mercredi 10 juin 2009

Les papouilles des pouilleux à poux

"Mon flirt permanent avec tous les gosses prenait vite des formes d'érotisme. Je sentais vraiment que les petites filles à cinq ans avaient déjà appris comment m'emmener en bateau, me draguer. C'est incroyable. La plupart du temps j'étais assez désarmé."
"Il m'était arrivé plusieurs fois que certains gosses ouvrent ma braguette et commencent à me chatouiller. Je réagissais de manière différente selon les circonstances, mais leur désir me posait un problème. Je leur demandais : « Pourquoi ne jouez-vous pas ensemble, pourquoi vous m'avez choisi, moi, et pas les autres gosses ? » Mais s'ils insistaient, je les caressais quand même."
"Un des problèmes du jardin d'enfants, c'est que les libéraux admettent, à la rigueur, l'existence de la sexualité, alors que nous, on essayait de la développer, d'avoir un comportement qui permette aux enfants de réaliser leur sexualité."
Daniel Cohn-Bendit, Le Grand Bazar.

"J’ai raconté ça par pure provocation, pour épater le bourgeois. (…) Sachant ce que je sais aujourd’hui des abus sexuels, j’ai des remords d’avoir écrit tout cela."
Daniel Cohn-Bendit.

Le succès de Cohn-Bendit, le succès des films écologiques de Arthus-Bertrand ou le succès de Hulot sont le succès de l'écologie! Beaucoup de gens votent écolos en estimant que c'est un pis-aller et qu'au moins ils accordent leur voix à une cause juste : la cause du respect de l'environnement. Le respect de l'environnement... Le respect de la repentance... Le mythe de la pureté. L'arnaque écologique?
L'homme est très très méchant, il a très très pillé son environnement, il l'a très très souillé et maintenant il est très très normal que l'homme répare s'il ne veut pas disparaître sous le fardeau de la catastrophe écologique qui serait sa propre faute et la résurgence de son péché constitutif... Cette écologie est favorable aux thèses malthusiennes du postlibéralisme. Cohn-Bendit est un écologiste libéral-libertaire. Cohn-Bendit serait-il ultralibéral et malthusien?
S'il ne l'est pas directement, c'est encore pire, tant il est évident qu'il est manipulé par les courants financiers et ultralibéraux favorables à l'eugénisme et à l'écologie malthusienne, en tant que ces principes satisfont l'accommodement avec la crise économique systémique. S'adapter à la crise économique, cela signifie tout simplement abaisser son niveau de vie, diminuer la population mondiale, bref rapetisser pour suivre la dégradation des ressources économiques finies.
Dans une conception finie des biens et du reél, il faut s'adapter à la situation de déclin inévitable. Il n'y a plus assez de carottes pour tout le monde. Le péril écologique est l'arme fatale pour justifier la pensée destructrice et prédatrice de la crise. On comprend qu'elle soit soutenue et financée par les mécènes et philanthropes de l'oligarchie mondialiste... L'écologie est le paravent idéal pour accroître le pouvoir des élites avec l'assentiment de la population persuadée de penser en termes collectifs et désintéressés, pour le bien-être des générations futures. Comprend-on l'arnaque intellectuelle?
Pour commencer, que signifie écologie? C'est le discours sur la maison. Si l'économie est une science finie, en ce qu'elle étudie le droit de la maison, l'écologie a une dimension finie et privée. Le foyer est ainsi le lieu symbolique et éclatant des préoccupations privées, individuelles, familiales. Bref, l'écologie ne peut être qu'à la mode en cette période d'individualisme forcené, où l'individu même non individualiste adhère la plupart du temps au dogme immanentiste de l'individu-fondement. L'écologie individualiste est le pire moyen de résoudre les problèmes écologiques effectifs, qui sont toujours des problèmes politiques.
Par ailleurs, il est à noter que Cohn-Bendit est un écolo d'un type très particulier, qui se présente comme libéral-libertaire. Libertaire, c'est être vaguement pour la liberté et la libération. En gros, Cohn-Bendit est libertaire dans la mesure où il sacrifie à la mode de l'individualisme triomphant. L'individualisme trompant? Libérer l'individu des carcans du collectif et de la culture, c'est un des slogans de Mai 68, où il était interdire d'interdire.
La stupidité sans nom de cette mentalité égoïste et médiocre fait des lopettes qui ne savent plus différencier entre liberté et domination. C'est ainsi que le libertaire devient libéral : se libérer, c'est dominer, n'est-ce pas? Cohn-Bendit est ainsi l'allié objectif des milieux financiers, de l'ultralibéralisme et de l'oligarchie mondialisée. Conscient ou pas, cette simple constatation suffit à cerner le personnage de Cohn-Bendit : entre manipulateur libertaire post-68 et idiot utile de l'écologie libertaire.
Nul doute sur son fédéralisme européen et son fédéralisme opposé aux États-nations : on l'a envoyé pour défendre en libertaire le projet de l'ultralibéralisme. Les préoccupations écologiques sont loin. C'est le propagande médiatico-politique qu'il faut retenir pour comprendre ce qu'est cette écologie si désintéressée et si subliminale. Arthus-Bertrand, ancien acteur et photographe écolo, est le chevalier télégénique de l'écologie. Ses films/documentaires sont financés par des grands groupes privés, comme Pinault. On notera que la déconfiture des socialistes en France profitent aux écolos et que ceux-ci sont les alliés objectifs de l'UMP d'obédience ultralibérale. Comprend-on ou ne comprend-on toujours pas?
Avant les élections européennes, qui n'ont aucun intérêt autre que de présenter le désintérêt des citoyens européens pour leur démocratie libérale, Arthus-Bertrand, qui me fait irrésistiblement penser à un mousquetaire, peut-être de l'intermarché, a reçu des mains de Sarkozy le président français mondialiste, atlantiste et ultralibéral, une décoration honorifique. Son film est sorti à la même période opportune. Cohn-Bendit surgit, alors que même le très sérieux candidat du MoDem Bayrou, par ailleurs lui aussi très mondialiste et faussement rebelle, le présente comme un allié objectif de Sarkozy.
Cohn-Bendit défend une ligne qui s'en tient à la protection de l'environnement et dont la fausseté tient à la superficialité. Si Cohn-Bendit est autant promu, c'est parce que l'imbécilité de son discours sert les théories malthusiennes de ceux qui veulent asseoir leur pouvoir dans la crise. Protéger l'environnement, on ne peut qu'être d'accord, mais une fois que l'on a proféré cette évidence, on n'a rien dit. S'il s'agit de protéger l'environnement aux détriments de l'homme, cette écologie est explicitement malthusienne.
On a même des extrémistes écolos qui prétendent qu'il faut que l'espèce humaine disparaisse pour sauver l'écologie. Raisonnement stupide et criminel! On pourrait objecter que la population humaine n'a cessé de croître depuis l'époque de la cueillette et du nomadisme (pas le nomadisme ultralibéral contemporain, le nomadisme littéral). Pourquoi la faire décroître? Un discours sain vise l'expansion et la croissance démographique. Au lieu de Malthus et de la justification écologique de la décroissance économique, il faudrait viser l'espace, la conquête des planètes habitables et le progrès technologique et scientifique tous azimuts.
Derrière les idéaux écolos, la plupart du temps, se cache de vilaines intentions : légitimer l'effondrement économique et maîtriser la crise systémique en accroissant le pouvoir de l'oligarchie mondialisée. Une dernière question aux écolos : est-on si certain du réchauffement planétaire engendrée par la pollution humaine? De nombreux experts clament des vérités plus nuancées : on se situerait dans une phase générale de refroidissement; le réchauffement actuel serait une petite parenthèse dans un processus global inverse et ne découlerait pas majoritairement de l'action humaine...
Si c'est vrai, c'est fâcheux pour les Cassandre de l'écologie, les décroissants et autres disciples de Malthus ou de Huxley J.! On pourrait également développer le raisonnement suivant : la technique doit servir à diminuer la pollution. En diminuant la technique, on s'attaque à la mauvaise cause parce qu'on tient un mauvais raisonnement. On supprime la cause de l'amélioration et non la cause de la dégradation...
Le vrai problème est bien le suivant : le problème écologique doit amener le souci du progrès technique et scientifique, non sa décrépitude. Le souci écologique doit amener un souci de l'accroissement démographique, non de sa diminution. Le souci écologique doit amener un souci de la croissance économique, non sa décroissance. L'alliance des malthusiens de l'écologie avec les malthusiens de l'économie laisse apparaître le profil de ces prophètes du déclin de l'homme : ce sont des ultralibéraux qui se cachent derrière les profils des libertaires et des gauchistes post-68...
Tiens, tiens? Mais c'est exactement le portrait-bobo de Cohn-Bendit le libertaire/libéral qui ne s'oppose aux violences de l'ultralibéralisme européen que pour mieux imposer en douce l'ultralibéralisme contesté... Pour finir, j'aimerais analyser une adéquation rarement envisagée et pourtant patente. Si l'on comprend que l'ultralibéralisme est l'expression de la domination, alors on comprend pourquoi l'ultralibéralisme mène au fascisme financier. Le fascisme est cartellisation de l'économie et domination politique. Ontologiquement, c'est un nihilisme par la violence.
On dissocie la vie privée de la vie publique au motif (juste) que les hommes publics n'ont pas à étaler leur vie privée. C'est bien entendu le cas dans de nombreuse situations, comme par exemple les cas de divorce ou de problèmes conjugaux, qui n'ont pas à être connus du grand public (comme l'on dit). Mais ce n'est légalement pas le cas à chaque fois qu'on contrevient à la loi. Si un homme public commet l'illégal, on n'acceptera pas qu'il se défende en invoquant le principe de protection de la vie privée!
La pédophilie entre dans le cadre de l'illégalité. Protéger la pédophilie, c'est protéger la domination des plus forts sur les plus faibles. Les gens ont du mal à avaliser ce raisonnement quand il touche à la sexualité des personnes majeures, comme les personnes prostituées. Pour les enfants, c'est plus évident. La pédophilie est un tabou autant qu'un interdit. Avoir des relations sexuelles avec un mineur ne saurait ressortir du consentement.
Par contre, les gens peinent à dépasser la condamnation moraliste de la pédophilie et à opérer le rapprochement entre fascisme politique et fascisme sexuel : les deux ont pourtant un point commun - la domination. Où la domination politique inféode le collectif, la domination privée inféode des proches, souvent associés à la sphère intime, familiale ou amicale. Quand on a ce rapprochement en tête, on se rend compte que nombre de gauchistes sont des hypocrites qui manifestent un fascisme sexuel dans leurs moeurs incompatible avec leurs revendications politiques.
Je pourrais citer le cas de Michel Polac, qui trouve normal de raconter qu'il a éjaculé sur les fesses d'un enfant orphelin et un brin demeuré. Cohn-Bendit ne fait pas mieux. A la limite, c'est fort compréhensible de la part de libertaires, puisque le libertarisme implique une libération ambiguë oscillant avec la domination. Chaque revendication de libération aboutit à l'exigence de liberté au sens fini du terme. Dans l'ordre fini, la liberté s'apparente à la domination, ce qu'on très bien compris les ultralibéraux, qui se réclament de l'héritage libéral et de la liberté libérale pour en fait enfourcher le cheval de la domination.
Tant qu'on n'a pas compris ce lien entre les incompatibles libertarisme et libéralisme, on n'a pas compris la vraie mentalité (conséquente) des libertariens, dont Cohn-Bendit est l'incarnation assez nauséabonde et dégénérée. Une touse, Dannouze? Un cake et un space gosse? Tant qu'on n'a pas compris le lien entre la domination privée et la domination politique, on ne peut cerner certaines contradictions qui en fait n'en sont pas. Un libertarien pédophile est assez cohérent dans ces choix, si l'on mesure qu'il est à chaque fois pour la liberté des plus forts et qu'il expliquera son apologie du plus fort par le dépassement des valeurs morales et bourgeoises.
Tu tousses, Danousse? Tu fais moins ton cake? Périssent les faibles et les tarés! C'est pas moi qui le dis, c'est ce génie de Nieztsche, peu libertarien et peu écolo, qui perdit la raison pour que le monde fou qui le suivait puisse dévaler la pente en toute conscience et en toute perversion. Dannich, remercie Friedrich : grâce à son oeuvre, tu incarnes ce dernier nihiliste ou dernier homme qu'il appelait de sa plume et dont la dégénérescence l'inclinait aux pires pressentiments... Pour ceux qui ont peine à réaliser, voici des extraits vidéos qui retracent le parcours d'un nihiliste. Libertaire et libéral peut-être, nihiliste certainement. L'apologie de la pédophilie ne cache pas seulement la domination sexuelle et privée (travestie en dépassement de la morale bourgeoise, n'est-ce pas). Entendez l'appel à la domination politique et comprenez à quel point l'écolo-libertaire est un ultralibéral malthusien.
- Les rapprochements ici exprimés sont malheureusement pertinents;
- Les revendications écologiques soutenues par l'oligarchie malthusienne sont manipulées, dangereuses et antiécologiques;
- Voter pour Cohn-Bendit et l'écologie libérale-libertaire n'est pas un choix pertinent.

http://www.francesoir.fr/politique/2009/06/10/le-grand-bazar-de-daniel-cohn-bendit-toujours-au-c-ur-du-scandale.html
"Invité le 23 avril 1982 sur le plateau d’Apostrophes, Daniel Cohn-Bendit joue les provocateurs. Dans l’émission littéraire, il défend, face à Bernard Pivot et à l’écrivain Paul Guth, la consommation de drogues douces : « Les petits gâteaux au hasch, ah, fantastique ! D’ailleurs j’en ai pris un ce soir. Moi, je me sens en forme, décontracté ! » Puis l’ex-soixante-huitard évoque de nouveau la sexualité infantile et ses rapports aux enfants : « Là, je travaille avec des gosses, avec des petits gosses. Oh là, qu’est-ce qu’ils font avec moi ! » Il détaille son travail au jardin d’enfants alternatif.
« Je viens à 9 heures du matin retrouver mes huit petits gosses entre 16 mois et 2 ans. Je vais leur torcher le cul, ils me chatouillent, on se fait des papouilles.
– Ça, ça me touche beaucoup… à condition qu’il n’y ait pas trop de papouilles, commente Paul Guth.
– Mais enfin, Paul Guth… c’est ridicule ! rétorque Daniel Cohn-Bendit.
– Cher ami, vous pouvez leur donner des idées avec vos papouilles.
– Je ne leur donne pas des idées… La sexualité d’un gosse, c’est absolument fantastique. Faut être honnête, faut être sérieux ! J’ai travaillé avant avec les tout-petits. Les tout-petits, c’est autre chose. Mais j’ai travaillé avec des gosses entre 4 et 6 ans. Vous savez, quand une petite fille de 5 ans, 5 ans et demi, commence à vous déshabiller, c’est fantastique ! C’est fantastique, car c’est un jeu érotico-maniaque…
– Vous me troublez ! sourit Paul Guth, gêné.
– A peine, car vous vous y attendiez…
– Pas tant que ça », répond l’écrivain."
(A noter que la chanteuse qui ricane de manière assez complice quand Cohn-Bendit évoque les gâteaux au hachich, les partouzes ou la sexualité des enfants est la bien-nommée Sapho.)






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