme. Mais il est certain aussi que l'on ne peut réduire le si vivace et tenace antisémitisme à une lubie de racistes dévoyés, car quand bien même ce serait le cas, ces racistes antisémites réactivent à chaque fois un sentiment millénaire. D'où vient le racisme antisémite sachant qu'il s'agit d'un racisme spécifique?
Pourquoi l'antisémitisme traverse-t-il les âges et les époques, les cultures et les continents? Il n'est pas question de défendre l'antisémitisme, qui pour le coup est indéfendable en tant que racisme. Il n'est même pas question de considérer naïvement que sans le cas spécifique du sionisme, le monde serait meilleur, ou que tout irait bien dans un monde antisioniste. En réalité, les choses sont comme toujours plus complexes, et c'est tant mieux.
Comprendre la prégnance et la récurrence universelles de l'antisémitisme conduit d'autant moins à défendre l'antisémitisme que l'on part d'un postulat inaliénable : les Juifs sont des hommes, ni mieux, ni pire. Dès lors, on peut trouver des raisons essentiellement sociologiques qui expliquent le sentiment récurrent de l'antisémitisme et qui surtout évitent de sombrer dans l'essentialisme fallacieux d'un type de métaphysique dévoyée conduisant à légitimer au nom des pires raisons le racisme et les classifications grotesques.
Il est frappant de constater que le terme antisémite repose sur une erreur car le Sémite ne recoupe certainement pas le seul Juif. Cette erreur encourage la confusion car il est d'autant plus dur de combattre un sentiment par ailleurs diffus que ce sentiment ne porte pas sur un objet précis et localisé. Ce n'est pas tout : sociologiquement, le judaïsme comporte comme tout mouvement culturel et/ou religieux ses explications internes d'extrémisme.
1) En tant que mouvement religieux, le judaïsme accouche ainsi de ses pulsions fondamentalistes comme toutes les religions, en particulier les religions monothéistes.
2) En tant que dénomination de culture ou de peuple, le judaïsme verse aussi dans le nationalisme et toutes se variantes attitrées, que l'on retrouve ainsi dans toutes les cultures à de degrés divers.
Il est certain de ce fait que les développements du judaïsme obéissent à des lois anthropologiques classiques qui ne différencient pas le judaïsme des autres formes de culture et de religion. La spécificité du judaïsme tient certes au rôle du judaïsme dans le mouvement monothéiste, mais pas seulement : il faut aussi inclure la spécificité sociologique du judaïsme à partir de la spécificité religieuse du judaïsme.
En gros, le judaïsme est un monothéisme très particulier, à cheval entre le monothéiste de type universaliste et le polythéisme, et de ce fait il a subi les persécutions, en particulier de la part du monothéisme qui en descend le plus directement chronologiquement, le christianisme. On se souvient des accusations rémanentes de peuple déicide en Occident et des conséquences dramatiques de ces accusations pour les populations juives persécutées.
Il ne faudrait pas minorer l'antisémitisme qui prévaut aussi en terre d'Islam, même si aujourd'hui les musulmans du monde subissent une vague d'islamophobie qui les désignent clairement comme les persécutés contemporains, qui d'une certaine manière auraient pris la place de boucs émissaires des Juifs d'hier, dans le mouvement monothéiste en particulier. Toujours est-il que c'est du fait de cette exclusion de type religieux que l'on peut sociologiquement et anthropologiquement expliquer la prédominance de certaines catégories de Juifs dans les cercles les plus influents économiques du commerce, de la finance et de la banque. La légende du Juif usurier est certes hideuse, mais il serait dangereux pour la compréhension et l'éradication de cette haine populaire viscérale que de la faire seulement reposer sur des causes spéculatives et illusoires.
Le problème de l'antisémitisme tient surtout au fait qu'il universalise à tous les Juifs une réalité qui n'est l'apanage que de quelques segments et factions provenant des communautés juives du monde. Autrement dit : la présence dans les circuits de l'économie de certains courants du judaïsme s'explique avant tout par le rejet des Juifs. On pourrait gloser avec intérêt sur la correspondance significative entre le rejet religieux et le refuge économique.
Comme si la catégorie de l'économie était réservée d'ores et déjà à des catégories de populations qui sont soumises au rejet et à ce que j'ai nommé l'identité différante avec cette idée que la différance refuse l'identité comme coordonnées spatio-temporelles. Il serait hâtif de penser que c'est le judaïsme en tant que religion ou culture qui se trouve attiré vers les sphères de l'économie. Certaines catégories du judaïsme tirent profit dans tous les sens du terme du rejet religieux.
Ces catégories sont parfaitement conséquentes. Il est tout à fait normal qu'elles recoupent les catégories du fondamentalisme juif et pas seulement du fondamentalisme de type religieux. Les composantes les plus nationalistes et les moins religieuses de la culture juive se trouvent également incorporées à ce mouvement. Il suffit de comprendre que le rejet religieux cristallise ainsi en réaction et réponse la réunion paradoxale et au premier abord contre-nature de toutes les factions rejetées à l'intérieur du judaïsme qui accordent la primauté à l'avoir sur l'être.
C'est ici que la nuance et la distinction sont des armes capitales pour comprendre en même temps qu'il est toujours plus facile de recourir à des outils conceptuels amalgamants comme le racisme pour fournir des clés d'interprétation simplistes et réductrices des évènements. Ce ne sont pas les Juifs du fait de leur judéité qui seraient l'ennemi des hommes et des sociétés. Ce réflexe nauséabond de rejet ne fait que s'ancrer à partir du rejet premier dont les Juifs sont les victimes. Les majoritaires rejettent ainsi les rejetés, dans un mouvement de double rejet qui en dit long sur les moyens de masquer le bouc émissaire et de rendre son mécanisme sain et légitime.
Il faut comprendre que le rejet s'opère de l'être vers l'avoir et qu'au départ les sphères de l'économique se trouvent dévalorisées par le rejet même. Les sphères de l'économique sont occupées par ceux qui sont rejetés de l'être et qui sont conduits à occuper les strapontins péjoratifs et dégradants de l'avoir. Tous les domaines économiques sont des dégradations de l'être, de la culture et de la religion en tant qu'ils relèvent de la possession et des activités humaines cadrant avec la possession.
Tous les mouvements fondamentalistes et nationalistes sont attirés de ce fait par la possession et par le sensible, non par haine de l'être, mais surtout par rejet. Egalement parce que l'avoir est le plus sûr moyen de s'assurer de la possession de l'être, pensée paradoxale en un sens, mais qui garantit aussi au fondamentalisme et à tous les mouvements en quête de certitude la sûreté de l'avoir en comparaison du caractère vague et spéculatif de l'être.
C'est parce que les Juifs sont victimes du rejet religieux du fait de leur position monothéiste paradoxale et ambivalente que les courants extrémistes du judaïsme se réfugient dans la certitude de l'avoir. Et cet avoir est essentiellement exprimé par l'économique. Dès lors, les préjugés populaires ont tôt fait d'assimiler les Juifs aux usuriers, alors que le rejet insufflé par le monothéisme universaliste envers son ancêtre judaïque a conduit seulement certains courants extrémistes à occuper l'espace de l'avoir de type économique (et ses ramifications bancaires mondialisées). Non pas pour des raisons premières de cupidité et de vilénie, mais simplement pour faire face au rejet.
L'espace de la différance économique est ainsi occupé en réponse au rejet comme renvoi vers le néant pur et simple. La compréhension de ce processus sociologique et anthropologique conduit certainement à condamner les mouvements extrémistes qui sont à l'oeuvre derrière les cercles et les circuits de la haute finance et de la banque mondiale, mais certainement pas à recourir à des anathèmes racistes comme l'antisémitisme.
Tout au contraire remarque-t-on que l'explication par le rejet permet de différencier le judaïsme des mouvements extrémistes du judaïsme, mais en sus d'ajouter d'autres composantes extrémistes que les seules composantes extrémistes juives. C'est ainsi que l'on note historiquement et comme par enchantement que les composantes extrémistes issues du rejet chrétien majoritaire en terre européenne, les protestants, se retrouvent aussi étroitement associés aux circuits économiques, en particulier la haute finance et la banque.
Comme de juste, c'est le rejet qui conduit à cette primauté de l'avoir sur l'être et c'est surtout auprès des courants extrémistes des rejetés que se recrutent les meilleurs valets et les soldats les plus convaincus de l'avoir triomphaliste et désespéré. La présence des fondamentalistes protestants suffit à montrer que ce n'est pas le fait du judaïsme si les factions extrémistes juives sont si bien représentées à l'intérieur des sphères économiques. L'antisémitisme n'est pas plus justifié/justifiable que n'importe quelle forme de racisme.
Aujourd'hui que l'on assiste à l'alliance objective à l'intérieur du monde anglo-saxon entre les extrémistes protestants et les extrémistes juifs, il en faut pas s'étonner de ces raccourcis qui permettent d'interpréter le cours des évènements en parant au plus pressé et en évitant les difficultés conceptuelles. Pour autant, l'alliance du monde protestant et du monde juif est historiquement avérée et il serait à cet égard extrêmement intéressant de relever toutes les références bibliques qui rapprochent les extrémistes protestants et les extrémistes juifs.
Je pense notamment aux nombreuses références qui donneront l'occasion aux protestants (un peu) illuminés de comparer leur exode vers les Amériques au sort des Juifs sortant d'Égypte et regagnant la Terre promise (épisode identique avec les protestants hollandais et/ou anglais en Afrique du Sud et/ou Rhodésie). L'alliance des rejetés du monothéisme (les Juifs) et des rejetés du christianisme (les protestants) est historiquement avérée, même s'il faut y ajouter une nouvelle nuance de plus et constater que l'alliance concerne surtout les franges les plus extrémistes des deux communautés (elles-mêmes scindées en de multiples et complexes fractions).
Si bien que je vois deux grandes catégories à préciser pour comprendre cette alliance et pour pénétrer les arcanes de l'antisémitisme :
1) le rejet comme catégorie essentielle de la différance;
2) l'alliance surprenante au premier abord du fondamentalisme religieux et du nationalisme politique et populaire.
Dès lors, on comprend pourquoi les circuits du fondamentalisme et du nationalisme tendent vers les circuits de la haute finance et de la banque, qu'ils soient des juifs, des chrétiens ou des musulmans. Que l'on constate ainsi que les milliardaires saoudiens ou ceux tribalement affiliés du Golfe arborent le plus souvent une mentalité islamiste wahhabite typiquement fondamentaliste et qu'ils cristallisent de manière presque caricaturale l'hédonisme occidentaliste le plus vulgaire et le respect le plus littéraliste de leurs principes religieux.
C'est ainsi qu'à l'aune de ces principes les nationalistes et les fondamentalistes juifs sont une sorte de saint dans le saint à l'intérieur du giron des rejetés. Ils forment de ce fait l'épicentre de l'immanentisme, quelque chose qui s'approche d'une bulle financière ou sociale. Ils sont en termes religieux les rejetés parmi les rejetés et cette malédiction devient presque une bénédiction pour peu qu'on la déchiffre du point de vue des intérêts économiques.
C'est-à-dire qu'historiquement l'économique a toujours constitué un activité d'autant plus essentielle qu'elle demeurait prohibée, proscrite et mise à l'index. Dans la morale transcendantale, l'avoir est primordial, mais en même temps il constitue un péril certain et de ce fait il encourage l'hypocrisie. Si on ferme les yeux sur les activités économiques nécessaires et incontournables, dans le même temps on les met à distance et on les réserve aux bannis et aux proscrits.
Le jour où le transcendantalisme rentre en crise, l'immanentisme surgit comme système et mentalité de crise et c'est lorsque le système de crise se présente comme alternative mensongère et viable que les anciens proscrits prennent le pouvoir. Les banquiers autrefois maudits et puissants (ambivalence transcendantale) sont aujourd'hui les princes de l'ombre (par référence au famélique Prince des ténèbres R. Perle). Ils tirent les ficelles du haut de leur pyramide. Si bien que les fondamentalistes et les nationalistes se retrouvent au pouvoir au moment où croule le système et que leurs méthodes ne peuvent qu'accentuer et accélérer l'effondrement en cours.
Précisons qu'ils ne maîtrisent rien et qu'ils ne comprenennt pas le fonctionnement profond des rouages du système. S'ils comprenaient d'ailleurs, il cesseraient immédiatement leurs exactions en tant qu'actions dévoyées et destructrices. Ils s'adaptent comme ils peuvent à la crise en appliquant des méthodes de crise inadaptées et fondées sur le court terme (bornées). Il faut constater le déplacement de l'antisémitisme. Appliqué jusqu'alors aux maudits par la majorité bien-pensante, il devient le ressentiment des masses contre les nouveaux nantis. Dans les deux cas, les dominants économiques ont toujours disposé d'une réputation de riches en avoirs et ont suscité de ce fait la jalousie.
A l'époque du transcendantalisme, cette domination par les avoirs était paradoxale puisqu'elle suscitait une jalousie matinée de répulsion. On enviait en quelque sorte l'objet du péché et de la malédiction, quelque chose comme le fruit du désir maudit. Aujourd'hui que l'on cherche à déculpabiliser à tout va le désir, le ressentiment contre les banquiers du système immanentiste ne va plus connaître de limite à mesure que les populations, qui sont tout sauf sottes, découvriront avec certitude que ce sont les financiers qui sont les responsables et les garants de la crise (à l'insu de leur plein gré?).
Les banquiers et les financiers seront bientôt les nouvelles résurgences et incarnations du mal, d'autant plus lynchables à merci que toute transcendance est interdite. De ce fait, la collusion entre l'univers de la finance et l'univers du judaïsme (par le prisme de l'extrémisme rassemblant les nationalistes et les fondamentalistes) suscitera une vague d'antisémitisme qui ne fait que commencer à poindre.
Il est totalement fallacieux d'estimer que l'antisémitisme ne repose sur aucun fondement. C'est l'inverse qui est vrai : l'antisémitisme prend sa source dans cette collusion initiale avérée de l'antisémitisme classique et de l'antisémitisme moderne. Le seul problème comme toujours est le processus de l'amalgame qui conduit à universaliser et essentialiser la responsabilité sur tous les Juifs en tant que tels en oubliant la distinction entre certaines factions extrémistes juives et l'ensemble des communautés juives.
Évidemment, le simple rappel de cette distinction suffit à abolir à tout jamais l'antisémitisme mais il n'est pas possible d'empêcher les amalgames tant la soif de boucs émissaires est grande chez les populations qui ont besoin de trouver des responsables aux problèmes et aux maux qu'elles supportent et subissent. Il est excellent pour finir d'ajouter une nouvelle distinction supplémentaire en rappelant que ce sont les extrémistes rejetés qui tendent à fournir le gros du bataillon des circuits, coteries et factions de l'économique et que ce n'est seulement que du haut de leur statut de rejetés parmi les rejetés que les Juifs subissent une telle réputation d'usuriers et de maudits en proie aux pulsions les plus diaboliques.
Non seulement l'antisémitisme s'explique et se comprend très bien, mais il est en gros la réponse simpliste et fausse que l'on apporte à un problème qui vous dépasse et que vous ne parvenez à résoudre de manière rapide et directe. Car pour résoudre le problème il faudrait considérer qu'il tient au système dans son ensemble et au fonctionnement du système. Résoudre l'antisémitisme, c'est non seulement s'attaquer au vrai visage de la crise immanentiste, mais de surcroît interroger les racines du monothéisme et le passage du polythéisme au monothéisme dans le transcendantalisme.
Tout un programme chargé et copieux, qui a de quoi rebuter l'esprit le plus tenace et qui explique en grande partie pourquoi la pensée préfère s'orienter vers des solutions réductrices comme les théories racistes stupides et détestables. Pourtant, on peut expliquer l'implication des courants juifs extrémistes et dénoncer ces courants spécifiques sans sombrer à aucun moment dans l'essentialisme raciste et dans l'antisémitisme caractérisé. Pour ce faire, il faut réussir à penser le transcendantalisme et à en tisser la genèse tarabiscotée et fascinante.

dimanche 29 juin 2008

Question pour un champion

Juste une précision concernant l'implication israélienne dans le 911 : il est évident que les Israéliens avaient connaissance du 911, puisque de nombreux Israéliens appartenant aux services secrets ont été arrêtés dans le contexte du 911, en particulier les fameux 5 Israéliens dansants. Ce seul épisode est tellement hallucinant qu'il suffit à stopper tout débat sur le sujet avec d'éventuels contradicteurs : en effet, il est totalement invraisemblable d'arriver à la conclusion logique et fondée que les Israéliens ne se trouvaient pas au courant du 911 et n'opéraient pas leur surveillance de manière illégale sur le sol américain.
Pour les esprit étroits et bornés qui craindraient l'antisémitisme tapi derrière la mise en cause étayée des Israéliens, reprenant en cela l'antienne la plus extrémiste des factions pro-israéliennes, selon laquelle toute critique contre Israël ou les Juifs découle de l'antisémitisme, il serait temps de rappeler que lors de l'épisode du Rainbow Warrior, la France s'est trouvée institutionnellement coupable de faits pour lesquels 99,9 % des Français étaient au bas mot ignorants. C'est la même chose pour le peuple israélien et cette ignorance n'ôte nullement le principe de la responsabilité institutionnelle.
Il est vrai que les Français furent alors coupables avérés d'un attentat, alors que les Israéliens sont seulement coupables d'avoir surveillé étroitement et minutieusement le 911. Cette différence est importante, parce qu'elle fait seulement des Israéliens incriminés des témoins illégaux. Cette différence de nature dans l'illégalité et la culpabilité n'empêche nullement que les Israéliens incriminés soient tout à fait soupçonnables (je n'ai pas dit coupables), du moins dans une enquête criminelle classique et honnête, fort du principe selon lequel les témoins les plus proches d'un crime sont potentiellement les plus coupables aussi.
Sans preuve, il n'est pas question d'accuser qui que ce soit, mais justement : on sait de manière irréfutable que les Israéliens étaient au courant du 911 et qu'ils se livraient de manière illégale à une surveillance de cet événement sur le sol américain. Pis, on sait qu'ils étaient parfaitement au courant du modus operandi du 911 concernant le WTC, au point que certains de leurs agents aient pu célébrer de manière injustifiable et atterrante l'écroulement des Twin Towers.
Dans n'importe quelle enquête criminelle, ce genre de témoins serait immédiatement rangé au rang des suspects directs, ce qui ne signifie certes pas qu'ils soient des coupables absolus. Mais surveiller au point de connaître parfaitement un évènement criminel à l'avance n'est pas le fait du hasard ou ne découle pas d'une responsabilité vague, lointaine et improbable.
S'il est avéré que je surveillais une scène de crime alors qu'il n'y avait aucune chance probante que je sois au courant de ce crime, c'est qu'objectivement je fais partie intégrante de la préparation de ce crime, de près ou de loin, à un degré ou à un autre (je ne mentionne pas au nom de la surveillance le cas malchanceux d'une découverte surprise du crime de ma part). Il faut se rendre à l'évidence : il n'y avait objectivement aucune probabilité que des Israéliens puissent de manière hasardeuse avoir vent des attentats terroristes du 911 en les surveillant aussi étroitement et aussi illégalement sans faire partie à un degré ou à un autre de certains pans de ces attentats.
Pis, il est encore plus incroyable que ces Israéliens soient des agents secrets, notamment du Mossad, car les activités d'agents secrets concordent parfaitement avec la mise au point de manipulations criminelles de tous ordres, en particulier d'attentats comme ceux du 911. On sait par ailleurs que le Mossad possède un savoir-faire éblouissant et lamentable en matière d'assassinats et d'attentats.
En me documentant sur la guerre 2006 du Liban, qui a vu Israël bombarder le Liban de manière inacceptable, puisqu'il ne s'agissait certainement pas d'une défense proportionnelle et ajustée à l'agression incriminée, celle du Hezbollah en l'occurrence, j'ai découvert que le Mossad, peut-être aussi l'AMAN (notamment), utilisait dans ses opérations criminelles des équipes de surveillance, en sus des équipes logistiques et de réalisation des attentats dans lesquels il se trouvait impliqué. L'implication directe du Mossad dans des attentats au Liban est un fait avéré.
Il se trouve de plus en plus de personnes pour oser affirmer que l'assassinat de Hariri serait ainsi un coup qui serait davantage à imputer aux services secrets israéliens qu'à des factions syriennes et/ou israéliennes. Dont acte, même si je me garderai bien de trancher le cas de cette question épineuse.
Ce qui est intéressant quand on rapporte le savoir-faire du Mossad ou des Israéliens en matière de terrorisme au 911, c'est de constater que les Israéliens utilisent des équipes de surveillance des attentats qu'ils fomentent par ailleurs. Ces équipes de surveillance travaillent de manière déconnectée des équipes de réalisation. Les instigateurs sont le plus souvent des collaborateurs qui coopèrent étroitement avec le Mossad ou autres services, mais qui sont des extrémistes le plus souvent autochtones.
Dans le cadre du 911, il est tout à fait plausible que les équipes de surveillance israéliennes arrêtées sur le sol américain, les Israéliens dansants, mais aussi les faux acteurs ou les autres couvertures diverses de Floride ou du New Jersey, n'aient été que les parties immergées d'un dispositif d'envergure qui implique aussi par d'autres pans les acteurs directs de la destruction des trois Tours du WTC.
Il est certain que les Israéliens surveillaient de très près certains des pirates présumés comme il est évident que ces pirates ont joué le rôle de lampistes et de fantoches dans l'accusation de la version officielle du 911. S'ils sont aussi coupables que Lee H. Oswald dans l'assassinat de JFK (écoutons sur ce point le témoignage éclairé du juge Garrison), il faut bien que d'autres bras armés aient pris le relais, car nos pirates présumés étaient de parfaits incapables et de sinistres guignols. Je rappelle à ce sujet que jusqu'à plus ample informé, nous ne possédons aucune preuve de leur embarquement à bord des avions piratés, ce qui est quand même une information inacceptable - que l'accusation pourrait s'empresser de discréditer posément.
Si ce n'est pas le cas depuis huit ans, c'est que la version officielle est une galéjade consternante. Pas seulement : si les pirates de l'air sont des lampistes, il faut bien que d'autres aient joué le rôle d'exécutants et d'exécuteurs. Ces professionnels devaient présenter des compétences autrement plus consistantes que les cafouillis confus des pirates présumés incapables de piloter de petits avions.
Justement, la présence d'équipes du renseignement israélien en surveillance tend à montrer que ces équipes avaient un rôle bien précis. Un rôle de pur hasard, par exemple celui consistant à simplement surveiller? C'est aberrant. Ce rôle était au service d'autres fonctions, qui elles restent totalement hypothétiques. Les surveillants travaillaient-ils de concert avec des factions américaines qui ont véritablement orchestré les attentats sur le WTC? Ou ces équipes israéliennes étaient en fait impliquées dans une opération israélienne sur le sol américain visant à sous-traiter les attentats sur le WTC (en liaison avec des factions américaines, notamment de l'armée et du renseignement)?
Je pose la question de la nature véritable de l'implication israélienne sur le sol américain : les équipes de surveillance signaleraient-elles en fait que d'autres équipes israéliennes étaient présentes de manière plus discrète et qu'elles s'occupaient des volets action touchant au WTC? Cela reste bien entendu une simple question, puisqu'aucun élément probant ne vient étayer ces questions légitimes. En même temps, il est tout à fait compréhensible que l'on se pose de telles questions, car la présence en surveillance d'équipes israéliennes du renseignement n'est pas anodine et soulève les plus grandes interrogations.

samedi 28 juin 2008

Hyperméable

Le 911 est l'attentat perpétré par l'Hyperréel contre le réel. Ce funeste jour, la représentation a montré qu'elle avait pris le pouvoir au point de détenir la faculté exorbitante de recréer à sa guise le réel comme cela l'arrange et de la manière dont cela l'arrange. Cette prétention, dans tous les sens du terme, signifie ontologiquement que le reél dépend tout simplement de la volonté des plus forts et de quelques individus formant l'élite.
Autrement dit, certains puissants possèdent le privilège jamais atteint de décider de ce qui est réel et de ce qui ne l'est pas en fonction de leurs intérêts et de leurs attentes. Ce renversement de la relation représentation/réel se manifeste par exemple dans les condamnations exemplaires de Denis Robert, au nom du fait que Denis Robert ment : effectivement, du point de vue de l'Hyperréel, il ment. Du point de vue du réel, nullement.
Pis, Thierry Meyssan est bouc émissarisé, harcelé et martyrisé parce qu'il a eu le malheur de relever les incohérences de la version officielle du 911. Morale : il est possible de dénoncer les mensonges de la guerre en Irak, parce que ces mensonges n'atteignent pas le coeur du système; par contre, il est indécent de rappeler les mensonges du 911 parce qu'ils touchent au coeur du système et qu'ils montrent le fonctionnement limpide et irréfutable du système.
Comme ce fonctionnement est mensonger, impitoyable et irréfutable, l'alternative est simple : soit consentir à ce que l'Hyperreél mente avec profit, soit pratiquer la politique de l'autruche en espérant que le déni permette au système de se rétablir miraculeusement. Non seulement le système ne se rétablira pas, mais de surcroît il est promis à couler à pic parce qu'il s'est attaqué au sacrilège par excellence, la précellence accordée à la représentation de l'Hyperréel sur le reél pur, simple et impitoyable.
Ce qui est rassurant, quand on examine un tant soit peu sérieusement la version officielle du 911, c'est de constater à quel point il est peu aisé pour l'Hyperreél de trafiquer le réel, de le bidouiller et de le façonner à sa guise. La version officielle du 911 est de ce point de vue réconfortante en ce qu'elle est truffée de mensonges et d'incohérences : au moins est-ce le signe, conjointement au fait que le système s'écroule, que le système de l'Hyperréel n'a pas les moyens de trop insister sur le déni et que la version de la représentation ne parvient à concorder avec le réel qu'au prix de nombreuses invraisemblances et approximations.
Le plus terrible eût été que l'Hyperréel parvienne à remplacer avec avantage le reél. Bonne nouvelle! Si l'on s'attache à examiner quelques versions officielles d'événements troubles, où le système immanentiste, occidentaliste et mondialiste pointe le bout de son nez, on est frappé de constater que la Raison se montre d'autant plus prétentieuse qu'elle est en fait faible et peu fiable. Le pouvoir réel de la Raison est très inférieur au pouvoir démiurgique du réel, à tel point que l'Hyperréel ne peut que mimer de loin le réel.
Prenons le cas de l'assassinat de JFK, épisode dont tout le monde se souvient. Peu de gens en revanche ont vraiment cherché à savoir la vérité, ce qui montre que le déni ne date pas du 911, mais qu'il possède ses lettres de noblesse depuis un bon bout de temps. Ceux qui ont conçu le 911 s'appuyaient sur une longue tradition de manipulations et de coups tordus, dont le 911 n'était jamais que l'acmé en transit. Pourtant, il est obvie pour tout esprit vraiment sérieux que la fameuse balle magique censée avoir traversé de part en (rem)part les deux corps de JFK et du gouverneur du Texas repose sur une version grotesque et ridicule de la réalité.
Si personne n'a réagi à ce moment, alors qu'il en était encore temps, c'est que personne ne voulait changer de l'intérieur un système qui arrangeait tout le monde. Comment s'étonner dès lors de la passivité affligeantes des populations occidentales depuis le 99, elles qui sont exploitées, menées par le bout du nez et bernées, le plus souvent avec leur consentement - pour un brin de tranquillité?
Les contorsions opérées sur le fonctionnement du réel montrent clairement que les événements sont retouchés en fonction des attentes de l'Hyperréel, mais que le reél n'est jamais consulté. A force de plier, il serait logique qu'il cède. Voilà qui n'est nullement le cas : c'est l'Hyperréel qui ploiera, fort bientôt, puisque si l'assassinat de JFK signalait rien de moins que l'effondrement de la démocratie à l'américaine, à l'occidentale et à la libérale, le 911 franchit encore une étape : cette fois, c'est l'effondrement du système dan son intégralité qui est annoncée.
Cette fois toujours, le déni est si impressionnant que le monde se tait, vaque à ses petites occupations morbides et que le silence est la déflagration la plus flagrante du mensonge systémique qui s'est emparé des coeurs, des consciences - et des reins. Il ne faut pas s'étonner du silence qui entoure de sa gangue coupable le 911 comme si l'on prenait le train en marche : les populations sous régime occidentaliste et immanentiste ont été éduquées pour fermer les yeux, leur gueule et ne se préoccuper surtout pas de problèmes politiques. Le système est géré par une caste d'invisibles et d'intouchables et le bon peuple n'est pas loin de considérer que ces affaires, et autres problèmes, ne le concernent pas. On vote de loin en loin, de temps en temps, pour avoir la paix.
Il est plus important de changer les langes, de promener son chien et d'acheter une maison. Il est aussi plus important de bosser comme un âne et de ne jamais trop se poser de questions, mais c'est une affaire aussi sordide que déplacée à évoquer. Sont-ce les seuls terroristes qui osent contester? Ou faut-il conclure que les moutons sont de doux imbéciles? Commencer à parler politique, c'est bien entendu déterrer le cadavre du placard immanentiste. Dans la mentalité immanentiste, on applique, et ce mimétisme servile permet au moins de ne pas se poser la question de la pérennité et de la viabilité du système.
Au final, le 911 achève un cycle, celui du système immanentiste, qui est le mensonge de l'Hyperréel revendiquant sa propagande de substitution ontologique. L'hyperreél croit qu'il peut à loisir et à discrétion susciter le réel et le remplacer au besoin quand le réel est source d'embarras. Mais les versions hyperréelles ne résistent pas au reél parce que la représentation humaine n'est jamais qu'une faculté de création à partir du réel. Selon l'hypertrophie hyperréelle, la représentation est le reél en ce que c'est la représentation qui fait le reél.
Au contraire, il faut opposer à ce kantisme extrémiste et dégénéré, ce postmodernisme qui dénie le reél et la vérité au profit du tout-sens et du tout-représentation, que le réel existe bien en dehors et indépendamment de la représentation et que ce n'est qu'à la suite des fantasmes de toute-puissance et de confort du désir humain que la représentation s'est crue en mesure de remplacer une bonne fois pour toutes le réel. Heureusement, la partie n'est pas le tout et c'est tant mieux : car cette défaite de l'Hyperréel signifie aussi que le hideux 911 ne signale pas la disparition de l'homme, qui coïnciderait avec la disparition du réel, mais le retour du reél comme retour du refoulé et prolongement de l'action humaine - aux confins de l'espace et de l'espèce.

vendredi 27 juin 2008

L'hyperjoie

Ce passage est d'un comique irrésistible. Ne nous y trompons pas : nous nous trouvons dans une scène typique de l'Hyperréel, en plein règne de l'immanentisme et de la représentation hypertrophiée. Comme souvent, le comique est d'autant plus drolatique qu'il porte sur un sujet des plus sombres, puisque Carla Bruni-Sarkozy rend visite à des enfants cancéreux dans un hôpital de Jerusalem. Qu'y a-t-il de drôle à observer l'aspect maladif et souffreteux de ces enfants sans doute soumis aux affres de la chimiothérapie? Effectivement, si l'objet du comique résidait dans ce voyeurisme glauque, il serait plutôt convenable, dans cette situation inconvenante, de parler d'objet du crime. Mais le comique porte en fait sur le caractère totalement ubuesque de la visite de Bruni-Sarkozy. La nouvelle femme du Président de la République française est une people obvie, qui vient du mannequinat et du show-business version chanson éthérée. Elle ne fait après tout que reprendre le rôle maintes fois tenu par d'autres stars de dame patronnesse profitant de son aura et de sa fortune pour oeuvrer dans le caritatif. Ce n'est pas d'aider des enfants malades qui est choquant, c'est d'agir de cette manière, en instrumentalisant la charité et la générosité aux fins de l'Hyperréel et de l'immanentisme. Je crois que ce travers relève de la perversion la plus sidérante et qu'il se situe dans la droite ligne des adoptions ultramédiatisées par Madonna, Angelina Jolie ou Johnny H. Reste un point de détail qui montre que toutes les barrières de la décence et du respect de soi ont été franchies allègrement : s'il n'est pas question d'entrer dans la concurrence victimaire, il est certain que cette visite se déroule comme par enchantement en Israël, soit dans le lieu même de l'Hyperréel politique. Quand on sait comment l'État d'Israël se comporte avec ses voisins, et surtout comment il martyrise le peuple palestinien, cette vitrine de la générosité est plus que déplacée : elle est si abjecte qu'elle en devient laide et insoutenable. Comme le visage de Carla (au sens de Lévinas par exemple), si l'on sait regarder sous le fard faux de l'insoutenable légèreté et de la superficialité ingénue?

Architectonhic!

Le sagace Onegus nous livre une fois de plus (certainement pas de trop) la preuve de sa subtilité, avec ce témoignage d'un architecte à propos de l'effondrement des trois tours du WTC. Je ne me suis jamais aventuré à entrer dans ce débat, car je suis totalement étranger aux questions de génie civil et de démolition. Il me suffit de savoir que le WTC 7 s'est écroulé à 17 heures 20 et que cette chute n'est certainement pas imputable aux incendies, surtout en si peu de temps. Ce seul fait suffit à prouver que les évènements dramatiques qui sont survenus le 911 sur le lieu du WTC ne sont pas la conséquence seule des attaques terroristes par avion. C'est à la fois peu et déjà insupportable. Mais cette interview n'en demeure pas moins très pertinente et instructive. Que l'on en juge.

http://forum.reopen911.info/viewtopic.php?id=9566

"Très bonne interview récente de Richard Gage, cet architecte qui est une des figures centrales de la demande de vérité sur le 11 septembre. Gage évoque ici le chemin qui l'a amené à se pencher -lui qui est un spécialiste de ce type de structures métalliques lourdes- sur le détail scientifique des destructions au World Trade Center. Il raconte comment l'évidence d'une démolition contrôlée des trois bâtiments "tombés" le 11 septembre 2001 l'a conduit à fonder Architects & Engineers for 9/11 Truth, qui rassemble plus de 300 ingénieurs et architectes à ce jour.



http://video.google.com/videoplay?docid … 3958672828"

DJDaveMark a eu la gentillesse de transcrire la vidéo, toujours sur le même lien.

Et voici la traduction vidéo en prime et en différé :

Partie 1 :



Partie 2 :


Question de Toddance

Comme toujours, cette intervention d'Emmanuel Todd est source d'intérêt. Elle met en lumière le problème des dérives du libéralisme et du capitalisme. J'y vois plusieurs mérites, que je note en cascade :
1) le problème de l'Union européenne, qui ressemble de moins en moins à un projet confédéral, et de plus en plus à une structure factionnelle pour ultralibéraux impénitents;
2) le problème du credo libéral, qui repose sur la main invisible, et qui est faux, puisqu'aujourd'hui les inégalités s'accroissent du fait du système inégalitariste;
3) le problème de la mondialisation comme accomplissement du programme libéral, dont le processus, contrairement à la propagande idyllique et édulcorée, ressemble à un vaste programme de destruction et de mensonges en cascades.
Je n'ajouterai qu'un commentaire à ce panorama peu optimiste de Todd : je crois que notre démographe (entre autres attributs) se montre encore un tantinet trop optimiste, parce que nous n'en sommes plus à gloser sur l'avenir de l'Europe, du libéralisme ou de la mondialisation, mais sur l'avenir de l'humanité après l'hégémonie libérale. Autrement dit : puisque le libéralisme comme projet non viable et mortifère est appelé à disparaître (s'il ne disparaissait pas, c'est l'homme qui disparaîtrait), quelles sont les alternatives futures qui émergeront de ce grand bazar (pour rester poli)? Penser le futur du monde en termes de libéralisme, c'est se condamner à la restriction et la réduction mentales - me semble-t-il.

jeudi 26 juin 2008

Liste des contestations officielles de la version officielle du 911

Au nom de Denis Robert,
Au nom de tous les reporters et informateurs libres et censurés,
Au nom de la liberté d’expression.


Suite à la suggestion d'un responsable du forum Reopen, j’ai rédigé une note pour détailler la liste des parlementaires qui sont intervenus sur ce sujet au cours de séances publiques dans leurs assemblées respectives. Ce responsable note avec raison que cette liste fait défaut et qu’il est bon de différencier entre la liste des officiels qui sont intervenus dans la presse ou dans des organes divers pour contester la version officielle du 911 et la liste des officiels qui ont procédé à cette contestation publique lors d’interventions représentatives des institutions démocratiques.

À ce que je sache, les complots dans des régimes démocratiques sont antidémocratiques et les opérations terroristes dans les démocraties ne sauraient en aucun cas servir les intérêts démocratiques. Précisons en passant que de nombreux officiels ont remis en question la version officielle du 911. Ce n’était simplement pas lors de séances publiques et institutionnelles, représentatives de la démocratie. Je ne citerai que Moubarak, Castro, Chavez, von Bülow, Meacher, Ivashov, Hellyer et Chiesa (au lecteur de découvrir les fonctions respectives occupées par chacun de ces personnages et leurs déclarations instructives et sidérantes). Le cas Cossiga m’apparaît plus confus et problématique, quoique tout à fait fondé. Pour un ramassis d’hurluberlus fantaisistes et détraqués, excusez du peu !

J’ai commencé par énoncer la liste des sept officiels qui ont publiquement remis en question la version officielle du 911, puis j’ai procédé à un examen approfondi de leurs interventions, de telle sorte que le lecteur ait une vue synthétique du problème et en même temps qu’il ait tout loisir d'approfondir chaque intervention par des références aussi rigoureuses que possibles. J’ai essayé autant faire ce peut d’indiquer les sources utilisées, notamment celles qui se trouvent sur Internet, à l’heure où les pouvoirs sont en train d’opérer une forme de censure aussi insidieuse que scandaleuse de ce média révolutionnaire.

J'ai ajouté au dernier moment un huitième nom à cette liste et j'espère n'en avoir oublié aucun. Il s'agit tout bonnement du Parlement du Venezuela en tant que personne collective et institutionnelle. Comme je n'ai pas réussi à retrouver la date exacte de cette résolution, j'ai indiqué faute de mieux la date de parution de l'article sur le Réseau Voltaire.

Espérons qu’Internet ne subisse pas la même évolution que les autres médias, car quand on voit ce que la presse écrite, la télévision, voire la radio, sont devenues, des outils de propagande qui ne dénoncent surtout pas les vrais problèmes, il y a de quoi frémir.

Ce document a bien entendu été rédigé avec les meilleures intentions de précision, de vérité et d’honnêteté. Que toutes les voix critiques soit remerciées pour leur aide. Si cependant des erreurs subsistaient, elles me sont imputables.

Je voudrais en profiter pour louer la qualité du site Patriot Questions 9/11, dont la lecture est indispensable à tous les internautes et permet de comprendre l’importance et la qualité de la contestation de la version officielle du 911 aux États-Unis, de la part de personnalités hautement qualifiées et absolument reconnues. En voici le lien :

http://www.patriotsquestion911.com/

À ma connaissance, 8 représentants officiels ont publiquement contesté la version officielle du 911. On notera que ces actes de courage émanent avant tout d’institutionnels américains, ce qui suffit à montrer en passant que les plus vives critiques concernant la version officielle du 911 proviennent (surtout) des États-Unis et que l’accusation rémanente d’antiaméricanisme ne tient pas plus la route en la matière que lorsqu’on accuse les contestataires de la version officielle du 911 d’antisémitisme, de négationnisme, de révisionnisme - par pure pétition de principe.

1) le 26 septembre et le 4 octobre 2001, le sénateur démocrate Robert Torricelli de l’État du New Jersey devant le Sénat.

2) Le 31 juillet 2004, le sénateur démocrate du Minnesota Mark Dayton lors d’une audition de la Commission du 911.

3) Le 22 mai 2005, la députée démocrate de Géorgie Cynthia McKinney lors d’un briefing.

4) Le 14 novembre 2006 (date de l'article paru dans le Réseau Voltaire), le Parlement du Venezuela dénonce les mensonges du 11 septembre.

5) Le 11 janvier 2008, le député et membre du Parti Démocrate Japonais, Yukihisa Fujita, lors d’une séance parlementaire.

6) Le lundi 9 juin 2008, le député démocrate de l’Ohio Dennis Kucinich, s’adressant à la Chambre des Représentants, a introduit une résolution afin de lancer une procédure de destitution (impeachment) du Président George W. Bush.

7) Le 10 juin 2008, la sénateur républicaine Karen Johnson a prononcé un discours sur le 911 devant le sénat de l’Arizona.

8) Le 10 juin 2008, Libby Davies, présidente du groupe parlementaire des 30 députés du Nouveau parti démocratique (membre de l’Internationale socialiste), à la Chambre des communes du Canada pour l'exposé d’une pétition de citoyens.


A présent, approfondissons cette liste avec de plus amples détails!


1) Le 26 septembre et le 4 octobre 2001, le sénateur démocrate Torricelli de l’Etat du New Jersey intervient devant le Sénat.

Il est instructif de lire Webster Tarpley, La Terreur Fabriquée, p. 63 à 68, pour découvrir les déclarations et le destin du sénateur Torricelli. Je cite deux extraits des interventions du sénateur et je résumerai l’argumentation de Torricelli en mettant en valeur l’exigence d’une nouvelle commission d’enquête indépendante, constituée sur le modèle de celles intervenues après l’explosion du USS Maine, l’agression de Pearl Harbor ou l’explosion de la navette spatiale Challenger.

De ce point de vue, le sénateur ne fait que réclamer la réouverture d'une enquête impartiale, revendication propre à tous les contestataires de la version officielle : après tout, il est légitime que les lois de la démocratie soient d’autant plus appliquées qu’elles se rapportent à un événement aussi grave. Mais voici ces deux citations :

« Il n’y a pas un village ni une ville du Nord, du New Jersey qui n’ait été touchée ou changée. Quand le dernier corps a été découvert, et quand les recherches ont cessées, 2000 à 3000 personnes du New Jersey avait perdu la vie. On estime à 1500 le nombre d’orphelins dans mon État. Le choc est omniprésent. »

« Les médias signalent que les États-Unis dépensent (et ce chiffre d’ordinaire serait tenu secret) quelques 30 milliards de dollars pour leurs services de renseignement, CIA et NSA compris. Le Washington Post écrit que les dépenses du FBI pour la lutte contre le terrorisme sont même passées cette année à 423 millions de dollars, un montant qui a augmenté de 300 % en 8 ans. Inutile d’en demander davantage. Il faut découvrir ce qui n’a pas fonctionné. Est-ce la faute des dirigeants ? Les plans étaient-ils insuffisants ? Employons-nous des personnes incompétentes ou bien sont-elles employées à des missions inappropriées ? »


2) Auditions du Sénat sur le rapport de la commission du 11/09, 7/31/04 : sénateur Mark Dayton, membre du Parti démocrate des fermiers et des ouvriers du Minnesota (Minnesota Democratic-Farmer-Labor Party - DFL) et sénateur du Minnesota au Congrès des États-Unis de 2001 à 2005.

J’emprunte la traduction de l’article à Kenteris, qui a traduit l’article de Patriot Questions 9/11 le 15/03/2007.

http://forum.reopen911.info/viewtopic.php?id=3673&p=1

http://www.patriotsquestion911.com/

par ailleurs, Sword, toujours sur le même lien Reopen, signale l’intervention de Dayton en vidéo.

« À la minute 00:39 :



« Sénateur Mark Dayton- Ancien Sénateur US du Minnesota 2001 - 2006. Membre du comité du Sénat des Forces Armées et du comité du Sénat de la sécurité nationale et des services gouvernementaux.


"Ils (le NORAD) ont menti au peuple américain, ils ont menti au Congrès et ils ont menti à la commission sur le 11/09. ...Cela fait presque trois ans maintenant que le NORAD et la FAA essayent de cacher leurs défaillances qui ont laissé le pays sans défense durant deux des pires heures de notre histoire."

Note du rédacteur: le premier août 2006, Thomas Kean, Président de la commission sur le 11/09 a dit, "Nous, à l'heure actuelle, ne savons pas pourquoi le NORAD nous ont raconté cette histoire. C'est si loin de la réalité. ...C'est une finalité que l'on atteindra jamais». Malgré les nombreux communiqués publics des membres de la commission sur le 11/09 et des membres du personnel montrant qu'ils ont menti à plusieurs reprises, pas une seule personne n'a jamais été accusée, éprouvée, ni même réprimandée pour avoir menti à la commission sur le 11/09.

Article du 7/31/04 :"Dayton, un ancien sénateur du Minnesota, qualifia les défaillances de la FAA et du NORAD de "plus grosse incompétence et délabrement des responsabilités et négligence dont je n'ai jamais, dans ces circonstances extrêmes, été témoin dans le secteur public."


3) Congresswoman Cynthia McKinney Congressional Briefing 7/22/05 de Géorgie.

Évoque-t-on assez la figure admirable de cette députée courageuse et inépuisable? Elle aurait pourtant besoin du soutien des citoyens du monde entier persuadés de la valeur des principes démocratiques, mais passons. Les Justes se consolent avec le réconfort de la vérité. Voici un lien qui permet de visionner l’intervention de Mc Kinney.

Par ailleurs, je préfère ne pas traduire l’article de Patriot Questions 9/11 consacrée à cette députée. La lecture est assez aisée en anglais et m'évite certaines maladresses!

http://www.patriotsquestion911.com/

“Congresswoman Cynthia McKinney – Former 6-term Congresswoman from Georgia 1993 - 2002, 2005 - 2006. Member of the House Armed Services Committee and Member of the International Relations Committee. Georgia state legislator 1988 - 1992.

  • Congressional Briefing 7/22/05: "Within days of the attacks, we were told that the perpetrators were from a terrorist network known as al-Qaeda. When reporters and members of the public asked for details, then Secretary of State Colin Powell promised that it would be made all clear to the world in a White Paper.

    Nearly 4 years, and 2 wars later, we still have no official statement from the Bush administration on the specifics of who did it, who aided and financed them or what their origins are.

For the families who suffered so much loss this surely feels like adding insult to injury. They deserve to know everything that there is to be known about how their loved ones died. They fought for an investigation that would be non-partisan, independent, and that would get to the bottom of things. But, as work got underway, not only did the Commission run up against obstruction by the administration and non-cooperation from government agencies, many, if not most of the commissioners themselves had conflicts of interest.

And several commissioners spoke out about problems in the process; the lack of investigative rigor and heavy reliance on previous work; the Joint-Commission Report, the drafting of recommendations before the investigative process got rolling, the failure to take testimony under oath or in many cases to even take transcripts.

Then last year, we got the final report. An extensive, prosaically impressive report. But as some of us sat down to read it, the errors and omissions immediately jumped out at us.

How was it that it took over an hour after the first transponder went off before planes were scrambled to meet the threat? All of them too late.

What happened to those reports that surfaced within months of September 11th stating that 7 or more of the alleged hijackers had come forward and claimed that they were victims of stolen identities...? Why did the Commission choose not even to address this?

What about the terrorist Omar Said Sheikh? ... According to Indian intelligence, this man received orders from a Pakistani General to transfer $100,000 to Mohammed Atta. People all over the world are talking about this story. But not a word about it in the Report.

What about Osama bin Laden and his role in the Mujahadin backed by the CIA in the 1980’s to fight the Soviets? The Commission didn't go there."

  • Signatory: Petition requesting a reinvestigation of 9/11:
    "We want truthful answers to question. … As Americans of conscience, we ask for four things:

An immediate investigation by New York Attorney General Eliot Spitzer

Immediate investigation in Congressional Hearings.

Media attention to scrutinize and investigate the evidence.

The formation of a truly independent citizens-based inquiry."


4) Le 14 novembre 20065, le Parlement du Venezuela dénonce les mensonges du 11 septembre.

Je précise que la date est issue de l'article paru dans le Réseau Voltaire, dont voici la référence :

http://www.voltairenet.org/article143994.html#article143994





"Le Parlement du Venezuela a adopté à l’unanimité une résolution adressée au président des États-Unis. Elle condamne vigoureusement la construction d’un mur à la frontière mexicaine et, en son paragraphe 4, elle demande des explications sur les attentats du 11 septembre 2001 dont l’interprétation sert de base à la « guerre contre le terrorisme islamique » :

« [Le Parlement de la République bolivarienne du Venezuela] exige que l’administration Bush fournisse des éclaircissements sur l’attentat auto-infligé du World Trade Center et ses victimes, le prétendu avion qui s’est écrasé sur le Pentagone et les liens entre la famille Ben Laden et la famille Bush. »

Le Parlement vénézuélien est le premier au monde à exprimer son scepticisme sur la version gouvernementale des attentats du 11 septembre. Contrairement aux engagements pris à l’époque par le secrétaire d’État Colin Powell à l’ONU pour faire jouer la « légitime défense », aucune enquête judiciaire, ni internationale, ni même états-unienne, n’a établi les responsabilités, ni même éclairci les faits."


5) Le 11 janvier 2008, un député et membre du Parti Démocrate Japonais, Yukihisa Fujita, a fait une déclaration de 30 minutes en séance parlementaire exprimant ses interrogations sur les faits entourant le 11 Septembre 2001 et sur la question de « la guerre contre le terrorisme ».

Cette déclaration capitale est à consulter sur le site Reopen News, dont voici le lien : http://news.reopen911.info/

J’ajoute le lien de l’intervention de ce député au parlement Européen par l’équipe de Reopen :

« Sa déclaration fut retransmise en direct par la télévision publique japonaise.

Le Député Yukihisa Fujita a demandé au gouvernement japonais, s’il avait fait sa propre enquête et s’il avait des preuves de la responsabilité d’Al Qaida. Il a ensuite rappelé que plusieurs personnes à travers le monde (en particulier des personnes influentes) remettait en cause la version de l’Administration Bush. Il a ainsi mis en avant les faits principaux démontrant que la version gouvernementale n’est pas crédible en posant des questions sur le Pentagone, l’écroulement des tours, la non interception des avions détournés, le WTC7, rapport de la commission d’enquête et les délits d’initiés.

Le but de ces questions était de remettre en cause la justification de guerres illégales et de réformes liberticides dans la logique de la « guerre contre le terrorisme », née avec le 11 septembre :« Ce que je souhaite savoir, c’est si ces attentats ont été ou non commis par Al Qaida ? Jusqu’à présent, tout ce que le gouvernement a dit est que nous croyons en la responsabilité d’Al Qaida car c’est ce que l’Administration Bush nous a dit. Nous n’avons vu aucune preuve réelle de la culpabilité d’Al Qaida. »

Ne serait-il pas temps que les journalistes et les politiques français se posent les mêmes questions alors que le gouvernement Sarkozy envoie des soldats en Afghanistan !

1) Sur le Pentagone :

« Un 757 est un assez gros avion, d’une largeur de 38 mètres. Comme vous le voyez, bien qu’un gros avion ait frappé le Pentagone, il y a seulement un trou trop petit pour cet avion. Sur cette photo nous voyons des pompiers au travail, et aucun dégât qu’un avion aussi gros ait pu provoquer. Regardez la pelouse devant, et remarquez qu’il n’y a aucun débris d’avion. […] "J’ai piloté les deux types d’avions utilisés le 11/9, et je ne peux pas croire qu’il soit possible, pour quelqu’un qui en pilote un pour la première fois, de réussir une telle manœuvre." Aussi, comme vous le savez, ils n’ont pas retrouvés les enregistreurs de vols de la plupart des avions. Il y avait plus de 80 caméras de sécurité au Pentagone, mais ils ont refusé de produire la plupart des séquences vidéos. »

2) La non interception des avions détournés :

« Comme vous le savez, les forces de défense japonaises ont leur QG à Ichigaya. Pouvez-vous imaginer, une heure après qu’un avion ait frappé une ville comme New York, qu’un autre puisse encore frapper le Pentagone ? »

3) Sur le WTC :

« Mais ici nous voyons de gros morceaux de matériaux parcourant une grande distance dans l’air. Certains ont été projetés à 150 mètres. Vous pouvez voir des objets voler sur cette image, comme s’il y avait eu une explosion. Voici une photo extraite d’un livre. Elle montre à quelle distance les objets ont été projetés. La troisième photo est celle d’un pompier qui a participé aux secours. Il parle d’une série d’explosions dans l’immeuble, qui ressemblait à une démolition professionnelle. Nous ne pouvons pas passer de vidéos aujourd’hui, j’ai donc traduit ce que dit le pompier. Voici ce qu’il dit : "Ça faisait boom boom boom, comme des bruits d’explosions". Une équipe japonaise constituée par des membres officiels du "fire department and the construction ministry" ont interrogé une survivante japonaise qui a dit que pendant qu’elle s’enfuyait, elle entendit des explosions. Ce témoignage figure dans un rapport rédigé avec l’aide du "fire department and the construction ministry". »

4) Sur le WTC7 :

« Maintenant, j’aimerais vous montrer l’image suivante. Normalement, on dit que tours jumelles (WTC1 et 2) se sont effondrés parce qu’elles ont été frappées par des avions. Cependant, à un bloc des tours jumelles se trouvait la Tour n°7 (WTC7). On peut voir sur la carte suivante qu’elle se trouvait à un pâté de maison. Cette tour s’est écroulée 7 heures après l’attaque des tours jumelles. Si je pouvais vous montrer une vidéo, il serait facile de comprendre mais regardez cette photo. C’est un immeuble de 47 étages qui est tombé de cette manière. La tour s’effondre en 5 ou 6 secondes. C’est à peu près la même vitesse à laquelle un objet tombe dans le vide. Rappelez vous qu’elle n’a pas été frappée par un avion. Vous devriez vous demander si une tour pourrait s’écrouler de cette manière à cause d’un incendie de 7 heures. »

5) Sur le rapport de la commission d’enquête :

« Ici, nous avons une copie du Rapport de la Commission du 9/11. C’est un rapport publié par le gouvernement américain en juin 2004, pourtant il ne mentionne pas l’effondrement de la tour dont je viens de vous parler. Elle n’est mentionnée nul part dans ce rapport. Le FEMA a également publié un rapport mais il a également omis de mentionner cette tour (WTC7). Beaucoup de personnes pensent, surtout après avoir pris connaissance de l’histoire de la Tour n°7, que quelque chose est étrange. »

6) Sur les délits d’initiés :

« Nous manquons de temps mais j’aimerais également mentionner les options de vente (vente d’actions suspectes avant le 11 septembre). Juste avant les attaques du 11 septembre, le 6, 7 et 8, il y a eu des placements d’options sur les actions des 2 compagnies aériennes (Americain et United airlines) qui furent détournées par les pirates. Il y eut également des options de vente sur Merril Lynch, l’un des plus grands locataires du World Trade Center. En d’autres termes, quelqu’un savait qu’il fallait faire des paris à la baisse sur ces actions pour faire fortune. Ernst Welteke, chef de la banque centrale allemande à l’époque, l’équivalent du gouverneur de la banque du Japon, a dit qu’il y avait beaucoup de faits qui prouvent que les personnes impliquées dans les attaques profitèrent d’informations confidentielles. Il dit qu’il y a eu beaucoup de négociations suspectes impliquant des sociétés financières avant les attentats. Le chef de la banque centrale allemande voulait que cela se sache. » Enfin, le but de ces questions était de remettre en cause la justification de guerres illégales et de réformes liberticides dans la logique de la « guerre contre le terrorisme », née avec le 11 septembre : « Ce que je souhaite savoir, c’est si ces attentats été ou non commis par Al Qaida ? Jusqu’à présent, tout ce que le gouvernement a dit est que nous croyons en la responsabilité d’Al Qaida car c’est ce que l’Administration Bush nous a dit. Nous n’avons vu aucune preuve réelle de la culpabilité d’Al Qaida. » Ne serait-il pas temps que les journalistes et les politiques français se posent les mêmes questions alors que le gouvernement Sarkozy envoie des soldats en Afghanistan !

Ci dessous la retranscription complète en français (cette traduction a été faite à partir d’une première traduction du japonais vers l’anglais).


PART 1

Député Fujita :

Je voudrais parler des origines de la guerre contre le terrorisme. Vous vous souvenez sans doute que j’ai demandé, en novembre, si le terrorisme constituait une guerre ou un crime. a "guerre contre le terrorisme" a commencé à la suite des attentats du 11 septembre. Ce que je souhaite savoir, c’est si ces attentats ont été ou non commis par Al Qaida ? Jusqu’à présent, tout ce que le gouvernement a dit est que nous croyons en la responsabilité d’Al Qaida car c’est ce que l’Administration Bush nous a dit. Nous n’avons vu aucune preuve réelle de la culpabilité d’Al Qaida. Ainsi, je souhaiterais savoir pourquoi le Premier Ministre pense que les Talibans sont responsables des attentats du 11 septembre ? Je voudrais le savoir, parce que le Premier Ministre était le Chef de Cabinet à cette époque.

Le Premier Ministre :

Depuis ces attentats nous avons communiqué avec le gouvernement américain, et d’autres gouvernements à différents niveaux, et nous avons échangé des informations. Selon des informations secrètes obtenues par notre gouvernement, et des rapports mis ensemble par d’autres gouvernements, les attentats du 11 septembre ont été réalisés par l’organisation terroriste internationale connue sous le nom d’Al Qaida.

Député Fujita :

Ainsi, vous évoquez à la fois des informations secrètes et publiques.

La question est : est-ce que le Gouvernement japonais a conduit sa propre enquête avec l’aide de la police et d’autres ressources ?

Il s’agit d’un crime, donc une enquête doit d’être menée. Lorsqu’un journaliste a été tué à Myanmar, vous avez fait votre propre enquête. De même, étant donné que 20 japonais sont morts lors du 11 septembre, le Gouvernement a du faire sa propre enquête et décider qu’Al Qaida était responsable ? Quel genre d’enquête avez-vous fait ? A l’époque vous étiez Chef de Cabinet, vous étiez le mieux placé. Qu’en est-il de cette enquête ?

Le Premier Ministre :

Après les attaques, l’Agence de Police Nationale a envoyé à New York une équipe anti-terroriste d’urgence. Ils ont rencontré les autorités américaines et ont pu réunir des informations sur les japonais disparus.

Député Fujita :

Donc, vous dites qu’au moins 20 japonais ont été victimes de ce crime et qu’ils travaillaient à New York. Il y avait aussi des Japonais dans les avions détournés.

Je souhaiterais savoir le nombre exact de morts dans les tours et dans les avions ? Est-ce que vous pouvez confirmer cela ? Je souhaite avoir une réponse du Ministre des Affaires Etrangères.

Le Ministre des Affaires Étrangères :

Nous avons trouvé les corps d’une douzaine de victimes japonaises des attaques du 11 septembre. Nous avons aussi été informés par les autorités américaines de la mort de 11 autres personnes. Cela fait au total 24 victimes japonaises, dont 2 dans les avions.

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PART 2

Député Fujita :

J’aimerais demander dans quels vols se trouvaient les deux victimes japonaises, et comment vous êtes vous assuré de leur identité ? Si le Ministre des Affaires Étrangères ne sait pas, la réponse d’un collaborateur nous satisfera.

Le chef de cabinet du Ministère des Affaires Étrangères :

Puisque vous nous interpellez sur les faits, je répondrai. Comme l’a dit le Ministre des Affaires Étrangères, parmi les 24 victimes, deux étaient à bord des avions. L’une d’elles était à bord du Vol 93 et l’autre à bord du Vol 11 d’American Airlines. Comment savons-nous cela ? Eh bien, je n’ai pas l’information sous les yeux, mais les autorités américaines nous l’ont affirmé, et ils utilisent en général les tests ADN. Nous pensons donc que c’est comme cela que nous avons été informés de l’identité de ces deux personnes.

Député Fujita :

Donc vous dites que vous ne savez pas car vous n’avez pas les documents. Vous dites également que vous pensez qu’il y a eu des tests ADN, mais vous n’en êtes pas sûr.

Ce que je veux dire aujourd’hui, c’est qu’il s’agissait d’un crime, et les crimes doivent donner lieu à des enquêtes. Le gouvernement doit donc tenir informées les familles des victimes des résultats de leur enquête. Aussi, au lieu de seulement commémorer chaque année l’anniversaire du 11/9, vous devriez récolter des informations et agir en conséquence.

Au cours des six dernières années, avez-vous fourni des informations aux familles des victimes ? J’aimerais que le Ministre des Affaires Etrangères réponde.

Le Ministre des Affaires Étrangères :

Donc, vous ne demandez plus comment nous avons confirmé la mort de japonais, mais vous voulez savoir quelles informations nous avons données aux familles des victimes.

Nous avons fourni aux familles des informations sur les corps et à propos du fond de compensation. Aussi, concernant les 13 japonais dont les restes ont été retrouvés, nous avons aidé les familles à s’occuper des corps.

Et chaque anniversaire, nous prenons financièrement en charge la visite des familles au site du World Trade Center.

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PART 3

Député Fujita :

Je n’ai pas beaucoup de temps. Parlons de toutes les informations qui ont été dissimulées, et des doutes que des gens du monde entier ont à propos du 11/9. Beaucoup de sceptiques sont des gens influents. En de telles circonstances je crois que le gouvernement japonais qui affirme que les attentats ont été perpétrés par Al Qaida devrait fournir ces nouvelles informations aux familles des victimes. Dans ce contexte j’aimerais poser quelques questions.

J’aimerais demander à tous les membres de cette assemblée de regarder les photos et les images que je vous ai fournies. Elles constituent des preuves concrètes, sous forme de photographies et d’autres éléments d’information.

Sur la première photo, une simulation informatique montre combien était grand l’avion qui a frappé le Pentagone. Un 757 est un assez gros avion, d’une largeur de 38 mètres. Comme vous le voyez, bien qu’un gros avion ait frappé le Pentagone, il y a seulement un trou trop petit pour cet avion.

Sur cette photo nous voyons des pompiers au travail, et aucun dégât qu’un avion aussi gros ait pu provoquer. Regardez la pelouse devant, et remarquez qu’il n’y a aucun débris d’avion.

Regardons la troisième photo - également du Pentagone - prise d’un reportage télévisé américain. Le texte explique que le toit du Pentagone est encore intact. À nouveau, bien qu’un gros avion soit supposé s’être écrasé là, les dégâts ne correspondent pas.

Passons maintenant à la photo suivante, qui montre un trou. Comme le sait le Ministre Komura, le Pentagone est un immeuble très solide, et comporte beaucoup de murs. Pourtant l’avion les a traversés. Mais comme vous le savez, les avions sont faits des matériaux les plus légers qui soient. Un avion fait de tels matériaux ne pourrait faire un trou comme celui-là.

Maintenant voici une photo qui montre comment l’avion a frappé l’immeuble. L’avion a fait demi-tour, évitant les bureaux du Ministère de la Défense pour frapper la seule partie du Pentagone qui avait été renforcée pour résister à une attaque à la bombe.

Au milieu de la page 5, nous pouvons lire le commentaire d’un responsable de l’US Air Force. "J’ai piloté les deux types d’avions utilisés le 11/9, et je ne peux pas croire qu’il soit possible, pour quelqu’un qui en pilote un pour la première fois, de réussir une telle manœuvre."

Aussi, comme vous le savez, ils n’ont pas retrouvé les enregistreurs de vols de la plupart des avions.

Il y avait plus de 80 caméras de sécurité au Pentagone, mais ils ont refusé de produire la plupart des séquences vidéos.

Comme vous avez pu le constater, il n’y a pas d’image de l’avion ou de ses débris sur aucune de ces photos. Il est très étrange qu’aucune de ces images ne nous ait été montrée.

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PART 4

Député Fujita :

Comme vous le savez, les forces de défense japonaises ont leur QG à Ichigaya. Pouvez-vous imaginer, une heure* après qu’un avion ait frappé une ville comme New-York, qu’un autre puisse encore frapper le Pentagone ? Dans une telle situation, comment nos alliés ont-ils pu laisser une telle attaque se produire ?

J’aimerais que le Ministre de la Défense réponde à cela.

Le Ministre le la Défense :

Je n’ai rien préparé, je vais donc devoir improviser. Si une telle situation se produisait, alors la Défense enverrait des chasseurs pour abattre l’avion.

La Cour Constitutionnelle allemande a légiféré. Dans le cas du Japon, notre réaction dépendrait de quelle sorte d’avion il s’agit, des personnes qui en seraient aux commandes, et quelles seraient leurs intentions.

Cependant, selon nos lois, il pourrait être difficile d’ordonner qu’on abatte un avion simplement parce qu’il vole à basse altitude. Nous aurions probablement des forces de défense qui voleraient près de lui, et demanderaient une décision du Cabinet. Si l’avion a beaucoup de personnes à son bord, nous aurions à débattre de l’action à entreprendre.

C’est arrivé il y a longtemps lorsqu’un Cesna s’est écrasé sur la maison d’une personne appelée Yoshio Kodama. Il y a eu aussi un Vol de la compagnie All Japan Airlines qui a été détourné, et dont le pilote a été tué.

Ce serait mieux si rien de tel si rien de tel n’arrivait jamais, mais nous devons préparer de nouvelles lois pour de telles situations, et en débattre au Parlement.

Député Fujita :

Comme nous manquons de temps, j’aimerais présenter une nouvelle preuve. Veuillez regarder ce panneau.

La première photo est l’une de celles qu’on voit souvent, des deux tours qui ont été frappées par les avions détournés. Je pourrais comprendre que cela arrive juste après que les avions se soient écrasés, mais ici nous voyons de gros morceaux de matériaux parcourant une grande distance dans l’air. Certains ont été projetés à 150 mètres. Vous pouvez voir des objets voler sur cette image, comme s’il y avait eu une explosion.

Voici une photo extraite d’un livre. Elle montre à quelle distance les objets ont été projetés.

La troisième photo est celle d’un pompier qui a participé aux secours. Il parle d’une série d’explosions dans l’immeuble, qui ressemblait à une démolition professionnelle.

Nous ne pouvons pas passer de vidéos aujourd’hui, j’ai donc traduit ce que dit le pompier. Voici ce qu’il dit : "Ça faisait boom boom boom, comme des bruits d’explosions".

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PART 5

Député Fujita :

Une équipe japonaise constituée par des membres officiels du "fire department and the construction ministry" ont interrogé une survivante japonaise qui a dit que pendant qu’elle s’enfuyait, elle entendit des explosions. Ce témoignage figure dans un rapport rédigé avec l’aide du "fire department and the construction ministry".

Maintenant, j’aimerais vous montrer l’image suivante. Normalement, on dit que les Tours Jumelles (WTC1 et 2) se sont effondrées parce qu’elles ont été frappées par des avions. Cependant, à un bloc des tours jumelles se trouvait la Tour n°7 (WTC7).

On peut voir sur la carte suivante qu’elle se trouvait à un pâté de maison. Cette tour s’est écroulée 7 heures après l’attaque des tours jumelles. Si je pouvais vous montrer une vidéo, il serait facile de comprendre mais regardez cette photo. C’est un immeuble de 47 étages qui est tombé de cette manière. La tour s’effondre en 5 ou 6 secondes. C’est à peu près la même vitesse à laquelle un objet tombe dans le vide. Cette tour tombe comme ce que vous pourriez voir dans un spectacle de Kabuki. Aussi, elle tombe en conservant sa forme géométrique.

Rappelez vous qu’elle n’a pas été frappée par un avion. Vous devriez vous demander si une tour pourrait s’écrouler de cette manière à cause d’un incendie de 7 heures.

Ici, nous avons une copie du Rapport de la Commission du 9/11. C’est un rapport publié par le gouvernement américain en juin 2004, pourtant il ne mentionne pas l’effondrement de la tour dont je viens de vous parler. Elle n’est mentionnée nul part dans ce rapport. Le FEMA a également publié un rapport mais il a également omis de mentionner cette tour (WTC7).

Beaucoup de personnes pensent, surtout après avoir pris connaissance de l’histoire de la Tour n°7, que quelque chose est étrange. Comme il s’agit d’un accident où de nombreuses personnes sont décédées, de nombreuses pistes devraient être étudiées.

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PART 6

Député Fujita :

Nous manquons de temps mais j’aimerais également mentionner les options de vente (vente d’actions suspectes avant le 11 septembre). Juste avant les attaques du 11 septembre, le 6, 7 et 8, il y a eu des placements d’options sur les actions des 2 compagnies aériennes (Americain et United airlines) qui furent détournées par les pirates.

Il y eut également des options de vente sur Merril Lynch, l’un des plus grands locataires du World Trade Center.

En d’autres termes, quelqu’un savait qu’il fallait faire des paris à la baisse sur ces actions pour faire fortune.

Ernst Welteke, chef de la banque centrale allemande à l’époque, l’équivalent du gouverneur de la banque du Japon, a dit qu’il y avait beaucoup de faits qui prouvent que les personnes impliquées dans les attaques profitèrent d’informations confidentielles. Il dit qu’il y a eu beaucoup de négociations suspectes impliquant des sociétés financières avant les attentats. Le chef de la banque centrale allemande voulait que cela se sache.

J’aimerais interroger le Ministre des Finances à propos de ces options de vente. Est-ce que le gouvernement japonais était au courant et que pensez-vous de cela ? J’aimerais interroger le ministre Nukaga sur cela.

Ministre Nukaga :

J’étais au Burkina Fasso, en Afrique, quand j’entendis parler de l’accident. J’ai décidé de m’envoler directement pour les Etats-Unis mais quand je suis arrivé à Paris, on m’a dit qu’il n’y avait plus de vols pour les Etats-Unis. Donc, j’ai seulement entendu ce qui a été rapporté plus tard sur ces événements. Je sais qu’il y a plusieurs rapports sur les points que vous soulevez.

Ainsi, nous avons rendu obligatoire que les personnes fournissent un ID (identifiant) pour les transactions sécurisées et les transactions suspectes, et nous avons décrété que le financement des organisations terroristes était un crime.

En tous les cas, le terrorisme est une chose horrible et doit être condamné. Le terrorisme ne peut pas être arrêté par un seul pays mais a besoin, pour être arrêté, de toute la communauté internationale.

Député Fujita :

J’aimerais interroger le spécialiste financier Mr. Assao pour qu’il me parle davantage des options de vente. Un groupe d’individus doit disposer de grosses quantités d’argent, d’informations confidentielles et d’une expertise financière pour qu’une telle chose se produise. Est-il possible que quelques terroristes en Afghanistan et au Pakistan réalisent un ensemble de transactions aussi sophistiquées et à si grande échelle ? J’aimerais que Mr. Assao réponde.

Mr. Assao :

Les options de vente sont un pari de vendre des actions à un certain prix à un certain moment. Dans ce cas, quelqu’un doit avoir eu des informations confidentielles pour effectuer ce genre de transaction car normalement, personne ne peut prédire que des avions de ces compagnies aériennes vont être détournés. Par conséquent, je crois que c’était certainement un cas de délit d’initiés.

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PART 7

Député Fujita :

Monsieur le Premier Ministre, vous étiez secrétaire du Chef de Cabinet à l’époque, et comme quelqu’un l’a relevé, c’était un événement auquel l’humanité n’avait jamais été confrontée.

Il semble que d’avantage d’informations sortent maintenant, que dans les mois qui suivirent les attentats. Aujourd’hui nous sommes dans la société internet et visuelle, ces informations sont rendues publiques, donc si nous regardons la situation, le point de départ entier de ces deux lois, le point de départ de la "Guerre contre le Terrorisme" elle-même, comme vous l’avez vu d’après les informations que je vous ai présentées, n’a pas donné lieu à une enquête ou analyse sérieuse.

Je ne crois pas que le gouvernement ait enquêté convenablement, ni demandé des explications au gouvernement américain. Nous n’avons pas encore commencé à réapprovisionner en carburant les navires américains, je pense donc que nous devons revenir au début, et pas seulement faire aveuglément confiance aux explications du gouvernement américain, ni aux informations indirectes qu’il nous donne. Il y a eu trop de victimes, je pense donc qu’il nous faut reprendre depuis le début. Nous devons nous demander qui sont les véritables victimes de la "Guerre contre le Terrorisme". Je pense que ce sont les citoyens du monde qui en sont les victimes.

Ici au Japon nous avons des pensions et des entrées (?) sur les victimes du sang contaminé par l’hépatite C qui disparaissent, mais tout ce que j’ai présenté ici aujourd’hui est basé sur des faits et des preuves vérifiables.

Parlons des boîtes noires évaporées, des avions évaporés, des restes évaporés. Beaucoup de débris des immeubles ont également disparu. Même la FEMA (Federal Emergency Management Agency) a dit que cela l’avait empêché d’enquêter convenablement. Nous devons regarder ces preuves et nous demander ce qu’est vraiment cette "Guerre contre le Terrorisme".

Je vois que les ministres acquiescent, mais j’aimerais poser une question au Premier Ministre Fukuda. Regardez-moi, s’il vous plaît. J’ai entendu que lorsque vous étiez Chef de Cabinet du Ministre à l’époque, vous aviez ressenti des choses étranges à propos de ces attentats. Ne pensez-vous pas qu’il y avait quelque chose d’étrange ?

Le Premier Ministre :

Je n’ai jamais dit que je pensais que c’était étrange.

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PART 8

Député Fujita :

Monsieur le Premier Ministre, qu’en est-il de l’origine de la "Guerre contre le Terrorisme" et de l’idée qu’il est juste ou non d’y participer ? Y a t-il réellement une raison de participer à cette "Guerre contre le Terrorisme" ? Avons-nous réellement besoin d’y participer ? J’aimerais également demander comment lutter vraiment contre le terrorisme.

Le Premier Ministre :

Sur la base des preuves qui nous ont été fournies par le gouvernement américain, nous croyons que les attentats du 11/9 ont été perpétrés par Al Qaida. Nous devons mettre fin à ce terrorisme d’Al Qaida. C’est pourquoi la communauté internationale est unie dans la lutte contre le terrorisme. Concernant une loi votée par votre propre Parti Démocrate l’année dernière et basée sur la résolution 16595 des Nations-Unies (une résoluition votée en réponse aux attentats terroristes contre les États-Unis), vous avez voté cette loi qui était en accord avec cette résolution, n’est-ce pas ?

Député Fujita :

Avez-vous confirmé pour les corps, et les faits derrière la résolution ? Car c’est la raison pour laquelle vous affirmez participer à cette "Guerre contre le Terrorisme". Je crois que pour mettre fin au terrorisme, nous devons voter une loi pour aider vraiment les gens en Afghanistan. J’aimerais que M. Inuzuka nous parle de la loi et de la lutte contre le terrorisme.

M. Inuzuka :

Parmi les nombreux problèmes soulevés par le Député Fujita, celui dont nous devons le plus nous soucier… est que les Afghans puissent vivre en paix. C’est au cœur du sujet de la lutte contre le terrorisme.

Si l’on ne débat pas de ce problème et que l’on se contente de fournir de l’essence, sans penser à la situation globale, ni aux gens qui sont concernés, le débat autour de cette loi n’a pas de sens. Cette loi doit être faite pour la paix et la sécurité en Afghanistan. Notre pays doit voter une loi anti-terroriste.

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Vendredi 11 janvier 2008

Le principal intervenant était Yukihisa Fujita, du Parti Démocrate, premier parti d’opposition, deuxième plus grand parti à la Chambre des Représentant, et plus grand parti à la Chambre des Conseillers. Ils soutiennent que la mission de réapprovisionnement en carburant viole la constitution pacifiste du Japon. Les sondages indiquent qu’une majorité de Japonais rejettent cette mission.


Voilà, c’est énorme: le principal parti d’opposition de la deuxième puissance économique mondiale interpelle le gouvernement en montrant les preuves mettant en cause la version officielle du 11 septembre. Et voici comment en France l’AFP ne parle pas de cet événement majeur : Le Japon reprend son aide logistique à la coalition en Afghanistan.

« 10 janv. 08,

TOKYO (AFP) — La mission japonaise de ravitaillement de la coalition internationale engagée en Afghanistan va reprendre, après le feu vert donné par le Parlement vendredi et malgré l’hostilité de l’opposition qui accuse le gouvernement de trahir l’esprit de la Constitution pacifiste du pays.

Sous pression américaine depuis l’interruption de cette aide logistique début novembre, après l’opposition du Sénat, le Premier ministre Yasuo Fukuda a fait renouveler la mission pour une année, en obtenant le soutien des deux tiers de la Chambre des députés. Le ministre de la Défense Shigeru Ishiba a assuré que la mission reprendrait "dès que possible" pour ravitailler les navires et avions de onze pays de la coalition internationale. Sans donner de date précise, il a laissé entendre que l’aide logistique pourrait effectivement reprendre à partir de la deuxième quinzaine de février.

Washington s’est félicité de la décision du Japon, la qualifiant d’"importante contribution à la guerre contre le terrorisme".
"Nous apprécions ce soutien aux opérations de sécurité maritime et nous nous réjouissons de son renouvellement. Ces opérations constituent une importante contribution à la guerre contre le terrorisme", a déclaré la porte-parole à la Sécurité Nationale Katherine Starr.

Les Etats-Unis dirigeant cette coalition avaient mis la pression sur le gouvernement japonais, lui rappelant plusieurs fois l’importance de cette mission, lancée fin 2001 dans la foulée du 11 septembre dans le cadre de la "guerre contre le terrorisme". L’ambassadeur américain à Tokyo a immédiatement salué la reprise de l’aide logistique, soulignant dans un communiqué que le Japon avait "démontré sa volonté d’être aux côtés de ceux qui tentent de construire un monde plus sûr, plus tolérant".

Pour obtenir l’accord du Parlement, le Premier ministre a recouru à un moyen constitutionnel jamais utilisé depuis que le Japon a recouvert sa souveraineté en 1952, après les années d’occupation américaine: le vote à la majorité des deux tiers de la Chambre des députés pour contrecarrer l’hostilité du Sénat. Sur les 473 députés ayant participé au vote vendredi, 340 députés ont approuvé la reprise de la mission et 133 ont voté contre. Cette majorité qualifiée à la chambre basse, très majoritairement acquise au Parti Libéral Démocrate (PLD, droite) et à ses alliés au pouvoir, permet au gouvernement de passer outre le vote du Sénat, où l’opposition majoritaire a rejeté plus tôt dans la journée la proposition de M. Fukuda, par 133 voix contre 106. En agissant de la sorte, le Premier ministre a voulu en finir avec un imbroglio politique de plusieurs mois qui avait forcé le gouvernement à rappeler, début novembre, la flotte japonaise assurant l’aide logistique dans l’Océan Indien.

Lors d’un débat mercredi à la Chambre des députés, M. Fukuda, considéré comme pacifiste, a souligné que la mission oeuvrait à la "paix internationale" et qu’elle n’impliquait pas en tant que telle "l’utilisation de la force militaire".

Mais l’opposition menée par le Parti Démocrate du Japon (PDJ, centre) a fustigé une violation de la Constitution pacifiste du pays, qui lui interdit de faire la guerre hors de son territoire, et estimé que le Japon ne devait pas participer aux "guerres américaines".

Reste à connaître le prix politique de ce vote pour M. Fukuda, dont la popularité est en chute libre depuis décembre, d’autant que l’opinion japonaise reste très sensible sur toutes les questions ayant trait à la guerre. Pour Tetsuro Kato, professeur de science politique à l’université Hitotsubashi, ce passage en force "montre que le Premier ministre a échoué dans sa lutte avec l’opposition" et sa popularité pourrait "encore chuter". Takehiko Yamamoto, professeur de relations internationales à l’université Waseda, est moins pessimiste pour l’avenir du Premier ministre. "Une fois la décision prise, le peuple japonais a tendance à l’accepter", a-t-il expliqué. »


6) Le lundi 9 juin 2008, le député démocrate de l’Ohio Dennis Kucinich, s’adressant à la Chambre des Représentants, a introduit une résolution afin de lancer une procédure de destitution (impeachment) du Président George W. Bush.

Je donne le lien de Reopen News qui traite de cette procédure exemplaire :

http://news.reopen911.info/

« Le lundi 9 juin, le député démocrate de l’Ohio Dennis Kucinich, s’adressant à la Chambre des Représentants, a introduit une résolution comportant 35 points, afin de lancer une procédure de destitution (impeachment) du Président George W. Bush.

Kucinich, (ancien candidat à la primaire démocrate) a affirmé que Bush avait "frauduleusement" justifié la guerre en Irak et induit en erreur "le peuple américain et des membres du Congrès en leur faisant croire que l’Irak possédait des armes de destruction massive afin de fabriquer un faux casus belli". "En agissant ainsi, le Président George W. Bush est coupable d’une infraction justifiant sa destitution” a déclaré Kucinich.

Au total, Kucinich a présenté 35 raisons justifiant une destitution. Trois d’entre elles sont en lien direct avec le 11 Septembre.

  • Le point N°33 concerne la négligence criminelle de l’administration Bush en ce qui concerne le 11/9.
  • Le point N°34 l’accuse d’entrave à la justice concernant le 11/9.
  • Le point N°35 concerne la façon dont cette administration s’est occupée des premiers secours (First Responders).

Texte complet de la résolution : http://chun.afterdowningstreet.org/amomentoftruth.pdf

Vidéo du discours de Dennis Kucinich :


Cette nouvelle est très importante et fait l’objet de nombreux articles outre-atlantique (exemple dans le Chicago Tribune). En France, cette information n’est pour le moment que très peu reprise dans les grands médias. Pour lesquels, c’est bien connu, seuls des imbéciles et des “sottes insondables” (voir la diatribe de Redeker dans Le Monde et le lynchage de Marion Cotillard par Marianne) peuvent remettre en cause la version officielle du 11 Septembre. »

Pour de plus amples précisions, on se reportera avec profit à l'article très clair d'Onegus :

http://onegus.blogspot.com/2008/06/dennis-kucinich-lance-une-procdure.html


7) Le 10 juin 2008, la sénatrice républicaine de l’état d’Arizona Karen Johnson a prononcé un discours historique sur le 11/9 devant le sénat de l’Arizona.

http://news.reopen911.info/

J’ajoute le lien du Forum Reopen qui permet d’avoir de nombreuses précisions supplémentaires, notamment vidéo, sur cette sénatrice, en plus de Reopen News.

http://forum.reopen911.info/p141942-05-06-2008-02-42-14.html

Voici un exemple de vidéo :

Par ailleurs, j’ai scindé en deux parties a et b les interventions de Johnson. La première partie est une intervention officielle devant le sénat d’Arizona, quand la seconde est une interview pour un journal.

a) « Jour 16 : Alors que Blair Gadsby a entamé sa troisième semaine de grève de la faim, le candidat républicain à la Maison Blanche John McCain refuse toujours de lui accorder un entretien pour discuter avec lui et en présence de la presse nationale des évènements du 11/9.

La sénatrice de l’état d’Arizona Karen Johnson soutient l’action du professeur depuis les premiers jours (elle a adressé une lettre à McCain, lui demandant de rencontrer Gadsby). Hier, le 10 juin 20008, Johnson est allée encore plus loin en prononçant un discours historique sur le 11/9 devant le sénat de son état.

S’appuyant sur les études réalisées par les architectes et ingénieurs du mouvement pour la vérité, la sénatrice a exigé une nouvelle enquête indépendante sur le 11/9. Elle a imploré les politiques remettant en question la version gouvernementale des attentats d’oser exprimer publiquement leurs doutes. Le discours de Johnson, très favorablement accueilli, a été retransmis en direct sur internet. Il est maintenant disponible sur Youtube :

Dans ce discours, Karen Johnson rend hommage au courage de Blair Gadsby et apporte un soutien explicite au mouvement pour la vérité sur le 11/9. Extrait :

"…en particulier, j’aimerais vous présenter un homme très courageux qui s’appelle Blair Gadsby. Je ne vais pas demander aux personnes qui accompagnent Blair de l’aider à se lever, je vais juste vous en dire un peu sur lui. Blair est très affaibli, parce que cela fait plus de deux semaines qu’il mène une grève de la faim pour attirer l’attention sur la cause de la vérité sur le 11/9. Cela fait 16 jours qu’il ne mange plus et qu’il passe ses journées devant les bureaux du sénateur John McCain, l’implorant d’examiner de nouvelles preuves concernant les crimes du 11 Septembre.

Nous avons ici un homme qui sacrifie ses propres besoins et désirs personnels pour se dresser hardiment, suppliant les gens de faire attention, de remettre en question, d’effectuer des recherches et de ne pas faire dépendre leur vie des slogans médiatiques. De réfléchir par eux-mêmes, en toute conscience et avec un esprit critique.

Blair est un éducateur, et ce qu’il fait, c’est ce que font les grands éducateurs. Des milliers de personnes dans tout le pays, et finalement dans le monde entier, regardent sur internet comment évolue sa grève de la faim, ici à Phoenix. Je veux que Blair sache que je suis l’une de ses plus grandes supportrices, et que les gens bien l’admirent pour son courage et sa détermination.

Merci d’accueillir chaleureusement Blair Gadsby et le mouvement pour la vérité sur le 11/9."

b) « Karen S. Johnson pour le East Valley Tribune, le lundi 5 mai 2008, repris par Prison Planet.

Une lettre récente adressée au responsable de la publication demande des preuves de mes déclarations concernant la tragédie du 11/9. Je présente ci-dessous quelques points qui sont connus aujourd’hui. Je ne pourrai pas convaincre ceux qui ne veulent pas l’être, mais pour ceux qui sont prêts à examiner des preuves factuelles, merci de considérer ceci :

  • 37 personnes différentes ont rapporté des explosions dans les sous-sols des tours du World Trade Center avant l’impact du premier avion, et des équipements de mesure sismiques ont enregistré aussi bien les explosions que les impacts. De plus, des personnes ont été blessées par des explosions dans le sous-sol, fournissant des preuves parfaitement documentées. Pourtant toutes ces preuves ont été ignorées.
  • Les médias et le gouvernement ont mis en avant la théorie de la « pile d’assiettes » comme explication de l’effondrement des tours jumelles, - c’est-à-dire que le feu a affaibli les poutres porteuses en acier, causant l’effondrement des étages supérieurs. Alors le poids de ces derniers a entraîné l’effondrement des étages situés en dessous. Cette théorie n’est pas cohérente avec les lois scientifiques et les faits. Frank Legge, qui a un doctorat en chimie, et Tony Szamboti, ingénieur en mécanique, ont conclu dans le Journal des Etudes sur le 11/9 : « Il apparaît donc que le concept officiel de l’effondrement en chute libre attribué au fait que la partie supérieure de la tour aurait cédé à cause de la chaleur de l’incendie, provoquant ainsi ledit effondrement, est fantaisiste. Si la température était devenue suffisamment élevée pour permettre à l’effondrement de se produire » - et tout le monde est d’accord que ce n’était pas le cas - « cela ne se serait pas produit tel que cela a été observé. En particulier, cela n’aurait pas été soudain et n’aurait par conséquent pas pu produire la vitesse et donc l’inertie et l’énergie cinétique sur lesquelles repose la version officielle pour expliquer la deuxième phase d’effondrement. »
  • La théorie selon laquelle les bâtiments se sont effondrés suite à une démolition contrôlée est pourtant cohérente avec les lois de la physique ainsi qu’avec les faits. La théorie de la démolition est en fait la seule que les scientifiques sont parvenus à corroborer. C’est-à-dire que « … toutes les observations sont en accord avec l’utilisation d’explosifs suivant une séquence temporelle. » (Legge et Szamboti, Décembre 2007, Journal des Etudes sur le 11/9.)
  • Des rapports soumis et revus par des pairs indiquent que les poussières créées par le désastre contenaient des particules de métal qui avait été exposé à la fois à des températures extrêmes (plus élevées que celles qu’aurait pu produire un incendie de bureau ou du kérosène enflammé) et à une pression extrême (telle une explosion) qui pulvériserait le matériau en des particules microscopiques. Les rapports officiels ignorent ces conclusions.
  • En décembre, le physicien Steven Jones a annoncé la découverte des particules de thermite dans les échantillons de poussière du WTC. La composition de ces particules correspond parfaitement à celle des échantillons de thermite connus utilisés dans les démolitions contrôlées – une nouvelle preuve corroborant l’utilisation d’explosifs.
  • Des poutres porteuses en acier récupérées sur le site du WTC montrent des bords coupés caractéristiques des poutres d’acier découpées par de la thermite lors de démolitions contrôlées et non caractéristiques de poutres d’aciers ayant brûlé dans un incendie.

Quand le rapport de la Commission du 11/9 a finalement été publié, il a montré de lamentables insuffisances. Il n’a jamais évoqué l’effondrement du Bâtiment n°7, par exemple. L’ancien directeur du FBI Louis Freech a déclaré qu’il y a des inexactitudes dans le rapport et des questions sans réponses. Les deux présidents de la Commission - Thomas Kean et Lee Hamilton - ont eux-mêmes accusé la CIA d’obstruction dans leur enquête et un membre de la Commission, le sénateur Max Cleland, a démissionné en expliquant que le travail de la Commission était compromis.

Des personnes indépendantes possédant des compétences spécialisées - des scientifiques, des ingénieurs, des architectes, des experts en démolition ainsi que des pompiers et des policiers qui étaient sur place le 11 septembre 2001 ont éprouvé les théories, construit des modèles, fourni des témoignages et cherché la vérité sur ce qui s’est réellement passé le 11/9. Elles ont été ignorées par les médias et le gouvernement.

Les médias de masse répètent tels des perroquets les conclusions peu crédibles de la Commission du 11/9 sans se soucier des nombreuses incohérences et omissions. Dans un pays vraiment libre, la presse poserait des questions sensées et mènerait un réel travail d’investigation, mais ce n’est pas le cas. Seuls les médias alternatifs, comme les sites d’information sur Internet, ont réalisé de solides enquêtes.

Les événements du 11/9 ont immédiatement conduit à la création du Ministère de la Sécurité Intérieure et à l’adoption du Patriot Act (quel double langage), tous deux nous privant de certains droits constitutionnels et nous conduisant au seuil d’un état policier. La Sécurité Intérieure essaie actuellement d’imposer, couteau sous la gorge, une carte d’identité nationale, bien que certains gouverneurs aient poliment (ou pas si poliment que cela) dit au ministre Michael Chertoff d’aller se faire voir.

Si nous devons sacrifier notre liberté, il faut qu’il y ait une très bonne raison, et nous avons le droit de la connaître. Il est inacceptable que le gouvernement dise tout simplement « Faites-moi confiance. » Cela fait longtemps que le Congrès aurait dû autoriser une enquête indépendante sur le 11/9 qui prenne en compte l’ensemble des nouvelles preuves rassemblées ces sept dernières années. Plus ils attendent, plus les soupçons s’accumulent.

Sénatrice Karen S. Johnson, R-Mesa, représentante du 18ème District. »


8) Le 10 juin 2008, Libby Davies, présidente du groupe parlementaire des 30 députés du Nouveau parti démocratique (membre de l’Internationale socialiste), à la Chambre des communes du Canada pour l'exposé d’une pétition de citoyens.

Je donne la source du Réseau Voltaire, mais également celle de Reopen News pour plus de sûreté.

Source : Réseau Voltaire, le 13 juin 2008.

http://news.reopen911.info/

Le mieux est de finir avec ces mots émouvants de Davies et d’être confiant dans le triomphe de la vérité. Il suffit d’en appeler à Pascal.

Voici en outre le lien vidéo de cette intervention.

« Le 10 juin 2008, Libby Davies, a donné lecture à la Chambre des communes du Canada d’une pétition de citoyens appelant à l’ouverture d’une enquête canadienne sur les attentats du 11 septembre 2001.

Députée de Vancouver, Madame Davies, premier parlementaire canadien gay à avoir fait son coming out, est connue pour son engagement contre la guerre en Irak. Elle préside le groupe parlementaire des 30 députés du Nouveau parti démocratique (membre de l’Internationale socialiste).

Voici le texte de la pétition :

« Nous, les soussignés, citoyen du Canada, voulons attirer l’attention de la Chambre sur ce qui suit :

Que, des témoignages et des preuves scientifiques démontrent que le rapport de la commission d’enquête officielle sur les évènements du 11 septembre 2001 est un document frauduleux et que ses auteurs, consciemment ou inconsciemment, sont coupables d’occulter les évènements réels du 11 septembre 2001. Les preuves amassées démontrent de façon évidente que les tours 1, 2 et 7 du World Trade Center ont été démolies a l’aide d’engins explosifs et que la théorie officielle supportant la thèse que les trois tours se sont écroulées suite à l’impact des avions et de la chaleur des incendies qui suivirent est de façon irréfutable, fausse.

Nous croyons fermement que des éléments au sein du gouvernement états-unien ont été complices du meurtre de milliers d’innocents le 11 septembre 2001. Cet évènement a conduit le Canada à s’engager dans la prétendue « guerre au terrorisme » et à changer notre politique nationale et internationale pour le pire. Le 11 septembre 2001 va continuer à avoir des conséquences néfastes pour tous si nous refusons d’examiner les faits attentivement et de façon objective.

Par ces motifs, les signataires de la présente pétition demandent au Parlement :

(1) De lancer immédiatement sa propre enquête sur les évènements du 11 septembre 2001 au nom des 24 citoyens canadiens tués le 11 septembre 2001 à New York City.

(2) Agir de façon légale, à la lumière de sa propre enquête, en aidant à poursuivre en justice les vrai coupables devant les juridictions internationales.

Pour la vérité et la responsabilité, »

Rappelons que le Parlement du Venezuela a adopté une motion demandant au président Bush des explications sur les incohérences de sa version des attentats du 11 septembre 2001, et qu’un député et membre du Parti Démocrate Japonais, Yukihisa Fujita, a fait une déclaration de 30 minutes en séance parlementaire exprimant ses interrogations sur le 11 Septembre 2001 et sur « la guerre contre le terrorisme ».