Il serait bon de considérer que le dédoublement classique consiste à faire de l'un deux. Le dédoublement nihiliste, de facture plus minoritaire, tend lui à faire du deux l'un. Et le mécanisme de dédoublement illusoire côtoie l'entreprise du double comme mode de raisonnement et de structure de l'esprit humain. Il est important de comprendre que la dénonciation du double comme entreprise illusoire n'est pertinente que si elle reconnaît que seul le recours au dualisme permet aussi de penser.
L'unité passe par le double. L'illusion aussi. Le problème avec cette constatation, c'est qu'elle ne délivre en rien de la distinction ente réalité et illusion, si tant est que cette distinction ait un sens. Tant il est certain qu'il faudrait affiner. En tout cas, il est certain que le recours au double est général. On commence par recourir au double parce qu'on a besoin du double pour penser le réel et on en vient à dédoubler fantasmatiquement, au-delà du dédoublement effectif entre tout et partie.
Comme nous nous situons dans une période de mentalité immanentiste, soit la résurgence et la prise de pouvoir de la forme moderne du nihilisme atavique, on pourrai penser que le nihilisme démasque le double fantasmatique classique. C'est ainsi que le nihiliste le plus conséquent et explicite de notre ère postmoderne, soit de la phase terminale de l'immanentisme, que j'ai nommé tardif et dégénéré, Clément Rosset, consacre son œuvre à la description et l'analyse du phénomène du double.
Rosset oppose le double au simple comme il oppose l'illusion au réel. Sans jamais prendre la peine de distinguer entre le réel et l'illusion. Sans jamais poser la vraie question, qui tient au statut ontologique de l'illusion. L'illusion existe-t-elle? Dans tous les cas, Rosset analyse le double dans la mesure où il explicite le nihilisme. Mais Rosset pense en nihiliste et ne peut se rendre compte que le double fantasmatique côtoie le double viable; et, de manière ironique, comme il aime lui-même à constater l'ironie et la cruauté du réel, que le nihilisme n'empêche nullement l'entreprise du double fantasmatique.
Au contraire, il en réintroduit une variante : faire du deux, l'un. Soit : néantiser. N'oublions jamais que l'exigence d'unité, d'unicité cache en fait la réhabilitation par le déni du néant. Sans déni, pas de néant possible, car si le néant était explicité, il serait immédiatement combattu comme une entreprise folle. La néantisation conduit au chaos et jamais l'homme lucide ne pourrait l'accepter. Par contre, la propagande nihiliste laisse entendre que le nihilisme serait la trouvaille magique et magistrale, pour ne pas dire miraculeuse, d'un mode de pensée supérieur au transcendantalisme classique.
Le nihilisme aurait dépassé le double pour parvenir à l'unité, à la paix, à la joie et autres miracles proches des sortilèges. La réalité, c'est le cœur du nihilisme respire l'aggravation du double, puisqu'on passe d'un double de l'identité à un double de la disjonction. Quand le transcendantalisme dualiste restaurait l'unité par le double, le nihilisme ruine l'unité de l'identité et prétend avoir dépassé de la sorte le transcendantalisme.
C'est dire que le nihilisme non seulement reprend à son compte le double qu'il dénie, mais y ajoute un double spécifique. Double classique plus double nihiliste égalent double disjoint et démultiplié. Il serait donc faux d'attendre que le nihilisme dépasse le double par la proposition de monisme et d'unité; et par ailleurs qu'il n'utilise pas le dualisme fantasmatique classique, tel que le suscite le transcendantalisme. Non seulement il l'utilise plus qu'abondamment, mais avec déni, mais encore il suscite par ce déni même et par sa démarche de néantisation connexe, un autre dualisme, qui est le dualisme de néantisation.
Il n'est pas étonnant de retrouver l'usage du double fantasmatique classique dans la démarche nihiliste. C'est ainsi que l'on dissocie le système des composants de ce système. On distingue le système politique, économique, social, et les valeurs religieuses qui le sous-tendent, des individus qui composent ce système. On fait en ce sens de un deux. Car le système est composé seulement et exclusivement de ses membres.
Quand on entend affirmer, rengaine très courante dans l'immanentisme, que l'on ne peut rien y faire, que veut-on signaler? Que l'on ne peut rien faire? C'est donc que l'on distingue l'action individuelle et privée de l'action publique et politique. On ne se rend pas compte que le système n'est pas indépendant de ses membres, mais qu'il dépend avant tout de se membres. Je sais bien qu'il existe des contraintes extérieures et indépendantes des membres, mais il n'en demeure pas moins que l'essentiel de la force, de la puissance ou de l'influence d'un système dépend des membres qui constituent ce système.
Le fait de distinguer le fonctionnement du système du fonctionnement de ses membres est aussi hallucinatoire que commode en période de crise systémique. On estime ainsi que le système tourne indépendamment des membres et que le système est ainsi un fonctionnement immuable, comme la rotation des astres ou du système solaire. Faut-il rappeler que le système indépendamment de ses membres rappelle irrésistiblement le système solaire séparé et distingué du soleil, des planètes et des autres objets qui le composent?
Ce raisonnement n'est acceptable parce que mieux vaut le tenir que de comprendre que le système est en décomposition et en effondrement. C'est un peu comme si l'homme, confronté à l'agonie du système solaire, commençait à distinguer l'existence du système solaire de l'existence des objets qui le composent. Avec un raisonnement spécifique : le système solaire existe indépendamment des objets qui le composent.
La vérité est quasi inverse : tout système n'existe que par l'existence des membres qui le composent. Système solaire comme système politique. S'il est certain que les influences extérieures ont leur part, il est certain aussi que l'essentiel du fonctionnement d'un système donné tient à ses composants internes et que c'est démissionner que d'estimer cette dernière influence comme nulle.
Cette duplication trouve un prolongement actuel dans la duplication entre la crise et le NOM présenté comme un remède, alors que le NOM n'est que le prolongement de la crise, soit la conséquence et l'entérinement de la crise en tant que cause. Au final, cette duplication classique consistant à faire de l'un le deux n'est jamais que le complément, sans doute premier, de la duplication nihiliste qui réduit le deux en un.
Comment se fait-il que le nihilisme ajoute l'illusion dualiste quand il prétend la retrancher? Il prétend la retrancher par le déni, c'est-à-dire qu'il prétend parvenir à l'unité. En réalité, l'unité est obtenue par la réduction arbitraire du réel au fini le plus immédiat et le plus visible. C'est dire que le réel est unique dans la mesure où le néant est occulté. Il suffit d'apercevoir le néant pour que le château de cartes s'écroule et que le nihilisme apparaisse dans toute son ampleur.
Dans cette construction camouflée et occultée, le but est de parvenir à l'unité du système, ainsi que le réclament les disciples de Smith et de Locke, les Popper, Hayek, voire le misanthrope fauxlosophe Soros, soit des Européens continentaux issus de l'ancien Empire autrichien et converti à l'Empire britannique et en particulier à sa mutation postcolonial en Empire financier.
Cette unité n'est possible qu'à partir du moment où l'on est parvenu à définir le réel comme objet fini et délimité. C'est dans cette optique, que le nihiliste ajoute au dualisme fallacieux classique l'inversion nihiliste caractéristique : faire du deux l'un. Autrement dit, il biffe l'existence du néant et ne considère que le sensible comme seul réel.
Puis, il continue à supprimer du réel tout ce qui gêne la démarche de déni caractéristique du nihilisme. C'est dire qu'il supprime petit à petit toute différence, tout changement et toute évolution du réel au profit du maintient et du même. Un vrai nihiliste considère à la limite que l'histoire est pure répétition, soit qu'elle se contente de répéter à l'infini le même. Un vrai nihiliste nie le changement et la différence. Il n'est capable de considérer du réel que la répétition.
C'est dans cette optique et selon cette mentalité que le dualisme nihiliste se met en place. Il revient bien à détruire le deux au nom du un, soit à néantiser le sensible au nom du déni du néant. Le dualisme nihiliste commence par détruire et néantiser, puis il en vient au point où il ne reste plus qu'un seul sensible, qu'il appelle un seul réel. Le point où le réel devient réellement unique peut être appelé stade terminal du nihilisme, puisque ce réel unique survient après destruction de tout ce qui dans le réel n'est pas répétition et même.
Du coup, le réel est sur le point de s'effondrer. La complémentarité des deux dualismes, le dualisme classique et le dualisme nihiliste, s'exprime dans le postulat nihiliste selon lequel le néant côtoie le réel. Ce dualisme exprime bien la duplication classique, qui consiste à faire du un le deux. Mais le déni du néant montre que dans le même temps, le dualisme classique est aussi dualisme nihiliste : la néantisation revient bien à faire du deux initial et fantomatique (le postulat nihiliste) un un destructeur et chaotique.
Idem pour le processus de néantisation qui ne cesse de dupliquer au sens classique (ainsi de la duplication du système et de ses membres, que nous venons d'analyser), mais qui dans le même temps duplique aussi en néantisant, soit en instaurant de manière complémentaire le processus de néantisation, qui consiste à faire du deux le un. Dans un processus circulaire, la duplication fantomatique commence par créer un objet illusoire avant de détruire l'objet réel au nom de l'illusion créée de toutes pièces.
Notons que le processus de duplication classique introduit subrepticement le procédé de duplication nihiliste ou inversée en ce que la duplication réduit l'objet rée en même temps qu'elle engendre l'objet illusoire. Dès la création de la duplication classique, la réduction est présente et atteste de l'existence conjointe et complémentaire de la réduction nihiliste de type inversée. Quant à l'inversion duplicatoire, elle ne survient que comme prolongement cohérent et prévisible de la réduction amorcée : en effet, c'est la même chose de créer du néant, puis de réduire le réel, enfin de néantiser explicitement la réduction. En effet, la réduction est déjà l'expression, sans doute balbutiante, de la néantisation, dont l'explicitation ne se remarque que dans son caractère final, pour ne pas dire terminal.
L'unité passe par le double. L'illusion aussi. Le problème avec cette constatation, c'est qu'elle ne délivre en rien de la distinction ente réalité et illusion, si tant est que cette distinction ait un sens. Tant il est certain qu'il faudrait affiner. En tout cas, il est certain que le recours au double est général. On commence par recourir au double parce qu'on a besoin du double pour penser le réel et on en vient à dédoubler fantasmatiquement, au-delà du dédoublement effectif entre tout et partie.
Comme nous nous situons dans une période de mentalité immanentiste, soit la résurgence et la prise de pouvoir de la forme moderne du nihilisme atavique, on pourrai penser que le nihilisme démasque le double fantasmatique classique. C'est ainsi que le nihiliste le plus conséquent et explicite de notre ère postmoderne, soit de la phase terminale de l'immanentisme, que j'ai nommé tardif et dégénéré, Clément Rosset, consacre son œuvre à la description et l'analyse du phénomène du double.
Rosset oppose le double au simple comme il oppose l'illusion au réel. Sans jamais prendre la peine de distinguer entre le réel et l'illusion. Sans jamais poser la vraie question, qui tient au statut ontologique de l'illusion. L'illusion existe-t-elle? Dans tous les cas, Rosset analyse le double dans la mesure où il explicite le nihilisme. Mais Rosset pense en nihiliste et ne peut se rendre compte que le double fantasmatique côtoie le double viable; et, de manière ironique, comme il aime lui-même à constater l'ironie et la cruauté du réel, que le nihilisme n'empêche nullement l'entreprise du double fantasmatique.
Au contraire, il en réintroduit une variante : faire du deux, l'un. Soit : néantiser. N'oublions jamais que l'exigence d'unité, d'unicité cache en fait la réhabilitation par le déni du néant. Sans déni, pas de néant possible, car si le néant était explicité, il serait immédiatement combattu comme une entreprise folle. La néantisation conduit au chaos et jamais l'homme lucide ne pourrait l'accepter. Par contre, la propagande nihiliste laisse entendre que le nihilisme serait la trouvaille magique et magistrale, pour ne pas dire miraculeuse, d'un mode de pensée supérieur au transcendantalisme classique.
Le nihilisme aurait dépassé le double pour parvenir à l'unité, à la paix, à la joie et autres miracles proches des sortilèges. La réalité, c'est le cœur du nihilisme respire l'aggravation du double, puisqu'on passe d'un double de l'identité à un double de la disjonction. Quand le transcendantalisme dualiste restaurait l'unité par le double, le nihilisme ruine l'unité de l'identité et prétend avoir dépassé de la sorte le transcendantalisme.
C'est dire que le nihilisme non seulement reprend à son compte le double qu'il dénie, mais y ajoute un double spécifique. Double classique plus double nihiliste égalent double disjoint et démultiplié. Il serait donc faux d'attendre que le nihilisme dépasse le double par la proposition de monisme et d'unité; et par ailleurs qu'il n'utilise pas le dualisme fantasmatique classique, tel que le suscite le transcendantalisme. Non seulement il l'utilise plus qu'abondamment, mais avec déni, mais encore il suscite par ce déni même et par sa démarche de néantisation connexe, un autre dualisme, qui est le dualisme de néantisation.
Il n'est pas étonnant de retrouver l'usage du double fantasmatique classique dans la démarche nihiliste. C'est ainsi que l'on dissocie le système des composants de ce système. On distingue le système politique, économique, social, et les valeurs religieuses qui le sous-tendent, des individus qui composent ce système. On fait en ce sens de un deux. Car le système est composé seulement et exclusivement de ses membres.
Quand on entend affirmer, rengaine très courante dans l'immanentisme, que l'on ne peut rien y faire, que veut-on signaler? Que l'on ne peut rien faire? C'est donc que l'on distingue l'action individuelle et privée de l'action publique et politique. On ne se rend pas compte que le système n'est pas indépendant de ses membres, mais qu'il dépend avant tout de se membres. Je sais bien qu'il existe des contraintes extérieures et indépendantes des membres, mais il n'en demeure pas moins que l'essentiel de la force, de la puissance ou de l'influence d'un système dépend des membres qui constituent ce système.
Le fait de distinguer le fonctionnement du système du fonctionnement de ses membres est aussi hallucinatoire que commode en période de crise systémique. On estime ainsi que le système tourne indépendamment des membres et que le système est ainsi un fonctionnement immuable, comme la rotation des astres ou du système solaire. Faut-il rappeler que le système indépendamment de ses membres rappelle irrésistiblement le système solaire séparé et distingué du soleil, des planètes et des autres objets qui le composent?
Ce raisonnement n'est acceptable parce que mieux vaut le tenir que de comprendre que le système est en décomposition et en effondrement. C'est un peu comme si l'homme, confronté à l'agonie du système solaire, commençait à distinguer l'existence du système solaire de l'existence des objets qui le composent. Avec un raisonnement spécifique : le système solaire existe indépendamment des objets qui le composent.
La vérité est quasi inverse : tout système n'existe que par l'existence des membres qui le composent. Système solaire comme système politique. S'il est certain que les influences extérieures ont leur part, il est certain aussi que l'essentiel du fonctionnement d'un système donné tient à ses composants internes et que c'est démissionner que d'estimer cette dernière influence comme nulle.
Cette duplication trouve un prolongement actuel dans la duplication entre la crise et le NOM présenté comme un remède, alors que le NOM n'est que le prolongement de la crise, soit la conséquence et l'entérinement de la crise en tant que cause. Au final, cette duplication classique consistant à faire de l'un le deux n'est jamais que le complément, sans doute premier, de la duplication nihiliste qui réduit le deux en un.
Comment se fait-il que le nihilisme ajoute l'illusion dualiste quand il prétend la retrancher? Il prétend la retrancher par le déni, c'est-à-dire qu'il prétend parvenir à l'unité. En réalité, l'unité est obtenue par la réduction arbitraire du réel au fini le plus immédiat et le plus visible. C'est dire que le réel est unique dans la mesure où le néant est occulté. Il suffit d'apercevoir le néant pour que le château de cartes s'écroule et que le nihilisme apparaisse dans toute son ampleur.
Dans cette construction camouflée et occultée, le but est de parvenir à l'unité du système, ainsi que le réclament les disciples de Smith et de Locke, les Popper, Hayek, voire le misanthrope fauxlosophe Soros, soit des Européens continentaux issus de l'ancien Empire autrichien et converti à l'Empire britannique et en particulier à sa mutation postcolonial en Empire financier.
Cette unité n'est possible qu'à partir du moment où l'on est parvenu à définir le réel comme objet fini et délimité. C'est dans cette optique, que le nihiliste ajoute au dualisme fallacieux classique l'inversion nihiliste caractéristique : faire du deux l'un. Autrement dit, il biffe l'existence du néant et ne considère que le sensible comme seul réel.
Puis, il continue à supprimer du réel tout ce qui gêne la démarche de déni caractéristique du nihilisme. C'est dire qu'il supprime petit à petit toute différence, tout changement et toute évolution du réel au profit du maintient et du même. Un vrai nihiliste considère à la limite que l'histoire est pure répétition, soit qu'elle se contente de répéter à l'infini le même. Un vrai nihiliste nie le changement et la différence. Il n'est capable de considérer du réel que la répétition.
C'est dans cette optique et selon cette mentalité que le dualisme nihiliste se met en place. Il revient bien à détruire le deux au nom du un, soit à néantiser le sensible au nom du déni du néant. Le dualisme nihiliste commence par détruire et néantiser, puis il en vient au point où il ne reste plus qu'un seul sensible, qu'il appelle un seul réel. Le point où le réel devient réellement unique peut être appelé stade terminal du nihilisme, puisque ce réel unique survient après destruction de tout ce qui dans le réel n'est pas répétition et même.
Du coup, le réel est sur le point de s'effondrer. La complémentarité des deux dualismes, le dualisme classique et le dualisme nihiliste, s'exprime dans le postulat nihiliste selon lequel le néant côtoie le réel. Ce dualisme exprime bien la duplication classique, qui consiste à faire du un le deux. Mais le déni du néant montre que dans le même temps, le dualisme classique est aussi dualisme nihiliste : la néantisation revient bien à faire du deux initial et fantomatique (le postulat nihiliste) un un destructeur et chaotique.
Idem pour le processus de néantisation qui ne cesse de dupliquer au sens classique (ainsi de la duplication du système et de ses membres, que nous venons d'analyser), mais qui dans le même temps duplique aussi en néantisant, soit en instaurant de manière complémentaire le processus de néantisation, qui consiste à faire du deux le un. Dans un processus circulaire, la duplication fantomatique commence par créer un objet illusoire avant de détruire l'objet réel au nom de l'illusion créée de toutes pièces.
Notons que le processus de duplication classique introduit subrepticement le procédé de duplication nihiliste ou inversée en ce que la duplication réduit l'objet rée en même temps qu'elle engendre l'objet illusoire. Dès la création de la duplication classique, la réduction est présente et atteste de l'existence conjointe et complémentaire de la réduction nihiliste de type inversée. Quant à l'inversion duplicatoire, elle ne survient que comme prolongement cohérent et prévisible de la réduction amorcée : en effet, c'est la même chose de créer du néant, puis de réduire le réel, enfin de néantiser explicitement la réduction. En effet, la réduction est déjà l'expression, sans doute balbutiante, de la néantisation, dont l'explicitation ne se remarque que dans son caractère final, pour ne pas dire terminal.
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