Il est malheureusement prévisible que la crise systémique actuelle débouche sur la guerre. On sait très bien que les périodes de crise sont liées aux grandes ères de guerre. Par ailleurs, l'époque présente d'oligarchie mondialisée appelle une guerre de nature financière, c'est-à-dire incitée par les grands groupes industriels et bancaires de la mondialisation, qui ont intérêt à susciter le conflit pour accroître leurs profits déjà monstrueux et assoir leur mainmise sur l'économie mondiale. Parler de guerre à venir constitue déjà une provocation et un manque de discernement. L'impérialisme occidentaliste a déjà déclenché des guerres pour sauver son emprise déclinante sur le monde. C'est la stratégie explicite énoncée notamment par la cabale du PNAC à la fin des années 1990, en lien avec des projets plus généraux et atlantistes comme le New Citizenship Project et des fondations-paravents de l'oligarchie financière atlantiste.
Je pense surtout aux guerres dramatiques et inexcusables du Caucase et de l'Irak. Les guerres sont principalement des manœuvres de déstabilisation, de harcèlement, que l'on pourrait plus adéquatement regrouper sous le terme de guerres asymétriques. Certes, des dizaines de milliers de soldats occidentaux sont mobilisés dans les conflits afghans et irakiens pour asservir ces pays (et accessoirement les piller à merci), mais le principe des guerres impérialistes au profit de l'Occident revient à semer la pomme de discorde, le chaos, fidèle en cela à la stratégie de l'Empire britannique, qui n'est guère originale, mais qui reprend le principe impérialiste : le plus facile en matière de guerre revient encore à diviser pour régner.
C'est moins coûteux que de maintenir une force d'occupation dans un pays conquis et en voie de soulèvement. Nous retombons sur la pensée maléfique et diabolique qui a conduit au paroxysme du 911 et qui porte en son sein la démarche terroriste manipulée néocoloniale. Le terreau du terrorisme n'est pas tant la révolte ultra violente et chaotique des dominés contre les dominants, que l'instrumentalisation de ce rapport de classes asymétrique, pour reprendre un vocable marxiste, à des fins impérialistes, postcolonialistes et oligarchiques.
Le terrorisme est l'acmé et l'arme la plus efficace de la guerre asymétrique. On utilise des groupuscules terroristes, comme par exemple les hordes islamistes terroristes dont la plus célèbre et la plus mensongère est cette hydre invisible et magique d'al Quaeda, pour mener à bien cette guerre asymétrique et éviter au maximum le déploiement onéreux et ruineux d'armées classiques. Dans tous les cas, on se garde de s'en remettre à la puissance militaire pure, fût-elle à son avantage de manière dissymétrique et évidente.
Il est certain que l'impérialisme occidentaliste dispose d'une force de frappe sans commune mesure avec celle de ses ennemis putatifs, comme les pauvres Irakiens ou les paumés Afghans, mais cet impérialisme perd en moyens belliqueux à mesure que son effondrement progresse. Le recours à la guerre asymétrique et à la stratégie perverse du chaos permet de prolonger la domination sans moyens conventionnels de domination - comme c'est le cas de toute stratégie militaire classique.
Quand on a compris que la guerre asymétrique était le principe général et directeur/directif de l'impérialisme en voie de décomposition, comme c'est le cas actuellement, et comme la nébuleuse al Quaeda nous en donne une illustration aussi poussée que décalée (donc cocasse), il reste à s'interroger sur la menace principale qui attend l'Occident une fois que l'on a compris que sa politique impérialiste était quoi qu'il advienne condamnée - con et damnée, donc. Le principal danger est un soulèvement violent, au demeurant justifié en tant que soulèvement, contre cet impérialisme injustifiable et criminel.
On parle bien entendu fort peu dans nos terres démocratico-libérales, où la liberté d'expression serait la règle, mais : les méthodes impérialistes utilisées par l'Occident sont non seulement fort meurtrières, mais encore en totale contradiction avec les principes démocratiques édictés par l'Occident lui-même (les fameuses Conventions issus des immortels Principes Universaux et autres Droits de l'Homme). L'usage d'armes non conventionnelles à uranium appauvri en Irak et dans d'autres régions laisse présager de haines millénaires et de désirs de vengeances pour de nombreux siècles. Que se passera-t-il quand l'Occident n'aura plus les moyens de son impérialisme belliqueux?
C'est le lynchage des populations occidentales qui est le spectre le plus à craindre. Dans cette optique, la vengeance n'est jamais bonne conseillère, mais demeure le seul moyen de sortir d'une situation d'impérialisme de plus en plus viciée et extrémiste. L'extrémisme est la réponse à l'extrémisme. La destruction révolutionnaire est la réponse à la destruction impérialiste. Au départ, la contestation commence par émaner d'esprits modérés et enclins au compromis. C'est en empirant que la contestation connaît une efficience tragique et terriblement sanguinaire. Cette efficacité de l'extrémisme dans les processus anti-impérialistes et révolutionnaires implique que la violence soit utile au changement politique de fond et au changement des mentalités.
Il est peu probable que l'on fasse l'économie (c'est le cas de le dire) de ce type de violence et d'extrémisme. L'Occident ne baissera pas la tête et n'a plus intérêt à se rendre ou à reconnaitre sa défaite. Il est allé trop loin dans l'abjection et la domination pour pouvoir revenir en arrière et accepter sa défaite. Ces formes d'insurrections violentes et vengeresses, aveugles et extrémistes, ne sont pas impossibles à prévoir.
Elles prendraient grosso modo la forme de soulèvements violents du Sud contre le Nord. Schématiquement, l'impérialisme a conduit l'Occident, soit le Nord-Ouest de la Terre, à coloniser les pays du Sud. La fin de cet impérialisme implique le soulèvement des colonisés, des impéralisés et des dominés. Il serait idéal que ce soit par des moyens pacifiques et rationnels que le renversement se produise. Il suffit de se balader quelques instants en Afrique pour sentir la colère croissante des populations martyrisées par l'esclavage et le colonialisme occidentaux.
Occidentaux occis, n'attendez aucun discernement des peuples du Sud, alors qu'ils appartiennent à la même espèce que vous et qu'ils suivent les mêmes types de réactions psychologiques et nerveuses. En l'occurrence, la colère, la violence et ce genre d'actions peu rationnelles et peu modérées. Vous n'avez pas fait mieux, puisque vous avez asservi le Sud pendant quatre cents ans et que la seule réponse à votre impérialisme déclinant a conduit à l'accroissement désespéré de la violence impérialiste, soit à la guerre, au terrorisme et à ce type d'actions débiles.
Dans le cadre de guerres entre le Sud et le Nord, les premiers à payer seraient les élites oligarchiques transversales : les élites autochtones du Sud qui collaborent et appliquent localement les projets de l'oligarchie mondialiste; et les élites du Nord, qui sont les centres terminaux du système impérialiste et les cerveaux du système oligarchique exploitant avec cynisme et déraison les richesse du monde. Dans ce renversement forcément violent, comme tout type de renversement, il s'agit de rappeler que les victimes collatérales, pour rendre une expression hypocrite et abjecte usitée en Occident pour cacher la violence sous des travers de justice scientiste, seront forcément les populations d'Occident, dont la culpabilité est d'ordre indirect, latent, souvent motivée par la mollesse, la paresse et la détresse.
Je pense surtout aux guerres dramatiques et inexcusables du Caucase et de l'Irak. Les guerres sont principalement des manœuvres de déstabilisation, de harcèlement, que l'on pourrait plus adéquatement regrouper sous le terme de guerres asymétriques. Certes, des dizaines de milliers de soldats occidentaux sont mobilisés dans les conflits afghans et irakiens pour asservir ces pays (et accessoirement les piller à merci), mais le principe des guerres impérialistes au profit de l'Occident revient à semer la pomme de discorde, le chaos, fidèle en cela à la stratégie de l'Empire britannique, qui n'est guère originale, mais qui reprend le principe impérialiste : le plus facile en matière de guerre revient encore à diviser pour régner.
C'est moins coûteux que de maintenir une force d'occupation dans un pays conquis et en voie de soulèvement. Nous retombons sur la pensée maléfique et diabolique qui a conduit au paroxysme du 911 et qui porte en son sein la démarche terroriste manipulée néocoloniale. Le terreau du terrorisme n'est pas tant la révolte ultra violente et chaotique des dominés contre les dominants, que l'instrumentalisation de ce rapport de classes asymétrique, pour reprendre un vocable marxiste, à des fins impérialistes, postcolonialistes et oligarchiques.
Le terrorisme est l'acmé et l'arme la plus efficace de la guerre asymétrique. On utilise des groupuscules terroristes, comme par exemple les hordes islamistes terroristes dont la plus célèbre et la plus mensongère est cette hydre invisible et magique d'al Quaeda, pour mener à bien cette guerre asymétrique et éviter au maximum le déploiement onéreux et ruineux d'armées classiques. Dans tous les cas, on se garde de s'en remettre à la puissance militaire pure, fût-elle à son avantage de manière dissymétrique et évidente.
Il est certain que l'impérialisme occidentaliste dispose d'une force de frappe sans commune mesure avec celle de ses ennemis putatifs, comme les pauvres Irakiens ou les paumés Afghans, mais cet impérialisme perd en moyens belliqueux à mesure que son effondrement progresse. Le recours à la guerre asymétrique et à la stratégie perverse du chaos permet de prolonger la domination sans moyens conventionnels de domination - comme c'est le cas de toute stratégie militaire classique.
Quand on a compris que la guerre asymétrique était le principe général et directeur/directif de l'impérialisme en voie de décomposition, comme c'est le cas actuellement, et comme la nébuleuse al Quaeda nous en donne une illustration aussi poussée que décalée (donc cocasse), il reste à s'interroger sur la menace principale qui attend l'Occident une fois que l'on a compris que sa politique impérialiste était quoi qu'il advienne condamnée - con et damnée, donc. Le principal danger est un soulèvement violent, au demeurant justifié en tant que soulèvement, contre cet impérialisme injustifiable et criminel.
On parle bien entendu fort peu dans nos terres démocratico-libérales, où la liberté d'expression serait la règle, mais : les méthodes impérialistes utilisées par l'Occident sont non seulement fort meurtrières, mais encore en totale contradiction avec les principes démocratiques édictés par l'Occident lui-même (les fameuses Conventions issus des immortels Principes Universaux et autres Droits de l'Homme). L'usage d'armes non conventionnelles à uranium appauvri en Irak et dans d'autres régions laisse présager de haines millénaires et de désirs de vengeances pour de nombreux siècles. Que se passera-t-il quand l'Occident n'aura plus les moyens de son impérialisme belliqueux?
C'est le lynchage des populations occidentales qui est le spectre le plus à craindre. Dans cette optique, la vengeance n'est jamais bonne conseillère, mais demeure le seul moyen de sortir d'une situation d'impérialisme de plus en plus viciée et extrémiste. L'extrémisme est la réponse à l'extrémisme. La destruction révolutionnaire est la réponse à la destruction impérialiste. Au départ, la contestation commence par émaner d'esprits modérés et enclins au compromis. C'est en empirant que la contestation connaît une efficience tragique et terriblement sanguinaire. Cette efficacité de l'extrémisme dans les processus anti-impérialistes et révolutionnaires implique que la violence soit utile au changement politique de fond et au changement des mentalités.
Il est peu probable que l'on fasse l'économie (c'est le cas de le dire) de ce type de violence et d'extrémisme. L'Occident ne baissera pas la tête et n'a plus intérêt à se rendre ou à reconnaitre sa défaite. Il est allé trop loin dans l'abjection et la domination pour pouvoir revenir en arrière et accepter sa défaite. Ces formes d'insurrections violentes et vengeresses, aveugles et extrémistes, ne sont pas impossibles à prévoir.
Elles prendraient grosso modo la forme de soulèvements violents du Sud contre le Nord. Schématiquement, l'impérialisme a conduit l'Occident, soit le Nord-Ouest de la Terre, à coloniser les pays du Sud. La fin de cet impérialisme implique le soulèvement des colonisés, des impéralisés et des dominés. Il serait idéal que ce soit par des moyens pacifiques et rationnels que le renversement se produise. Il suffit de se balader quelques instants en Afrique pour sentir la colère croissante des populations martyrisées par l'esclavage et le colonialisme occidentaux.
Occidentaux occis, n'attendez aucun discernement des peuples du Sud, alors qu'ils appartiennent à la même espèce que vous et qu'ils suivent les mêmes types de réactions psychologiques et nerveuses. En l'occurrence, la colère, la violence et ce genre d'actions peu rationnelles et peu modérées. Vous n'avez pas fait mieux, puisque vous avez asservi le Sud pendant quatre cents ans et que la seule réponse à votre impérialisme déclinant a conduit à l'accroissement désespéré de la violence impérialiste, soit à la guerre, au terrorisme et à ce type d'actions débiles.
Dans le cadre de guerres entre le Sud et le Nord, les premiers à payer seraient les élites oligarchiques transversales : les élites autochtones du Sud qui collaborent et appliquent localement les projets de l'oligarchie mondialiste; et les élites du Nord, qui sont les centres terminaux du système impérialiste et les cerveaux du système oligarchique exploitant avec cynisme et déraison les richesse du monde. Dans ce renversement forcément violent, comme tout type de renversement, il s'agit de rappeler que les victimes collatérales, pour rendre une expression hypocrite et abjecte usitée en Occident pour cacher la violence sous des travers de justice scientiste, seront forcément les populations d'Occident, dont la culpabilité est d'ordre indirect, latent, souvent motivée par la mollesse, la paresse et la détresse.
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