jeudi 14 février 2008

Double argent

Un peu de spéculation. La spéculation fait bon ménage avec les faits quand elle se pique de connaissances précises et argumentées. Mieux vaut de la bonne spéculation que cette méchante quête d'objectivité, qui rime en fait avec la réduction au sens infime et informe sous prétexte de s'en tenir aux seuls faits connus. C'est ainsi qu'aujourd'hui de grands esprits savants glosent à l'envi sur la politique, l'économie ou la science avec un luxe de précautions qui rend leurs propos absolument navrants et ennuyeux. Pourtant, il est certain qu'à chaque fois que les événements importants sont exposés avec la soif de vérité et la lutte contre les propagandes intéressées et obscurantistes, les relations historiques deviennent soudain passionnantes.
C'est bien entendu le cas avec l'événement fondateur du troisième millénaire chrétien, le fameux et terrifiant 911, dont plus on creuse le sillon et plus on perçoit les menaces matinées aussi d'espoir et de grandes évolutions. Double agent, dans le 911, cela renvoie bien entendu à l'opération Able Danger, qui certifie avec exactitude, selon le témoignage du général qui s'occupait de sa coordination, de la connaissance précise et pointilleuse du profil et de l'identité des terroristes accusés. Il est certain que les terroristes présumés étaient des doubles agents qui travaillaient, aussi ou au moins, pour des services secrets américains.
Il est vrai que ce profil est plus qu'embarrassant pour les institutionnels, qui s'entêtent à nier maladroitement, mais obstinément que les institutions américaines aient quoi que ce soit à voir avec des terroristes étrangers, des islamistes formés par al Quaeda dans les grottes sophistiquées, quoique rustiques de Tora Bora. Pourtant, si ces doubles agents montrent assez l'implication américaine à tous les étages et à tous les niveaux, il est fascinant de constater que les alliés attitrés des États-Unis dans les pays musulmans présentent de nombreuses similarités.
1) Tant l'Arabie Saoudite que le Pakistan sont des États traversés par des problèmes récurrents et importants d'islamisme radical (à vrai dire, je ne sais s'il s'agit vraiment de problèmes).
2) Tant l'Arabie Saoudite que le Pakistan sont impliqués dans le 911.
* Pour les Saoudiens, de nombreux terroristes présumés sont de nationalité saoudienne ou avoisinante. Ben Laden appartient à une famille richissime d'Arabie Saoudite, à tel point que les dynasties ben Laden et Bush sont associées en affaires depuis plusieurs générations.
* Ce sont des Pakistanais de l'ISI qui ont financé les attentats du 911 de manière indubitable.
3) Tant le Pakistan que l'Arabie Saoudite possèdent des ressources considérables en matière première : pétrole bien sûr pour l'Arabie Saoudite, mais pétrole aussi pour les pays de la mer Caspienne (pays avoisinant le Pakistan). Au final, toute cette histoire pourrait se résumer à un gigantesque effort de contrôle des énergies courantes, dont le pétrole est l'énergie-symbole et première. Une carte élémentaire suffirait aisément.
Mais voilà, de la même manière qu'il est évident qu'il faut une assise religieuse pour perpétrer le 911, de la même manière la simple explication économique ne suffit pas. J'en appelle à l'immanentisme pour expliquer le fondamentalisme chrétien, qui sévit notamment chez les milieux protestants américains, en particulier ces cercles si spéciaux que l'on nomme de manière curieuse les chrétiens sionistes. Mais l'explication du côté occidental est-elle suffisante? Si oui, alors il faut en déduire que les nombreux adjuvants à ces cercles atlantistes et occidentalistes sont eux-mêmes atlantistes et occidentalistes, autrement dit que ce sont des collaborateurs qui travaillent pour des circuits qui ne relèvent ni de leur culture ni de leur religion.
A moins de considérer que des Pakistanais ou des Saoudiens sont dans le fond autre chose que des musulmans ou des membres de tribus fort disparates et hétéroclites (pour ne pas dire antagonistes, ce qui est le plus souvent le cas), il faut bien voir que les alliés objectifs des Américains, ailés historiques, sont des extrémistes musulmans d'obédiences différente, mais des extrémistes musulmans. Ce sont les Américains qui ont encouragé l'extrémisme islamiste dans les tribus d'Afghanistan, du Pakistan et des régions limitrophes, tant pour déstabiliser l'URSS que pour mettre la main sur les gisements de pétrole et autres matières premières.
Même raisonnement avec l'Arabie saoudite, dont la dynastie régnante actuelle est d'autant plus soutenue que son wahhabisme cache en fait fort mal la corruption et l'hypocrisie invraisemblables de ses innombrables princes et consorts. Donc les Américains ont toujours encouragé chez les pays musulmans la corruption et l'hypocrisie et toujours vu d'un bon oeil que leurs alliés musulmans soient des adeptes de branches radicales de l'Islam. L'Islam terroriste n'est pas surgi de nulle part, il est surgi de pays qui sont les alliés objectifs des États-Unis et il est surgi de mouvements qui ont toujours été favorisés par la CIA et les autres émanations des institutions américaines les plus officielles.
Maintenant, que l'on se demande ce qui se passe dans la tête de ces collaborateurs des cercles atlantistes. Puisque les atlantistes ne sont pas du tout mus par des croyances religieuses banales, mais que ce sont leurs croyances religieuses qui les conditionnent, et que ces croyances religieuses sont du christianisme fondamentaliste de la plus spécieuse interprétation, on peut se demander si ce qui se passe dans la tête des alliés objectifs des cercles atlantistes est simplement l'alignement et la collaboration aux mêmes idées religieuses radicales et déséquilibrées. Les alliés objetifs des cercles atlantistes sont-ils tous des protestants extrémistes et dévoyés?
- D'abord, on peut se rendre compte que les alliés objectifs issus de l'État israélien et des milieux juifs ont tout intérêt à être les alliés des milieux atlantistes fondamentalistes chrétiens. Eux-mêmes sont des fondamentalistes d'un genre particulier, puisque ce sont des fondamentalistes juifs et que leur fondamentalisme repose sur le sionisme le plus extrémiste. Coïncidence qui n'en est pas une, ce sionisme extrémiste et dévoyée, fort influent dans la sphère financière, s'allie parfaitement avec la doctrine des chrétiens sionistes.
- Ensuite, les alliés saoudiens, qui sont bien plus influents que les alliés pakistanais, se trouvent mêlés aux attentats par la figure ubuesque de leur lointain ambassadeur aux États-Unis, l'inénarrable Bandar bin Sultan, dépositaire des milliards de dollars d'un trésor de guerre issu du scandale Yamamah/BAE, contrat d'armement si illégal qu'il donne lieu actuellement à un procès par la Haute Cour de Justice de Londres (portant en fait sur les faits de corruption présumés de la firme anglo-saxonne BAE).
C'est ainsi qu'on apprend sur le site de Lyndon LaRouche, Solidarité et Progrès : "L’ancien ambassadeur saoudien à Washington, le prince Bandar, impliqué jusqu’au cou dans l’affaire BAE pour avoir reçu 1,5 milliards d’euros de « pots de vin », a fait l’objet d’une enquête de la Commission du 11 Septembre, pour avoir versé de l’argent à certains ressortissants saoudiens. Entre avril 1998 et mai 2002, il a versé entre 38.000 et 55.000 euros à deux couples de saoudiens résidant en Californie, et qui ont ensuite financé deux des pirates de l’air du 11 septembre. Nawaf Alhazmi et Khalid Almihdhar, les deux terroristes saoudiens en question, ont résidé en Californie dans la même résidence qu’Omar al-Bayoumi et Osama Basnan. Al-Bayoumi s’était chargé de leur accueil fin 2000, leur fournissant appartement, argent, numéro de sécurité sociale et plus tard des leçons de pilotage. La source de financement d’al-Bayoumi établie par le FBI était, via sa compagne, la femme de l’ambassadeur Bandar, qui avec son mari avait aussi financé puis protégé Osama Basnan. Lors d’une perquisition du domicile d’al-Bayoumi en Angleterre quelques jours après le 11 septembre 2001, Scotland Yard a retrouvé sous son planché les numéros de téléphone de certains officiels de l’ambassade saoudienne à Washington. Le prince Bandar et sa femme la princesse Haifa nient toujours avoir financé des terroristes du 11 septembre. Les co-présidents d’alors du Comité du renseignement au Sénat américain ont accusé le FBI de ne pas être allé au bout des pistes financières du 11 septembre. Des sources ont affirmé au LPAC que le FBI avait refusé l’autorisation au comité d’interroger les enquêteurs qui avaient établis les liens avec Basnan et al-Bayoumi". Précieux...
- Enfin, les alliés pakistanais, dont on sait que leur complicité n'est pas à piquer des hannetons dans le dossier du 911, disposent comme par hasard de l'arme atomique, alors que leur pays est une poudrière et qu'on voit mal pourquoi, si le Pakistan a pu disposer sans entraves de la bombe atomique, l'Iran ne le pourrait pas. Sans doute la CIA n'est-elle pas étrangère à ce régime de faveurs? Sur ces questions ténébreuses et obscures, quelques faits qui valent mieux que de longs discours.
*L'ISI est une excroissance historique de la CIA.
* Tant les talibans qu'al Quaeda sont fondés et financés par l'ISI et reçurent l'appui logistique et financier de la CIA.
* Ousama ben Laden a reçu en juillet 2001 les soins rénaux que son état de santé exigeait dans un hôpital militaire de Dubaï, où il reçut la visite du correspondant local de la CIA (informations notamment relayées par le Figaro français).
* Les derniers bailleurs de fonds à avoir versé 100 000 dollars aux pirates présumés et à Mohamed Atta, leur chef présumé, sont des agents de l'ISI proches de leur directeur de l'époque, lui-même un proche du président pakistanais.
* Le directeur de l'ISI de l'époque se trouvait le 911 en voyage aux États-Unis et rencontrait ce jour des représentants américains du Congrès (notamment) à Washington.
(Pour mémoire, je cite l'article de Thompson : "Le 4 septembre 2001, le Directeur de l'ISI, Mahmoud Ahmed, est arrivé à Washington DC. Le 10 septembre, un journal pakistanais rapportait cette visite, déclarant qu'elle avait "déclenché des spéculations sur l'ordre du jour de ses rencontres mystérieuses, qui se tenaient au Pentagone et à la NSA [National Security Agency]". Ce journal a aussi rapporté ses rencontres avec George Tenet (le Directeur de la CIA), des hauts fonctionnaires non spécifiés de la Maison Blanche et du Pentagone, ainsi que la "rencontre la plus importante" du Général Mahmoud avec Mark Grossman, le sous-Secrétaire d'Etat en charge des Affaires Politiques. Cet article suggérait que "bien sûr, Oussama ben Laden" fût au centre de certaines discussions. D'une façon prophétique, l'article ajoutait : "Ce qu'il y a de plus intéressant avec la visite de Mahmoud, c'est l'historique de telles visites. La dernière fois que [son] prédécesseur était à Washington, la politique intérieure [pakistanaise] fut chamboulée en quelques jours. Le fait que ce ne soit pas la première visite de Mahmoud de ces trois derniers mois montre l'urgence des pourparlers en cours".
Et également cet autre extrait :
"Mais ce que peu de gens savent, c'est que le matin du 11 septembre, le Général Mahmoud était présent à un petit-déjeuner de discussion au Capitole en compagnie des présidents des Comités de Renseignements de la Chambre et du Sénat, le Sénateur Bob Graham (D) et le Député Porter Goss (R). On a dit que cette rencontre a duré au moins jusqu'à ce que le deuxième avion touche le World Trade Center. Goss a admis lui-même avoir été pendant dix ans un vétéran de la branche 'opérations clandestines' de la CIA. Goss et Graham seraient plus tard les chefs des enquêtes conjointes Chambre-Sénat sur les attaques du 11 septembre. Et Goss, en particulier, fit les gros titres pour avoir déclaré qu'il n'y avait pas de "preuve encore fumante" indiquant que le gouvernement était suffisamment au courant pour éviter les attaques du 11 septembre. Etaient aussi présent à cette rencontre le Sénateur John Kyl (R) et l'ambassadeur du Pakistan aux Etats-Unis, Maleeha Lodhi (remarquez que toutes ou pratiquement toutes les personnes qui étaient présentes à cette rencontre avaient aussi rencontré le Général Mahmoud au Pakistan quelques semaines auparavant). Voici ce que le Sénateur Graham a dit plus tard de cette rencontre : "Nous parlions du terrorisme, spécifiquement du terrorisme généré en Afghanistan", et le New York Times a mentionné que la discussion tournait spécifiquement autour de Ben Laden. Le fait que ces personnes se soient rencontrées au moment des attaques est pour le moins une étrange coïncidence — et ceci sans parler du sujet de leur conversation! Les 12 et 13 septembre, le Général Mahmoud a rencontré le Secrétaire d'Etat adjoint Richard Armitage, le Sénateur Joseph Biden, le Président du Comité des Relations Etrangères du Sénat et le Secrétaire d'Etat Colin Powell. Un accord sur la collaboration du Pakistan dans la toute nouvelle "guerre contre le terrorisme" fut négocié entre Mahmoud et Armitage. Toutes ces rencontres ont coordonné la réponse du Pakistan au 11 septembre. N'est-il pas étrange que les termes des engagements du Pakistan à combattre al-Qaïda furent négociés avec l'homme qui aurait pu donner l'ordre d'envoyer 100.000 dollars
aux pirates de l'air du 11 septembre?
* Ce directeur fut démis par le président pakistanais quelques semaine plus tard et nommé à la tête d'une centrale électrique pakistanaise.
Au juste, pour la reconversion professionnelle, je ne sais, mais ce qui est certain, c'est ce qui suit :
"Le 7 octobre 2001, le Président pakistanais Musharraf licencia le chef de l'ISI — le Général de Corps d'Armée Mahmoud Ahmed. Le lendemain, des quotidiens, surtout en Inde mais aussi au Pakistan, ont dit qu'il avait été licencié pour son rôle dans les attaques du 11/9, ce qui a créé un véritable scandale. Par exemple, un quotidien pakistanais a déclaré : "Le Général de Corps d'Armée, Mahmoud Ahmed, a été remplacé après que les enquêteurs du FBI ont montré qu'il avait des liens crédibles entre lui et Omar Sheikh, l'un des trois militants libérés en échange des passagers de l'avion d'Indian Airlines qui avait été détourné en 1999… Des sources bien informées ont déclaré qu'il y avait suffisamment d'indices récoltés par les agences de renseignements américaines selon lesquelles c'était le Général Mahmoud qui avait donné l'instruction à Cheikh de transférer 100.000 dollars vers le compte de Mohammed Atta…" Des journaux indiens ont soutenu que les services secrets indiens avaient contribué à établir le lien. Pourtant, cette histoire explosive n'a pratiquement pas été mentionnée en Occident. Aux Etats-Unis, aussi surprenant que cela paraisse, la seule mention se trouvait dans une brève du Wall Street Journal, "Les autorités américaines … confirment (ont confirmé) que 100.000 dollars ont été transférés au pirate de l'air du WTC, Mohammed Atta, à partir du Pakistan par Ahmed Omar Cheikh sur l'instruction du Général Mahmoud". La plupart des autres comptes-rendus occidentaux expliquaient simplement que Mahmoud avait été licencié parce qu'il était trop proche des Taliban.").
Sans commentaire. Toutes ces informations sont disponibles dans un excellent et pénétrant article de Paul Thompson, un horrible journaliste qui fait son travail d'investigation et qui prétend réunir la vérité autour de la chronologie restituée et des faits impitoyables (http://questionscritiques.free.fr/terrorisme/Ahmed_Omar_Said_Cheikh/Paul_Thompson.htm). Mais on peut aussi ajouter que le grand reporter Éric Laurent explique qu'un maréchal pakistanais est mort dans un accident d'avion après avoir été accusé par le numéro 4 (un certain Zubaidah je crois) d'al Quadea de complicité directe dans le soutien financier aux pirates présumés du 911. Les noms importent peu, mais peuvent facilement être retrouvés.
Bref, ce qui m'intéresse et me fascine le plus dans l'alliance de tous les milieux religieux extrémistes autour du 911, et particulièrement que les fondamentalistes chrétiens sont les alliés objectifs des fondamentalistes juifs et des fondamentalistes musulmans, c'est ce qui se passe dans la tête de ces derniers fondamentalistes. Pour les autres, c'est à peu près clair, c'est la domination (domination occidentale ou strictement juive selon ces esprits dévoyés). Mais pour les islamistes radicaux, pourquoi collaborent-ils avec des personnage dont la corruption, l'hypocrisie et les conceptions impérialistes ne laissent aucun doute sur leurs intentions réelles et leur folie homicide?
Soit ce sont de simples traîtres, qui ont en vue l'argent et le pouvoir le plus immédiat et terre à terre, auquel cas leur foi musulmane est dévoyée (on parle notamment des gardiens de La Mecque). Soit c'est un peu différent et ce jeu de manipulation explique l'impression de jeu de miroirs que relève avec finesse et pénétration notamment Éric Laurent. Les responsables islamistes sont comme les pirates de l'air des doubles agents. Ils ne travaillent pour les atlantistes que dans la mesure où ils se rendent compte qu'ils ne peuvent que collaborer s'ils veulent parvenir à leurs fins véritables. Mais dans le fond ils haïssent l'Occident, dont ils sont bien placés pour mesurer les turpitudes et la vicissitude totalement étrangère aux idéaux démocratiques dont les démocraties occidentales se parent avec une rapacité et une hypocrisie goulues.
Les collaborateurs islamistes travaillent au fond pour la cause de l'Islam, mais ils sont aussi un peu perdus. Ce sont les Lorenzaccio de l'Islam et s'ils sont persuadés que le troisième monothéisme historique achève la révélation divine, ils sont les doubles agents objectifs et véritables d'un mouvement de fond qui amène de pauvres lampistes à occuper les feux de la rampe et à passer pour d'odieux et monstrueux terroristes/pirates/criminels méritant tous les châtiments.
Dans le fond, les collaborateurs islamistes ne sont radicaux que parce que le radicalisme religieux est ce qui préserve le plus du désespoir nihiliste et que ce désespoir nihiliste ne peut objectivement qu'étreindre des spectateurs/acteurs d'une telle corruption et d'un tel dévoiement. Ces collaborateurs à facettes multiples observent en serrant les dents et avec duplicité la véritable corruption des élites occidentalistes, leur voracité, leur soif de pouvoir qui les conduit à tout légitimer et à tout justifier au nom du pouvoir. Surtout, ces doubles agents véritables savent que les méthodes de l'Occident ne sont pas viables.
Si l'on veut mesurer l'intelligence pénétrante des méthodes occidentalistes, que l'on observe les modes de vie des princes saoudiens par exemple. Chacun connaît la caricature de ces princes, qui se livrent à la débauche sexuelle et toxicomane pendant leur jeunesse avant de se ranger peu ou prou des voitures et de montrer le visage politique de l'islamisme le plus radical. Mais ces dindons moqués n'agissent de la sorte que parce qu'ils perçoivent l'Occident comme le lieu même de la corruption et de la débauche, ce en quoi ils ont parfaitement raison, même si la caricature ne laisse pas de place à la complexité réelle de la situation.
Voilà ce qui attend l'Occident : vivre au-dessus de ses moyens, avec une rage de vivre digne de l'instant et de l'immédiat, puis lentement et inexorablement se consumer à force de consommer. La destruction de l'Occident vient en directe ligne de son mode de vie nihiliste et destructeur. Les doubles agents islamistes ne le savent que trop. C'est la preuve que l'Occident s'est dévoyé pour un peu de puissance immédiate. C'est cette puissance immédiate qui les condamne, eux dirigeants musulmans, à collaborer, mais dans le fond, ils souscrivent à toutes les propositions de l'islamisme radical comme le seul moyen de combattre efficacement le judéo-christianisme radical qui mène la danse en terre occidentale et qui manque de tout emporter sur son passage furieux et désaxé. Dernière précision : ce judéo-christianisme radical et si spécial s'exacerbe à mesure que sa folie s'exhibe et s'explicite et il ne faut pas chercher plus loin l'explication du 911.

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