http://www.reopen911.info/11-septembre/interview-dun-neoconservateur-influent/
Dans une interview donnée par le néoconservateur et membre du PNAC Norman Podhoretz et traduite par Reopen, Podhoretz définit ainsi l'ennemi islamofasciste : "Je vois «l’islamofascisme» comme une bête bicéphale. Sa première tête est plutôt laïque et la seconde religieuse. D’un côté se trouvait le régime de Saddam Hussein et de l’autre le fondamentalisme des Talibans, aujourd’hui remplacé par la « mollahcratie » iranienne. Ces deux groupes ont forgé une alliance d’opportunité afin de lutter contre le monde libre. Ils ont l’intention d’utiliser tout ce qui est en leur pouvoir pour détruire les valeurs de nos civilisations, surtout la plus fondamentale, notre liberté".
Il faut être particulièrement de mauvaise foi pour ne pas constater que le péril islamofasciste est trop mineur pour être un réel danger pour l'Occident. Ce n'est pas que l'islamisme n'existe pas, c'est que son pouvoir est très minoritaire. Ce n'est pas que le terrorisme islamiste n'existe pas, c'est qu'il est encore plus minoritaire. En plus, l'islamisme n'est pas une alternative au modèle occidental, mais n'est jamais qu'une variante mineure de l'occidentalisme, un peu comme le péril chinois n'est jamais qu'une diversion et une alternative qui met en danger l'Occident sur le modèle même de cet Occident pervers, trompeur et ravageur.
C'est drôle et tragique, car en cherchant à comprendre l'immanentisme, j'étais arrivé à la conclusion que l'immanentisme comprenait logiquement en son sein le fondamentalisme et la sortie du religieux, deux mouvements qui pouvaient paraître antithétiques, alors qu'ils sont en fait complémentaires. C'est bien ce que confirme Podhoretz, sauf qu'il ne parvient à cette conclusion au fond logique (les extrêmes hyperrationnels se rejoignent en fin de course et en fin de compte) qu'en y incluant le mécanisme de la projection.
Podhoretz déclare ainsi que ce serait l'islamofascisme qui comprendrait en son sein ces deux impulsion en apparence contraires. Que l'on ôte le mécanisme de la projection, qui pousse Podhoretz à postuler un ennemi invisible, et l'on comprendra que cette création de l'islamofascisme permet de ne pas discerner et distinguer que l'ennemi invisible est l'ennemi intérieur et que ces mouvements se rejoignent parce qu'ils sont deux extrêmes.
Eh oui, la sortie de la religion n'est pas le dépassement de la religion, mais n'est qu'une religion extrémiste, extrémiste en ce qu'elle prétend justement dépasser la religion alors qu'elle n'est qu'une religion. Quand on comprend que le néoconservatisme survient comme école de pensée famélique qui découvre les mécanismes occidentalistes à son corps défendant et à son insu, on s'avise en fait que le néoconservatisme est médiocre en ce qu'il porte la projection et la diversion et en ce qu'il se montre incapable de saisir que les graves dysfonctionnements qu'il décèle ne sont en rien des ennemis extérieurs, mais des dysfonctionnements intérieurs et de ce fait autrement plus profonds et graves.
Dans une interview donnée par le néoconservateur et membre du PNAC Norman Podhoretz et traduite par Reopen, Podhoretz définit ainsi l'ennemi islamofasciste : "Je vois «l’islamofascisme» comme une bête bicéphale. Sa première tête est plutôt laïque et la seconde religieuse. D’un côté se trouvait le régime de Saddam Hussein et de l’autre le fondamentalisme des Talibans, aujourd’hui remplacé par la « mollahcratie » iranienne. Ces deux groupes ont forgé une alliance d’opportunité afin de lutter contre le monde libre. Ils ont l’intention d’utiliser tout ce qui est en leur pouvoir pour détruire les valeurs de nos civilisations, surtout la plus fondamentale, notre liberté".
Il faut être particulièrement de mauvaise foi pour ne pas constater que le péril islamofasciste est trop mineur pour être un réel danger pour l'Occident. Ce n'est pas que l'islamisme n'existe pas, c'est que son pouvoir est très minoritaire. Ce n'est pas que le terrorisme islamiste n'existe pas, c'est qu'il est encore plus minoritaire. En plus, l'islamisme n'est pas une alternative au modèle occidental, mais n'est jamais qu'une variante mineure de l'occidentalisme, un peu comme le péril chinois n'est jamais qu'une diversion et une alternative qui met en danger l'Occident sur le modèle même de cet Occident pervers, trompeur et ravageur.
C'est drôle et tragique, car en cherchant à comprendre l'immanentisme, j'étais arrivé à la conclusion que l'immanentisme comprenait logiquement en son sein le fondamentalisme et la sortie du religieux, deux mouvements qui pouvaient paraître antithétiques, alors qu'ils sont en fait complémentaires. C'est bien ce que confirme Podhoretz, sauf qu'il ne parvient à cette conclusion au fond logique (les extrêmes hyperrationnels se rejoignent en fin de course et en fin de compte) qu'en y incluant le mécanisme de la projection.
Podhoretz déclare ainsi que ce serait l'islamofascisme qui comprendrait en son sein ces deux impulsion en apparence contraires. Que l'on ôte le mécanisme de la projection, qui pousse Podhoretz à postuler un ennemi invisible, et l'on comprendra que cette création de l'islamofascisme permet de ne pas discerner et distinguer que l'ennemi invisible est l'ennemi intérieur et que ces mouvements se rejoignent parce qu'ils sont deux extrêmes.
Eh oui, la sortie de la religion n'est pas le dépassement de la religion, mais n'est qu'une religion extrémiste, extrémiste en ce qu'elle prétend justement dépasser la religion alors qu'elle n'est qu'une religion. Quand on comprend que le néoconservatisme survient comme école de pensée famélique qui découvre les mécanismes occidentalistes à son corps défendant et à son insu, on s'avise en fait que le néoconservatisme est médiocre en ce qu'il porte la projection et la diversion et en ce qu'il se montre incapable de saisir que les graves dysfonctionnements qu'il décèle ne sont en rien des ennemis extérieurs, mais des dysfonctionnements intérieurs et de ce fait autrement plus profonds et graves.
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