On glose en ce moment énormément sur l'effondrement monétaire du système. L'ajout et la précision de l'adjectif (monétaire) me font bien rire : si comme c'est le cas le monétaire est ce qui gouverne le système immanentiste, alors cet adjectif est superlatif. Ce n'est pas seulement le monétaire qui s'effondre; c'est aussi et surtout le système immanentiste.
Ainsi de ces hurluberlus autoproclamés experts, en avis financiers, qui n'ont jamais été capables de diagnostiquer la chute d'un système pourtant bancal et condamné à l'avance. Ils nous serinent que ce n'était pas prévisible : dans ce cas, qu'ils nous expliquent comment un LaRouche aux États-Unis a pu prévoir l'inimaginable?
Tous ces menteurs finissent en guise de diversion par botter en touche et par expliquer que le réel est en définitive inexplicable, opaque et dénué de sens. Mystérieux, certainement; absurde, certainement pas. Les historiens capitulent pour expliquer des faits historiques; les économistes capitulent pour expliquer des évènements économiques; les analystes en terrorisme capitulent pour expliquer l'avènement d'attentats.
Il est évident que la diversion des experts de l'immanentisme consiste en fait à capituler devant le réel quand le réel est par trop inadmissible. C'est l'aveu de la déculpabilisation et de la déresponsabilisation, quand la culpabilité et la responsabilité sont trop fortes. Cette déresponsabilisation évoque irrésistiblement la déréalisation quand le réel est si dur à supporter qu'il engendre la folie et la démission du patient.
Bref, tous ces experts ne parviennent qu'à expliquer que le réel est inexplicable. Pourtant, il est assez évident que l'inexplicable relève surtout de ce qui serait trop douloureux à expliquer - et à démystifier. L'inexplicable, c'est que l'on comprend tout de suite mieux quand on transpose le jargon ésotérique de l'immanentisme en termes ontologiques classiques.
Autant dire que ce qu'on appelle la chute du système monétaire, de la finance et de la banque correspond à une réalité bien plus précise et définissable : ces chutes économiques et fort abstraites connotent toutes la chute fort concrète de l'immanentisme, soit la chute de l'Hyperréel face au réel. A force d'avoir prétendu prendre la place du réel, l'Hyperréel est sur le point d'être pris à son propre jeu : il est vaincu avec usure et il est usé d'avoir voulu vaincre.
Ainsi de ces hurluberlus autoproclamés experts, en avis financiers, qui n'ont jamais été capables de diagnostiquer la chute d'un système pourtant bancal et condamné à l'avance. Ils nous serinent que ce n'était pas prévisible : dans ce cas, qu'ils nous expliquent comment un LaRouche aux États-Unis a pu prévoir l'inimaginable?
Tous ces menteurs finissent en guise de diversion par botter en touche et par expliquer que le réel est en définitive inexplicable, opaque et dénué de sens. Mystérieux, certainement; absurde, certainement pas. Les historiens capitulent pour expliquer des faits historiques; les économistes capitulent pour expliquer des évènements économiques; les analystes en terrorisme capitulent pour expliquer l'avènement d'attentats.
Il est évident que la diversion des experts de l'immanentisme consiste en fait à capituler devant le réel quand le réel est par trop inadmissible. C'est l'aveu de la déculpabilisation et de la déresponsabilisation, quand la culpabilité et la responsabilité sont trop fortes. Cette déresponsabilisation évoque irrésistiblement la déréalisation quand le réel est si dur à supporter qu'il engendre la folie et la démission du patient.
Bref, tous ces experts ne parviennent qu'à expliquer que le réel est inexplicable. Pourtant, il est assez évident que l'inexplicable relève surtout de ce qui serait trop douloureux à expliquer - et à démystifier. L'inexplicable, c'est que l'on comprend tout de suite mieux quand on transpose le jargon ésotérique de l'immanentisme en termes ontologiques classiques.
Autant dire que ce qu'on appelle la chute du système monétaire, de la finance et de la banque correspond à une réalité bien plus précise et définissable : ces chutes économiques et fort abstraites connotent toutes la chute fort concrète de l'immanentisme, soit la chute de l'Hyperréel face au réel. A force d'avoir prétendu prendre la place du réel, l'Hyperréel est sur le point d'être pris à son propre jeu : il est vaincu avec usure et il est usé d'avoir voulu vaincre.
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