J'envoie cette lettre à Géraldine Muhlmann, politologue à Sciences po., qui s'est distinguée par une brillante envolée en faveur de la version officielle du 911. Que l'on en juge :
http://www.dailymotion.com/relevance/search/muhlmann/video/x6pm5h_reponse-a-geraldine-muhlmann-bigard_news
Du coup, je me suis trouvé tellement bluffé par cette science pythique si peu mythique que j'ai pris cette brillante commentatrice et analyste en admiration invétérée et que je l'ai implorée de me prendre en pitié, moi, pauvre pitre dépité. Pouvait-elle répondre à certaines de mes questions lancinantes? Après tout, j'étais si dépourvu de raison que j'étais incapable de comprendre plus loin le 911 que l'oraison ayant suivi le 911. Allez Géraldine, chiche, une pièce à convictions, pour la bonne cause - toujours?
Madame,
J'ai écouté votre intervention au micro de RTL le 8 septembre 2008.
Vous nous avez expliqué en guise d'argument l'argutie suivante : si les contestataires de la version officielle du 911 ont quelques arguments pertinents (quand même?), les tenants de la VO a fortiori. Et vous citez la commission Kean de 2004 pour produire les fameux éléments factuels.
Ouf, me voilà rassuré : j'avais peur que vous fassiez partie de ceux qui annoncent à grand renfort de moulinets et de prétéritions qu'ils vont citer une montagne de preuves, puis qui remballent leur camelote avec plein d'ergots et encore plus d'égos - et une conclusion assénée en guise de pétition de principe : vous voyez bien, je vous l'avais bien dit, je vous le jure, croyez-moi, petits moutons, la VO est l'expression de la vérité, etc., etc.
Heureusement, avec vous, politologue de haute volée, nulle chance que vous subissiez à vos risques et périls la reprise de volée : croix de bois, croix de fer, vous allez nous fournir des éléments factuels, qui plus est tirés de la Commission Kean 2004. Et si vous alliez en Enfer? Y croiseriez-vous le sympathique Kissinger, vous savez, le Prix Nobel 1973 qui fut un temps pressenti pour occuper le poste de Kean, avant que les familles des victimes outragées n'obtiennent son éviction? Connaissez-vous le pedigree et le parcours de Monsieur Kissinger? Un saint, je vous dis, un saint d'airain.
Pourriez-vous, je vous prie, me fournir ces fameux éléments que vous avez mentionnés à de multiples reprises pour démontrer implicitement que Bigard avait le cigare et racontait des bobards, parce que je n'ai pas la chance comme vous de posséder un cerveau dégourdi et que je m'avoue cruellement en défaut d'éléments factuels sérieux pour défendre la VO du 911? J'avoue éprouver les plus grandes difficultés à récolter un argument sérieux dans la fameuse enquête de la Commission Kean, qui fera date et promet même par la rigueur de son travail de dépasser en qualité et en clairvoyance la Commission Warren, une référence en la matière et par sa matière.
Vous savez, la Commission dépêchée pour expliquer que c'était bien une seule balle tirée par le seul Oswald qui avait transpercé le corps de JFK et le corps du gouverneur Connelly? Voyage, voyage, plus loin que la vie et le jour, voyage...
De même que la Commission Warren a réfuté à jamais les suspicions sur cet assassinat tragique, de même la Commission Kean a, par la clarté et la netteté de son travail, fait taire une bonne foi pour toutes les détraqués conspirationnistes et complotistes qui osent encore penser que les institutions américaines ne sont pas l'expression de la démocratie et pour tout dire du Bien...
J'avais quelques questions subsidiaires et toujours aussi décalées à vous soumettre. Ma faiblesse mentale, que voulez-vous? Je ne suis pas brillant politologue et diplômé des plus grandes universités et j'admets les pires difficultés à rédiger. Alors, les fameuses questions? J'y viens.
1) Comment se fait-il que ben Laden ait été accusé sans avoir jamais avoir été inculpé?
2) Quels sont les incompétents qui ont laissé les avions détournés tant de dizaines de minutes dans l'air américain?
3) Qu'est-il arrivé au WTC 7, dont la Commission Kean ne mentionne pas l'existence et dont l'explication fournie par le NIST en 2008, tout récemment (un aveu de faiblesse?), ne tient pas compte de la physique et des normes en vigueur?
4) Comment ben Laden a-t-il réussi à procéder à des délites d'initiés reconnus par la Commission Kean sur les compagnies d'aviation et d'autres entreprises?
5) Pourquoi Zelikow, un ami de Rice, n'a-t-il pas jugé bon de verser comme pièce à conviction les plaintes répétées du colonel Shaffer sur l'opération Able Danger, pour le compte de la DIA? Selon Shaffer et son adjoint chargés de l'opération d'infiltration terroriste, Atta et quelques complices étaient connus des renseignements depuis au moins 2000 et travaillaient pour le compte des États-Unis. Pas de ben Laden, hein?
6) Selon M. Labévière, dont la bévue récente a été sanctionnée magnifiquement par Mme Ockrent-Kouchner et un comparse publiciste, et selon de multiples et fort fiables sources, ben Laden était soigné en juillet 2001 dans un hôpital militaire américain de Dubaï où il reçut la visite du correspondant local de la CIA, un certain L. Mitchell si ma mémoire est bonne. Qu'est-ce à dire?
Je vais arrêter là les questions qui me taraudent l'esprit, car je sais que vous avez tant de choses intéressantes à faire que vous ne pouvez pas passer votre précieux temps à répondre aux questions d'un internaute peu enclin de bigardmania. J'espère néanmoins que vous ne chercherez pas à me faire interner pour ce révisionnisme dont Vidal-Naquet avait remarqué qu'il caractérisait plus l'entreprise d'un esprit critique et d'un historien curieux que la marque d'un pervers négationniste.
Je vous remercie par avance de votre réponse et vous prie de croire, Madame, en l'expression de mon abyssale considération.
http://www.dailymotion.com/relevance/search/muhlmann/video/x6pm5h_reponse-a-geraldine-muhlmann-bigard_news
Du coup, je me suis trouvé tellement bluffé par cette science pythique si peu mythique que j'ai pris cette brillante commentatrice et analyste en admiration invétérée et que je l'ai implorée de me prendre en pitié, moi, pauvre pitre dépité. Pouvait-elle répondre à certaines de mes questions lancinantes? Après tout, j'étais si dépourvu de raison que j'étais incapable de comprendre plus loin le 911 que l'oraison ayant suivi le 911. Allez Géraldine, chiche, une pièce à convictions, pour la bonne cause - toujours?
Madame,
J'ai écouté votre intervention au micro de RTL le 8 septembre 2008.
Vous nous avez expliqué en guise d'argument l'argutie suivante : si les contestataires de la version officielle du 911 ont quelques arguments pertinents (quand même?), les tenants de la VO a fortiori. Et vous citez la commission Kean de 2004 pour produire les fameux éléments factuels.
Ouf, me voilà rassuré : j'avais peur que vous fassiez partie de ceux qui annoncent à grand renfort de moulinets et de prétéritions qu'ils vont citer une montagne de preuves, puis qui remballent leur camelote avec plein d'ergots et encore plus d'égos - et une conclusion assénée en guise de pétition de principe : vous voyez bien, je vous l'avais bien dit, je vous le jure, croyez-moi, petits moutons, la VO est l'expression de la vérité, etc., etc.
Heureusement, avec vous, politologue de haute volée, nulle chance que vous subissiez à vos risques et périls la reprise de volée : croix de bois, croix de fer, vous allez nous fournir des éléments factuels, qui plus est tirés de la Commission Kean 2004. Et si vous alliez en Enfer? Y croiseriez-vous le sympathique Kissinger, vous savez, le Prix Nobel 1973 qui fut un temps pressenti pour occuper le poste de Kean, avant que les familles des victimes outragées n'obtiennent son éviction? Connaissez-vous le pedigree et le parcours de Monsieur Kissinger? Un saint, je vous dis, un saint d'airain.
Pourriez-vous, je vous prie, me fournir ces fameux éléments que vous avez mentionnés à de multiples reprises pour démontrer implicitement que Bigard avait le cigare et racontait des bobards, parce que je n'ai pas la chance comme vous de posséder un cerveau dégourdi et que je m'avoue cruellement en défaut d'éléments factuels sérieux pour défendre la VO du 911? J'avoue éprouver les plus grandes difficultés à récolter un argument sérieux dans la fameuse enquête de la Commission Kean, qui fera date et promet même par la rigueur de son travail de dépasser en qualité et en clairvoyance la Commission Warren, une référence en la matière et par sa matière.
Vous savez, la Commission dépêchée pour expliquer que c'était bien une seule balle tirée par le seul Oswald qui avait transpercé le corps de JFK et le corps du gouverneur Connelly? Voyage, voyage, plus loin que la vie et le jour, voyage...
De même que la Commission Warren a réfuté à jamais les suspicions sur cet assassinat tragique, de même la Commission Kean a, par la clarté et la netteté de son travail, fait taire une bonne foi pour toutes les détraqués conspirationnistes et complotistes qui osent encore penser que les institutions américaines ne sont pas l'expression de la démocratie et pour tout dire du Bien...
J'avais quelques questions subsidiaires et toujours aussi décalées à vous soumettre. Ma faiblesse mentale, que voulez-vous? Je ne suis pas brillant politologue et diplômé des plus grandes universités et j'admets les pires difficultés à rédiger. Alors, les fameuses questions? J'y viens.
1) Comment se fait-il que ben Laden ait été accusé sans avoir jamais avoir été inculpé?
2) Quels sont les incompétents qui ont laissé les avions détournés tant de dizaines de minutes dans l'air américain?
3) Qu'est-il arrivé au WTC 7, dont la Commission Kean ne mentionne pas l'existence et dont l'explication fournie par le NIST en 2008, tout récemment (un aveu de faiblesse?), ne tient pas compte de la physique et des normes en vigueur?
4) Comment ben Laden a-t-il réussi à procéder à des délites d'initiés reconnus par la Commission Kean sur les compagnies d'aviation et d'autres entreprises?
5) Pourquoi Zelikow, un ami de Rice, n'a-t-il pas jugé bon de verser comme pièce à conviction les plaintes répétées du colonel Shaffer sur l'opération Able Danger, pour le compte de la DIA? Selon Shaffer et son adjoint chargés de l'opération d'infiltration terroriste, Atta et quelques complices étaient connus des renseignements depuis au moins 2000 et travaillaient pour le compte des États-Unis. Pas de ben Laden, hein?
6) Selon M. Labévière, dont la bévue récente a été sanctionnée magnifiquement par Mme Ockrent-Kouchner et un comparse publiciste, et selon de multiples et fort fiables sources, ben Laden était soigné en juillet 2001 dans un hôpital militaire américain de Dubaï où il reçut la visite du correspondant local de la CIA, un certain L. Mitchell si ma mémoire est bonne. Qu'est-ce à dire?
Je vais arrêter là les questions qui me taraudent l'esprit, car je sais que vous avez tant de choses intéressantes à faire que vous ne pouvez pas passer votre précieux temps à répondre aux questions d'un internaute peu enclin de bigardmania. J'espère néanmoins que vous ne chercherez pas à me faire interner pour ce révisionnisme dont Vidal-Naquet avait remarqué qu'il caractérisait plus l'entreprise d'un esprit critique et d'un historien curieux que la marque d'un pervers négationniste.
Je vous remercie par avance de votre réponse et vous prie de croire, Madame, en l'expression de mon abyssale considération.
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