La réaction de la rédaction.
L'animateur Zegut, personnage médiatique haut en couleurs, cite une déclaration du guitariste du groupe de rock anglais Radiohead : "J’ai un problème quand j’entends : "Le piratage tue l’industrie, ça nous écartèle". Je n’y crois pas du tout..." Effectivement, les pirates ne se situent pas où l'on croit. Suivez mon regard - du côté des paradis fiscaux et des héritiers financiers de Sir Drake, pirate emblématique de l'Empire britannique. Le loquace gratteux O'Brien enfonce le clou : "Le business a changé (...). C’est le problème des dix dernières années, nous en sommes là car rien n’a été fait avant".
http://zegut.blogspot.com/2010/01/radiohead-lindustrie-du-disque-est.html
O'Brien rappelle une évidence - là où les chanteurs qui réussissent se taisent pudiquement, rappelant que le show-business est avant tout business. L'industrie musicale n'a pas su s'adapter à la révolution Internet. Les récentes lois pour empêcher le piratage Internet et pour contrôler l'outil révolutionnaire Internet servent à empêcher le changement véritable, soit à protéger les outils Gutenberg de l'évolution inévitable - vers Internet.
L'immobilisme réactionnaire qui prévaut dans l'approche d'Internet est emblématique de la volonté d'immobilité et de fixité qui imprègne le monde de l'immanentisme et qui tend au nom de l'Hyperréel à scléroser le réel. Notre époque désirerait geler le temps, parvenir à une sorte de Même répétitif et roboratif, suivant le modèle énoncé par Nietzsche dans son histoire tarabiscotée d'Éternel Retour du Même. Le refus du changement et l'indexation du temps au désir humain sont des caractéristiques sordides et lancinantes de l'immanentisme.
Si l'on parcourt les modes de notre époque désaxée, on constate que le refus du changement n'est pas que la caractéristique spécifique de l'industrie musicale. Les méthodes de l'industrie musicale rejoignent en fait une mentalité de prédation financière qui refuse le changement et qui considère que dans un réel fixe et fini, les ressources s'épuisent tragiquement. L'industrie musicale identifie comme des pirates ceux qui loin de contrevenir à la loi permettent de changer la norme et d'avancer les paradigmes.
Dans une inversion de toutes les valeurs chère aux nietzschéens majoritaires, ignares et discrédités, les sclérosés deviennent les conservateurs - les révolutionnaires les pirates. Dans un sens voisin, la question de l'édition livresque se révèle proche parente de la question de l'édition musicale. Dans ses expressions, Gutenberg se trouve confronté à Internet. Les éditions Gutenberg tentent par tous les moyens de figer l'évolution pour la ramener vers leurs propres standards. Ils n'y arriveront pas. Les plus lucides le savent. Quelques demi-lucides, se faisant fort d'être des habiles alors qu'ils ne sont que des demi, essayent d'exploiter l'innovation Internet à leurs profits exclusivement matériels.
Je pense à un Nabe dans le genre de l'auto-édition Internet. Nabe le pionnier Gutenberg a déjà un train un de retard. Être en avance sur le milieu Gutenberg n'est pas un gage d'avance sur son temps - contre le principe de la gratuité Internet. Gutenberg est tellement ringardisé qu'on peut être en avance sur son paradigme tout en se montrant en retard par rapport au nouveau paradigme. On peut passer pour un trublion dissident en demeurant dans les clous du modèle critiqué. On est un contestataire mou et incohérent à l'intérieur du paradigme contesté. Pas touche au grisbi griffé! On reste soigneusement dans le système que l'on incrimine et l'on empêche furieusement le changement véritable qui est le changement systémique.
Les Nabe de l'auto-édition n'ont pas compris le sens de la révolution Internet. Ils n'ont pas compris qu'en faisant la moitié du chemin, ils défaisaient leur travail de Pénélope diurne. Nabe montre à quel point il s'est égaré en se vantant par provocation d'empocher plus d'argent en supprimant les intermédiaires traditionnels de l'édition. Certes, mais - la question n'est pas là. C'est comme quand on pose l'édition musicale Internet avec le prisme réducteur et déformé de l'édition traditionnelle. Si vous tenez à comprendre le problème de l'édition musicale, élargissez-le au problème politique : vous aurez l'écologie. Si vous le posez en termes religieux, vous tomberez sur le problème de l'immanentisme.
On en arrive à prôner la vente de produits dérivés, les concerts, les sites de vente par Internet... L'essentiel n'est pas là. L'essentiel est déformé. Réformez! On ne peut parvenir à cerner le sens d'Internet si on le mire avec des yeux de Gutenberg ébaubis et ébahis. Franchissez le Rubicond. Avec ses propositions en apparence novatrices et subversives, O'Brien est en retard d'une guitare. Nabe, O'Brien - même combat. Des faux progressistes, des anarchistes en désordre. Gutenberg, c'est fini. Nouvelle mélopée : à télécharger gratuitement - ou presque. Internet, c'est la gratuité en lieu et place du mercantilisme bourgeois - façon Gutenberg.
Façonnez les contrefaçons - vous arriverez aux nouvelles façons. Des nouveaux standards apparaîtront, mais la création artistique suivra le processus de croissance qu'Internet définit. C'est contre la croissance que notre époque se distingue - par une sclérose réactionnaire typique des mentalités d'arrière-garde et des esprits vermoulus. Dans un sens ontologico-religieux, c'est le même processus de contre-sens qui est à l'œuvre dans l'écologie. D'une manière enfin symptomatique, le discours écologique traduit en l'universalisant les cas éparpillés et fragmentés de la musique ou du livre.
L'écologie désigne le discours sur la maison, dans une curieuse redondance étymologique avec l'économie, qui désigne la loi de la maison (patrimoine). L'économie dominante a vite décliné en monétarisme - réduisant le réel à un ensemble clos et fixe. L'écologie se présente comme le masque réducteur de l'économie monétariste. De la réduction à l'intérieur de la réduction. Le progressisme écologique n'est rien d'autre qu'un discours ultra-réactionnaire - ou le progrès de la réaction. L'écologie annonce dès son étymologie la couleur : elle sera simple discours, simple exercice rhétorique, sans aucune prétention à la loi ni au jugement.
L'écologie discoure à partir de la conception de la maison finie, établie, définitive. La maison est la maison. Discourons. Vite! Courons aux abris! Cette écologie-là n'est pas au service de l'homme; elle est au service de la conception réductrice de l'homme à son désir complet et immédiat. Ne surtout pas changer : slogan de l'écologie. Une maison est construite en tant que donné inchangé. Un patrimoine est géré en tant qu'ensemble constitué qualitativement stable. Dans cette antidynamique de type entropique, l'homme est réduit à une conception fatale, qui le conduit vers de moins en moins d'être et de moins en moins d'avoir - vers la considération exclusive de ses désirs les plus immédiats et les plus limités.
A partir du moment où l'on remplace l'être par l'avoir, on se condamne à un déclin quantitatif inexorable. On refuse le changement pour adorer l'immobilité. On est fier d'être réactionnaire, car la réaction prémunit de l'action. La faillite de l'écologie est la faillite d'un système qui commence par réduire le religieux au politique, le politique à l'idéologique, l'idéologique à l'économique, l'économique à l'écologique. Après, c'est le néant, la disparition - au nom de l'immobilisme harmonieux. Tragédie écologique : pour avoir refusé d'évoluer, l'homme se condamne à la régression décroissante.
Ce constat implique que la révolution Internet soit bien plus que la locomotive qui ouvre de nouvelles portes à la question de l'expression. L'expression domine. L'expression indique le changement. Internet est le baromètre qui mène vers les cultures postmondialisées. Internet annonce que la mondialisation n'est qu'un étape. Le slogan de Zegut sur son blog : "La musique c'est comme la vie, ça se respire." Effectivement, Zegut : on vit pour croître. On respire pour croître. Pas pour décroître. Dans le cas de l'homme, cet animal croissant, décroître, c'est (dé)périr. On est condamné à mourir ou à vivre - la mort n'est pas la fin de l'homme.
C'est la fin de l'individu. L'action individuelle se poursuit au travers du sens universel qu'elle a initiée et qui la dépasse - de très loin. Quand on respire, on expire. Expirer n'est pas un mal fatal, car l'expiration précède et conditionne l'inspiration. C'est quand tu as l'inspiration que tu crées. C'est quand tu expires que tu meurs. Sans mort, pas de vie. Sans mort, pas de renouveau. Sans mort, pas de changement. Le faux changement est dans l'inspiration.
Le vrai changement est dans l'expiration. La mort définitive correspondrait à une expiration définitive. Utopie funeste. Idéal macabre des décroissants. C'est l'idéal puéril des adolescents. Les décroissants seraient-ils des adolescents attardés? Des ados rebelles qui refusent de grandir? Pas de changement! Pas de croissance! Éternelle adolescence! La décroissance correspond au goût rance de la mort qui ne passe pas. Heureusement, l'adolescence passe. Heureusement, la pose ne dure guère. Les goûts éternels s'avèrent des sentiments vite dépassés. Les décroissants seraient-ils des has been? Des passéistes dépassés, dont le catastrophisme sinistré engendrera le rire à venir?
En tout cas, parions sur la croissance! Misons sur le progrès - du sens. Sur le changement. Sur Internet. Démasquons les faux changements, les demi changements, les changements pervers! En musique, le faux changement se nomme plateforme payante. En littérature : auto-édition. Les décroissants symbolisent le changement pervers, soit le changement retourné. Au lieu de suivre la direction naturelle (la croissance), on retourne le sens - vers la décroissance. Bien entendu, on s'en glorifie et l'on magnifie. On dore la mort. Ôte-toi de ma lune! L'homme surfe déjà sur Internet. Il lorgne déjà vers l'espace. N'en déplaise au parti de la réaction, vive la création. L'homme vaut mieux que la récréation des pirates.
L'animateur Zegut, personnage médiatique haut en couleurs, cite une déclaration du guitariste du groupe de rock anglais Radiohead : "J’ai un problème quand j’entends : "Le piratage tue l’industrie, ça nous écartèle". Je n’y crois pas du tout..." Effectivement, les pirates ne se situent pas où l'on croit. Suivez mon regard - du côté des paradis fiscaux et des héritiers financiers de Sir Drake, pirate emblématique de l'Empire britannique. Le loquace gratteux O'Brien enfonce le clou : "Le business a changé (...). C’est le problème des dix dernières années, nous en sommes là car rien n’a été fait avant".
http://zegut.blogspot.com/2010/01/radiohead-lindustrie-du-disque-est.html
O'Brien rappelle une évidence - là où les chanteurs qui réussissent se taisent pudiquement, rappelant que le show-business est avant tout business. L'industrie musicale n'a pas su s'adapter à la révolution Internet. Les récentes lois pour empêcher le piratage Internet et pour contrôler l'outil révolutionnaire Internet servent à empêcher le changement véritable, soit à protéger les outils Gutenberg de l'évolution inévitable - vers Internet.
L'immobilisme réactionnaire qui prévaut dans l'approche d'Internet est emblématique de la volonté d'immobilité et de fixité qui imprègne le monde de l'immanentisme et qui tend au nom de l'Hyperréel à scléroser le réel. Notre époque désirerait geler le temps, parvenir à une sorte de Même répétitif et roboratif, suivant le modèle énoncé par Nietzsche dans son histoire tarabiscotée d'Éternel Retour du Même. Le refus du changement et l'indexation du temps au désir humain sont des caractéristiques sordides et lancinantes de l'immanentisme.
Si l'on parcourt les modes de notre époque désaxée, on constate que le refus du changement n'est pas que la caractéristique spécifique de l'industrie musicale. Les méthodes de l'industrie musicale rejoignent en fait une mentalité de prédation financière qui refuse le changement et qui considère que dans un réel fixe et fini, les ressources s'épuisent tragiquement. L'industrie musicale identifie comme des pirates ceux qui loin de contrevenir à la loi permettent de changer la norme et d'avancer les paradigmes.
Dans une inversion de toutes les valeurs chère aux nietzschéens majoritaires, ignares et discrédités, les sclérosés deviennent les conservateurs - les révolutionnaires les pirates. Dans un sens voisin, la question de l'édition livresque se révèle proche parente de la question de l'édition musicale. Dans ses expressions, Gutenberg se trouve confronté à Internet. Les éditions Gutenberg tentent par tous les moyens de figer l'évolution pour la ramener vers leurs propres standards. Ils n'y arriveront pas. Les plus lucides le savent. Quelques demi-lucides, se faisant fort d'être des habiles alors qu'ils ne sont que des demi, essayent d'exploiter l'innovation Internet à leurs profits exclusivement matériels.
Je pense à un Nabe dans le genre de l'auto-édition Internet. Nabe le pionnier Gutenberg a déjà un train un de retard. Être en avance sur le milieu Gutenberg n'est pas un gage d'avance sur son temps - contre le principe de la gratuité Internet. Gutenberg est tellement ringardisé qu'on peut être en avance sur son paradigme tout en se montrant en retard par rapport au nouveau paradigme. On peut passer pour un trublion dissident en demeurant dans les clous du modèle critiqué. On est un contestataire mou et incohérent à l'intérieur du paradigme contesté. Pas touche au grisbi griffé! On reste soigneusement dans le système que l'on incrimine et l'on empêche furieusement le changement véritable qui est le changement systémique.
Les Nabe de l'auto-édition n'ont pas compris le sens de la révolution Internet. Ils n'ont pas compris qu'en faisant la moitié du chemin, ils défaisaient leur travail de Pénélope diurne. Nabe montre à quel point il s'est égaré en se vantant par provocation d'empocher plus d'argent en supprimant les intermédiaires traditionnels de l'édition. Certes, mais - la question n'est pas là. C'est comme quand on pose l'édition musicale Internet avec le prisme réducteur et déformé de l'édition traditionnelle. Si vous tenez à comprendre le problème de l'édition musicale, élargissez-le au problème politique : vous aurez l'écologie. Si vous le posez en termes religieux, vous tomberez sur le problème de l'immanentisme.
On en arrive à prôner la vente de produits dérivés, les concerts, les sites de vente par Internet... L'essentiel n'est pas là. L'essentiel est déformé. Réformez! On ne peut parvenir à cerner le sens d'Internet si on le mire avec des yeux de Gutenberg ébaubis et ébahis. Franchissez le Rubicond. Avec ses propositions en apparence novatrices et subversives, O'Brien est en retard d'une guitare. Nabe, O'Brien - même combat. Des faux progressistes, des anarchistes en désordre. Gutenberg, c'est fini. Nouvelle mélopée : à télécharger gratuitement - ou presque. Internet, c'est la gratuité en lieu et place du mercantilisme bourgeois - façon Gutenberg.
Façonnez les contrefaçons - vous arriverez aux nouvelles façons. Des nouveaux standards apparaîtront, mais la création artistique suivra le processus de croissance qu'Internet définit. C'est contre la croissance que notre époque se distingue - par une sclérose réactionnaire typique des mentalités d'arrière-garde et des esprits vermoulus. Dans un sens ontologico-religieux, c'est le même processus de contre-sens qui est à l'œuvre dans l'écologie. D'une manière enfin symptomatique, le discours écologique traduit en l'universalisant les cas éparpillés et fragmentés de la musique ou du livre.
L'écologie désigne le discours sur la maison, dans une curieuse redondance étymologique avec l'économie, qui désigne la loi de la maison (patrimoine). L'économie dominante a vite décliné en monétarisme - réduisant le réel à un ensemble clos et fixe. L'écologie se présente comme le masque réducteur de l'économie monétariste. De la réduction à l'intérieur de la réduction. Le progressisme écologique n'est rien d'autre qu'un discours ultra-réactionnaire - ou le progrès de la réaction. L'écologie annonce dès son étymologie la couleur : elle sera simple discours, simple exercice rhétorique, sans aucune prétention à la loi ni au jugement.
L'écologie discoure à partir de la conception de la maison finie, établie, définitive. La maison est la maison. Discourons. Vite! Courons aux abris! Cette écologie-là n'est pas au service de l'homme; elle est au service de la conception réductrice de l'homme à son désir complet et immédiat. Ne surtout pas changer : slogan de l'écologie. Une maison est construite en tant que donné inchangé. Un patrimoine est géré en tant qu'ensemble constitué qualitativement stable. Dans cette antidynamique de type entropique, l'homme est réduit à une conception fatale, qui le conduit vers de moins en moins d'être et de moins en moins d'avoir - vers la considération exclusive de ses désirs les plus immédiats et les plus limités.
A partir du moment où l'on remplace l'être par l'avoir, on se condamne à un déclin quantitatif inexorable. On refuse le changement pour adorer l'immobilité. On est fier d'être réactionnaire, car la réaction prémunit de l'action. La faillite de l'écologie est la faillite d'un système qui commence par réduire le religieux au politique, le politique à l'idéologique, l'idéologique à l'économique, l'économique à l'écologique. Après, c'est le néant, la disparition - au nom de l'immobilisme harmonieux. Tragédie écologique : pour avoir refusé d'évoluer, l'homme se condamne à la régression décroissante.
Ce constat implique que la révolution Internet soit bien plus que la locomotive qui ouvre de nouvelles portes à la question de l'expression. L'expression domine. L'expression indique le changement. Internet est le baromètre qui mène vers les cultures postmondialisées. Internet annonce que la mondialisation n'est qu'un étape. Le slogan de Zegut sur son blog : "La musique c'est comme la vie, ça se respire." Effectivement, Zegut : on vit pour croître. On respire pour croître. Pas pour décroître. Dans le cas de l'homme, cet animal croissant, décroître, c'est (dé)périr. On est condamné à mourir ou à vivre - la mort n'est pas la fin de l'homme.
C'est la fin de l'individu. L'action individuelle se poursuit au travers du sens universel qu'elle a initiée et qui la dépasse - de très loin. Quand on respire, on expire. Expirer n'est pas un mal fatal, car l'expiration précède et conditionne l'inspiration. C'est quand tu as l'inspiration que tu crées. C'est quand tu expires que tu meurs. Sans mort, pas de vie. Sans mort, pas de renouveau. Sans mort, pas de changement. Le faux changement est dans l'inspiration.
Le vrai changement est dans l'expiration. La mort définitive correspondrait à une expiration définitive. Utopie funeste. Idéal macabre des décroissants. C'est l'idéal puéril des adolescents. Les décroissants seraient-ils des adolescents attardés? Des ados rebelles qui refusent de grandir? Pas de changement! Pas de croissance! Éternelle adolescence! La décroissance correspond au goût rance de la mort qui ne passe pas. Heureusement, l'adolescence passe. Heureusement, la pose ne dure guère. Les goûts éternels s'avèrent des sentiments vite dépassés. Les décroissants seraient-ils des has been? Des passéistes dépassés, dont le catastrophisme sinistré engendrera le rire à venir?
En tout cas, parions sur la croissance! Misons sur le progrès - du sens. Sur le changement. Sur Internet. Démasquons les faux changements, les demi changements, les changements pervers! En musique, le faux changement se nomme plateforme payante. En littérature : auto-édition. Les décroissants symbolisent le changement pervers, soit le changement retourné. Au lieu de suivre la direction naturelle (la croissance), on retourne le sens - vers la décroissance. Bien entendu, on s'en glorifie et l'on magnifie. On dore la mort. Ôte-toi de ma lune! L'homme surfe déjà sur Internet. Il lorgne déjà vers l'espace. N'en déplaise au parti de la réaction, vive la création. L'homme vaut mieux que la récréation des pirates.
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