Dans un article récent, consacré à la crise en Ossétie du sud, entre la Géorgie pro-atlantiste, et la Russie fort intéressée par ses ressources naturelles, le site fort bien informé de Solidarité et Progrès laisse entendre que les accusations ciblant Israël poursuivraient le but de cacher le véritable commanditaire : en gros, Soros le spéculateur - et les intérêts financiers qu'il représente. Non pas Israël. Pas même les États-Unis impérialistes.
http://www.solidariteetprogres.org/article4527.html
Cette grille de lecture lucide rejoint l'interprétation qu'on peut faire du 911.
Dans les deux cas, il serait délirant de rejeter les faits irréfutables qui montrent que des éléments institutionnels israéliens sont impliqués. En même, à chaque fois, ces éléments sont toujours impliqués conjointement aux éléments américains, anglo-saxons et atlantistes. A moins de présumer qu'Israël est le marionnettiste ou le ventriloque de ces opérations, alors que tout indique au contraire qu'il en est un des exécutants, voire un sous-traitant (comme pour la guerre au Liban de 2006), il est beaucoup plus pertinent et perspicace de se demander quelle force ou quelle nébuleuse est en mesure d'impliquer verticalement des instituions aussi différentes qu'Israël, les États-Unis ou la Grande-Bretagne.
Certes, ces États sont officiellement alliés, et proches alliés. Malgré tout, leurs intérêts stratégiques sont loin d'être toujours identiques, un peu comme l'illustre le soutien borné et massif que les États-Unis apportent à Israël et qui nuit gravement à leur image de marque et à leur politique étrangère.
Dans le cas de la Géorgie, l'identité de Soros en tant que spéculateur trouble et que philanthrope à la Rastapopoulos (pour qui aime lire les BD de Tintin) indique clairement que les intérêts puissants qui ont les moyens d'impliquer des États de manière verticale se trouvent derrière ces États et ne peuvent être que des intérêts financiers. En gros, des spéculateurs et des grands banquiers, dans un monde opaque et glauque qui domine le monde et l'Occident dans la mesure où cette domination signifie discrétion voire anonymat.
Comprendre la place prépondérante d'Israël amène souvent à estimer qu'Israel manipulerait le reste du monde et dominerait le reste du monde. Quand on ne sombre pas alors dans une franche hostilité contre les Juifs, pouvant déboucher sur l'antisémitisme, on affiche un antisionisme radical, que l'on estime fondé sur les faits les plus irréfutables.
Hélas, les faits nécessitent aussi leur interprétation, et sans suivre l'adoration pro-sioniste de l'Occident, adoration tout à fait compréhensible envers son beau bébé ou son joli joujou (historique), il serait temps de comprendre qu'Israël pratique une politique suicidaire qui s'explique, non pas tant par un aveuglement de ses dirigeants, par ailleurs piétaille de plus en pus illuminée et idéologique, que par les liens directs et récents entre Israël et la finance : Israël est manipulé par ce monde opaque et subit de plein fouet l'obligation de suivre les dictats désaxés de la finance folle, sous peine de perdre son crédit et sa puissance.
Dans cette affaire, il serait faux d'incriminer des identités religieuses, nationales ou raciales : en gros, les Juifs, les Israéliens, etc. Il est beaucoup plus conséquent de comprendre que les coupables se camouflent sous une nouvelle identité, d'autant plus invisible qu'elle n'est pas reconnue, celle de la faction, plus précisément, celle de la faction financière (ou bancaire).
http://www.solidariteetprogres.org/article4527.html
Cette grille de lecture lucide rejoint l'interprétation qu'on peut faire du 911.
Dans les deux cas, il serait délirant de rejeter les faits irréfutables qui montrent que des éléments institutionnels israéliens sont impliqués. En même, à chaque fois, ces éléments sont toujours impliqués conjointement aux éléments américains, anglo-saxons et atlantistes. A moins de présumer qu'Israël est le marionnettiste ou le ventriloque de ces opérations, alors que tout indique au contraire qu'il en est un des exécutants, voire un sous-traitant (comme pour la guerre au Liban de 2006), il est beaucoup plus pertinent et perspicace de se demander quelle force ou quelle nébuleuse est en mesure d'impliquer verticalement des instituions aussi différentes qu'Israël, les États-Unis ou la Grande-Bretagne.
Certes, ces États sont officiellement alliés, et proches alliés. Malgré tout, leurs intérêts stratégiques sont loin d'être toujours identiques, un peu comme l'illustre le soutien borné et massif que les États-Unis apportent à Israël et qui nuit gravement à leur image de marque et à leur politique étrangère.
Dans le cas de la Géorgie, l'identité de Soros en tant que spéculateur trouble et que philanthrope à la Rastapopoulos (pour qui aime lire les BD de Tintin) indique clairement que les intérêts puissants qui ont les moyens d'impliquer des États de manière verticale se trouvent derrière ces États et ne peuvent être que des intérêts financiers. En gros, des spéculateurs et des grands banquiers, dans un monde opaque et glauque qui domine le monde et l'Occident dans la mesure où cette domination signifie discrétion voire anonymat.
Comprendre la place prépondérante d'Israël amène souvent à estimer qu'Israel manipulerait le reste du monde et dominerait le reste du monde. Quand on ne sombre pas alors dans une franche hostilité contre les Juifs, pouvant déboucher sur l'antisémitisme, on affiche un antisionisme radical, que l'on estime fondé sur les faits les plus irréfutables.
Hélas, les faits nécessitent aussi leur interprétation, et sans suivre l'adoration pro-sioniste de l'Occident, adoration tout à fait compréhensible envers son beau bébé ou son joli joujou (historique), il serait temps de comprendre qu'Israël pratique une politique suicidaire qui s'explique, non pas tant par un aveuglement de ses dirigeants, par ailleurs piétaille de plus en pus illuminée et idéologique, que par les liens directs et récents entre Israël et la finance : Israël est manipulé par ce monde opaque et subit de plein fouet l'obligation de suivre les dictats désaxés de la finance folle, sous peine de perdre son crédit et sa puissance.
Dans cette affaire, il serait faux d'incriminer des identités religieuses, nationales ou raciales : en gros, les Juifs, les Israéliens, etc. Il est beaucoup plus conséquent de comprendre que les coupables se camouflent sous une nouvelle identité, d'autant plus invisible qu'elle n'est pas reconnue, celle de la faction, plus précisément, celle de la faction financière (ou bancaire).
2 commentaires:
Je suis d'accord avec votre analyse.
C'est vrai, Israël et son peuple pâtissent des intrigues de dirigeants véreux et de manipulations extérieurs pour déstabiliser la région.
Le problème aujourd'hui, c'est qu'on généralise sur les peuples (Israéliens, Américains,...) sans se rendre compte que les États n'existent plus ou qu'il n'ont plus leur mot à dire du fait du pouvoir donné aux financiers.
Il ne faudrait cependant pas occulter la responsabilité institutionnelle, ni déresponsabiliser les peuples sous prétexte d'enregistrer la faillite de la mondialisation ultralibérale. Après tout, c'est bien le peuple israélien qui a voté poru élire ses dirigeants. Idem pour le peuple américain, avec W. puissance deux mandats, en attendant le prochain numéro - dans tous les sens du terme...
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