vendredi 31 octobre 2008

Désir de détruire

J'ai lu un article fort instructif que le sympathique et décontracté Kissinger a fait paraître dans le Herald Tribune en compagnie d'un brillant et renommé économiste de Harvard - pour la touche crédibilité économique?
http://www.iht.com/articles/2008/09/15/opinion/edkissinger.php?page=1
http://chahids.over-blog.com/article-23554421.html
Dans cet article explicite, Kissinger, après avoir œuvré à l'impérialisme oligarchique dans les années soixante-dix, sous couvert d'intérêts étatiques et américains, après avoir disparu de la scène publique et s'être lancé dans le renseignement privé, dans les années quatre-vingts, après avoir marqué son grand retour en 2001, suite au 911, en soutenant vigoureusement la guerre contre le terrorisme, en présidant de façon éphémère la Commission 2004, autour du 911, puis en tergiversant autour de la guerre en Irak, qu'il finit par avoir le bon goût de soutenir aux côtés de ses ennemis préférés, les néoconservateurs, et de ses vieux complices honnis, Rumsfeld et Cheney, ce cher et altruiste Kissinger vient d'écrire un article en pleine débâcle financière pour expliquer doctement et béatement, comme le diable himself, , en compagnie de Martin Feldstein, professeur d’économie à l’université de Harvard et ex-conseiller économique en chef du président Ronald Reagan, que l'Occident devait au bas mot se défier des fonds souverains du Golfe, tenus par les pétrodollars, en réalité mettre le grappin dessus pour éviter qu'ils ne nous mangent.
Le plus choquant n'est pas que Kissinger n'ait pas varié d'un iota sa stratégie depuis les années 70, quand il flambait sur la scène mondiale et qu'il glanait le prix Nobel dans ses emplettes de diplomate superstar. Pas davantage le plus choquant réside-t-il dans le sionisme éhonté qu'affiche notre désopilant Kissinger, qui, loin de se montrer seulement tribaliste, affiche à quel point Israël constitue l'avant-garde et la vitrine de l'immanentisme et de l'oligarchie de type financier.
Non, le plus choquant est encore que Kissinger dévoile la stratégie cynique et sinistre de l'oligarchie qu'il représente, en gros les intérêts bancaires et financiers, dont les places-fortes sont les factions héritées de l'ancien Empire britannique et du colonialisme immanentiste et occidentaliste mené par l'Occident.
Le jeu de l'immanentisme consiste à dépouiller le restant du monde de toute richesse réelle pour la réinvestir dans l'économie virtuelle et spéculative qui constitue la visée légitime de l'Hyperréel. C'est ainsi que les immanentistes poursuivent un but final, qui est de basculer d'un monde fondé sur les nations à un monde fondé sur les factions.
Ils appelleront cette fuite en avant du doux nom de révolution des mentalités et de Progrès considérable. Pour l'immanentisme, oui; pour l'homme, que nenni! Rappelons aux oreilles des benêts ou des naïfs que l'immanentisme est l'avatar moderne du nihilisme et que la stratégie immanentiste mène inéluctablement vers le néant.
Pour détruire les nations, les oligarques de la haute finance ont commencé à détruire la nation la plus puissante, le héraut de l'immanentisme, les États-Unis. Leur but est de passer de l'idéal ambigu des États-Unis, oscillant entre oligarchisme et démocratisme, à des fédérations creuses de faux États, dans lesquelles ce sont les factions qui mènent le bal (des vampires).
Pour ce faire, la transformation factionnelle et fictionnelle (autant que fractionnelle et frictionnelle) du monde suppose que l'on détruise tout ce qui est adossé sur les valeurs du réel pour recourir aux valeurs de l'Hyperréel. C'est dans ce but que l'économie réelle est piratée, mangée et détruite par les spéculateurs de l'économie hyperréelle. On sait que les banques musulmanes supportent mieux le fardeau de la crise du fait de leur alignement sur les règles coraniques du prêt et de l'échange. On n'oubliera pas que le Coran appelle à un respect scrupuleux des valeurs monothéistes et que l'immanentisme constitue une dégénérescence sévère de l'esprit du monothéisme et du transcendantalisme.
Le monothéisme est ancré dans le réel, quand l'immanentisme marque une rupture avec tout transcendantaliste en évinçant le réel au profit de l'Hyperreél. Il faut écouter Kissinger et surtout il faut suivre et analyser ses positions depuis son entrée en fonction au service de l'oligarchie, comme l'un des représentants officiels de cette oligarchie immanentiste : Kissinger reste étonnamment fidèle à ses positions depuis quarante ans. Il n'est pas versatile ou pragmatique au sens où il s'adapterait au réel en filant des contorsions invraisemblables et opposées.
Il est pragmatique au sens où il suit le pragmatisme immanentiste qui consiste à défendre les intérêts de l'immanentisme et de l'Hyperreél. Il est très aisé de comprendre la stratégie de Kissinger quand on comprend qu'il est le représentant des intérêts pragmatiques de l'immanentisme et que l'immanentisme a atteint sa dernière mutation depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, singulièrement depuis la chute du Mur de Berlin. Il est passé de l'immanentisme politiquement dominant à l'immanentisme qui est explicitement un immanentisme tardif et dégénéré.
Kissinger est en train de dépouiller tout ce qui fait parade de réel pour habiller l'Hyperreél. Hélas! mille fois hélas! Si l'Hyperréel est la stratégie qui consiste à déguiser le néant sous les atours aguicheurs du désir, en réalité c'est un désir qui évince le réel, non un désir qui façonne le réel. Aucun échange, juste des langes. Aucune heure, juste des leurres. Le désir sans le réel correspond en fait à la stratégie de néantisation, soit de destruction.
Quand l'Hyperréel se targue de construction et de développement triomphants, la vraie face, la face réel de l'Hyperreél se dessine avec effroi : c'est le néant ou c'est la destruction. Quand le désir se fait tout-puissant, sa toute-puissance est surtout synonyme d'anéantissement, au sens propre comme figuré : l'anéantissement belliqueux comme l'anéantissement symbolique. C'est le dessein auquel contribue Kissinger depuis son entrée en fonction, le dessein de l'oligarchie qu'il sert, le dessein de l'immanentisme travesti en discours pour les droits de l'homme, pour la démocratie, pour la liberté.

jeudi 30 octobre 2008

Qui va payer la note ?

Je demande qu'on lise attentivement l'article qui suit, article qui pose une question intelligente, du genre de celles qu'on élude avec précaution dans les médias occidentalistes : où est passé l'argent? Évidemment, on pourrait répondre que l'argent est dans les poches de crapules véreuses et d'escrocs patentés, qui l'auront détourné à leur seul profit. Mais ce serait oublier que cette manière de considérer le réel postule que le réel est un ensemble stable et fini. Est-ce vraiment le cas? Je crains fort que ce soit pire et plus complexe que cette situation nette.
La question demeure excellente, parce qu'elle pose un vrai problème, celui du destinataire de l'argent, mais elle permet d'affiner ce qui s'est passé réellement avec cette crise économique. Évidemment, la crise est un racket, où les investisseurs derrière les États-Unis, ces factions de banquiers prédateurs, ont pris l'argent de ceux qui en avaient pour combler la dette qu'ils avaient créée. Évidemment, cette dette est un leurre, mais que cache ce leurre?
Simplement que des gangsters, que d'aucuns baptisent du néologisme éclairant et éclatant de banksters, ont pris l'argent en prétextant une catastrophe et une nécessité de renflouement? Les gangsters seraient simplement des menteurs et l'argent réel serait toujours réel? Ces questions sont sinistres et douloureuses.
En fait, la notion d'échange dans un monde simple et stable est un leurre pour la simple et bonne raison que l'échange suppose de toute façon et au préalable que l'on change quelque chose à partir de. C'est une excellente définition du réel. Le réel n'est pas un ensemble stable et fini, mais un absolu indéfinissable et mouvant, dans lequel il faut inclure à l'ensemble stable et fini, le sensible, un ensemble nettement plus problématique, l'absolu ou l'infini.
Le fini ne perdure que s'il intègre l'infini. Sans l'infini, le fini est fini. C'est la fonction historique du sacrifice que de rendre sacré le fini, d'après son étymologie transparente. Dès lors, ce que l'on nomme crise financière ne saurait être le simple racket d'un groupe de gangsters ayant dépouillé la majorité mondialisée. Certes, la majorité du monde est constituée par un ensemble d'innocentes victimes.
Mais les gangsters n'ont pas conservé l'argent de manière stable et finie. Ils se trouvent prisonniers de leur propre système et de leur propre piège. Leur système fonctionne à la manière d'un piège. Les immanentistes sont les gangsters/banksters. Ils ont inventé un système qui dénie l'infini et qui décrète que le fini se régénère par la volonté ou le désir des dominants, de l'oligarchie, de l'élite, des banquiers et des financiers.
Cette mentalité se trouve gravement désaxée, puérile et dangereuse. La crise actuelle est systémique parce que le système est touché en son cœur et ne se relèvera pas de ce coup fatidique. Les immanentistes sont incapables de transformer l'infini en fini. Du coup, le fini se dégrade, se désagrège, se détruit, s'évapore et s'anéantit. C'est la vraie dimension de la crise : non un passage ou un simple échange qui s'apparenterait à un racket scandaleux et ignominieux.
Mais la dégradation du résultat de l'échange. L'échange permettait de régénérer et de renouveler le fini. L'absence d'échange véritable débouche sur la destruction de ce fini. L'économie réelle s'appauvrit, tandis que l'économie virtuelle et spéculative s'élève et s'enfle, telle la grenouille de la fable. C'est la disjonction hyperbolique entre le réel et l'Hyperréel, soit la destruction du réel au profit de l'Hyperreél.
Le réel qui se détruit découle de l'absence d'échanges véritables. L'Hyperréel qui s'effondre provient du fait que le visage réel de l'Hyperréel diverge du visage que l'Hyperreél se donne. L'Hyperréel se donne un visage luxuriant et prospère. Mais sa prospérité se fonde sur l'inanité et la pauvreté maximale de son ancrage réel.
Les gangsters de l'économie mondialisée sont acculés à affronter l'aberration de leur système et de son mode de fonctionnement désaxé. Ils sont impuissants et perdus. Ils se pressent, éperdus, afin de réinjecter de l'argent à fond perdus. Ils ne se rendent pas compte qu'ils ne font que reculer l'échéance fatidique de la perte définitive de leur avoir.
Ils n'ont pas volé de l'argent qu'ils possèderaient en fonds propres. C'est bien pire. Ils ont inventé un système dans lequel l'argent qu'ils prennent s'évanouit, parce que l'économie réelle s'effondre dans le système immanentiste. En termes ontologiques : tant que le réel n'échange plus l'infini en fini, le fini est condamné à s'effondrer.
Il faudrait ajouter à l'énoncé qui suit que l'argent n'a pas seulement été volé par les dirigeants immanentistes à l'ensemble de la société mondialisée. En fait, si les dirigeants immanentistes sont bel et bien des voleurs de grands chemins, l'argent qu'ils prennent n'est pas vraiment pour leur poche. Ils sont obligés de le voler avec de plus en plus de violence pour renflouer des caisses dont ils sont incapables d'expliquer le néant désespérant et implacable.
Pourtant, c'est logique : en reconnaissant le néant, le nihilisme immanentiste ne fait qu'engendrer la néantisation du fini en lieu et place de la finitudisation de l'infini. Il faudrait expliquer à ces grands incapables que sont les dirigeants mondialistes pourquoi leur système court à sa perte depuis qu'il n'échange plus et qu'il fonctionne comme un immense tonneau percé. Mais ils n'écouteraient pas, car la seule réponse à apporter à un système vicié et vicieux est une réponse de bon sens : changer de système. Et si l'on change de système, les banquiers se retrouveront à leur vraie place : non celle des dirigeants/exécutueurs, mais celle d'exécutants.


http://www.alterinfo.net/Qui-va-payer-la-note-_a25367.html?PHPSESSID=bccf3db79577bf729c83f8e33b33dbb9

"
Qui va payer la note ?
un bon début,......
mais seule la fin compte !!!


Quand nous étions adolescents l'un de nos passe-temps était
de jouer au poker,
et à la fin de la soirée
le gagnant nous invitait tous à dîner...
une espèce de "socio-capitalisme"....
que nous avions inventé moi et mes amis pluri- confessionnels laïcs
à la fin des années 1960.

Nous savions que chaque centime que nous perdions à cette table pendant la soirée
partait dans la poche du gagnant.

Aucun d'entre nous n’était docteur en économie
et pourtant
un peu de logique et de sens commun
nous ont aidés
à trouver qui devait payer est aussi
ce que nous commanderions plus tard
d'après le montant du bénéfice réalisé par l'heureux gagnant.


À présent, 40 ans plus tard, je vois et j'entends que
la bourse s'est effondrée et
que pratiquement et de toute évidence tout le monde a perdu...
je me demande donc : quand tout le monde a perdu, qui a gagné??
Où sont partis les bénéfices ?? où sont partis les capitaux ??
les pertes doivent être égales aux bénéfices de quelqu'un d'autre !!!
ou
les bénéfices du gagnant sont égales aux pertes de tous les autres!!!

et qui paye le repas aujourd'hui ??? le repas des perdants.

George Bush , Gordon Brown, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy
offrent de grandes sommes d'argent... est-ce que c'est ça le repas dont il avait été convenu??
est-ce un aveu déguisé ??
Et si ce n'est pas le cas, qui payera le repas
où sont partis les bénéfices??

Les magnats russes et les princes saoudiens
et même les officiels chinois ont tous perdus d'immenses fortunes...
Où sont-elles parties?? qui les a encaissées ??

Ing. Moustafa Roosenbloom
Directeur de centre de profit en free lance


http://arabefrustre.blogspot.com/ http://arabefrustre.blogspot.com/

mercredi 29 octobre 2008

Individualisme

Tout le problème du religieux classique peut se résumer comme suit : il s'agit de tenir compte et de prendre acte du problème selon lequel le réel sensible ne correspond pas au réel, mais n'en constitue qu'une partie infime. Que l'on réponde à cette évidence par deux possibilités hypothétiques d'ordre ontologique ne masque pas le fait que ces deux hypothèses sont plus complémentaires qu'antithétiques.
Soit le réel manquant est ailleurs; soit le réel manquant est ici et maintenant, mais il n'est pas discerné par la représentation sensible. Hypothèse dualiste ou hypothèse moniste : je ne sais quel terme employer pour distinguer ce monisme de l'immanentisme ou de ce que j'ai dénommé tel et qui ne signifie pas que l'immanentisme ne produise que des mauvaises pensées (ainsi du génial Spinoza et d'autres penseurs d'envergure), mais que l'immanentisme soit un avatar du nihilisme et la première forme de nihilisme à avoir pris la pouvoir et à avoir triomphé du transcendantalisme, soit de la parade et de la réponse que l'homme propose pour durer et ne pas disparaître.
C'est induire que l'immanentisme ne puisse que déboucher sur la disparition de l'homme car ses méthodes et ses fondements sont faux. En un mot, on peut les résumer ainsi : le réel se réduit à l'apparence/immédiat/sensible. Cette conception présente l'avantage remarquable d'offrir la possibilité de définir enfin et de maîtriser le réel. Mais elle présente aussi le funeste inconvénient de garantir la plus morbide des assurances : la disparition ou l'anéantissement.
Le refus de la volonté générale au nom de son inanité suit le modèle immanentiste menant inexorablement vers la disparition. Le modèle de la volonté individuelle ou de l'individualisme se fonde sur des considérations immanentistes accordant leur primauté à l'immédiat ou à l'apparence. En considération, la négation de la volonté générale signe la promesse de la disparition de l'homme, comme la promesse utopique et libertarienne du fondement individuel repose sur le mensonge et/ou la confusion.

mardi 28 octobre 2008

La division de l'individu

Je quitte les mythes de Rousseau et j'en viens à examiner le lien entre la volonté générale mutante de type immanentiste et l'individualisme. La volonté générale sert à créer une volonté qui soit la plus forte possible. Dans le système classique, cette volonté générale correspond en gros à l'État entendu comme individu général.
Toute la difficulté consiste à comprendre que la volonté générale classique allie la nécessité et la fragilité.
Nécessité : il est impératif pour l'homme de fonder une volonté générale qui soit plus forte que la volonté individuelle, car les dangers d'en demeurer à une volonté individualisme sont terribles. Ils se résument à une évidence : la volonté individuelle débouche sur la guerre de chacun des individus contre tous les individus. La principale raison à l'édification de la volonté générale consiste à permettre à l'homme de ne pas sombrer dans la destruction et l'anéantissement. C'est l'implacable réalité à laquelle mène le système de la volonté individuelle.
La volonté individuelle n'est pas un fondement viable ni fiable, mais le fondement le plus évident et le moins praticable. Elle ne peut qu'être dépassée par la constitution de la volonté générale qui permet seule à l'homme de s'inscrire dans la durée. A tel point que l'on comprend ainsi le sens du terme constitution : constituer une volonté générale ou une assemblée pour éviter l'écueil mortifère de la volonté individuelle. Trouver un fondement collectif qui permette de sortir des rets du fondement individuel.
Le fondement n'est pas un problème anodin. Le problème provient du fait que le fondement immédiat de l'individu n'est pas viable, quand le fondement collectif est viable, mais n'est pas évident du tout.
Fragilité : comme son nom l'indique, l'individu est le fondement le plus immédiat. C'est aussi le moins conséquent. Étymologiquement, l'individu est ce qui ne peut pas être divisé. L'individu est le fondement en ce qu'il est plus commode de considérer que le fondement est ce qui ne peut être divisé. Mais la première définition du fondement est plutôt de permettre la stabilité et la pérennité que l'indivision. L'indivision résulte plutôt de l'exigence et de l'attente de stabilité que l'inverse.
D'où la nécessité impérieuse et incontournable de la volonté générale pour éviter l'écueil de la volonté individuelle. Je devrais plutôt dire différer qu'éviter, car la constitution de la volonté générale répond à un perpétuel et permanent effort, qui menace à chaque instant de se dissocier et de se rompre.
Raison pour laquelle le pacte classique repose sur de toutes autres considérations que sur des arguments rationnels. La vraie explication rationnelle est postérieure, ce qui signifie que l'explication originelle tient à l'exigence d'existence, soit de pérennité. L'homme est un animal social ou politique : sans recourir à des arguments rationnels, il sait avant d'en avoir conscience qu'il ne peut vire durablement qu'en collectivité.
Néanmoins, cette certitude est fragile parce qu'elle est sans cesse contrebalancée par l'immédiateté irréfutable de l'individu. Sans cesse la réfutabilité de toute agrégation de type général se manifeste parce que n'importe quel esprit un brin observateur et empiriste est en capacité de constater que la volonté indivise est immédiatement individuelle, mais que toute agrégation de volonté en forme de volonté générale engendre le doute et les réfutations.
C'est dire à quel point Rousseau a échoué à fonder une volonté générale de type immanentiste. Dans le projet hyperrationnel, la notion de pacte social est essentielle parce qu'il faut que l'individu accepte le projet social et politique de la révolution immanentiste, sans quoi l'idéal de liberté, d'esprit critique et de Raison est battu en brèche. Le Progrès n'existe plus ou n'est plus qu'un mensonge flagorneur.
Mais la révolution immanentiste est un échec historique : pour que la démocratie et les droits de l'homme imposent leur empreinte durable, au-delà des beaux et bons mots fugaces, encore faudrait-il que l'immanentisme puisse présenter des fondements nouveaux et supérieurs aux fondements du classicisme.
Les fondements du classicisme sont les suivants : ils sont imparfaits, mais ils se fondent sur la nécessité pour transformer le réel en monde de l'homme. En d'autres termes, la volonté générale transcendantaliste aliène la volonté individuelle et la transforme en volonté générale car seule l'association collective autorise la transformation adéquate du réel. C'est dire que seule l'association collective est en mesure de transformer le réel absolu en réel fini à dimension humaine.
L'immanentisme rompt avec ce schéma et prétend instaurer la mutation de la Raison. L'avènement immanentiste correspond en gros à l'avènement politique des révolutions qui suivent les Lumières et qui traduisent concrètement la prise de pouvoir de l'immanentisme sur le transcendantalisme défait.
Le postulat essentiel de l'immanentisme consiste à identifier absolument le réel avec le fini. L'absolu n'existe plus, ou encore l'absolu n'est plus, ou encore l'absolu renvoie in fine au néant. Selon cette définition du réel, la nouvelle fonction de la volonté générale consiste à rompre avec tout lien avec l'absolu et à relier désormais la volonté générale avec le fini.
Rousseau répond à cette question pressante et capitale en fournissant le terme qui lie la volonté générale et le fini : c'est la Raison. Selon le raisonnement progressiste typiquement immanentiste de Rousseau, seule la Raison est habilitée à délivrer la compréhension des avantages du pacte social : le Progrès suppose en effet une société dans laquelle chacun de ses membres occupe une place définie et une place qui permet le Progrès de chacun.
Rousseau est le prophète politique de l'immanentisme idéaliste parce qu'il légitime le pacte social immanentiste sous les augures de la Raison. L'échec de Rousseau provient du fait que l'ontologie immanentiste, qu'aucun philosophe des Lumières ne conteste jamais, ni Kant, ni Rousseau, ni aucun autre, certains fort peu philosophes à l'instar de Voltaire, repose sur une erreur monumentale : la réfutation simplette et replète de l'absolu renvoyé aux calendes grecques du néant.
L'effondrement de l'immanentisme est inéluctable. Dans la sphère politique, l'immanentisme s'effondre parce qu'il ne convertit plus l'absolu en fini. Son pacte social est une supercherie parce que la Raison n'existe pas. Du coup, le mythe de l'Individu hyperrationnel s'effondre sur son socle car ce bel individu est incapable de créer librement et consciemment le lien qui donne cette fameuse volonté générale d'ordre immanentiste.
La faillite de l'idéalisme immanentiste signifie clairement que la volonté générale immanentiste n'existe pas. On pourrait estimer que la reconnaissance de l'erreur de Rousseau et des Lumières engendre un retrait politique et ontologique immédiat et que l'immanentisme cède le pas devant le transcendantalisme passé et réfuté soi-disant. Il n'en est rien.
Ce sont toujours les intimes les plus proches qui commettent les adversités les plus inexpugnables. Dans le cas de l'immanentisme, l'effondrement de l'immanentisme idéaliste signifie, non le retour du passé avec le transcendantalisme, mais l'opposition farouche et irréductible de l'immanentisme idéaliste avec l'immanentisme tardif et dégénéré.
C'est Rosset qui combat avec frénésie Rousseau et Kant, pas un théologien du Vatican ou de la Catho. Rosset incarne l'immanentiste tardif et dégénéré jusqu'à la conséquence. C'est dire à quel point sa pensée exhale le nihilisme accompli. Dans ces conditions et dans ce cadre, l'ennemi de Rosset ne pouvait être que Rousseau : l'ennemi de l'immanentiste tardif et dégénéré ne pouvait être que l'aïeul immanentiste idéaliste.
Le point névralgique de la critique de Rosset à l'encontre de Rousseau porte sur la volonté générale. Justement. Rosset, comme attendu, explique que la volonté générale est un mythe et que la seule volonté qu'il connaisse réside dans la volonté individuelle. L'échec de l'immanentisme idéaliste à fonder la volonté générale immanentiste entraîne le véritable visage de l'immanentisme, qui réside dans l'individualisme.
Si l'immanentisme ne parvient pas à rationaliser jusqu'à l'hyperrationalité la volonté générale, c'est parce que le fondement politique de l'immanentisme tient à l'individualisme. L'inanité de l'immanentisme est telle qu'il en vient à opérer une rétrogradation magistrale par rapport aux résultats du transcendantalisme le plus atavique.
La dangerosité de l'immanentisme tient au fait qu'il réhabilite avec perversité et hypocrisie le fondement individualiste. La loi du plus fort si chère à l'oligarchie tapie derrière le mythe de la démocratie. Un immanentiste cynique et repu de son monde expliquerait qu'après tout la seule indivision tient à l'individu et que toute autre agrégation relève de l'ordre fallacieux. C'est le discours qu'avance Rosset et il ne fait que reprendre sur ce point l'impudence de son époque et de sa génération en estimant se montrer subversif et polémiste sous prétexte qu'il s'en prend aux valeurs sacrées du classicisme monothéiste et de la morale transcendantaliste.
La position de Rosset devient évidente à cerner quand on comprend qu'il s'aligne sur ce point sur les positions de tous les immanentistes tardifs et dégénérés. Ce n'est pas un hasard si tant révèrent Spinoza, comme Deleuze, comme Foucault l'historien néo-nietzschéen, parce que Spinoza incarne un idéal, celui de l'immanentisme, quand Rousseau a le tort de survenir au moment où l'immanentisme prend le pouvoir et se trouve contraint de proposer une réalisation politique.
Rosset adhère à cet idéal abstrait, mais ses propres positions se réclament de l'idéal alors qu'elles se positionnent comme une réponse à la réponse politique de l'immanentisme : si le spinozisme et le nietzschéisme sont préservés au nom de l'idéal et au nom du romantisme immanentistes, le rousseauisme et les Lumières sont rejetées au nom de leur échec politique.
Pourtant, l'opposition entre l'idéal et la réalisation est ténu : dans la continuité se trouve l'identité de l'immanentisme. L'immanentisme commence par un idéal pur, qui s'explique par son opposition au pouvoir transcendantaliste en place; puis il prend le pouvoir et propose sa solution politique et sa propagande : les Lumières; enfin, l'échec de l'immanentisme tardif et dégénéré.
Dans cette continuité, le rejet par Rosset, le héraut conséquent de l'immanentisme tardif et dégénéré, de Rousseau entre en contradiction avec sa défense inconditionnelle et béate de Spinoza ou de Nietzsche : tous se situent au fond sur la même ligne immanentiste. Cette ligne promeut le pacte social immanentiste, qui est un leurre, avant de concéder que c'est l'individualisme que promeut l'immanentisme.
Rosset est le promoteur d'un certaine forme d'anarchie, celle de l'immanentisme, celle à laquelle parvient finalement le libéralisme démocratique, avec son apologie utopique du libertaro-anarchisme (ou autres appellations voisines) à la Nozick ou à la Rothbard. Cet anarchisme à la sauce immanentiste est en fait la promotion explicite de l'individu comme seul fondement du réel, puisque la forme individuelle est la forme indivise.
L'immanentisme revient à exprimer la promotion de l'individualisme, en tant que fondement du réel situé au niveau de l'individu. Autant dire que l'immanentisme n'est jamais que l'alternative débouchant sur les dangers insurmontables de destruction auxquels prétendait échapper le transcendantalisme. L'individualisme est le principal péril destructeur qui guette toute forme politique. D'où la constitution de la volonté générale ne réponse à cet état inquiétant du chacun contre tous ou état naturel.
L'explication de l'individu comme fondement politique et ontologique de l'immanentisme s'explique parce que l'immanentisme est la religion de l'immédiateté. L'immédiateté revient à dire que le réel correspond à sa représentation immédiate ou à son apparence la plus brute et première.
C'est précisément contre cette mentalité de l'immanentisme que l'homme s'est battu pour perdurer en proposant le transcendantalisme et il est cruel et sardonique de constater que l'immanentisme se présente comme une innovation originale et due à la modernité, alors qu'il n'est que l'avatar du nihilisme le plus originel. Finalement, l'histoire se répète et comprendre l'immanentisme c'est comprendre que la structure des processus que l'homme met en place ne varie guère depuis l'aube de l'humanité.
L'immanentisme se rattache au nihilisme. Si l'on peut avancer que l'immanentisme est une forme connexe de la modernité et de la révolution scientifique, on peut sans peine rattacher l'immanentisme au nihilisme, soit percevoir l'immanentisme comme un avatar moderne du nihilisme atavique. Dans cette perspective, la solution de l'individualisme est une solution typique du nihilisme.
Tout ce qui croit au néant débouche sur la destruction prévisible qu'annonce le culte de l'anéantissement. Tout ce qui se réclame du néant retourne au néant - finalement. L'individualisme est ainsi l'expression du néant : le nihilisme est un individualisme mal embouché et la tromperie de l'immanentisme consiste à laisser entendre qu'il n'est pas une forme de nihilisme moderne, mais qu'il instaure un réel progrès par rapport au processus de développement et d'évolution historique.

Les pieds dans l'eau

Alors que tout l'élan classique consiste à fonder la volonté générale pour justement dépasser le fondement destructeur de l'individu, l'immanentisme finit par avouer piteusement qu'il n'est pas parvenu à trouver un nouveau fondement et à accomplir sa révolution. Ce qu'il nommait avec grandiloquence mutation n'était en fait qu'un leurre : il en revient au fondement de l'individu et abandonne la volonté générale.
De ce point de vue, Rousseau est typiquement un penseur des Lumières en ce qu'il croit vraiment à l'idéal politique des Lumières, soit à l'idéal politique immanentiste. Il estime vraiment que la révolution immanentiste peut s'accomplir et que cette révolution peut déboucher sur une volonté générale révolutionnaire, c'est-à-dire une volonté générale mutante et supérieure au concept classique de volonté générale.
La volonté générale qu'invoque Rousseau est une volonté générale idéale, parfaite et mutante : elle est si utopique que même Rousseau finit par convenir qu'elle ne saurait s'accomplir telle quelle. Elle prend la forme de la mutation, puisqu'elle invoque le principe de la démocratie contre l'aristocratie, principalement de type monarchique. Elle débouchera sur la Révolution française en Europe et elle ne fait que suivre les révolutions libérales d'Angleterre et des Amériques.
Rousseau appartient encore à l'idéal immanentiste, tant il est certain que les Lumières sont le carrefour idéaliste de l'immanentisme. Avant elles, l'immanentisme luttait contre le transcendantalisme, si bien que les idéalistes immanentistes passaient pour des saints en butte aux persécutions du pouvoir. Les Lumières, appellation typique de la propagande, signalent un profond changement, qui s'appuie sur le Progrès technique et scientifique : l'immanentisme arrive au pouvoir!
Rousseau s'intègre dans ce schéma. Il est le plus grand penseur des Lumières avec Kant, en ce qu'il est celui qui schématise la réalisation ou la concrétisation de l'idéalisme immanentiste. Avant Rousseau, l'idéal immanentiste n'avait jamais pu se répliquer politiquement, c'est-à-dire qu'il demeurait une opposition ou une alternative théorique. Rousseau est celui qui prétend donner ses lettres de noblesse politiques à l'immanentisme, ce qui signifie que l'immanentisme possède désormais les moyens de ses ambitions et va renverser le pouvoir en place pour prendre sa place.
Rousseau est fou en ce qu'il ne se rend pas compte que l'alternative qu'il propose est désaxée et que l'immanentisme ne peut mener qu'à une grande catastrophe après de grandes espérances. C'est d'ailleurs un peu ce qu'annonce la vie de Rousseau : de grandes espérances donnant sur une catastrophe, ou la folie en tant que désir des délires.
C'est ce qui attend l'immanentisme en tant que délire du désir. Il convient de comprendre que le moment des Lumières est le moment par excellence où l'idéalisme prend forme, s'incarne et se réalise. En l'occurrence, il s'agit de l'immanentisme qui prétend bien entendu à un idéalisme très ambigu, si l'on se souvient de l'association oxymorique que ne manquent pas de provoquer les termes d'immanence et d'idéalisme.
Rousseau est le personnage central de ce dispositif politique en ce qu'il se voit confier la redoutable mission de programmer la réalisation et l'incarnation politiques de l'idéalisme immanentiste. Ce ne pouvait être qu'un fou, en l'occurrence esprit paranoïaque voire schizophrène, à qui allait revenir la redoutable tâche de rendre légitime un mouvement de fond qui n'était pas seulement politique, mais qui, porté par l'idéal scientifique et technique, relève de l'idéal ontologique et religieux.
Mais je m'aperçois que je voulais discourir de l'individu et de l'individualisme et que j'ai été amené par esprit de digression à évoquer la figure tutélaire de Rousseau, l'un des pères intellectuels fondateurs des révolutions immanentistes qui sont censées avoir balayé une fois pour toutes les monarchies pour imposer les régimes démocratiques et libéraux. Grâce et raison soient rendues à Rousseau : il est bien le père de l'immanentisme idéaliste qui s'incarne dans le passage au pouvoir politique, si bien que son génie ne pouvait qu'être mêlé inextricablement et intimement à la folie. En effet, soutenir l'immanentisme, c'est se montrer fou.

lundi 27 octobre 2008

Piqûre de rappel

Voici un utile rappel concernant le mode opératoire des false flag operations. Souvent, quand on comprend que la version officielle du 911 est un bobard attristant et incroyable, on se demande comment il est possible de réaliser une opération aussi sophistiquée en la tenant soigneusement cachée du grand public et de tous les investigateurs.
1) Cette opinion n'est pas étayée, puisque la version officielle du 911 a donné lieu à un formidable écho de contestations qui suffit à montrer, pour tout esprit sérieux, que tant de contestations ne sauraient reposer sur du pur vent ou de pures illusions spéculatives.
2) L'histoire récente nous montre que les opérations sous fausse bannière ne datent pas du 911, mais que le 911 place au grand jour une manière de manipuler qui remonte à la fin de l'Empire colonial britannique, ainsi que nous l'apprend l'historien Webster Tarpley, spécialiste du terrorisme d'État maquillé en "terrorisme nationaliste et groupusculaire fomenté par des autochtones en proie à la pauvreté et à la haine vengeresse".
Si l'on comprend que le 911 procède d'un long savoir-faire et que les opérations terroristes sous fausse bannière ne datent pas du 911, alors on comprend aussi que le 911 ne fut pas un coup d'essai magistral, mais seulement la suite, sans doute celle de trop, d'une méthode qui ne cesse de prospérer et de gagner en intensité tout au long du vingtième siècle. En particulier, les false flag operations connaissent un regain d'activisme depuis la Seconde guerre mondiale : les atlantistes reprennent alors explicitement cette manipulation des nazis, ce qui en dit long sur la filiation historique.
C'est le major Kitson qui invente les opérations sous faux pavillon pour contrer les revendications anticolonialistes et nationalistes naissantes. Tant que l'ennemi existe bel et bien, même s'il est doublé et manipulé, le faux terrorisme manipulé en terrorisme spontané possède malheureusement quelque efficacité, ce qui indique que la perversité et la manipulation ne sont pas justement et honnêtement condamnées sur le court terme. Mais à mesure que le système qui accouche de méthodes aussi pernicieuses s'effondre, le recours à ces mêmes méthodes destructrices et dévoyées se fait forcené et viscéral. C'est alors que les opérations si spéciales, dont les vidéos suivantes offrent un panorama irréfutable et consternant, se trahissent et se retournent contre leurs auteurs véritables.
L'ennemi invisible et illusoire de l'islamisme terroriste et de la nébuleuse présidée par Oussama n'existe pas, manifestement. Les manipulateurs sont démasqués et leurs méthodes perdent en efficacité et en efficience, au point de revenir telles des boomerangs dans la face de leurs vrais auteurs, oligarques de l'ombre travestis en juges moralistes et sentencieux (qu'on relise à ce sujet les déclarations tonitruantes du chef d'État-major russe en 2001, le général Leonid Ivashov).
A mesure que le système s'effondre et se délite, le recours aux opérations sous fausse bannière devient de plus en plus insistant et de moins en moins camouflable. Les méthodes de manipulation se découvrent en même temps que le système qui les porte s'effondre. Durant presque un siècle, singulièrement depuis les Trente glorieuses (appellation fumeuse et mensongère), le public occidentaliste a fermé les yeux et s'est persuadé qu'il vivait au sein d'un système sain et honnête, Le Plus Honnête De Tous. C'est l'argument déployé par les libéraux de la stature honorable et honorée d'un Popper ou d'un Aron.
On pouvait à bon droit adhérer à ce genre d'argumentaire avant l'effondrement du Mur de Berlin, soit avant la disparition du véritable ennemi de l'atlantisme : le communisme. A présent que le système est unique, qu'aucune opposition véritable et vérifiable ne se laisse constater, que le serpent se mord la queue en deux maux comme en sang, c'est comme par enchantement, mais un enchantement rance et dense, que le mode opératoire et criminel des false flag operations dévoile sa part d'ombre intolérable et intolérante.
En prenant la mesure de ce système aussi secret qu'institutionalisé, par l'OTAN et les services secrets occidentalistes, au premier rang desquels les vénérables MI-6, CIA ou Mossad, les têtes de proue de l'immanentisme tardif et dégénéré, n'importe quel occidentaliste de bonne foi est contraint de perdre ses illusions et ses préjugés et de comprendre ce que les mots nobles de Droits de l'homme, de Démocratie et autres billevesées croustillantes comportent de mensongers et surtout de pervers. Oui, le système occidentaliste, mondialiste, atlantiste et immanentiste se caractérise avant tout par sa perversité, qui consiste à invoquer le bien pour faire le mal.
En termes religieux classiques, on ajoutera que le diabolisme se commet au nom de l'homme et de son avenir radieux. A présent que le système s'est retourné contre lui-même, l'Occidental pourra vérifier que le système n'a jamais cherché à développer le monde de l'homme, mais avait jusqu'alors maquillé sa destruction en construction imparfaite car à venir.
L'argument était limpide : si tous les hommes n'étaient pas heureux, si la majorité croulait sous la pauvreté matérielle, c'était que le progrès n'avait pas encore eu le temps d'achever tous ses résultats. Les choses n'allaient pas tarder à se concrétiser, qu'on se le dise! Aujourd'hui, on sait que la vérité était plus macabre : cet argument était utilisé aux fins de cacher que le système détruisait au lieu de construire et qu'à force de détruire, il a fini par se retourner contre lui-même et par être contraint d'utiliser les mêmes méthodes contre son propre camp que celles qu'il utilisait contre son extérieur : à savoir détruire, exploiter et anéantir.
False flag operations : pour combien de temps encore, étant entendu qu'une manipulation comme le 911 signale que le système est en bout de course et qu'il est entré dans sa phase terminale d'agonie furieuse et de furie - belliqueuse? Autre manière de dire que l'ennemi invisible est le dernier avatar de la liste des faux ennemis...





fals-flags ou terrorisme d'etat 2/3
envoyé par sifdine69



fals-flags ou terrorisme d'etat 3/3
envoyé par sifdine69

Le vrai visage de l'Hyperréel

Le simple fait d'estimer que le réel est remplacé par l'Hyperréel est un acte terroriste et destructeur. Le remplacement crée une disjonction et une diversion. Ce que l'on nomme Hyperréel est l'expression du désir. Expression de changement du réel par le désir humain. Le pouvoir de transformation du désir est évident et c'est la raison pour laquelle les penseurs immanentistes portent autant l'accent sur la prédominance, voire la centralité du désir : ils estiment que la prééminence du désir est irréfutable en ce que le désir peut changer le monde.
C'est la question cardinale de Spinoza et de toute la clique des suiveurs de plus en plus dégénérés, dont Deleuze est devenue le héraut depuis qu'il s'est mis martel en tête de philosopher et que les dégénérés ont reconnu en lui une figure charismatique de maître à pisser - à leur mesure. Effectivement, la bonne question à leur renvoyer est : "que peut un corps?", dans le sens où : "que peut le désir?"
Si l'on accepte vraiment de se poser cette question, on prend conscience du délire de la réponse immanentiste. L'immanentisme postule autant qu'il croit, vraiment et vainement, que le désir peut changer la vie et que le désir possède les moyens de créer le réel. La question fondamentale n'est pas de se demander si le désir peut changer le réel - donnée irréfutable; mais : à quelle proportion le réel peut vraiment être changé par le désir?
Selon cette acception, le désir peut changer une infime part du réel, certainement pas le réel en tant que tel. Autant dire que le pouvoir de création démiurgique que l'immanentisme prête au désir est totalement exagéré et démesuré. C'est une très grave faute réelle que d'imputer au désir humain des moyens totalement disproportionnés avec les moyens effectifs dont il dispose.
Dans ce cadre, le désir est le fondement d'un système de pensée et de valeurs qui est faux et désaxé. Si l'on mesure la faute originelle de l'immanentisme, on ne s'étonne plus de tomber sur le fondement ampoulé qu'est le désir, car l'ensemble du raisonnement est corrompu et grotesque.
Le désir humain comme fondement du réel est un fantasme aussi risible qu'anthropomorphique. Il est cocasse de constater que chez Spinoza, le saint de l'immanentisme, l'anthropomorphisme est la cause de toutes les erreurs du raisonnement humain, alors que le principe de l'immanentisme, notamment défendu par Spinoza, repose sur l'anthropomorphisme le plus vulgaire et ampoulé : le désir humain.
Apologie inconsciente de la paille et de la poutre, soit de l'apologue biblique? En tout cas, il faut comprendre que les mécanismes de la projection ne permettent pas de comprendre l'immanentisme si on ne leur associe pas aussi l'explicitation d'un autre mécanisme qui est celui de la destruction : l'immanentisme détruit en ce que l'instauration du primat du désir est un rite profondément destructeur, que le transcendantalisme de toute forme religieuse dénonçait comme diabolique.
Peut-être un jour comprendra-t-on que notre époque contemporaine repose sur l'occultation de la figure du diable et que, comme le révèle le diable dans l'Associé du diable, la meilleure ruse du diable consiste à avoir laissé croire qu'il n'existait pas. C'est d'ailleurs ce qu'avancent les immanentistes, qui depuis Spinoza font de la créature du diable une fiction ou une illusion anthropomorphiques.
Bien entendu! Évidemment, la croyance physique dans une créature fourchue et maléfique repose sans doute sur une naïveté emplie de maléfice, mais il est certain que le diable existe en tant que processus et pouvoir inscrits dans le champ du réel, comme il est certain que mieux vaut une vision candide et naïve de la réalité qu'une perception faussement désillusionnée et en fait vraiment désaxée et perverse.
Tandis que l'Hyperreél est créé à partir du désir et en totale disjonction avec le réel, que se passe-t-il dans le réel? Il est évident que le réel se détruit quand il n'est pas transformé, autre manière de dire que l'homme a le besoin de transformer le réel à sa main pour ne pas le voir se produire en forme chaotique et destructrice, du moins pour ses besoins. Si l'homme ne transforme pas le réel, le réel se transforme en chaos.
Mais l'homme ne transforme pas le réel dans la mentalité immanentiste parce qu'il lui substitue le cours fictif de l'Hyperréel. C'est dire que non seulement l'absence de transformation ontologique détruit, mais que la substitution hyperreélle comme prétexte et diversion de changement détruit doublement en ne faisant qu'accélérer le cours du changement.
L'Hyperréel provoque un cataclysme généralisé. Une destruction accélérée si l'on comprend les mécanismes qui président à l'élaboration d'un réel harmonieux au gré des attentes de l'homme. L'homme n'a guère le choix.
1) Soit il travaille d'arrache-pied pour transformer le réel selon ses attentes. Il n'est jamais satisfait mais au moins il produit un système viable et pérenne. C'est le modèle atavique du transcendantalisme et c'est dans ce modèle que s'intègre l'éloge du travail comme production transformatrice essentielle et de ce fait comme facteur d'intégration de l'individu à la société.
2) Soit il ne fait rien et refuse le travail. Son mode d'être se détruit inéluctablement par ce refus du travail et par le rejet de son statut, notamment codifié dans la Bible et dans tous les textes religieux du transcendantalisme.
3) Soit il souscrit à l'hypothèse immanentiste et il se donne un prétexte viable pour ne pas travailler sur le modèle classique et pour se laisser croire qu'il travaille : c'est le prétexte de l'Hyperreél, qui consiste à annoncer triomphalement qu'une méthode rationnelle a été trouvée, la Raison, et que l'homme est en mesure de façonner le réel selon ses attentes. Cette mutation prend l'allure d'un bouleversement cataclysmique, car il laisse entendre que l'homme est en mesure de changer les méthodes classiques auxquelles il recourt depuis des millénaires pour utiliser des méthodes révolutionnaires qui seraient plus efficaces et qui lui permettraient en gros de contrôler le réel selon ses attentes. Bien entendu, c'est une supercherie, magistrale qui sent la déconfiture plus que la confiture : la méthode s'apparente à une fuite en avant et à une diversion destructrice. Tandis que l'homme façonne un monde illusoire idyllique et en constant progrès, le réel présente la face sombre de ce projet, qui est aussi sa vraie face : la destruction et l'anéantissement.

Conçus à dessein, la bulle immobilière et son crash ont été manigancés par le gouvernement étasunien, la Fed et Wall Street

Cette nouvelle est très intéressante pour comprendre les tragiques évènements qui accablent le monde. Officiellement, l'effondrement monétaire mondial n'était pas prévu car imprévisible. Les financiers sont les boucs émissaires d'une situation qui les dépasse et qui leur échappe. En fait, l'effondrement actuel est aussi peu imprévisible que ne l'était le 911 - par exemple. Il s'agit de comprendre qu'une stratégie d'ensemble a été mise en place par les initiés oligarques pour gérer la crise que n'importe quel analyste était capable de prévoir en acceptant de regarder la situation en face. Si l'on en doute, que l'on consulte les travaux de LaRouche.
Le 911 a servi de prétexte et de leurre pour gérer te légitimer la crise inéluctable qui provient directement des méthodes démentes des banquiers. En gros, détruire pour vivre. Le système en place repose sur des fondements bancals. Il ne peut que déboucher sur des crises de plus en plus rapprochées et de plus en plus fortes. Jusqu'à l'effondrement actuel. Mais les dirigeants de ce système n'ont pas les moyens de changer de politique. Immanentistes ils sont; immanentistes ils demeureront.
C'est pourquoi ils sont contraints dans un geste d'impuissance et de désespoir de provoquer une fausse crise pour gérer la vraie crise et justifier des mesures qu'ils vont prendre afin de sauver leur pouvoir. En gros, le système s'écroule et les dirigeants banquiers sont contraints pour s'ajuster à l'appauvrissement inéluctable du système , appauvrissement qu'ils provoquent directement, d'appauvrir toujours plus pour conserver leur pouvoir.
Les méthodes auxquelles ils recourent sont de plus en plus barbares et sanguinaires. Ils sont incapables de changer de méthodes car ce geste reviendrait à passer la main et perdre le pouvoir. Le 911 était le prétexte pour gérer la crise monétaire actuelle. Les masses mondialisées sont amenées explicitement à payer pour que les dirigeants conservent la face. Mais ce geste insensé ne fera qu'accélérer la chute. C'est pourquoi il est de la plus haute importance de comprendre que la crise actuelle n'est pas la sanction du 911 et la preuve que les complots finissent toujours par avorter, du moins selon les attentes des comploteurs.
En réalité, la crie actuelle n'est que le prolongement d'un plan qui comporte son prétexte (le 911) et son mobile (la crise). C'est par la suite que les comploteurs vont échouer : ils attendent de détricoter patiemment les États pour les remplacer par les factions mondialisées et le pouvoir sanguinaire d'une oligarchie mondialisée. C'est alors que leur projet va échouer. Pour une raison précise : les méthodes qu'ils emploient ont beau être cyniques et putrides, elles sont ineptes. Les banquiers ne peuvent gouverner le monde sans provoquer de catastrophe généralisée et systémique.
L'immanentisme est profondément désaxé pour confier les responsabilités de son système à des êtres aussi cupides que perdus. Le résultat ne s'est pas fait attendre. L'erreur à ne pas commettre est de se laisser égarer et de croire que la sanction est déjà tombée. En fait, cette crise était aussi prévisible que prévue. La sanction tombera par la suite. Ce n'est pas le système qui changera de tête et qui s'en sortira. C'est le système qui changera et qui considèrera que la présente période fut une des pires périodes de l'ensemble de l'histoire humaine. L'homme était aux mains de manipulateurs pervers qui utilisaient les méthodes explicites du diable et de ses contempteurs.

http://www.alterinfo.net/Concus-a-dessein,-la-bulle-immobiliere-et-son-crash-ont-ete-manigances-par-le-gouvernement-etasunien,-la-Fed-et-Wall_a25273.html?PHPSESSID=957f51aeb658cc5fe864de1b0b8565b7


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Conçus à dessein, la bulle immobilière et son crash ont été manigancés par le gouvernement étasunien, la Fed et Wall Street
Global Research, Richard C. Cook , 23 octobre 2008

Durant l'administration Clinton, le gouvernement a demandé au secteur financier de commencer à augmenter la fréquence des prêts hypothécaires pour les consommateurs qui n’auraient pu les obtenir dans le passé.


Quand George W. Bush a été nommé président par la Cour Suprême en décembre 2000, le marché boursier commençait à décliner avec l'éclatement de la bulle Internet.


En 2001, la fréquence des visites d’Alan Greenspan à la Maison Blanche a augmenté.


En mars 2001, Greenspan a approuvé la mesure du Président Bush de réduction des impôts pour les riches. Plusieurs de ces réductions ont eu lieu en mai 2003.


Des signes de récession ont commencé à apparaître en début 2001. Le marché boursier s'est effondré après le 11/9. Les États-Unis ont envahi l'Afghanistan en octobre 2001 et l'Irak en mars 2003.


La Réserve fédérale a commencé à baisser le taux des intérêts, et, en 2002, la frénésie d'achat de maisons s’est mise en branle. Fannie Mae et Freddie Mac ont coopéré en se portant garants du nombre croissant de prêts hypothécaires.


Selon un courtier en hypothèques que j’ai interviewé, dans les banques hypothécaires le mot a commencé à se transmettre de commencer à contrefaire les demandes de prêt hypothécaire afin de présenter le revenu de l'emprunteur plus grand que la réalité de ses avoirs.


Les banques qui rédigeaient les hypothèques ont commencé à s’en débarrasser et à les faire circuler quand Wall Street a créé les packages de titres hypothécaires qui ont été vendus dans le monde entier comme des obligations pour investisseurs.


Les analystes des risques des principaux organismes de notation du crédit, comme Standard and Poor's, Moody's et Fitch, donnaient la plus haute cotation aux titres adossés à des prêts hypothécaires, dont les risques furent plus tard reconnus grossièrement sous-estimés.


Les compagnies hypothécaires, avec l'aval de M. Alan Greenspan, ont commencé à proposer davantage de Prêts Hypothécaires à Taux Ajustable (ARM), dont le taux devaient être révisé à un cours beaucoup plus élevé dans les années à venir.


Les courtiers en hypothèques ont alimenté de plus en plus la bulle, racontant aux gens qu'ils devaient acheter maintenant car, les prix de l'immobilier allant se maintenir à la hausse, ils pourraient revendre avec bénéfice avant que leur ARM ne monte.


D'énormes sommes d'argent ont commencé à circuler dans l'économie de l'hypothèque, du prêt sur valeur nette de la propriété et de la plus-value sur la revente de biens à prix gonflé.


Pendant ce temps, dans le monde des valeurs de placement, la Securities and Exchange Commission a considérablement réduit le montant de son propre capital que les investisseurs étaient tenus de mettre sur la table, entraînant une augmentation énorme de la force de levier de la banque spéculative.


George W. Bush a été réélu en 2004, à l’apogée de la bulle immobilière et de l'investissement. En 2005, la bulle immobilière justifiait la moitié du total de la croissance économique des États-Unis et rapportait d’énormes recettes fiscales à tous les niveaux du gouvernement.


Malgré les recettes fiscales de la bulle, l'administration Bush a laissé filer l'énorme déficit budgétaire des dépenses des guerres en Afghanistan et en Irak.


ABC News rapporte que, pendant ce temps les analystes des risques de Washington Mutual, l'une des plus importantes banques, disaient de ne pas tenir compte du haut risque des prêts parce que ceux-ci devaient être maximalisés. Ceux qui objectaient étaient soumis ou congédiés.


Dans des États, les procureurs généraux ont été poussés à enquêter sur la fraude hypothécaire, mais ils ont été entravés par ordre du contrôleur de la monnaie du Ministère des Finances. Pas un organisme fédéral n’était chargé de réguler la fraude hypothécaire.


En février 2006, Ben Bernanke a remplacé Alan Greenspan à la présidence de la Réserve fédérale et a maintenu les taux d'intérêt soutenus. Les propriétaires ont commencé à ne plus pouvoir rembourser leur ARM réajusté.


La bulle immobilière a commencé à s'effondrer en 2006-2007, l'économie montrant les premiers signes de récession et le marché boursier commençant à décliner en août 2007. Le prix de l'immobilier a commencé plonger dans la majorité des marchés, avec des millions de propriétaires qui devaient plus que la dernière évaluation de leur maison.


Les propriétaires ont commencé à ne plus pouvoir rembourser et plus de quatre millions de maisons ont été saisies de 2006 à 2008. Dans de nombreux cas, les propriétaires sont tout simplement partis en déposant les clefs de leur maison à la banque.


L'économie étasunienne a perdu 60.000 emplois en août 2008. En un an, Wall Street a supprimé 200.000 postes. Les États et les gouvernements locaux ont commencé à réduire les budgets et les emplois.


La « dette toxique » de l'effondrement de la bulle immobilière a provoqué une débâcle de grande envergure du système financier en septembre 2008. Le marché boursier est tombé immédiatement à 40 pour cent de sa valeur, 8 billion de dollars ayant été désormais perdu en un an. L’épargne pour la retraite a perdu 2 billions de dollars.


Le crash de l'économie étasunienne a commencé à se répercuter dans le monde entier, avec des banquiers et le FMI mettant en garde d’une vague de récession mondiale.


Les énormes renflouages du Ministère des Finances des États-Unis et de la Réserve fédérale n'ont pas enrayé la vague d’effondrement des marchés. Fin octobre 2008, la récession a commencé à frapper en force.


Quand la situation a empiré, des grandes banques comme JP Morgan Chase ont reçu une capitalisation du gouvernement, même si elles ont acheté des banques en faillite. Washington Mutual, avec un actif de plus de 300 milliards de dollars, a été payé 1,9 milliard de dollars par JP Morgan Chase.


Le gouvernement étasunien s'est joint aux nations européennes pour projeter une série de sommets économiques mondiaux afin d’explorer les solutions financières. Le président Bush accueillera le premier sommet le 15 novembre à Washington, après les élections présidentielles.


L'armée étasunienne a déplacé des troupes de combat de l'Irak aux États-Unis afin de contenir d’éventuels troubles civils.


La plupart des grandes chaînes de vente au détail ont commencé à fermer des magasins et licencient les salariés alors même que la saison de Noël approche.


Le 23 octobre 2008, le Washington Post signalait : « Les employeurs déménagent pour réduire fortement l’emploi et les coûts du fait de la crise économique nationale, se préparant à la longue et douloureuse récession que beaucoup appréhendent. »



Richard C. Cook est un ancien analyste du gouvernement fédéral, dont la carrière comporte des services avec l’US Civil Service Commission, la Food and Drug Administration, le Carter White House, la NASA, et le Ministère des Finances étasunien. Ses articles sur l'économie, la politique, et l'espace politique paraissent sur de nombreux sites Internet et magazines imprimés. Son livre sur la réforme monétaire, intitulé We Hold These Truths: The Hope of Monetary Reform, sera bientôt publié par Tendril Press. C’est l'auteur de Challenger Revealed: An Insider’s Account of How the Reagan Administration Caused the Greatest Tragedy of the Space Age, qualifié par un analyste de, « livre sur les vols spatiaux le plus important de ces vingt dernières années. » Son site Internet est www.richardccook.com. Les commentaires ou les demandes de rajout dans sa liste de diffusion peuvent être envoyés à EconomicSanity@gmail.com. Voir aussi sa série de discours sur YouTube.



Original : www.globalresearch.ca/index.php?context=viewArticle&code=COO20081023&articleId=10654
Traduction libre de Pétrus Lombard pour Alter Info"

vendredi 24 octobre 2008

Les Rothschild et leurs 200 ans d’influence en politique

http://www.alterinfo.net/Les-Rothschild-et-leurs-200-ans-d-influence-en-politique_a25251.html?PHPSESSID=04a7c8a6d678768c75c301777117a7aa

"Nat Rothschild, le financier au centre des accusations qui menacent d’engloutir le ministre des finance du cabinet fantôme britannique, George Osborne, connaît bien les lois qui interdisent aux politiciens d’accepter des dons de l’étranger.

Par Andy McSmith

The Independent, jeudi 23 octobre 2008

article original : "The Rothschilds and their 200 years of political influence"



Les Rothschild et leurs 200 ans d’influence en politique

Les dons politiques de l’étranger sont aussi illégaux aux Etats-Unis, où l’équipe de campagne de John McCain fait l’objet d’une enquête, accusée d’avoir accepté un avantage en nature de la part de deux citoyens britanniques ultra-riches, nommément Nat Rothschild et son père, Jacob, le 4ème Baron Rothschild.

En avril dernier, M. McCain est passé par Londres et a fait un discours lors d’un dîner de collecte de fonds pour des expatriés américains, où les sièges aux tables les meilleures marché coûtaient 500 dollars par tête. Ce qui attira l’attention de Judicial Watch, une fondation basée à Washington consacrée à la lutte contre la corruption, était que cet événement se soit tenu "avec l’aimable autorisation de Lord Rothschild et de l’honorable Nathaniel Rothschild" à Spencer House, la résidence familiale de St James, le seul palais du 17ème siècle privé au centre de Londres.

La Commission Electorale Fédérale (FEC) des Etats-Unis enquête toujours sur l’accusation selon laquelle l’équipe de campagne de M. McCain a violé la loi électorale en acceptant un avantage en nature de la part des Rothschild. "Nous n’avons pas encore de nouvelles de la part de la FEC et nous ne nous attendons pas à en avoir avant la fin de la campagne électorale", a déclaré Tom Fitton, de Judicial Watch.

La famille Rothschild et la politique ont été étroitement liées pendant des générations, depuis que Nathan Rothschild, qui a fondé la branche anglaise de l’entreprise familiale, a financé la guerre britannique contre Napoléon, il y a deux siècles. Nathan était le fils de Mayer Rothschild, qui a fondé l’entreprise familiale dans le ghetto juif de Francfort au 18ème siècle.

L’année dernière, Serena Rothschild, la mère de Nat Rothschild, était l’une des plus importantes donatrices individuelles du Parti Conservateur. Elle a donné 190.000 livres sterling [240.000 €]. Elle a également aidé à financer le poste de M. Osborne.

Lorsqu’un autre membre du clan, Sir Evelyn de Rothschild, a épousé la femme d’affaire new-yorkaise Lynn Forester, ils ont passé leur nuit de noce à la Maison Blanche, en tant qu’invités de Bill Clinton. Lady Rothschild était une collectrice de fonds pour les démocrates, mais elle est passée dans le camp de McCain après que son amie Hillary Clinton a été battue à la nomination par Barack Obama.

Il n’est donc pas nouveau qu’un Rothschild fréquente des politiciens de premier plan – mais ils le font généralement d’une manière qui n’attire pas de publicité inutile. Ce qui est inhabituel à propos de l’intervention soudaine de Nat Rothschild dans l’affaire de l’oligarque[1] et du yacht de Corfou est la façon dont il s’est mis au centre de la scène. Sa motivation présumée est la colère qu’il aurait éprouvé vis-à-vis des mauvaises manières de M. Osborne qui a révélé ce que Peter Mandelson avait dit sur Gordon Brown, lorsque Lord Mandelson, M. Osborne et M. Rothschild étaient les invités du magnat russe de l’aluminium, Oleg Deripaska.

Malgré la photographie désormais célèbre qui montre M. Rothschild et M. Osborne comme des étudiants privilégiés de 21 ans à Oxford, ils n’étaient pas proches amis et leurs chemins ont rapidement bifurqué. Dans les deux ans après que cette photo fut prise, M. Osborne s’installa dans la carrière qu’il s’était choisie en prenant un poste au siège du parti conservateur. Cette même année, Nat Rothschild, ne montrant aucun intérêt à trouver un emploi stable, se mit en couple avec Annabelle Neilson, un mannequin rencontré sur une plage en Inde, s’enfuit vers Las Vegas et l’épousa.

Ses parents horrifiés doivent avoir craint qu’il se dirige dans la même voie autodestructrice que celle de ses deux cousins – Amschel, qui s’est pendu dans un hôtel parisien en 1996, et Rafael, qui est mort d’une overdose d’héroïne, à l’âge de 23 ans à Manhattan.

Mais Nat Rothschild est sorti de ce mariage, rompu trois ans plus tard, en homme neuf. A New York, il a rencontré Timothy Barakett, le fondateur d’Atticus Capital, un fonds spéculatif qui fait des paris souvent risqués sur de larges sommes pour le compte de riches clients. M. Rothschild est devenu coprésident de cette entreprise, laquelle, à son apogée, gérait des investissements de plus de 20 milliards de livres [27 milliards €]. C’était avant le désarroi des marchés financiers – le mois dernier, il a été rapporté que 2,5 milliards de livres [3,4 milliards €] ont été détruits de la valeur des actifs d’Atticus.

Même ainsi, on pense que Nat Rothschild a gagné beaucoup plus d’argent que ce qu’il aurait hérité en tant que plus jeune enfant et seul fils de Jacob Rothschild. Père et fils font à présent équipe et ont co-fondé JNR, un véhicule d’investissement avec des bureaux à Londres et à New York et des intérêts étendus en Russie. C’est Jacob qui a présenté Nat à Peter Mandelson.
Traduction JFG-QuestionsCritiques

Note :
_________________________

[1] George Osborne, le "ministre de l'Economie" de l'opposition, est accusé d'avoir demandé au magnat russe de l'aluminium, Oleg Deripaska, de financer son parti, ce qui est illégal. Cela se passait pendant ses vacances en Grèce, à Corfou, qu’il passait en compagnie de quelques personnalités extrêmement riches. Parmi ceux-ci, Nathaniel Rothschild, riche membre de la dynastie de banquiers, qui dispose d'une villa de vacances sur cette île grecque. A l'occasion de ce séjour estival, Osborne a en outre rendu visite à l'oligarque russe Oleg Deripaska, l'un des hommes les plus riches de la planète, sur son yacht privé, lequel est, bien sûr, l'un des plus grands du monde.

Pendant ce séjour, Osborne a également rencontré Peter, désormais lord, Mandelson, alors encore commissaire européen au Commerce [devenu ministre du Commerce britannique début octobre]. Jusque-là, cette histoire de riches et célèbres ne suscite qu'un vague sentiment d'étonnement à l'idée que le principal porte-parole des tories pour l'économie puisse frayer avec un adversaire politique tandis qu'au pays les gens s'inquiètent pour leur épargne, leur retraite, leur logement, leur emploi. Et c'est là qu'intervient l'incroyable absence de jugement dont a fait preuve Osborne. Il a fait savoir que, lors de leur idylle ionienne, lord Mandelson avait "craché du pur vitriol" à propos de Gordon Brown à qui voulait bien l'entendre. Puis on a entendu dire que lord Mandelson aurait également rencontré Deripaska, qui a fait fortune dans l'aluminium et a profité de la baisse des droits de douane décidée par la Commission européenne. Ces révélations gênantes ont apparemment provoqué la colère de Rothschild, ce qui n'a rien de surprenant puisqu'elles entachent son rôle d'hôte. En réplique, Rothschild a affirmé que le chancelier de l'Echiquier du cabinet fantôme avait lui aussi vu Deripaska sur son yacht et qu'il était en plus accompagné d'Andrew Feldman, le collecteur de fonds des conservateurs, "pour solliciter un don" [la somme de 50 000 livres, soit plus de 63 000 euros, est avancée par la presse].

Vendredi 24 Octobre 2008"

jeudi 23 octobre 2008

Défi(n)ance

On entend sans cesse bruire les pires rumeurs sur la crise de confiance qui serait l'explication à la crise financière, aimable euphémisme pour désigner la crise qui est bel et bien une crise systémique, donc non passagère et transitoire. La confiance, ce mot admirable, expliquerait ainsi tout sans être l'explication de quoi que ce soit, puisque nous vivons à une époque où l'inexplicable tient de maître-mot aux évènements et aux faits.
On se rappellera de l'intervention de l'historien Veyne, expliquant sans rire que l'Empire romain avait disparu un jour de déveine et qu'en aucun cas la chute de l'Empire romain ne pourrait s'expliquer causalement par le phénomène pourtant bien connu de la décadence. La décadence n'existerait pas : entendons bien que ce déni s'explique seulement parce que la cause explicable est trop cruelle et que le faux analyste préfère l'absence d'explications aux explications cruelles. Mieux vaut s'en tenir à l'inexplicable, soit au déni, que d'accéder à l'évidence de la décadence contemporaine. Il est trop cruel de comprendre que la décadence romaine présente des similitudes avec la décadence occidentale. Ergo : la décadence n'existe pas.
La confiance est un peu comme la sécurité, dont elle est un mot voisin, sinon parent : on l'invoque comme si elle était un fondement acceptable. Expliquer la crise par la disparition de la confiance, c'est ainsi expliquer (le réel) par l'inexplicable. C'est se moquer du monde. En conséquence de quoi nous allons sans tarder rétablir l'explication dans ses prétentions raisonnables.
Étymologiquement, la confiance, con-fidere, renvoie au fait de se fier ensemble ou de croire ensemble. La confiance désigne l'acte de foi, l'adhésion au réel qui transcenderait toute possibilité d'explication de ce réel. En gros, on éprouve de la confiance quand on adhère au réel au nom d'une foi dans le réel qui n'est pas explicable par l'argumentation rationnelle ou par quelque explication factuelle que ce soit.
Précisément, la confiance qu'on invoque si souvent est un terme éminemment religieux, qui renvoie à la foi. Foi en quoi? Quelle religiosité que cette religiosité d'une époque qui se targue d'avoir dépassé la religion, le religieux, la religiosité? Les analystes officiels parlent de la sortie de la religion, mais c'est accorder une trop grande confiance ou une confiance superficielle dans leur époque et dans la mentalité dominante contemporaine. C'est bel et bien la religion de la négation de la religion, la religion de l'immanentisme, qui s'exprime dans ses crédos indirects et masqués, comme la confiance ou la sécurité. Loin d'avoir dépassé la religion, les rivages du trascendantalisme n'ont été quittés que pour la crise immanentiste, qui est une crise religieuse, dan la mesure où elle laisse place à une forme de religiosité, le déni du religieux.
Avoir confiance, c'est croire ensemble autant que croire à l'ensemble. La confiance dénote l'idée de la communauté. Sans confiance, l'esprit communautaire s'effondre; avec la confiance, l'esprit de la communauté se recrée. C'est une conception assez mystique qui montre pour ceux qui en douteraient que leur sortie de la religion s'apparente plutôt à une forme religieuse spécifique, qui est l'immanentisme travesti.
Selon l'immanentisme, le réel renvoie au fini. Le reste n'est que néant. Le néant existe en tant que néant. Dans cette conception de l'existence, la confiance s'exprime quand l'homme croit dans le fini. La croyance dans le fini permet au fini de prospérer. L'absence de croyance dans le fini accélère la prolifération du néant et la destruction du réel. La confiance est ainsi l'expression de la croyance dans l'immanentisme, soit dans cette conception du monde qui est une conception gnostique assez classique, dont le propre est de séparer le réel en tant que fini et le néant en tant qu'infini.
D'ailleurs, si l'on examine les grands penseurs de l'immanentisme, à commencer par le saint de l'immanentisme, ce Spinoza que les monothéistes abhorrèrent tant, ils font du désir le centre de leur doctrine. Un pessimiste comme Schopenhauer parlera de volonté, mais la différence tient au fond à peu de choses et de frais (c'est-à-dire que dans la bouche d'un commentateur spécialiste de son penseur les spécificités teindront lieu de différences essentielles et capitales).
Placer le désir au centre du monde, c'est admettre implicitement que l'édification et la constitution du réel sont dépendantes au premier chef de l'état du désir, autrement dit de la décision humaine. Ce que le désir veut engendre l'ordonnation du réel, quand ce que le désir fuit provoque la destruction du réel.
Si cette thèse est partiellement juste, sa partiellité devient partialité quand on en fait une thèse cardinale, ou encore une thèse fondamentale. L'immanentisme est incapable d'expliquer l'ordonnation ou l'édification du réel, donc il s'en remet à l'irrationalisme de la méthode Coué, soit à sa propre faculté ordonnatrice et démiurgique de création du réel. Avoir confiance, c'est créer le réel signifie : désirer, c'est créer.
La méthode Coué consiste à instaurer fallacieusement, par le seul mécanisme de son désir ou de sa volonté. Cette faillite du désir exprime la frustration d'un enfant gâté, qui ne supporte pas que ça lui résiste et qui préfère pour contourner la résistance et la difficulté rapporter l'entreprise de création générale, ou entreprise divine, à ses seule facultés.
Evidemment, il ne suffit pas de désirer pour créer, ce qui revient à afformer qu'il ne suffit pas de vouloir pour être. Le désir humain n'est jamais qu'une infime partie de l'ensemble réel. Le désir est pris en flagrant délit et flagrant délire de démesure chaque fois qu'il sort de ses véritables attributions pour s'attribuer un pouvoir totalement disproportionné avec le réel.
C'est dans ce contexte de folie latente que la confiance est à comprendre et à relier avec l'immanentisme. Confiance immanentiste qui diffère de la confiance classique et transcendantaliste en ce que la confiance classique exprime le mystcise ed qui croit et adhère au rée, quand l'adhésion au réel immanentiste suppose une confiance démesurée, douée de création et de démiurgie.
Bien entendu, la critique à adresser à l'immanentisme tient en premier lieu à sa dangerosité. Une telle thèse centrée sur le désir humain outrepasse de très loin les facultés humaines. Prêter à l'homme des réalisations qu'il ne peut pas réaliser, c'est au fond la pire démesure. Tandis que l'homme s'arroge un droit qui le dépasse, il détruit ce à quoi il prétend et qui lui échappe. Il détruit ainsi le réel qu'il croit posséder et dont il n'est qu'un étrange étranger.
La confiance est irrationnelle dans un sens péjoratif, au sens où l'on peut avancer que le réel peut s'expliquer et que l'inexplicable cache nécessairement un déficit explicatif ou un déni explicatif - ou les deux, le plus souvent. Avoir confiance dans le sens immanentiste, c'est avoir confiance dans le fini. C'est connexement que la confiance désigne la faculté de créer du réel, soit de créer du fini par la confiance, soit par le désir de type immanentiste dont le spinozisme ou le nietzschéisme offrent une perspective patente.
Cette croyance est impossible, ce qui suffit à montrer que la confiance immanentiste ne tient pas la route. On peut la définir comme de l'irrationnel et/ou de l'inexplicable. Ses prétentions sont outrées et démesurées. Alors que la confiance classique consiste à croire dans le réel, la confiance immanentiste prétend tout bonnement être à l'origine et être l'auteur de la création du réel. C'est bien entendu absurde et c'est la raison pour laquelle ni la confiance, ni sa perte ne peuvent expliquer la crise immanentiste actuelle en tant que crise systémique, pas davantage que les exigences de sécurité ne peuvent aboutir à la sécurité effective ou à la confiance effective, puisque l'insécurité est le destin de l'immanentisme tardif et dégénéré, que nous subissons comme un déclin inéluctable et nécessaire.
Tout au plus la perte de confiance est-elle une explication hâtive et inexpliquée de la décadence, une manière tacite d'admettre la décadence sans pour autant la reconnaître. On perd confiance en immanentisme quand la perte de confiance immanentiste signale l'effondrement du système. La confiance étant l'explication postérieure et fausse de la création, la destruction est ainsi hâtivement expliquée par la perte. Perte de foi et sentiment d'insécurité : millénarisme? matérialisme? Que nenni, mon bon prince, immanentisme, soit diabolisme et nihilisme.

Le bon fou

Le bouffon du roi est un bon fou. Il ose exprimer la vérité. Deux informations sont intéressantes dans cette interview :
1) les journalistes officiels de Canal Plus, la fausse télé subversive au capital de laquelle figure un Rothschild français (Edmond pour moins de 5%), un banquier, celle qui soutient Ségolhaine, sont soit de fieffés imbéciles, soit des imposteurs au service du pouvoir et de la version officielle. Il suffit pour s'en convaincre d'écouter leurs certitudes et leurs réactions dans ce débat : aucune connaissance de fond du 911 ne leur est nécessaire pour contredire Bigard et ses doutes. Il leur suffit amplement de suivre vaguement la fumeuse version officielle. Peut-être ont-ils également peur, peur d'affronter l'évidence de la vérité et d'en arriver aux conclusions élémentaires qu'impose le 911 : le système occidentaliste est foutu, vermoulu, moulu. Comprend-on la faiblesse de ces couards, la faculté qu'a l'homme de détourner les yeux quand la réalité est trop cruelle, quand la diversion est plus attrayante? Eh bien - non.
2) Les dirigeants d'Europe 1, la radio tenue par un marchand d'armes, ont relayé la consigne d'interdire d'antenne Bigard pour ses propos sur le 911. Arrêtons-nous un instant à cette annonce hallucinante : quel crime a commis Bigard au juste? Remettre en question la version officielle d'un drame est-il de nature raciste ou attentatoire à la démocratie? Réponse : oui, mille fois oui. L'attentat consiste bien à dénoncer la version officielle des attentats les plus sanglants de l'histoire. Au-delà de ce paradoxe cocasse, la liberté d'expression est un mythe, puisqu'on est absolument libre de répéter ce qu'attendent le système et la mentalité dominante, mais qu'il est interdit d'insinuer des contestations systémiques ou réellement subversives. Des contestations qui ne sont pas faussement subversives, mais qui sont vraiment comiques, soit également et dans le même temps tragiques.



envoyé par Mehd-92

mercredi 22 octobre 2008

Des Exercices militaires ont-ils facilité l’attaque du 11 Septembre sur le Pentagone ?

Un article intéressant, qui ne fait que relayer le travail de Webster Tarpley sur l'utilisation détournée des exercices de simulation contreterroristes à des fins perverses de réalisation terroristes effective. C'est ainsi que les attentats se fabriquent : on détourne les exercices de simulation comme l'on détourne les avions dans le cadre tragique du 911. Les preuves abondent de cette vérité factuelle et il faut vraiment se montrer de mauvaise foi, soit croire aveuglément dans le système occidentaliste, pour ne pas se rendre compte de la vitesse du vent comme de la tournure des évènements. Alors qu'on nous bassine avec des interrogations à n'en plus finir, il est possible autant que plausible de proposer une résolution hypothétique mais viable du vrai rôle des supposés 19 pirates de l'air. Comme aucune preuve n'indique qu'ils sont montés dans les avions de ligne détournés, le plus simple est d'en arriver à la conclusion qu'ils n'y sont jamais montés. Pas seulement : avec ces indices, il est raisonnable d'estimer que les pirates, qui étaient des mercenaires travaillant pour le compte de l'armée américaine ou de services secrets affiliés (que l'on consulte notamment les compte-rendus éloquents de l'opération Able Danger), pensaient sans doute réaliser des opérations de simulation contreterroristes et qu'ils ont été utilisés dans l'intention absolument terroriste de manipuler l'opération de simulation contreterroriste. Dans ce cas, ils auraient été abattus par les mercenaires du 911 en tant que lampistes du 911. Il reste à noter que la réalisation de la simulation montre clairement que l'empreinte de l'Hyperreél prend le pas sur le réel et que lorsque l'Hyperréel s'impose sur le réel, c'est toujours avec une particularité funeste : le réel est alors profondément destructeur, violent et agressif - comme c'est le cas pour le 911.

http://news.reopen911.info/

"Par Matthew Everett pour 911Truth.org


Depuis le 11 Septembre, de nombreux auteurs et chercheurs ont attiré l’attention sur les exercices effectués ou préparés par les militaires américains ou des agences gouvernementales lors des attentats du 11 Septembre. Ces exercices portent des noms tels que Vigilant Guardian, Global Guardian, Timely Alert II et Tripod et la question s’est posée de savoir quelle connexion aurait pu exister ce matin-là, entre les exercices et les événements du monde réel.[1]
Un bombardier B2 pendant les operations Global Guardian

Des exercices accomplis avant le 11 Septembre et ayant souvent une ressemblance étrange avec les attentats avaient déjà attiré l’attention. Par exemple, peu après le 11 Septembre, le New Yorker rapportait que « durant ces dernières années, le gouvernement a régulièrement planifié et simulé des attentats terroristes, y compris des scénarios faisant intervenir le piratage de plusieurs avions ».[2] USA Today relatait que « pendant les deux années précédant les attentats du 11 Septembre, le commandement de la Défense Aérospatiale Nord Américaine a effectué des exercices simulant … des avions de ligne détournés et employés comme armes en s’écrasant sur des cibles afin de causer une catastrophe collective. Une des cibles considérées était le World Trade Center".[3]

Comme je vais le démontrer dans cet article, des exercices ont aussi eu lieu, dont la ressemblance avec l’attentat du Pentagone est à vous glacer le sang. Je vais examiner des indices qui suggèrent que le Pentagone avait prévu un tel exercice d’entraînement pour le matin même du 11 Septembre. Je finirai en examinant brièvement les implications possibles de ces exercices et en étudiant notamment si elles pourraient avoir aidé à faciliter l’attaque sur le Pentagone.

EXERCICES ANTÉRIEURS AU 11 SEPTEMBRE BASÉS SUR UN AVION S’ECRASANT SUR LE PENTAGONE

Après le 11 Septembre, des membres de l’Administration Bush ont proclamé que personne n’avait auparavant envisagé les types des attentats qui ont eu lieu ce jour. Par exemple, Condoleezza Rice a dit: « Je ne pense pas que qui que ce soit aurait pu prévoir que ces gens prendraient un avion pour l’envoyer s’écraser sur le World Trade Center, en prendrait un autre pour l’écraser sur le Pentagone; qu’ils essaieraient d’employer un avion comme un missile, un avion piraté comme un missile. » [4] Cependant ces affirmations étaient totalement fausses. En plus de l’exercice impliquant le crash simulé d’un avion sur le World Trade Center, il y a eu durant les 12 mois précédant le 11 Septembre au moins trois exercices basés sur un avion frappant le Pentagone.

Le premier de ceux-ci a eu lieu vers la fin du mois d’octobre 2000. Dans la salle de conférence du Bureau du Secrétaire de la Défense, des stratèges militaires ont simulé un exercice « catastrophe » au Pentagone qui avait pour thème la collision d’un avion commercial sur le Pentagone, avec 341 victimes. Cet exercice a été décrit pour la première fois dans un journal militaire au cours d’un reportage au sujet duquel le Daily Mirror déclara par la suite qu’il se « lit comme un rapport de ce qui s’est effectivement produit le 11 Septembre. » [5]

Un exercice similaire s’est déroulé en mai 2001. Comme l’a rapporté plus tard le journal U.S. Medicine, la réponse du Département de la Défense aux attentats du 11 Septembre « a été aidée par le fait que le personnel du département médical avait pratiqué un exercice de simulation en mai 2001 avec un avion de ligne 757 s’écrasant sur le Pentagone ». [6] Les cliniques DiLorenzo Tricare Health Clinic et Air Force Flight Medicine Clinic, toutes deux situées dans le Pentagone, y ont participé. Les docteurs James Geiling et John Baxter ont déclaré par la suite que ces exercices les avaient bien préparés à répondre aux attentats du Pentagone le 11 Septembre.[7]

Se rapportant vraisemblablement aux deux exercices décrits ci-dessus, le lieutenant-colonel John Felicio, commandant adjoint pour l’administration de la DiLorenzo Tricare Health Clinic a dit: « La grâce salvatrice de nos efforts [du 11 Septembre] furent les deux exercices MASCALS (acronyme pour Mass-Casualty, soit dommages massifs, autrement dit, une catastrophe produisant des victimes en surnombre - NdT) que nous avions effectués auparavant avec la hiérarchie et le personnel de la clinique. Vous savez que c’était presque surnaturel. Le scénario que nous avions pour ces MASCALS était très similaire à ce qui s’est effectivement produit. Notre scénario pour les deux MASCALS, était un avion qui s’écrasait dans la cour du Pentagone. » [8]

Le troisième exercice s’est déroulé en août 2001, seulement un mois avant le 11 Septembre. C’était un autre exercice de MASCAL, toujours au Pentagone, et qui impliquait une évacuation du bâtiment. Selon le général Lance Lord, commandant du Centre de commandement de l’espace aérien, « le scénario pour cet exercice comprenait un avion percutant le bâtiment. »[9]

UN EXERCICE D’AVION DANS LE PENTAGONE ETAIT-IL PROGRAMME POUR LE 11 SEPTEMBRE?

On peut voir que les exercices d’entraînement du Pentagone avant le 11 Septembre faisaient souvent appel à des simulations de « crash » d’avions sur le bâtiment. Mais est-ce qu’un autre exercice semblable aurait pu être programmé pour le matin du 11 Septembre? Divers indices montrent que cela a pu être le cas. L’existence d’un tel exercice n’a jamais été annoncée explicitement, sans doute parce qu’il a été classé « secret-défense ». En fait, prétendument en raison d’un « état d’urgence nationale » décrété par le Président Bush en réponse aux attentats du 11 Septembre, le Secrétaire adjoint à la Défense d’alors, Paul Wolfowitz, a publié une note explicative à l’adresse des hauts fonctionnaires du Département de la Défense (DoD) en octobre 2001, demandant un niveau de secret particulièrement élevé. Il a demandé instamment que les employés du DoD, aussi bien que les personnes d’autres organisations le soutenant, se montrent très prudents en discutant d’informations liées au travail du DoD, indépendamment de leurs fonctions : « Ne tenez aucune conversation liée au travail dans des espaces communs, des lieux publics, dans les transports ou sur des circuits électroniques non sécurisés. Les informations classifiées ne peuvent être discutées que dans les espaces autorisés et avec des personnes ayant un besoin spécifique et le niveau de sécurité adéquat. Les informations non secrètes pourraient de même nécessiter une protection parce qu’elles peuvent souvent être exploitées pour révéler des conclusions délicates. Une grande partie de l’information que nous employons pour conduire les opérations du DoD est trop sensible pour être divulguée au public. En cas de doute, ne révélez ou ne discutez d’informations officielles qu’avec d’autres membres du personnel du DoD. »[10]

En dépit du secret,la combinaison des indices que je résume ci-dessous suggère qu’un exercice d’entraînement devait avoir lieu le 11 Septembre, basé sur un avion s’écrasant sur le Pentagone :

i) Le capitaine Charles Leidig junior avait assuré des fonctions de suppléant au Centre de commandement du Directorat J3 seulement deux mois avant le 11 Septembre. En août 2001, il avait accédé au rang de « sentinelle », en tant que directeur adjoint pour les Opérations au Centre National du Commandement Militaire (NMCC), qui se trouve au Pentagone. La veille du 11 Septembre, le Général de brigade W. Montague Winfield, directeur adjoint pour les opérations au NMCC, a demandé que Leidig effectue une partie de son service le 11 Septembre. Ainsi, entre 8:30 et environ 10:30 ce matin (c’est-à-dire pendant pratiquement toute la durée des attentats), un officier de remplacement était responsable de tenir une "Conférence sur Evénement Important" (par la suite promue au rang de "Conférence sur Menace Aérienne") en réponse aux attentats en train de se produire. [11] Rien d’autre n’a été dit pour expliquer comment ou pourquoi cette situation s’est produite. Mais la raison aurait-elle pu être (ou au moins l’excuse donnée) que Leidig avait besoin d’acquérir de l’expérience comme directeur adjoint pour les opérations en assumant ce rôle pendant un exercice d’entraînement ?

ii) Les rapports de certains membres de l’équipe médicale du Pentagone suggèrent qu’ils se préparaient pour un exercice MASCAL (victimes en surnombre) le matin du 11 Septembre. Par exemple le Sergent Matthew Rosenberg, un médecin à la clinique DiLorenzo Tricare Health Clinic, raconte : « Nous avions pratiquement complété notre plan MASCAL. ? Croyez-le ou pas, le jour avant l’incident j’étais justement au téléphone avec le FBI et nous nous interrogions sur ‘’qui a le commandement si ceci doit se produire, qui a la juridiction médicale, qui fait ceci, qui fait cela’’ et on en a parlé encore et encore, et cela m’a beaucoup aidé. Et alors le lendemain, pendant l’incident, je l’ai vu en personne. Il était là dehors pour l’incident ce jour-là. » [12] Selon le major Lorie A. Brown, infirmière en chef au DiLorenzo Tricare Health Clinic le matin du 11 Septembre, « Nous avions alors notre équipement MASCAL hors des zones de stockage pour cause d’inventaire. Ainsi, il y a eu beaucoup de pièces qui se sont mises en place et tout a très bien marché ce jour-là. C’était simplement fortuit. C’était vraiment étonnant la manière dont les choses se sont produites. » [13]
Comme je l’ai décrit ci-dessus trois exercices du Pentagone comprenaient la simulation d’un crash d’avion sur le bâtiment. Et tôt le matin du 11 Septembre, Matthew Rosenberg était censé être « en bas dans le corridor 8 » du Pentagone, « satisfait d’avoir droit à une heure entière pour étudier un nouveau plan d’urgence de désastre médical basé sur le scénario improbable d’un avion s’écrasant à cet endroit. »[14]. Était-il en train d’étudier la préparation d’un exercice devant avoir lieu plus tard le même jour ?

iii) Au moins deux bases de l’armée situées à proximité du Pentagone effectuaient des entraînements le matin du 11 Septembre, sur le thème d’attaques terroristes ou de chutes d’avions. Au Fort Belvoir, à une vingtaine de kilomètres au sud du Pentagone, elles effectuaient un exercice de contrôle de garnison avec pour but de « tester la sécurité de la base en cas d’attaque terroriste. »[15] Au Centre éducatif de Fort Myer, une base de l’armée située à 2,5 km au nord-ouest du Pentagone, les sapeurs-pompiers suivaient ce qui a été décrit comme une « leçon de rafraîchissement sur les accidents d’avion » et un « cours d’une semaine sur la lutte contre le feu sur les terrains d’aviation. » [16]

Selon le major Don Arias, le dirigeant des affaires publiques du NORAD, « c’est une pratique courante quand nous avons des exercices que d’en tirer un profit maximum. Ainsi parfois nous avons plusieurs organisations qui participent au même exercice pour des raisons différentes. » [17] Cet exercice antiterroriste au Fort Belvoir aurait-il pu être programmé pour faire partie d’un exercice plus important au Pentagone voisin, et cette « leçon de rafraîchissement pour les accidents d’avion » au Fort Myer aurait-elle pu avoir été programmée comme une partie d’un exercice impliquant un avion s’écrasant sur le Pentagone? Après tout, c’est bien le Département du Feu de Fort Myer qui est responsable des opérations de la caserne de pompiers à l’héliport du Pentagone, juste à 50 m de l’endroit où le bâtiment a été percuté le 11 Septembre. [18]

LA SIGNIFICATION DES EXERCICES D’ENTRAÎNEMENT

Quelle est la signification de ces exercices d’entraînement ? Est-ce seulement par coïncidence qu’au moins trois exercices on été effectués l’année du 11 Septembre, basés sur le scénario d’un avion s’écrasant sur le Pentagone? Si un autre exercice d’avion sur le Pentagone était prévu pour le 11 Septembre, est-ce seulement une autre coïncidence encore plus grande ?

Plusieurs auteurs ont suggéré un rôle plus sinistre joué par les exercices d’entraînement similaires aux événements du monde réel. Ils croient que de tels exercices se produisant pendant ou avant un attentat peuvent indiquer qu’un groupe criminel à l’intérieur du gouvernement ou de l’armée en est responsable. Selon l’auteur Webster Tarpley: « Les exercices du personnel ou de la hiérarchie sont parfaits pour un réseau incontrôlé qui est forcé de mener ses opérations en utilisant les mêmes communications et les mêmes ordinateurs que d’autres officiers qui ne sont pas nécessairement partie prenante dans l’opération illégale, le Coup d’État ou la provocation, selon ce qu’il en est. Un officier putschiste [c’est-à-dire un officier incontrôlé] peut très bien être en train de travailler à une console à côté d’un autre officier qui n’est pas sur le coup, et qui pourrait en effet s’y opposer s’il était au courant. Le comportement du putschiste est suspect : que diable peut-il bien faire ? L’officier loyal jette un coup d’œil et questionne le putschiste à ce propos. Le putschiste mentionne une manœuvre du personnel pour lequel il fait des préparatifs. L’officier loyal en conclut que les activités du putschiste font partie d’une manœuvre militaire reconnue officiellement, et ses soupçons sont apaisés. Le putschiste peut même expliquer que la participation à l’exercice du personnel nécessite une autorisation à un niveau de sécurité spécial dont l’officier loyal ne dispose pas. La conversation se termine, et le putschiste peut continuer son travail de traître » [19]

Paul Joseph Watson et Alex Jones ont écrit : « L’exercice remplit plusieurs buts différents. Il sert de couverture pour que de petits groupes compartimentés de terroristes gouvernementaux puissent mener à bien leurs opérations sans que le plus grand service de sécurité ne se rende compte de ce qu’ils font, et d’une manière plus importante, s’ils se font prendre pendant ou après l’attentat avec n’importe quel fait compromettant, il leur suffit de prétendre qu’ils ne faisaient que participer à un exercice. » [20]

Clairement, les exercices de crash d’avion sur le Pentagone, et la possibilité que d’autres exercices similaires aient été programmés pour le 11 Septembre, soulèvent de sérieuses préoccupations. Vu leur similitude avec les attaques réelles, la question de savoir s’ils ont sournoisement rempli les objectifs malveillants décrits ci-dessus doit être approfondie. Pourtant, le rapport de la Commission sur le 11 septembre ne mentionne pas les trois exercices du Pentagone d’avant le 11 Septembre, et omet de considérer la possibilité d’un exercice similaire ayant lieu le jour même du 11 Septembre. C’est une preuve de plus que, cinq ans après l’événement, nous avons encore grand besoin d’une enquête sérieuse sur les attentats du 11 Septembre.

=== Fin ===

Matthew Everett a écrit deux articles importants au sujet de la complicité du gouvernement des U.S.A. dans les événements du 11 Septembre pour le Journal of Psychohistory, et a aussi contribué à la Chronologie Complète du 11 Septembre [de Paul Thompson – NdT].

Traduction de Perry pour ReOpenNews


NOTES
[1] For a comprehensive list of 9/11-related training exercises, including those taking place on September 11 itself, see the "Military Exercises Up to 9/11" page of Paul Thompson’s Complete 911 Timeline:
http://www.cooperativeresearch.org/timeline.jsp?timeline=complete_911_timeline&before_9/11=militaryExercises
[2] "September 11, 2001." The New Yorker, September 24, 2001.
[3] Steven Komarow and Tom Squitieri, "NORAD had drills of jets as weapons." USA Today, April 18, 2004.
[4] "National Security Advisor Holds Press Briefing." Office of the Press Secretary, May 16, 2002.
[5] Dennis Ryan, "Contingency Planning: Pentagon MASCAL Exercise Simulates Scenarios in Preparing for Emergencies." MDW News Service, November 3, 2000.
http://www.mdw.army.mil/content/anmviewer.asp?a=290; Andy Lines, "Pentagon Chiefs Planned for Jet Attack." Daily Mirror, May 24, 2002.
[6] "Crisis Response Puts Agencies On Path To Better Coordination." U.S. Medicine, January 2002.
[7] Matt Mientka, "Pentagon Medics Trained For Strike." U.S. Medicine, October 2001.
[8] Soldiers to the Rescue: The Medical Response to the Pentagon Attack. Washington, D.C.: Office of Medical History, September 2004, p. 18.
[9] Gen. Lance Lord, "A year ago, a lifetime ago." The Beam, September 13, 2002.
[10]Paul Wolfowitz, Memorandum for Secretaries of the Military Departments, et al., "Operations Security Throughout the Department of Defense." Department of Defense, October 18, 2001.
[11] "Statement of Capt. Charles J. Leidig, Jr. Commandant of Midshipmen United States Naval Academy Before the National Commission on Terrorist Attacks Upon the United States." June 17, 2004.
http://www.9-11commission.gov/hearings/hearing12/leidig_statement.pdf; National Commission on Terrorist Attacks Upon the United States, Twelfth Public Hearing, June 17, 2004.
[12] Soldiers to the Rescue: The Medical Response to the Pentagon Attack, p. 39.
[13] Ibid., p. 7.
[14] David Maraniss, "September 11, 2001: Steve Miller Ate a Scone, Sheila Moody Did Paperwork, Edmund Glazer Boarded a Plane: Portrait of a Day That Began in Routine and Ended in Ashes." Washington Post, September 16, 2001.
[15] Chuck Hagee, "An Engineer’s Expertise Joins a Firefighter’s Nightmare." The Connection Newspapers, September 5, 2002.
[16] Alan Wallace, "A Fire Fighter’s Story." First Due News, April 17, 2003.
http://web.archive.org/web/20030417074321/http://www.oapff.com/first-due.htm; Spc. Jennifer Lilly and Chris Walz, "Local heroes: FMMC fire department reflects on attacks." Pentagram, November 2, 2001.
http://www.dcmilitary.com/army/pentagram/6_44/local_news/11746-1.html; Michael J. Ward, "Attack on the Pentagon: The initial fire & EMS response." JEMS, April 2002.
[17] Quoted in Michael C. Ruppert, Crossing the Rubicon: The Decline of the American Empire at the End of the Age of Oil. Gabriola Island: New Society Publishers, 2004, p. 367.
[18] "After-Action Report on the Response to the September 11 Terrorist Attack on the Pentagon." Arlington County, July 2002, p. A-20.
http://www.arlingtonva.us/departments/Fire/edu/about/FireEduAboutAfterReport.aspx; Stephen Murphy, "ARFF Crews Respond to the Front Line at Pentagon." NFPA Journal, November 1, 2001.
[19] Webster Griffin Tarpley, 9/11 Synthetic Terror: Made in USA. Joshua Tree: Progressive Press, 2005, pp. 204-205.
[20] Paul Joseph Watson and Alex Jones, "London Underground Bombing ‘Exercises’ Took Place at Same Time as Real Attack: Culpability cover scenario echoes 9/11 wargames." Prison Planet, July 13, 2005.