Je ne sais pas que je sais.
La culture du déni est la grande caractéristique des peuples d'Occident en période d'immanentisme terminal. On prétend qu'il n'est pire sourd que celui qui ne veut entendre. Que mieux vaut discuter avec un mur qu'avec un esprit de mauvaise foi. Les peuples d'Occident se défilent avec une constante sidérante : leur incapacité éducative et constitutive à affronter les problèmes autrement qu'en pratiquant la politique de l'autruche. L'Occidental est tellement individualiste, tellement obnubilé par ses préoccupations d'individu au centre de son désir, par conséquent au centre du monde, qu'il en oublie l'essentiel : que l'avenir de l'homme passe par lui.
Toute activité qui ne concerne pas la sphère privée, la sphère individuelle, est condamnée d'avance à l'incompréhension, voire à la moquerie. C'est ainsi que l'Occident démocratique est parvenu au nom des principes démocratiques au grand déni de la démocratie. Ce déni s'exprime parfois par le refus de discuter ou par le syndrome du Titanic : s'amuser en faisant comme si le navire ne fonce pas sur un iceberg fatal.
Quand on passe une partie de son temps à essayer de faire comprendre que le fonctionnement du système occidental est pervers et mortifère, destructeur et désaxé, on est stupéfait ou ébahi de constater à quel point les gens suivent d'autant plus la version officielle dispensée par les institutions occidentales ou le pouvoir occidental qu'ils ne sont pas au courant des sujets qu'ils abordent. Ils répètent servilement. Ils préjugent mimétiquement. Ce sont des académistes fort peu académiciens.
Que penserait-on de quelqu'un qui critique vertement un livre sans l'avoir lu? Qui condamne une action sans être au courant? Qu'il se comporte n'importe comment. C'est pourtant ce que fait le citoyen occidental, en défendant de manière ignorante et éhontée l'Occident parce qu'il a intérêt à soutenir un système politique injuste et prévaricateur, qui, bien qu'il exploite ses propres populations, au sens de sujets, voire d'esclaves, leur octroie tout de même des privilèges et des avantages. Pervers. Donner un peu pour exploiter mieux.
La lâcheté du péquin occidental, de cette figure qu'on nomme depuis Solon les classes moyennes, tient dans cet aveuglement qui ne peut accepter de dire ce qu'il fait : en gros qu'il pactise avec le diable parce que le diable le protège en échange. C'est le système du proxénétisme, qui soutient ses prostituées pour mieux les exploiter. L'Occidental se compromet avec le système impérialiste, colonialiste et esclavagiste occidental (nommé par la propagande libéralisme, démocratie, capitalisme ou laïcité) parce qu'il y trouve de manière ambiguë un avantage final très relatif. Il se peut que le jour où l'Occidental perde plus qu'il ne gagne dans ce jeu de dupes, il se révolte.
Mais tant qu'il y trouvera son comptant, tant qu'il gagnera plus qu'il ne perd, il acceptera d'être exploité et manipulé. Raison pour laquelle les peuples occidentaux refusent de se révolter contre des dirigeants particulièrement violents et diaboliques. Un évènement tragique illustre cette perversion consistant à pactiser avec le monstre parce que le monstre vous nourrit, au sens où la mère ferme les yeux devant le mari qui viole leur fille.
C'est le 911. Si l'on trouve que j'exagère, que l'on considère que les commanditaires du 911 ont accepté sciemment que 3000 vies soient anéanties d'un coup, d'un seul, au nom de leur toute-puissance démesurée. Le 911 pris comme acte isolé est certes limité à sa seule existence (démentielle), mais le 911 pris dans son processus finaliste est le symptôme et l'emblème du fonctionnement du système.
Les conséquences du 911 sont la guerre contre le terrorisme, le Nouvel Ordre Mondial, la crise financière systémique. De ce fait, les conséquences sont aussi les causes, si l'on se souvient que la caractéristique du finalisme est d'être contenue dès l'origine du processus. Le jour du 911, le système a montré son visage. Le 911 est une opération de dégénéré avant d'être une opération sous fausse bannière. Le 911 marque un tournant dans l'évolution du système occidental, qui est un système non viable : à force de détruire, il finit par se détruire lui-même.
C'est ce qui s'est passé le 911, où les commanditaires n'étaient certainement pas des islamistes terroristes planqués dans des grottes montagnardes d'Afghanistan, mais des factions financières occidentales, installées principalement entre Wall Street et la City. Si l'on croit que je délire, que l'on consulte les déclarations du général Ivashov, qui était chef d'État-major russe le 911 et qui était bien placé pour voir en direct ce qui s'est vraiment passé, au Pentagone, mais aussi lors des dizaines d'exercices contreterroristes, dont certains sont passés de la virtualité préventive à l'effectivité toxique.
On pourra aussi consulter les déclarations de von Bülow, l'ancien ministre allemand. Des dizaines d'autres également. Si l'on comprend que le 911 est un évènement révélateur, un évènement qui révèle le coeur du système, le coeur du fonctionnent occidental, l'antre de la bête, alors l'on ne peut qu'être interloqué par la réaction profondément significative et signifiante des populations occidentales. Prendre position du côté du manche, du coté du plus fort, sans savoir quoi que ce soit, en répétant servilement les discours de propagande, notamment servis et relayés par les médias. En fait, cette attitude manifeste tout simplement, tout sordidement, que les gens savent, mais qu'ils n'ont pas intérêt à tirer des conclusions cohérentes de ce qu'ils savent.
Leur intérêt est de se taire. Leur intérêt est de collaborer. Le terme est fort. Il est lucide. Les populations occidentales collaborent avec un système pour la simple et bonne raison que le système occidental, c'est elles - les populations occidentales. Tant qu'on vend du rêve, du vent, du nihilisme aux malchanceux bénéficiaires de l'Occident aveuglé, ces derniers s'aveuglent. Les malheureux beuglent de bonheur. Il en faudrait beaucoup pour qu'ils refusent l'opulence matérielle qu'on leur sert comme salaire de la peur et comme compensation achetant leur silence.
Beaucoup pour qu'ils comprennent le mécanisme pervers qui leur fait accepter au nom de l'intérêt immédiat ce qui les desservira à terme. Très bientôt maintenant. En effet, le moment est venu de passer à la casse. Au tiroir-caisse. L'Occident a profité d'un système de destruction qui ne fonctionne que peu de temps, c'est-à-dire qui détruit très rapidement. L'Occident a appelé démocratie libérale un système d'impérialisme et de domination qui s'appuyait sur le progrès technique et qui de ce fait obtenait des résultats finis extrêmement spectaculaires et efficaces. Extrêmement inégalitaires et destructeurs aussi.
En réalité, quand l'Occidental moyen répète servilement les versions du pouvoir occidental, y compris quand elles sont le plus incohérentes, comme c'est le cas du cas 911. Il commence par révéler qu'il ne sait rien. Mais que signifie cette ignorance? Ignorance crasse? Ignorance de mauvaise foi? De mauvais aloi? Peut-être un peu des trois. Si l'on dépasse la stupidité de la mentalité matérialiste moyenne, consistant à se vautrer dans la médiocrité cynique et mesquine des petites plaisirs quotidiens immédiats, dont Onfray offre un exemple philosophique typique et affligeant, entre orgueil peu rationnel et vacuité proche de son éditeur J.P. Enthoven, on arrive à comprendre que l'ignorance travestie en savoir servile et stupide signifie en fait : je sais et je ne veux pas savoir. Je sais que je ne veux pas savoir.
En ce cas, et c'est le cas, il ne reste plus qu'à tirer les seules conclusions d'une pareille attitude de charogne. La politique de l'autruche ne présente pas cent cinquante remèdes et autant de solutions. T'es une charogne? Un dénieur? Un niais nieur? Va en enfer. C'est la seule issue pour ton comportement méprisable et immature. Pareil au Faust ou au héros de la Peau de chagrin, tu as vendu ton âme au diable, petit Occidental moyen. Il ne reste plus qu'à souhaiter ton effondrement, la disparition de ta mentalité individualiste. Tu es plus qu'un parasite. Tu es un prédateur. Un imposteur. Et si l'on souhaite vraiment que l'aventure humaine se poursuive et ne s'arrête pas brutalement, sur une fausse note, on ne peut qu'attendre avec soulagement que tu passes le main et que les nihilistes de ton acabit rentrent dans le rang. Reviennent à leur rang. Celui du néant.
La culture du déni est la grande caractéristique des peuples d'Occident en période d'immanentisme terminal. On prétend qu'il n'est pire sourd que celui qui ne veut entendre. Que mieux vaut discuter avec un mur qu'avec un esprit de mauvaise foi. Les peuples d'Occident se défilent avec une constante sidérante : leur incapacité éducative et constitutive à affronter les problèmes autrement qu'en pratiquant la politique de l'autruche. L'Occidental est tellement individualiste, tellement obnubilé par ses préoccupations d'individu au centre de son désir, par conséquent au centre du monde, qu'il en oublie l'essentiel : que l'avenir de l'homme passe par lui.
Toute activité qui ne concerne pas la sphère privée, la sphère individuelle, est condamnée d'avance à l'incompréhension, voire à la moquerie. C'est ainsi que l'Occident démocratique est parvenu au nom des principes démocratiques au grand déni de la démocratie. Ce déni s'exprime parfois par le refus de discuter ou par le syndrome du Titanic : s'amuser en faisant comme si le navire ne fonce pas sur un iceberg fatal.
Quand on passe une partie de son temps à essayer de faire comprendre que le fonctionnement du système occidental est pervers et mortifère, destructeur et désaxé, on est stupéfait ou ébahi de constater à quel point les gens suivent d'autant plus la version officielle dispensée par les institutions occidentales ou le pouvoir occidental qu'ils ne sont pas au courant des sujets qu'ils abordent. Ils répètent servilement. Ils préjugent mimétiquement. Ce sont des académistes fort peu académiciens.
Que penserait-on de quelqu'un qui critique vertement un livre sans l'avoir lu? Qui condamne une action sans être au courant? Qu'il se comporte n'importe comment. C'est pourtant ce que fait le citoyen occidental, en défendant de manière ignorante et éhontée l'Occident parce qu'il a intérêt à soutenir un système politique injuste et prévaricateur, qui, bien qu'il exploite ses propres populations, au sens de sujets, voire d'esclaves, leur octroie tout de même des privilèges et des avantages. Pervers. Donner un peu pour exploiter mieux.
La lâcheté du péquin occidental, de cette figure qu'on nomme depuis Solon les classes moyennes, tient dans cet aveuglement qui ne peut accepter de dire ce qu'il fait : en gros qu'il pactise avec le diable parce que le diable le protège en échange. C'est le système du proxénétisme, qui soutient ses prostituées pour mieux les exploiter. L'Occidental se compromet avec le système impérialiste, colonialiste et esclavagiste occidental (nommé par la propagande libéralisme, démocratie, capitalisme ou laïcité) parce qu'il y trouve de manière ambiguë un avantage final très relatif. Il se peut que le jour où l'Occidental perde plus qu'il ne gagne dans ce jeu de dupes, il se révolte.
Mais tant qu'il y trouvera son comptant, tant qu'il gagnera plus qu'il ne perd, il acceptera d'être exploité et manipulé. Raison pour laquelle les peuples occidentaux refusent de se révolter contre des dirigeants particulièrement violents et diaboliques. Un évènement tragique illustre cette perversion consistant à pactiser avec le monstre parce que le monstre vous nourrit, au sens où la mère ferme les yeux devant le mari qui viole leur fille.
C'est le 911. Si l'on trouve que j'exagère, que l'on considère que les commanditaires du 911 ont accepté sciemment que 3000 vies soient anéanties d'un coup, d'un seul, au nom de leur toute-puissance démesurée. Le 911 pris comme acte isolé est certes limité à sa seule existence (démentielle), mais le 911 pris dans son processus finaliste est le symptôme et l'emblème du fonctionnement du système.
Les conséquences du 911 sont la guerre contre le terrorisme, le Nouvel Ordre Mondial, la crise financière systémique. De ce fait, les conséquences sont aussi les causes, si l'on se souvient que la caractéristique du finalisme est d'être contenue dès l'origine du processus. Le jour du 911, le système a montré son visage. Le 911 est une opération de dégénéré avant d'être une opération sous fausse bannière. Le 911 marque un tournant dans l'évolution du système occidental, qui est un système non viable : à force de détruire, il finit par se détruire lui-même.
C'est ce qui s'est passé le 911, où les commanditaires n'étaient certainement pas des islamistes terroristes planqués dans des grottes montagnardes d'Afghanistan, mais des factions financières occidentales, installées principalement entre Wall Street et la City. Si l'on croit que je délire, que l'on consulte les déclarations du général Ivashov, qui était chef d'État-major russe le 911 et qui était bien placé pour voir en direct ce qui s'est vraiment passé, au Pentagone, mais aussi lors des dizaines d'exercices contreterroristes, dont certains sont passés de la virtualité préventive à l'effectivité toxique.
On pourra aussi consulter les déclarations de von Bülow, l'ancien ministre allemand. Des dizaines d'autres également. Si l'on comprend que le 911 est un évènement révélateur, un évènement qui révèle le coeur du système, le coeur du fonctionnent occidental, l'antre de la bête, alors l'on ne peut qu'être interloqué par la réaction profondément significative et signifiante des populations occidentales. Prendre position du côté du manche, du coté du plus fort, sans savoir quoi que ce soit, en répétant servilement les discours de propagande, notamment servis et relayés par les médias. En fait, cette attitude manifeste tout simplement, tout sordidement, que les gens savent, mais qu'ils n'ont pas intérêt à tirer des conclusions cohérentes de ce qu'ils savent.
Leur intérêt est de se taire. Leur intérêt est de collaborer. Le terme est fort. Il est lucide. Les populations occidentales collaborent avec un système pour la simple et bonne raison que le système occidental, c'est elles - les populations occidentales. Tant qu'on vend du rêve, du vent, du nihilisme aux malchanceux bénéficiaires de l'Occident aveuglé, ces derniers s'aveuglent. Les malheureux beuglent de bonheur. Il en faudrait beaucoup pour qu'ils refusent l'opulence matérielle qu'on leur sert comme salaire de la peur et comme compensation achetant leur silence.
Beaucoup pour qu'ils comprennent le mécanisme pervers qui leur fait accepter au nom de l'intérêt immédiat ce qui les desservira à terme. Très bientôt maintenant. En effet, le moment est venu de passer à la casse. Au tiroir-caisse. L'Occident a profité d'un système de destruction qui ne fonctionne que peu de temps, c'est-à-dire qui détruit très rapidement. L'Occident a appelé démocratie libérale un système d'impérialisme et de domination qui s'appuyait sur le progrès technique et qui de ce fait obtenait des résultats finis extrêmement spectaculaires et efficaces. Extrêmement inégalitaires et destructeurs aussi.
En réalité, quand l'Occidental moyen répète servilement les versions du pouvoir occidental, y compris quand elles sont le plus incohérentes, comme c'est le cas du cas 911. Il commence par révéler qu'il ne sait rien. Mais que signifie cette ignorance? Ignorance crasse? Ignorance de mauvaise foi? De mauvais aloi? Peut-être un peu des trois. Si l'on dépasse la stupidité de la mentalité matérialiste moyenne, consistant à se vautrer dans la médiocrité cynique et mesquine des petites plaisirs quotidiens immédiats, dont Onfray offre un exemple philosophique typique et affligeant, entre orgueil peu rationnel et vacuité proche de son éditeur J.P. Enthoven, on arrive à comprendre que l'ignorance travestie en savoir servile et stupide signifie en fait : je sais et je ne veux pas savoir. Je sais que je ne veux pas savoir.
En ce cas, et c'est le cas, il ne reste plus qu'à tirer les seules conclusions d'une pareille attitude de charogne. La politique de l'autruche ne présente pas cent cinquante remèdes et autant de solutions. T'es une charogne? Un dénieur? Un niais nieur? Va en enfer. C'est la seule issue pour ton comportement méprisable et immature. Pareil au Faust ou au héros de la Peau de chagrin, tu as vendu ton âme au diable, petit Occidental moyen. Il ne reste plus qu'à souhaiter ton effondrement, la disparition de ta mentalité individualiste. Tu es plus qu'un parasite. Tu es un prédateur. Un imposteur. Et si l'on souhaite vraiment que l'aventure humaine se poursuive et ne s'arrête pas brutalement, sur une fausse note, on ne peut qu'attendre avec soulagement que tu passes le main et que les nihilistes de ton acabit rentrent dans le rang. Reviennent à leur rang. Celui du néant.
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