jeudi 24 septembre 2009

Avis d'aval

"Cette guerre n’est pas un choix, mais une nécessité. Ceux qui ont attaqué l’Amérique, le 11 septembre, complotent encore contre elle."
Obama, 7 août 2009, discours prononcé devant la convention des Veterans for War (anciens combattants) dans l’Arizona.

Prenons le discours d'Obama au pied de la lettre. L'administration Obama exprime son progressisme novateur en refusant que l'on aborde le passé, en particulier le 911. Pourtant, ainsi que je l'ai exprimé dans un message précédent, ce n'est qu'en se souvenant du passé que l'on peut construire l'avenir, en vertu de la loi finaliste qui veut que sans cause adéquate on ne produise pas d'effet pérenne.
Le conseiller spécial de la Maison-Blanche pour les emplois verts et membre du Conseil de la qualité environnementale a été contraint de démissionner pour avoir signé une pétition demandant la réouverture de l'enquête sur le 911. Il a aussi refusé de changer d'avis, ce qui en dit long sur l'état de mensonge qui donne le la aux politiciens américains et les contraint à avaliser une version officielle dans la mesure où cette version est une grossière déformation des faits. L'administration Obama a une réponse toute trouvée en guise de parade ou de fanfare : elle souhaite "orienter toutes ses forces vers l’avenir et non vers le passé."

http://www.voltairenet.org/article161993.html

Accessoirement, cette administration utilise les services d'un nègre, un certain Rhodes, non Cecil de l'Empire, mais Benjamin de l'emprise. De la méprise. Son rôle? Relire "à l’avance les déclarations publiques du candidat, puis du président, Obama pour en évacuer toute maladresse qui pourrait ouvrir la boîte de Pandore." Ce Rhodes obéit à la mode putride des
story tellings, qui consistent à réécrire l'histoire en fonction du désir et non du réel.
La méthode n'est pas nouvelle. Elle n'est que la gradation des techniques utilisées par le CFR depuis l'après-guerre. Selon cette mentalité atlantiste, il s'agit de réécrire la version de l'histoire en fonction des vainqueurs atlantistes. Comme si la publication de cette version dominante en annulait les mensonges, nos (trans)scripteurs se dépêchent de transformer l'histoire pour mieux la modeler à leur guise. Thucydide déjà dénonçait cette mainmise et que les versions officielles changent en fonction des passations de pouvoir, au gré des intérêts dominants. Plus le temps passe, plus les versions se conforment aux faits. Contrairement à ce qu'on préjuge, la justesse factuelle s'obtient non dans la précipitation, mais dans la maturation.
Pour le 911,
wait and see. Cette version ne correspond pas plus au bon sens factuel que la version de la mort de JFK. Les criminels effectifs essayent d'obtenir une honorable nulle en créant des écrans de fumée et en instaurant les conditions complotistes du mystère impénétrable et indéchiffrable. En gros, on admet d'autant mieux que l'ancienne VO est fausse qu'on se garde bien de la remplacer par une nouvelle VO limpide et qu'on lui substitue des questions et des tonnes de secrets contradictoires et partiels.
Selon notre Administration O., il est aussi urgent de réécrire l'histoire en fonction du point de vue des dominants qu'il est impératif de faire table rase du passé. C'est assez contradictoire : si l'on fait table rase du passé, nul besoin de le réécrire. Si on le réécrit, c'est qu'on ne parvient pas aussi aisément qu'on le prétend à faire table rase du passé... T'es dépassé? Prends-en encore une louche! Remets une couche! Le CFR américain n'est pas une création
ex nihilo de certaines factions américaines, comme l'Establishment de la Côte Est. Quand on analyse ce point, on se rend compte de la réalité et du sens du vent - de la domination.
Le CFR est l'émanation américaine du RIIA anglais, un organe diplomatique au service de l'Empire britannique, tenu par les cercles organisés autour de Sa Majesté. Le CFR agit en directe transmission avec les membres de la Société fabienne, une société anglaise élitiste et impérialiste, qui se présente comme progressiste et dont le progressisme se mesurera à l'aune de l'action passée, présente et future d'un de ses représentants attitrés, le libéral-impérial Tony the Bliar, qui agit en réformateur du progressisme anglais à sauce travailliste, alors que ses réformes ne sont jamais que la mouture contemporaine de l'impérialisme britannique, qui ne date pas de Tony, de Thatcher - ni d'hier.
A la lumière de ces précisions, le CFR est l'instrument de contrôle emblématique (quoique non unique, tant s'en faut) de la politique impérialiste britannique et occidentaliste en terre américaine. Les impérialistes ont toujours détesté les États-Unis, en particulier depuis que ceux-ci ont sorti leur Constitution républicaine de 1787 qui les émancipait de l'impérialisme britannique. Le 911 est un acte de destruction des États-Unis de la part des factions impérialistes britanniques, dont certaines sont solidement implantées sur le sol américain et sont de nationalité américaine.
D'une certaine manière, les Sudistes n'ont jamais cessé d'être à la botte des impérialistes britanniques et leur revendication de l'esclavagisme comme principe de fonctionnement politique en dit long sur leur impérialisme borné et étriqué. Tandis qu'on pourrait prendre comme symbole de cette résurgence des Confédérés le ministre de la Justice sous W., l'inquiétant John Ashcroft, qui revendique plus qu'à mots couverts son admiration pour le leader des Confédérés, Jefferson Davis, il serait temps de comprendre que l'histoire de l'impérialisme britannique ne s'est pas arrêtée suite à la décolonisation politique de l'après-guerre.
En réalité, cette décolonisation était une ruse au sens où la colonisation a muté de colonialisme politique en colonialisme économique et financier. C'est cet impérialisme financier qui constitue une force internationale dite mondialiste et qui opère aux États-Unis comme le véritable successeur des Confédérés. Les représentants locaux et quelque peu folkloriques, quoique profondément inquiétants, ne sont jamais que des pantins qui cachent le véritable état de l'impérialisme tapi derrière les Confédérés : les impérialistes favorables à l'Empire britannique, dont le pivot mondial est la City de Londres et dont la succursale américaine est Wall Street ( et ses métastases, comme Chicago, le Delaware ou la Floride).
Dans cette configuration de piratage, où les États-Unis sont dirigés par des factions financières impérialistes et traîtres, ce sont les Confédérés qui manipulent toujours. Où JFK a-t-il été tué? Dans le Texas, à Dallas. Ton univers impitoyable. D'où vient la dynastie politico-financière des Bush? Du Texas. Il est évident que les intérêts qui se sont ligués contre JFK sont les intérêts issus des Confédérés, eux-mêmes soutenus par l'impérialisme britannique. Si l'on prend l'exemple des frères Dulles, du modéré Mac Namara, du pacifique Kissinger, nous avons quatre cas de serviteurs zélés de l'Empire, qui sous couvert de servir le gouvernement des États-Unis d'Amérique, modèle républicain d'État-nation moderne, sont des agents britanniques parasitant son fonctionnement.
Depuis Nixon et les seventies, Kissinger continue à sévir plus qu'à servir. D'une certaine manière, cette longévité destructrice incite à l'optimisme puisqu'elle indique que l'Empire s'affaiblit et qu'au fil du temps, il éprouve des difficultés grandissantes à assurer le renouvèlement de ses cadres et de ses valets. Si je prends cet exemple après celui du CFR, c'est que Kissinger n'est pas seulement le pantin du RIIA, de lord Carrington et d'autres impérialistes britanniques, qui n'hésitèrent pas à expliquer qu'il était la propriété du RIIA et qu'il agissait aux États-Unis en tant que valet de l'impérialisme britannique. Kissinger personnifie ce que l'impérialisme britannique incrusté aux États-Unis produit de pire : le cynisme, la lâcheté, la haine, voire la folie.
En 1982, Kissinger pondit un discours servile à Chatham House, où il expliqua sans sourciller qu'il était un partisan convaincu de la stratégie impérialiste britannique et qu'il suivait plus les directives du Foreign Office britannique que de son Département d'État américain! Quand le 911 eut lieu, Kissinger est le premier à publier une tribune pour le moins engagée et prémonitoire où il appelle à lancer la guerre contre le terrorisme, notamment en Irak. Puis il est nommé par W. président de la Commission 2004 sensée asseoir définitivement la VO.
Les familles des victimes, en particulier les Jersey Girls, réussiront assez facilement à le faire démissionner en prouvant qu'il est le conseiller des intérêts saoudiens ben Laden et qu'il ne saurait en conséquence être juge et partie! Il paraît qu'en les affrontant, Kissinger manque de tomber de son canapé. C'est un être profondément pervers, reconnu comme criminel de guerre, et dont la caractéristique psychologique première est de se défiler devant ses responsabilités écrasantes. Lorsqu'il doit témoigner à sa charge, il a pour coutume de se défiler ou de proférer des mensonges abominables.
Le 911 a été l'acte de destruction orchestré par les factions financières qui gèrent l'Empire britannique, avec l'appui de leurs alliés néo-coloniaux, comme l'Arabie saoudite, le Pakistan ou Israël (trois marionnettes de l'Empire). Ceux qui ont commandité les attentats détestent les États-Unis et n'ont ressenti aucune réticence pour assurer la destruction de leur principal ennemi : l'Etat-nation le plus puissant de l'époque contemporaine (principalement du vingtième siècle).
De la même manière que ce sont les intérêts impérialistes qui poussent à des guerres de déstabilisation en Asie du Sud-est afin de détruire entre eux les différentes protagonistes, notamment les États-Unis, de même ce sont ces intérêts financiers qui ont instauré la cause pour lancer la guerre contre le terrorisme, dont le vrai nom est guerre impérialiste d'ordre terminal, dont le but est de conserver la prééminence économique sur le monde, fidèle en cela à l'étymologie d'Empire - domination.
Maintenant, remémorons-nous la citation d'Obama pour la garder présente en notre esprit gambadant :
"Cette guerre n’est pas un choix, mais une nécessité. Ceux qui ont attaqué l’Amérique, le 11 septembre, complotent encore contre elle."
Devinez qui est le principal conseiller en diplomatie d'Obama? D'après les aveux du conseiller du NSC, le général Jones, Kissinger
himself. Avec Brzezinski et le clone de Kissinger, le général Scowcroft, ce sont les trois principaux conseillers stratégiques des États-Unis. Bien entendu, le démocrate Obama conseillé par le conservateur Kissinger tient le même discours que Tony Blair, Kissinger et l'Empire britannique.
Quand on comprend qui tient le porte-voix, on tient moins compte du porte-parole. Que disent ces paroles de discours patriotique? Que la guerre contre le terrorisme est une nécessité? Nécessité pour qui? Pour les États-Unis? Absolument pas. Les États-Unis se perdent dans les bourbiers irakien et afghan aussi sûrement qu'au Vietnam sous l'impulsion du Texan Lyndon B. Johnson (tiens, tiens, il est mort où, JFK?).
Réponse évidente : le crime profite aux intérêts financiers de l'Empire britannique, selon qui régner, c'est diviser. La stratégie du chaos profite aussi sûrement que la stratégie du KO à ceux qui ont intérêt à ce que tout le monde perde. Le plus intéressant intervient dans la seconde phrase de cette citation. Obama exprime qu'il est sous le contrôle des intérêts financiers qui ont orchestré le 911. Ses deux principaux bailleurs de fond pour son élection explorent cette tendance impérialiste : Georges Soros, le spéculateur-philanthrope au service de la légalisation de la drogue et du principe d'ingérence néo-démocratique; Warren Buffett, le spéculateur américain et homme le plus riche des États-Unis.
Sans revenir sur l'identité de ces deux impérialistes monétaristes, qui incarnent l'essence de la crise monétaire actuelle, revenons à l'aveu d'Obama. Selon le Président lui-même, ceux qui complotent contre les États-Unis sont plus dangereux que jamais. Voyons. S'il s'agissait d'Oussama et de sa nébuleuse Al-Quaeda, ce serait impossible : jamais Oussama n'a été inculpé et les recherches sont désormais stoppées. Accessoirement, il est sans doute mort, ce qui rend sa capture passablement complexe.
Les coupables officiels ne sont pas du tout en mesure de frapper les États-Unis, ni d'instaurer le moindre complot de dimension internationale. Par contre, ceux qui sont en mesure de comploter contre les États-Unis sont ceux qui ont lancé la guerre contre le terrorisme et qui ont intérêt à perpétuer cette guerre artificielle et infondée pour conserver leur mainmise monétaire sur le monde. C'est l'Empire britannique qui récolte les marrons du feu. Ce sont les cercles oligarchiques bancaires occidentaux (soit l'Empire britannique) qui sont accusés par le général Ivashov, chef d'État-major russe le 911, d'avoir commandité les attentats.
Telle est la menace agitée par Obama. Obama est une marionnette des intérêts financiers qui travaillent pour l'Empire britannique. Soros et Buffett sont les représentants des intérêts qui supervisent l'action politique d'Obama. Quand Obama agite la menace d'un complot terroriste, il dit vrai. Sauf que ce n'est pas Oussama le Génie du Mal et son organisation terroriste qui constituent la menace. Ce sont les contrôleurs des factions terroristes extrémistes et déstructurées.
Le terrorisme n'existe pas en tant que menace coordonnée et hiérarchisée mondialement. Ce sont les atlantistes qui manipulent les terroristes, en particulier quand ces terroristes correspondent miraculeusement au besoin de la guerre contre le terrorisme et forment les cohortes d'ennemis islamistes dont le monde occidental a besoin pour se persuader d'être attaqué par un ennemi invisible, menaçant et criminel. Ecoutez Obama, il profère la vérité comme un aveu de vie. Les complotistes sont toujours actifs, à la notable exception qu'ils ne sont pas les Grands Méchants de la VO, mais les maîtres du système occidentaliste, impérialiste, atlantiste.

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