Comme toujours, cette intervention d'Emmanuel Todd est source d'intérêt. Elle met en lumière le problème des dérives du libéralisme et du capitalisme. J'y vois plusieurs mérites, que je note en cascade :
1) le problème de l'Union européenne, qui ressemble de moins en moins à un projet confédéral, et de plus en plus à une structure factionnelle pour ultralibéraux impénitents;
2) le problème du credo libéral, qui repose sur la main invisible, et qui est faux, puisqu'aujourd'hui les inégalités s'accroissent du fait du système inégalitariste;
3) le problème de la mondialisation comme accomplissement du programme libéral, dont le processus, contrairement à la propagande idyllique et édulcorée, ressemble à un vaste programme de destruction et de mensonges en cascades.
Je n'ajouterai qu'un commentaire à ce panorama peu optimiste de Todd : je crois que notre démographe (entre autres attributs) se montre encore un tantinet trop optimiste, parce que nous n'en sommes plus à gloser sur l'avenir de l'Europe, du libéralisme ou de la mondialisation, mais sur l'avenir de l'humanité après l'hégémonie libérale. Autrement dit : puisque le libéralisme comme projet non viable et mortifère est appelé à disparaître (s'il ne disparaissait pas, c'est l'homme qui disparaîtrait), quelles sont les alternatives futures qui émergeront de ce grand bazar (pour rester poli)? Penser le futur du monde en termes de libéralisme, c'est se condamner à la restriction et la réduction mentales - me semble-t-il.
1) le problème de l'Union européenne, qui ressemble de moins en moins à un projet confédéral, et de plus en plus à une structure factionnelle pour ultralibéraux impénitents;
2) le problème du credo libéral, qui repose sur la main invisible, et qui est faux, puisqu'aujourd'hui les inégalités s'accroissent du fait du système inégalitariste;
3) le problème de la mondialisation comme accomplissement du programme libéral, dont le processus, contrairement à la propagande idyllique et édulcorée, ressemble à un vaste programme de destruction et de mensonges en cascades.
Je n'ajouterai qu'un commentaire à ce panorama peu optimiste de Todd : je crois que notre démographe (entre autres attributs) se montre encore un tantinet trop optimiste, parce que nous n'en sommes plus à gloser sur l'avenir de l'Europe, du libéralisme ou de la mondialisation, mais sur l'avenir de l'humanité après l'hégémonie libérale. Autrement dit : puisque le libéralisme comme projet non viable et mortifère est appelé à disparaître (s'il ne disparaissait pas, c'est l'homme qui disparaîtrait), quelles sont les alternatives futures qui émergeront de ce grand bazar (pour rester poli)? Penser le futur du monde en termes de libéralisme, c'est se condamner à la restriction et la réduction mentales - me semble-t-il.
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