La destruction des nations au profit des factions est le dernier avatar des mutations d'identité politique qui ne cessent de perturber la sérénité sociale depuis la modernité, qui est sans doute la plus grande période de crise que l'humanité ait connue. Au temps du polythéisme, les choses étaient bien claires : l'identité était assumée par la géographie. Le monothéisme a entériné et introduit une perturbation avec l'avènement des valeurs rationnelles dans la sphère politique, valeurs jugées supérieures.
Cependant, le monothéisme paraissait certes plus cohérent que le polythéisme avec ses multiples représentations du divin. Le monothéisme ne pouvait déboucher que sur la mutation interne de la raison en Raison triomphante et supérieure. Au finale, l'immanentisme valide la prise du pouvoir de l'individu sur le groupe et la destruction de la volonté générale comme signe que le groupe possède une identité distincte de l'identité individuelle.
Cette destruction est dramatique car l'identité collective permettait d'empêcher le principal danger qui menace toute communauté : la prééminence de l'individu qui tourne en individualisme et qui ne peut mener qu'à la domination barbare et destructrice. C'est ce qui se produit avec la Raison en bout de course qui prétend au nom de l'hyperrationalité détruire les États, les institutions et laisser libre champ à la liberté individuelle. Du coup, les individus s'associent en fonction de leurs affinités et c'est le champ libre pour l'oligarchie, la synarchie et toutes les autres manifestations sociales qui font fi du groupe au nom de l'individu.
Que l'on ne se méprenne pas sur la guerre contre le terrorisme et le prétexte du 911 : il s'agissait bel et bien d'utiliser les nations contrôlées et dominatrices comme des bras armés d'une lutte qui ne servait aucun État mais l'intérêt de factions. Au final, ces factions ont des intérêts bien fragiles, puisque leur but est de parvenir à un état qui n'est pas possible ni envisageable, pour eux comme pour tout type de groupe.
Ce n'est pas seulement la destruction qui définit l'action des factions. C'est aussi l'autodestruction, puisqu'il est impossible pour aucun individu de survivre dans un état d'anarchie quel qu'il soit et que la destruction des nations modernes laisserait un champ de ruines sur lequel nos pillards contemporains auraient tout loisir de perpétrer leurs entreprises sanguinaires de dépouillement et de trahison des plus hautes valeurs, notamment le respect des morts et le culte des défunts.
Cependant, le monothéisme paraissait certes plus cohérent que le polythéisme avec ses multiples représentations du divin. Le monothéisme ne pouvait déboucher que sur la mutation interne de la raison en Raison triomphante et supérieure. Au finale, l'immanentisme valide la prise du pouvoir de l'individu sur le groupe et la destruction de la volonté générale comme signe que le groupe possède une identité distincte de l'identité individuelle.
Cette destruction est dramatique car l'identité collective permettait d'empêcher le principal danger qui menace toute communauté : la prééminence de l'individu qui tourne en individualisme et qui ne peut mener qu'à la domination barbare et destructrice. C'est ce qui se produit avec la Raison en bout de course qui prétend au nom de l'hyperrationalité détruire les États, les institutions et laisser libre champ à la liberté individuelle. Du coup, les individus s'associent en fonction de leurs affinités et c'est le champ libre pour l'oligarchie, la synarchie et toutes les autres manifestations sociales qui font fi du groupe au nom de l'individu.
Que l'on ne se méprenne pas sur la guerre contre le terrorisme et le prétexte du 911 : il s'agissait bel et bien d'utiliser les nations contrôlées et dominatrices comme des bras armés d'une lutte qui ne servait aucun État mais l'intérêt de factions. Au final, ces factions ont des intérêts bien fragiles, puisque leur but est de parvenir à un état qui n'est pas possible ni envisageable, pour eux comme pour tout type de groupe.
Ce n'est pas seulement la destruction qui définit l'action des factions. C'est aussi l'autodestruction, puisqu'il est impossible pour aucun individu de survivre dans un état d'anarchie quel qu'il soit et que la destruction des nations modernes laisserait un champ de ruines sur lequel nos pillards contemporains auraient tout loisir de perpétrer leurs entreprises sanguinaires de dépouillement et de trahison des plus hautes valeurs, notamment le respect des morts et le culte des défunts.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire