Le centre de l'immanentisme se déclare dans le désir. Etymologiquement, le désir manifeste l'absence et le manque, nostalgie de l'astre ou de l'étoile. Le désir est projet dans la mesure où il est aussi absence. Le sens du désir marque la direction dans la mesure où le désir est inachevé et incomplet. L'immanentisme renverse le problème classique du désir et prétend remplacer le manque par la plénitude, l'incomplétude par la complétude.
Le discours de l'immanentisme est bien connu : il débouchera sur le renversement nietzschéen expliquant que la solution au désir classique passe par la transformation de l'homme en Surhomme, soit en fait du désir en Désir. Le Surhomme est ainsi cet homme mû par un désir plein et présent, qui est capable de transformer son désir. Jamais les immanentistes n'insistent sur la nature de ce désir nouveau et révolutionnaire, enfin capable d'affronter les aléas du réel et en particulier sa nature classique de manque et d'absence.
Pourtant, il serait aisé de montrer que c'est la Raison qui meut ce désir et que les revendications d'indépendance et de liberté de ce Désir indiquent clairement la voie. Mais je crois qu'il serait intéressant de constater que c'est l'absence de temps qui est flagrante dans cette conception du Désir immanentiste. Le temps est la valeur qui explique que le désir soit manque. La partie n'est pas capable d'atteindre au tout et c'est en quoi le désir est central en tant qu'il est manque et incomplétude.
Pour être complétude, encore faudrait-il que la partie soit le tout ce qui relève de l'impossibilité la plus élémentaire. Le temps signale et stipule la dissolution e la complétude et du tout dans l'incomplétude et la partie. La théorie du désir classique permet au sens d'émerger, en tant que direction instillée dans le tout réel à partir de la partie. Mais la théorie de la complétude supprime le sens en ce que al complétude n'a plus besoin de sens comme direction.
Il est clair que le temps renvoie au tout du reél et que l'immanentisme est une doctrine de crise qui s'attaque au temps en tant que le temps indique la centralité du réel. L'immanentisme aimerait présenter un Désir qui rapporte la partie au tout. Le désir immanentiste est démesuré en ce qu'il fait de la partie le tout. Ni plus ni moins.
En supprimant le temps, le Désir montre que sa vraie nature est hyperrationnelle et que ces fadaises sur la complétude et la transformation du désir en Désir, de la passion à la liberté, cachent en fait les vraies motivations tapies sous les belles promesses très électoralistes de cette ontologie de propagande et de décadence : supprimer le temps comme manifestation du tout et de l'humilité finie de la partie singulière; instaurer el règne de la partie singulière en tant que nouveau tout ayant détrôné le temps et installé en lieu et place le Désir.
Le discours de l'immanentisme est bien connu : il débouchera sur le renversement nietzschéen expliquant que la solution au désir classique passe par la transformation de l'homme en Surhomme, soit en fait du désir en Désir. Le Surhomme est ainsi cet homme mû par un désir plein et présent, qui est capable de transformer son désir. Jamais les immanentistes n'insistent sur la nature de ce désir nouveau et révolutionnaire, enfin capable d'affronter les aléas du réel et en particulier sa nature classique de manque et d'absence.
Pourtant, il serait aisé de montrer que c'est la Raison qui meut ce désir et que les revendications d'indépendance et de liberté de ce Désir indiquent clairement la voie. Mais je crois qu'il serait intéressant de constater que c'est l'absence de temps qui est flagrante dans cette conception du Désir immanentiste. Le temps est la valeur qui explique que le désir soit manque. La partie n'est pas capable d'atteindre au tout et c'est en quoi le désir est central en tant qu'il est manque et incomplétude.
Pour être complétude, encore faudrait-il que la partie soit le tout ce qui relève de l'impossibilité la plus élémentaire. Le temps signale et stipule la dissolution e la complétude et du tout dans l'incomplétude et la partie. La théorie du désir classique permet au sens d'émerger, en tant que direction instillée dans le tout réel à partir de la partie. Mais la théorie de la complétude supprime le sens en ce que al complétude n'a plus besoin de sens comme direction.
Il est clair que le temps renvoie au tout du reél et que l'immanentisme est une doctrine de crise qui s'attaque au temps en tant que le temps indique la centralité du réel. L'immanentisme aimerait présenter un Désir qui rapporte la partie au tout. Le désir immanentiste est démesuré en ce qu'il fait de la partie le tout. Ni plus ni moins.
En supprimant le temps, le Désir montre que sa vraie nature est hyperrationnelle et que ces fadaises sur la complétude et la transformation du désir en Désir, de la passion à la liberté, cachent en fait les vraies motivations tapies sous les belles promesses très électoralistes de cette ontologie de propagande et de décadence : supprimer le temps comme manifestation du tout et de l'humilité finie de la partie singulière; instaurer el règne de la partie singulière en tant que nouveau tout ayant détrôné le temps et installé en lieu et place le Désir.
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