Cette fois, c'est top - ou c'est trop. "Quand c'est trop, c'est Tropico", vantait une célèbre marque de jus de fruits pour appâter ses consommateurs gavés et comateux. La télévision est la caisse de résonance médiatique par excellence des systèmes démocratiques, libéraux, occidentaux. En France, la patrie autoproclamée des Droits de l'Homme, on avait déjà selon Coluche des politiciens que le monde entier nous envie. Désormais on a des journaliste sur le même moule : des propagandistes qui se moquent du monde et qui roulent pour la partialité la plus évidente.
Il est patent que la VO d'Occident et l'Occident prennent l'eau de toutes parts - que faire quand on est partisan farouche et inconditionnel du système en voie de désintégration? En premier lieu, accorder la primauté à l'Hyperreél, soit au désir sur le réel. On désire que la VO soit juste quand on est du côté des institutions d'Occident - donc la VO est juste. Ce Qu'il Fallait Dompter. Comme le réel revient toujours avec usure, plus le réel conteste, plus on s'empresse de le bâillonner. Jusqu'au moment où la marmite explosera.
C'est la crise systémique qui n'est pas un châtiment déconnecté du 911, mais la conséquence dont le 911 est la cause et dont la guerre contre le terrorisme est le processus. Après le visionnage de ce débat télévisé, auquel j'ajoute un article rare de partialité et de mauvaise foi du Figaro (propriété d'un marchand d'armes si ultra-libéral qu'il frise le fascisme financier)
http://www.lefigaro.fr/programmes-tele/2009/10/30/03012-20091030ARTFIG00348-l-objet-du-scandale-sophismes-bruyants-.php
vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas. Voilà comment les choses se passent en terre de France quand on désinforme et qu'on se livre à de la propagande. On désinvite deux cautions de la contestation VO : un scientifique et un journaliste d'investigation. On s'excuse de l'absence de contradicteurs sérieux dans le camp d'en face, le camp des conservateurs radicaux, ceux qui persistent à défendre une version officielle si moribonde que les officiels eux-mêmes l'ont désavouée. Des hyperofficiels au sens où ils pratiquent une surenchère irresponsable, irréaliste et acharnée.
On obtient un débat truqué, avec deux people dans le rôle des contestataires. Ça fait moins sérieux, d'autant que l'un est un humoriste connu pour sa balourdise sur-jouée, quand l'autre est un cinéaste provocateur et rebelle dans la catégorie pour adolescents plus ou moins attardés. Dès lors, on propose en face deux journalistes qui ne connaissent quasiment rien au dossier, mais qui ne sont pas moins citoyens que leurs opposants.
On obtient une égalité de façade pour un débat truqué. Le fait que le vrai débat ait été déprogrammé en dit long sur le niveau d'intoxication. Les producteurs la jouent si en faveur de la VO qu'ils n'ont même pas su trouver des personnalités du monde de la science ou de l'investigation pour appuyer le point de vue VO. Les habitués reporters se sont défilés - comme le courageux mais pas téméraire Guillaume Dasquié, un collègue du collaborateur Guisnel dans la sphère du journalisme ès-renseignements.
Un débat informel, sans valeur, qui prouve qu'on a peur dans les rangs autorisés d'afficher la défense de la VO qui volera en éclats quand le système volera aussi (bientôt). Pour JFK, on n'avait éprouvé aucune peine à truquer grossièrement et à convoquer les experts les plus prestigieux pour expliquer le trucage. On se rend compte aujourd'hui de leurs mensonges et du fait que le label d'experts ou de scientifiques ne veut plus rien dire.
Le défilement des experts pro-VO ne signifie pas qu'ils n'existent plus (voir le NIST légitimant contre la science l'effondrement des Tours) mais qu'ils se déballonnent en sentant que le système est proche de s'effondrer. Ce délitement signifie rien moins que la fin de la loi du plus fort, le rapport de forces qui profite en ce moment aux institutionnels occidentalistes et à ceux qui soutiennent leurs versions off et out, y compris quand ces VO sont totalement ubuesques.
Dans le camp des pseudo-débatteurs pro-VO, on avait deux journalistes : Hervé Gattegno et Frédéric Bonnaud. Bonnaud n'est pas venu en bande. C'est un ancien de France Inter, puis d'Europe 1. Il officia dans une émission profonde de Morandini, un soutien de la VO 911 et un agitateur conformiste, dont on a pu mesurer le degré de politiquement correct et de lâcheté saturée. Bonnaud ferait dans le politiquement incorrect, ce qui est un comble quand on pense que notre incorrect a la correction de défendre la VO du 911!
Notre incorrect est pour le coup particulièrement correct. Autre incorrection à la mode : Bonnaud s'est lancé dans la télévision. Il officie dans une émission de Beigbeder sur Canal Moins. Beigbeder - autre soutien affiché de la VO 911, au point d'écrire un roment sur le restaurant d'une Tour, Windows on the world. Beigbeder se veut lui aussi incorrect, c'est-à-dire qu'il sniffe de la coke en courant les mannequins plus ou moins prostituées d'origine salve. Frédéric est le frère de Charles, un patron incorrect, grand thuriféraire de ultra-libéralisme incorrect dans la mesure où il promeut ses valeurs avant-gardistes et où il bouscule l'impérialisme conservateur par un impérialisme ultra-dominateur et quasi révolutionnaire.
Depuis la rentrée 2009, Bonnaud est chroniqueur dans l'émission de France 2 L'objet du scandale, qui n'a de scandaleuse que le nom. Pour des raisons de déontologie élémentaires, jamais Bonnaud n'aurait dû être invité, puisqu'on ne saurait être juge et partie. L'intervention de Bonnaud est comme par enchantement pro domo. Pour mesurer le degré de lucidité et de courage de Bonnaud, notons que notre incorrect de choc a eu le front de prendre la défense de Polanski : "Le 30 septembre 2009, dans l'émission "L'objet du scandale", Frédéric Bonnaud défend le cinéaste Roman Polanski, objet d'une demande d'extradition des Etats-Unis depuis la Suisse pour une affaire de viol sur mineure, en l'occurrence Samanta Geimer, âgée de 13 ans à l'époque des faits. "Je dis simplement, explique Frédéric Bonnaud, que Roman Polanski est tombé à l’époque, lui-même pas très bien, sur une jeune femme qui avait 14 ans qui en faisait 17 ou 18 et qui avait, simplement à en croire son témoignage, ce qu’on appelle une sexualité active ! Il n’a pas été son initiateur. Il n’a pas été son pygmalion. Il a eu une aventure sexuelle avec elle. Voilà le dossier.”
Aventure sexuelle? Voilà le dossier? Si on vous dit : 13 ans, barbituriques et préméditation? Idem pour le 911 : si Bonaud évoque le 911 comme il évalue l'affaire Polanski, sûr qu'on aura un enterrement incorrect de seconde! Bonnaud est un partisan de plus du droit des plus forts, comme nous en avons eu un petit aperçu en France avec les interventions de BHL, de Finkielkraut et d'autres énergumènes du tonneau. C'est à se torde de rire tellement les ficelles sont grosses et saturées! Même Durand le présentateur pro-VO a eu le cran d'associer son rôle de modérateur impartial avec une défense éhontée et de mauvaise foi de la VO.
Aux côtés de Bonnaud, on trouve un autre spécimen de la propagande travestie en journalisme : Hervé Gattegno. Gattegno est journaliste au Point, ancien collaborateur du quotidien Le Monde de 1992 à 2007. Le Point est un journaliste ultra-libéral, qui roulait pour Sarkozy et qui est tenu par un grand patron français, ami conjoint de Chirac et de Sarkozy. Le seul moyen de réunir ces deux impairs ne peut résider que dans des intérêts financiers mal compris. Pinault a contribué à promouvoir le film-propagande de Yann A. Bertrand - un autre rebelle, de la mode écolo celui-là, d'un écologisme particulier. Il s'agit moins de défendre l'environnement humain que de seriner le malthusianisme le plus compatibles avec les intérêts spéculatifs de type financier.
Au Point intervient pour un bloc-notes proto-mauracien et malrucien le sioniste BHL, dont la nullité qualitative n'a d'équivalent que le caractère mythomane histrionique. Le Point est fameux pour sa défense outrée de la VO 911. Un de ses chroniqueurs se prétend spécialiste du 911, un certain Guisnel qui récemment cachetonnait pour de multiples casquettes : rédacteur en chef adjoint de Libération, un quotidien de moins en moins libertaire et de plus en plus libéral, à partir de 1991, il quitte le journal en 1996 pour entrer au Point, où d'après Wikipédia, "il traite des questions de défense et des nouvelles technologies. Spécialiste des questions militaires et de renseignement, Jean Guisnel a été auditeur de l'Institut des hautes études de la défense nationale et professeur associé à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr de 1999 à 2005 (chargé du cours de l'histoire de la presse)".
Tu parles d'un spécialiste! C'est les infiltrés - ou bien? "Il est membre du jury du Prix littéraire de l'armée de terre - Erwan Bergot. Certains observateurs lui attribuent la responsabilité du limogeage du colonel Paul Gaujac par le ministre de la défense François Léotard en 1994 et de Aymeric Chauprade par Hervé Morin en 2009". Chauprade : un expert en stratégie qui remettait en question la VO du 911. Bizarre? Époustouflant?
Le directeur du Point, un certain FOG, anime des émissions de débat du calibre équivalent à celles de Durand. Les deux stars oscillent ente le culturel généraliste et le journalistique événementiel. Dans l'une d'entre elles, FOG a ostensiblement empêché le journaliste d'investigation Raynaud de s'exprimer sur la contestation de la VO 911. Accusé toutes les minutes d'être un conspirationniste de la pire espèce, affilié à l'extrême-droite et abonné à l'escroquerie antisémite, Raynaud avait en face de lui un propagandiste notoire, le scribouillard Sifaoui, dont d'innombrables rumeurs insinuent qu'il serait proche des services secrets français et algériens.
Gattegno n'est pas présent sur le plateau de Durand par hasard. Comme Bonnaud, Gattegno vient de la presse écrite estampillée de gauche. Gattegno travaille pour le quotidien institutionnel de centre-gauche Le Monde. Libération a été repris par un banquier Rothschild grand ami de Sarkozy, qui a remplacé l'usé July par l'atlantiste Joffrin (dont le nom réel est Mouchard!). Le Monde est passé du statut enviable de journal résistant à celui de propriété d'un groupe d'armes et de presse, tenu par un autre ami de Sarkozy, le fils Lagardère.
Si Lagardère ne vient pas à toi... Papa est mort dans d'étranges circonstances, l'ex éminence grise est prisonnière des rets d'une drôle d'histoire franco-luxembourgeoise, Gattegno a fait ses bagages en passant d'un journal social-démocrate à un hebdomadaire ultra-libéral. Au moment où certains socialistes plient armes et bagages pour rallier le camp Sarkozy, au moment où le socialisme de plus en plus libéral est de moins en moins socialiste, l'évolution de Gattegno prend tout son sens. D'ailleurs, Gattegno est réputé proche d'Arnaud Montebourg, un avocat socialiste qui s'exprime comme un pédant perclus de chuintements salonnards et qui n'est pas plus socialiste que les autres jeunes dirigeants actuels du socialisme français.
Montebourg fut Young Leaders de la French American Foundation, une association philanthropique cultivant le même modèle que le CFR et qui contient en son rang des socialistes aussi libéraux que Hollande, Moscovici ou Montebourg. On retrouve parmi ce gratin un certain Joffrin. Le monde est petit. Montebourg est marié à une ancienne collaboratrice de Balladur et de Douste-Blazy, la roturière républicaine Hortense de Labriffe.
Certes, certes. Nous nageons en pleins principes antirépublicains et oligarchiques. Balladur était le candidat des financiers de la City aux présidentielles de 1995. C'est un libéral convaincu. Montebourg est un rénovateur socialiste qui rénove le socialisme en le transformant petit à petit en copie du parti démocrate américain ou du travaillisme à la Blair, soit d'un libéral-impérialisme mâtiné de progressisme.
Gattegno est ainsi de gauche au sens où il travaille indifféremment pour des intérêts ultralibéraux ou des intérêts de gauche. Qu'il œuvre sous la coupe de Pinault ou de Lagardère, la coupe est pleine. Gattegno et Bonnaud sont des propagandistes dont le seul pedigree suffit à indiquer la qualité. Ce n'est bien entendu pas de tels énergumènes de l'arrivisme et de la subversion événementielle qui risquent de critiquer avec justesse et justice le 911.
En attendant qu'un jour Laurent, Raynaud, Chauprade, Chesney (économiste à l'Université de Zürich, ancien professeur à HEC, qui révèle les suspects délits d'initiés qui émaillent le 911), Meyssan et d'autres viennent sur des médias français officiels contester la VO intenable et infernale du 911, nous ne pouvons nous étonner du traitement imparti : avec Durand, Bonnaud et Gattegno dans le rôle des procureurs, attendre l'impartialité correspond à l'espoir du cerf qui escompterait du chasseur une once de mansuétude.
Il est patent que la VO d'Occident et l'Occident prennent l'eau de toutes parts - que faire quand on est partisan farouche et inconditionnel du système en voie de désintégration? En premier lieu, accorder la primauté à l'Hyperreél, soit au désir sur le réel. On désire que la VO soit juste quand on est du côté des institutions d'Occident - donc la VO est juste. Ce Qu'il Fallait Dompter. Comme le réel revient toujours avec usure, plus le réel conteste, plus on s'empresse de le bâillonner. Jusqu'au moment où la marmite explosera.
C'est la crise systémique qui n'est pas un châtiment déconnecté du 911, mais la conséquence dont le 911 est la cause et dont la guerre contre le terrorisme est le processus. Après le visionnage de ce débat télévisé, auquel j'ajoute un article rare de partialité et de mauvaise foi du Figaro (propriété d'un marchand d'armes si ultra-libéral qu'il frise le fascisme financier)
http://www.lefigaro.fr/programmes-tele/2009/10/30/03012-20091030ARTFIG00348-l-objet-du-scandale-sophismes-bruyants-.php
vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas. Voilà comment les choses se passent en terre de France quand on désinforme et qu'on se livre à de la propagande. On désinvite deux cautions de la contestation VO : un scientifique et un journaliste d'investigation. On s'excuse de l'absence de contradicteurs sérieux dans le camp d'en face, le camp des conservateurs radicaux, ceux qui persistent à défendre une version officielle si moribonde que les officiels eux-mêmes l'ont désavouée. Des hyperofficiels au sens où ils pratiquent une surenchère irresponsable, irréaliste et acharnée.
On obtient un débat truqué, avec deux people dans le rôle des contestataires. Ça fait moins sérieux, d'autant que l'un est un humoriste connu pour sa balourdise sur-jouée, quand l'autre est un cinéaste provocateur et rebelle dans la catégorie pour adolescents plus ou moins attardés. Dès lors, on propose en face deux journalistes qui ne connaissent quasiment rien au dossier, mais qui ne sont pas moins citoyens que leurs opposants.
On obtient une égalité de façade pour un débat truqué. Le fait que le vrai débat ait été déprogrammé en dit long sur le niveau d'intoxication. Les producteurs la jouent si en faveur de la VO qu'ils n'ont même pas su trouver des personnalités du monde de la science ou de l'investigation pour appuyer le point de vue VO. Les habitués reporters se sont défilés - comme le courageux mais pas téméraire Guillaume Dasquié, un collègue du collaborateur Guisnel dans la sphère du journalisme ès-renseignements.
Un débat informel, sans valeur, qui prouve qu'on a peur dans les rangs autorisés d'afficher la défense de la VO qui volera en éclats quand le système volera aussi (bientôt). Pour JFK, on n'avait éprouvé aucune peine à truquer grossièrement et à convoquer les experts les plus prestigieux pour expliquer le trucage. On se rend compte aujourd'hui de leurs mensonges et du fait que le label d'experts ou de scientifiques ne veut plus rien dire.
Le défilement des experts pro-VO ne signifie pas qu'ils n'existent plus (voir le NIST légitimant contre la science l'effondrement des Tours) mais qu'ils se déballonnent en sentant que le système est proche de s'effondrer. Ce délitement signifie rien moins que la fin de la loi du plus fort, le rapport de forces qui profite en ce moment aux institutionnels occidentalistes et à ceux qui soutiennent leurs versions off et out, y compris quand ces VO sont totalement ubuesques.
Dans le camp des pseudo-débatteurs pro-VO, on avait deux journalistes : Hervé Gattegno et Frédéric Bonnaud. Bonnaud n'est pas venu en bande. C'est un ancien de France Inter, puis d'Europe 1. Il officia dans une émission profonde de Morandini, un soutien de la VO 911 et un agitateur conformiste, dont on a pu mesurer le degré de politiquement correct et de lâcheté saturée. Bonnaud ferait dans le politiquement incorrect, ce qui est un comble quand on pense que notre incorrect a la correction de défendre la VO du 911!
Notre incorrect est pour le coup particulièrement correct. Autre incorrection à la mode : Bonnaud s'est lancé dans la télévision. Il officie dans une émission de Beigbeder sur Canal Moins. Beigbeder - autre soutien affiché de la VO 911, au point d'écrire un roment sur le restaurant d'une Tour, Windows on the world. Beigbeder se veut lui aussi incorrect, c'est-à-dire qu'il sniffe de la coke en courant les mannequins plus ou moins prostituées d'origine salve. Frédéric est le frère de Charles, un patron incorrect, grand thuriféraire de ultra-libéralisme incorrect dans la mesure où il promeut ses valeurs avant-gardistes et où il bouscule l'impérialisme conservateur par un impérialisme ultra-dominateur et quasi révolutionnaire.
Depuis la rentrée 2009, Bonnaud est chroniqueur dans l'émission de France 2 L'objet du scandale, qui n'a de scandaleuse que le nom. Pour des raisons de déontologie élémentaires, jamais Bonnaud n'aurait dû être invité, puisqu'on ne saurait être juge et partie. L'intervention de Bonnaud est comme par enchantement pro domo. Pour mesurer le degré de lucidité et de courage de Bonnaud, notons que notre incorrect de choc a eu le front de prendre la défense de Polanski : "Le 30 septembre 2009, dans l'émission "L'objet du scandale", Frédéric Bonnaud défend le cinéaste Roman Polanski, objet d'une demande d'extradition des Etats-Unis depuis la Suisse pour une affaire de viol sur mineure, en l'occurrence Samanta Geimer, âgée de 13 ans à l'époque des faits. "Je dis simplement, explique Frédéric Bonnaud, que Roman Polanski est tombé à l’époque, lui-même pas très bien, sur une jeune femme qui avait 14 ans qui en faisait 17 ou 18 et qui avait, simplement à en croire son témoignage, ce qu’on appelle une sexualité active ! Il n’a pas été son initiateur. Il n’a pas été son pygmalion. Il a eu une aventure sexuelle avec elle. Voilà le dossier.”
Aventure sexuelle? Voilà le dossier? Si on vous dit : 13 ans, barbituriques et préméditation? Idem pour le 911 : si Bonaud évoque le 911 comme il évalue l'affaire Polanski, sûr qu'on aura un enterrement incorrect de seconde! Bonnaud est un partisan de plus du droit des plus forts, comme nous en avons eu un petit aperçu en France avec les interventions de BHL, de Finkielkraut et d'autres énergumènes du tonneau. C'est à se torde de rire tellement les ficelles sont grosses et saturées! Même Durand le présentateur pro-VO a eu le cran d'associer son rôle de modérateur impartial avec une défense éhontée et de mauvaise foi de la VO.
Aux côtés de Bonnaud, on trouve un autre spécimen de la propagande travestie en journalisme : Hervé Gattegno. Gattegno est journaliste au Point, ancien collaborateur du quotidien Le Monde de 1992 à 2007. Le Point est un journaliste ultra-libéral, qui roulait pour Sarkozy et qui est tenu par un grand patron français, ami conjoint de Chirac et de Sarkozy. Le seul moyen de réunir ces deux impairs ne peut résider que dans des intérêts financiers mal compris. Pinault a contribué à promouvoir le film-propagande de Yann A. Bertrand - un autre rebelle, de la mode écolo celui-là, d'un écologisme particulier. Il s'agit moins de défendre l'environnement humain que de seriner le malthusianisme le plus compatibles avec les intérêts spéculatifs de type financier.
Au Point intervient pour un bloc-notes proto-mauracien et malrucien le sioniste BHL, dont la nullité qualitative n'a d'équivalent que le caractère mythomane histrionique. Le Point est fameux pour sa défense outrée de la VO 911. Un de ses chroniqueurs se prétend spécialiste du 911, un certain Guisnel qui récemment cachetonnait pour de multiples casquettes : rédacteur en chef adjoint de Libération, un quotidien de moins en moins libertaire et de plus en plus libéral, à partir de 1991, il quitte le journal en 1996 pour entrer au Point, où d'après Wikipédia, "il traite des questions de défense et des nouvelles technologies. Spécialiste des questions militaires et de renseignement, Jean Guisnel a été auditeur de l'Institut des hautes études de la défense nationale et professeur associé à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr de 1999 à 2005 (chargé du cours de l'histoire de la presse)".
Tu parles d'un spécialiste! C'est les infiltrés - ou bien? "Il est membre du jury du Prix littéraire de l'armée de terre - Erwan Bergot. Certains observateurs lui attribuent la responsabilité du limogeage du colonel Paul Gaujac par le ministre de la défense François Léotard en 1994 et de Aymeric Chauprade par Hervé Morin en 2009". Chauprade : un expert en stratégie qui remettait en question la VO du 911. Bizarre? Époustouflant?
Le directeur du Point, un certain FOG, anime des émissions de débat du calibre équivalent à celles de Durand. Les deux stars oscillent ente le culturel généraliste et le journalistique événementiel. Dans l'une d'entre elles, FOG a ostensiblement empêché le journaliste d'investigation Raynaud de s'exprimer sur la contestation de la VO 911. Accusé toutes les minutes d'être un conspirationniste de la pire espèce, affilié à l'extrême-droite et abonné à l'escroquerie antisémite, Raynaud avait en face de lui un propagandiste notoire, le scribouillard Sifaoui, dont d'innombrables rumeurs insinuent qu'il serait proche des services secrets français et algériens.
Gattegno n'est pas présent sur le plateau de Durand par hasard. Comme Bonnaud, Gattegno vient de la presse écrite estampillée de gauche. Gattegno travaille pour le quotidien institutionnel de centre-gauche Le Monde. Libération a été repris par un banquier Rothschild grand ami de Sarkozy, qui a remplacé l'usé July par l'atlantiste Joffrin (dont le nom réel est Mouchard!). Le Monde est passé du statut enviable de journal résistant à celui de propriété d'un groupe d'armes et de presse, tenu par un autre ami de Sarkozy, le fils Lagardère.
Si Lagardère ne vient pas à toi... Papa est mort dans d'étranges circonstances, l'ex éminence grise est prisonnière des rets d'une drôle d'histoire franco-luxembourgeoise, Gattegno a fait ses bagages en passant d'un journal social-démocrate à un hebdomadaire ultra-libéral. Au moment où certains socialistes plient armes et bagages pour rallier le camp Sarkozy, au moment où le socialisme de plus en plus libéral est de moins en moins socialiste, l'évolution de Gattegno prend tout son sens. D'ailleurs, Gattegno est réputé proche d'Arnaud Montebourg, un avocat socialiste qui s'exprime comme un pédant perclus de chuintements salonnards et qui n'est pas plus socialiste que les autres jeunes dirigeants actuels du socialisme français.
Montebourg fut Young Leaders de la French American Foundation, une association philanthropique cultivant le même modèle que le CFR et qui contient en son rang des socialistes aussi libéraux que Hollande, Moscovici ou Montebourg. On retrouve parmi ce gratin un certain Joffrin. Le monde est petit. Montebourg est marié à une ancienne collaboratrice de Balladur et de Douste-Blazy, la roturière républicaine Hortense de Labriffe.
Certes, certes. Nous nageons en pleins principes antirépublicains et oligarchiques. Balladur était le candidat des financiers de la City aux présidentielles de 1995. C'est un libéral convaincu. Montebourg est un rénovateur socialiste qui rénove le socialisme en le transformant petit à petit en copie du parti démocrate américain ou du travaillisme à la Blair, soit d'un libéral-impérialisme mâtiné de progressisme.
Gattegno est ainsi de gauche au sens où il travaille indifféremment pour des intérêts ultralibéraux ou des intérêts de gauche. Qu'il œuvre sous la coupe de Pinault ou de Lagardère, la coupe est pleine. Gattegno et Bonnaud sont des propagandistes dont le seul pedigree suffit à indiquer la qualité. Ce n'est bien entendu pas de tels énergumènes de l'arrivisme et de la subversion événementielle qui risquent de critiquer avec justesse et justice le 911.
En attendant qu'un jour Laurent, Raynaud, Chauprade, Chesney (économiste à l'Université de Zürich, ancien professeur à HEC, qui révèle les suspects délits d'initiés qui émaillent le 911), Meyssan et d'autres viennent sur des médias français officiels contester la VO intenable et infernale du 911, nous ne pouvons nous étonner du traitement imparti : avec Durand, Bonnaud et Gattegno dans le rôle des procureurs, attendre l'impartialité correspond à l'espoir du cerf qui escompterait du chasseur une once de mansuétude.
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