Je reviens de manière elliptique sur les propos de Dror et notamment sur cette distinction hallucinatoire et fantomatique entre l'existence et la morale : quand on a compris que cette distinction ne reposait sur aucune distinction, précisément, on peut renvoyer cette position à ses calendes immanentistes ou au contraire l'analyser.
Je retiens pour ma part de cette distinction troublante qu'elle émane forcément d'une certaine morale, celle qui consiste à accorder la prééminence à l'existence. L'existence : de quoi? Si ce discours de l'existence ne repose sur aucune valeur distinctive, il recèle un symptôme évident. Autrement dit : quelle est la morale qui s'exprime sous la prédominance accordée à l'existence? J'aimerais rappeler ici que la valeur accordée par Nietzsche à la morale ne discrédite la morale que dans la mesure où elle rétablit aussi une certaine morale - celle de Nieztsche en l'occurrence.
Surtout, la distinction de Dror s'explique parce que Dror exprime la morale de l'Hyperréel.
Je veux dire que Dror établit moins la distinction entre morale et existence qu'entre réel et Hyperréel. La prééminence accordée à l'existence signifie clairement que ce que Dror entend par existence renvoie en définitive à l'Hyperreél. Dror marque une rupture entre son existence, qui est l'existence de l'Hyperreél, et l'existence de la morale, qui est le réel classique et dévalorisé.
Dror dit en fait que l'Hyperréel supplante tellement le réel que les droits du réel ne peuvent être envisagés qu'après avoir reconnu la précellence de l'Hyperréel. Dror exprime un point de vue extrémiste en ce qu'il défend les droits à l'existence de l'Hyperréel et que l'existence de cet Hyperréel ne coule pas de source. En fait, le combat d'idées de Dror est pathétique parce que sa partie est perdue d'avance : non le droit à l'existence d'Israël, qui pose de nombreux problèmes et qui n'est pas le vrai problème, mais le droit à l'existence de l'Hyperréel, qui pose le problème d'être le vrai problème et le fond du problème. Affrontons le problème de l'homme immanentiste. En opposant l'Hyperreél au réel, Dror manifeste un certain désespoir, tant il est certain que le reél finit toujours par l'emporter - et avec usure.
Je retiens pour ma part de cette distinction troublante qu'elle émane forcément d'une certaine morale, celle qui consiste à accorder la prééminence à l'existence. L'existence : de quoi? Si ce discours de l'existence ne repose sur aucune valeur distinctive, il recèle un symptôme évident. Autrement dit : quelle est la morale qui s'exprime sous la prédominance accordée à l'existence? J'aimerais rappeler ici que la valeur accordée par Nietzsche à la morale ne discrédite la morale que dans la mesure où elle rétablit aussi une certaine morale - celle de Nieztsche en l'occurrence.
Surtout, la distinction de Dror s'explique parce que Dror exprime la morale de l'Hyperréel.
Je veux dire que Dror établit moins la distinction entre morale et existence qu'entre réel et Hyperréel. La prééminence accordée à l'existence signifie clairement que ce que Dror entend par existence renvoie en définitive à l'Hyperreél. Dror marque une rupture entre son existence, qui est l'existence de l'Hyperreél, et l'existence de la morale, qui est le réel classique et dévalorisé.
Dror dit en fait que l'Hyperréel supplante tellement le réel que les droits du réel ne peuvent être envisagés qu'après avoir reconnu la précellence de l'Hyperréel. Dror exprime un point de vue extrémiste en ce qu'il défend les droits à l'existence de l'Hyperréel et que l'existence de cet Hyperréel ne coule pas de source. En fait, le combat d'idées de Dror est pathétique parce que sa partie est perdue d'avance : non le droit à l'existence d'Israël, qui pose de nombreux problèmes et qui n'est pas le vrai problème, mais le droit à l'existence de l'Hyperréel, qui pose le problème d'être le vrai problème et le fond du problème. Affrontons le problème de l'homme immanentiste. En opposant l'Hyperreél au réel, Dror manifeste un certain désespoir, tant il est certain que le reél finit toujours par l'emporter - et avec usure.
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