Encore? Toujours. Donc, je disais :
Après son apogée fulgurante, suivant son succès et sa domination rapides, l'immanentisme montre son vrai visage, qui est le visage de l'extrémisme. Je crois que l'association irréfutable du fondamentalisme et de la laïcité/sortie de la religion n'est pas du tout contradictoire si l'on englobe ces deux catégories considérées comme antithétiques sous le chapeau unitaire de l'extrémisme.
Si le fondamentalisme est extrémiste, alors la laïcité entendue comme sortie de la religion est tout aussi extrémiste. Je sais bien de nos jours que les suspicions d'extrémisme se portent vers tout ce qui est d'ordre religieux et que de ce fait ce qui semble étranger au religieux est connoté positivement. Mais si le fondamentalisme est reconnu comme extrémisme et fanatisme religieux, la sortie de la religion est elle connotée comme relevant de la supériorité rationnelle et de ce fait est perçue comme supérieure parce qu'elle aurait rompu les amarres avec le religieux.
La sortie de la religion aurait dépassé la religion et montrerait à son égard une indépendance de bon aloi, en mesure de s'opposer précisément au fanatisme et au fondamentalisme. Pourtant, qu'est-ce qui est extrémiste sinon l'idée de quitter le religieux - une fois qu'on s'avise que le culturel découle étroitement du culte et que sans religion il n'est tout simplement pas de culture?
Maintenant que l'on possède la clé de l'association en apparence antithétique à l'intérieur de l'immanentisme, le vrai visage de l'immanentisme qui se décille à compter du dix-neuvième, tendance deuxième partie, renvoie à plusieurs mouvements qui comme par hasard présentent leurs lettres de noblesse à cette période et son tous étroitement liés et imbriqués.
Avant de les relever, je tiens à préciser que ces mouvements viennent tous du dix-septième en général, mais que leur évolution devient prépondérante et marquante à partir du dix-neuvième. C'est-à-dire qu'ils éclosent avec l'immanentisme et qu'ils deviennent incontournables à partir du moment où l'immanentisme se découvre et amorce son déclin.
1) Le sionisme.
2) Le fondamentalisme protestant.
3) La laïcité en tant que mouvement politique de revendication de sortie de la religion.
4) Le féminisme en tant qu'exigence égalitaire et égalitariste débouchant sur la concurrence exacerbée des hommes par les femmes.
5) L'islamisme en tant que réaction au colonialisme.
6) La lutte nationaliste contre le colonialisme.
7) La lutte connexe contre l'esclavagisme.
J'ai sans doute oublié quelques autres mouvements frères ou proches, mais comme dirait la baleine, c'est assez pour aujourd'hui.
Après son apogée fulgurante, suivant son succès et sa domination rapides, l'immanentisme montre son vrai visage, qui est le visage de l'extrémisme. Je crois que l'association irréfutable du fondamentalisme et de la laïcité/sortie de la religion n'est pas du tout contradictoire si l'on englobe ces deux catégories considérées comme antithétiques sous le chapeau unitaire de l'extrémisme.
Si le fondamentalisme est extrémiste, alors la laïcité entendue comme sortie de la religion est tout aussi extrémiste. Je sais bien de nos jours que les suspicions d'extrémisme se portent vers tout ce qui est d'ordre religieux et que de ce fait ce qui semble étranger au religieux est connoté positivement. Mais si le fondamentalisme est reconnu comme extrémisme et fanatisme religieux, la sortie de la religion est elle connotée comme relevant de la supériorité rationnelle et de ce fait est perçue comme supérieure parce qu'elle aurait rompu les amarres avec le religieux.
La sortie de la religion aurait dépassé la religion et montrerait à son égard une indépendance de bon aloi, en mesure de s'opposer précisément au fanatisme et au fondamentalisme. Pourtant, qu'est-ce qui est extrémiste sinon l'idée de quitter le religieux - une fois qu'on s'avise que le culturel découle étroitement du culte et que sans religion il n'est tout simplement pas de culture?
Maintenant que l'on possède la clé de l'association en apparence antithétique à l'intérieur de l'immanentisme, le vrai visage de l'immanentisme qui se décille à compter du dix-neuvième, tendance deuxième partie, renvoie à plusieurs mouvements qui comme par hasard présentent leurs lettres de noblesse à cette période et son tous étroitement liés et imbriqués.
Avant de les relever, je tiens à préciser que ces mouvements viennent tous du dix-septième en général, mais que leur évolution devient prépondérante et marquante à partir du dix-neuvième. C'est-à-dire qu'ils éclosent avec l'immanentisme et qu'ils deviennent incontournables à partir du moment où l'immanentisme se découvre et amorce son déclin.
1) Le sionisme.
2) Le fondamentalisme protestant.
3) La laïcité en tant que mouvement politique de revendication de sortie de la religion.
4) Le féminisme en tant qu'exigence égalitaire et égalitariste débouchant sur la concurrence exacerbée des hommes par les femmes.
5) L'islamisme en tant que réaction au colonialisme.
6) La lutte nationaliste contre le colonialisme.
7) La lutte connexe contre l'esclavagisme.
J'ai sans doute oublié quelques autres mouvements frères ou proches, mais comme dirait la baleine, c'est assez pour aujourd'hui.
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