Je tombe sur une bribe d'émission télévisée concernant les dangers d'Internet concernant la sacro-sainte vie privée de mentalité individualiste et libérale. Il va falloir songer à rapprocher la nocivité des émissions télévisées des émissions à effet de serre. La télévision est-elle un péril ontologique comme on parle de péril écologique? Il est drôle d'entendre des journalistes du format dépassé, Gutenberg ou néo-Gutenberg, s'ériger en juges moralisants et autonomes de l'enfant turbulent Internet, investis du pouvoir de responsabilité, comme des parents qui fiers de leurs prérogatives émettraient leurs avis éclairés sur l'éducation de leur progéniture turbulente.
Les médias traditionnels et officiels se trouvent si dépassés par la révolution Internet qu'ils n'arrivent plus qu'à poser en moralisateurs raseurs. Ils se donnent l'impression de supériorité comme si leur antériorité signifiait leur précellence mondaine. En réalité, ils se montrent cyniques. Sinistres? Le ton qu'emploient d'ordinaire les médias Gutenberg pour qualifier Internet est révélateur de leur jalousie camouflée en sérénité. Quand ils abordent la question de leur successeur inavouable, les Gutenberg manifestent un tel refus de la mort qu'ils en viennent presque toujours à mettre en garde contre les dangers d'Internet, les manipulations, les récupérations, les exactions.
Souvent on nous ressasse la pédophilie, comme si la Toile était un réseau investi presque exclusivement par les maniaques et les pervers fantasmatiques. On dénonce le complotisme d'Internet pour critiquer la qualité de l'information qui circule sur Internet. L'information Internet serait moins libérée que dénaturée, viciée, mensongère. Il est vrai qu'en se fiant aux informations Gutenberg, la high quality est au rendez-vous. Le mimétisme pur serait-il l'expression de la qualité? Une fois de plus, notre émission revient sur l'absence de sécurité attachée à l'identité. Internet serait juridiquement incontrôlable. L'usager Internet se mettrait en danger chaque fois qu'il accord sa confiance naïve à Internet en délivrant des informations personnelles.
Gutenberg désinforme-t-il? Le prétexte sécuritaire est idéal pour autoriser une reprise en main autoritariste d'Internet. La censure veille. Après avoir contrôlé Gutenberg jusqu'à propager des informations présentées comme fiables, voilà maintenant qu'elle enrage de la révolution Internet et qu'elle envisage d'y mettre son grain de sel. La fiabilité équivaut à la censure baptisée contrôle? Ce qui ne se laisse pas contrôler serait-il inférieur? Après le coup du jugement moraliste, l'émission donne dans le tic de la paranoïa exacerbée. C'est d'un profond comique si l'on s'avise que les médias Gutenberg ressassent le subterfuge éternel de la critique du complotisme sur Internet. C'est-à-dire que Gutenberg dénonce la paranoïa Internet avec paranoïa.
Projection classique, bien connue des psychologues. C'est surtout un combat perdu d'avance. Quoi que les médias Gutenberg tentent, ils ont perdu. Ils sont dépassés - par l'innovation qui contourne le contrôle classique. Ils ne rattraperont pas leur retard parce que leur retard est qualitatif. Ils sont en retard d'un lièvre - d'un format, d'un changement, d'une forme. Le tort tue. Ils ont raté le train, pas le wagon. Les Gutenberg sont des juges séniles et pervers. Ils projettent sur Internet ce qu'ils sont plutôt. Effectivement, l'absence de contrôle sécuritaire d'Internet révèle en creux l'obsession paranoïaque qui sévit dans les médias contrôlés de Gutenberg.
Effectivement, les clones Gutenberg sont si stéréotypés qu'ils ont sombré dans la sclérose débilitante. Au final, les jugements caricaturaux et à l'emporte-pièce de Gutenberg sur Internet sont drolatiques : il s'agit de dénoncer l'accroissement de liberté et le caractère libéré d'Internet. Éructer contre le format plus souple et maniable. Au nom des défauts, critiquez les qualités! Au nom de la réaction, critiquez le changement! Les critiques n'y pourront rien - critiquer : quels que soient ses défauts effectifs, la supériorité d'Internet lui a déjà fait emporter la partie. C'est parti. Parti pris. Paris pris? Internez le pépère Gutenberg!
Les médias traditionnels et officiels se trouvent si dépassés par la révolution Internet qu'ils n'arrivent plus qu'à poser en moralisateurs raseurs. Ils se donnent l'impression de supériorité comme si leur antériorité signifiait leur précellence mondaine. En réalité, ils se montrent cyniques. Sinistres? Le ton qu'emploient d'ordinaire les médias Gutenberg pour qualifier Internet est révélateur de leur jalousie camouflée en sérénité. Quand ils abordent la question de leur successeur inavouable, les Gutenberg manifestent un tel refus de la mort qu'ils en viennent presque toujours à mettre en garde contre les dangers d'Internet, les manipulations, les récupérations, les exactions.
Souvent on nous ressasse la pédophilie, comme si la Toile était un réseau investi presque exclusivement par les maniaques et les pervers fantasmatiques. On dénonce le complotisme d'Internet pour critiquer la qualité de l'information qui circule sur Internet. L'information Internet serait moins libérée que dénaturée, viciée, mensongère. Il est vrai qu'en se fiant aux informations Gutenberg, la high quality est au rendez-vous. Le mimétisme pur serait-il l'expression de la qualité? Une fois de plus, notre émission revient sur l'absence de sécurité attachée à l'identité. Internet serait juridiquement incontrôlable. L'usager Internet se mettrait en danger chaque fois qu'il accord sa confiance naïve à Internet en délivrant des informations personnelles.
Gutenberg désinforme-t-il? Le prétexte sécuritaire est idéal pour autoriser une reprise en main autoritariste d'Internet. La censure veille. Après avoir contrôlé Gutenberg jusqu'à propager des informations présentées comme fiables, voilà maintenant qu'elle enrage de la révolution Internet et qu'elle envisage d'y mettre son grain de sel. La fiabilité équivaut à la censure baptisée contrôle? Ce qui ne se laisse pas contrôler serait-il inférieur? Après le coup du jugement moraliste, l'émission donne dans le tic de la paranoïa exacerbée. C'est d'un profond comique si l'on s'avise que les médias Gutenberg ressassent le subterfuge éternel de la critique du complotisme sur Internet. C'est-à-dire que Gutenberg dénonce la paranoïa Internet avec paranoïa.
Projection classique, bien connue des psychologues. C'est surtout un combat perdu d'avance. Quoi que les médias Gutenberg tentent, ils ont perdu. Ils sont dépassés - par l'innovation qui contourne le contrôle classique. Ils ne rattraperont pas leur retard parce que leur retard est qualitatif. Ils sont en retard d'un lièvre - d'un format, d'un changement, d'une forme. Le tort tue. Ils ont raté le train, pas le wagon. Les Gutenberg sont des juges séniles et pervers. Ils projettent sur Internet ce qu'ils sont plutôt. Effectivement, l'absence de contrôle sécuritaire d'Internet révèle en creux l'obsession paranoïaque qui sévit dans les médias contrôlés de Gutenberg.
Effectivement, les clones Gutenberg sont si stéréotypés qu'ils ont sombré dans la sclérose débilitante. Au final, les jugements caricaturaux et à l'emporte-pièce de Gutenberg sur Internet sont drolatiques : il s'agit de dénoncer l'accroissement de liberté et le caractère libéré d'Internet. Éructer contre le format plus souple et maniable. Au nom des défauts, critiquez les qualités! Au nom de la réaction, critiquez le changement! Les critiques n'y pourront rien - critiquer : quels que soient ses défauts effectifs, la supériorité d'Internet lui a déjà fait emporter la partie. C'est parti. Parti pris. Paris pris? Internez le pépère Gutenberg!
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