mardi 5 mai 2009

Your Popper Fucker!

J'apprends avec effarement la démission de la rédactrice en chef du journal scientifique qui a révélé la présence d'explosifs dans les poussières du WTC. On notera que cette scientifique émérite démérite en ce qu'elle manifeste une mauvaise foi insigne. Cette mauvaise foi se traduit par le mécanisme de la projection : elle reproche en gros aux auteurs de l'étude d'avoir produit un article politique et non scientifique. Dans ce cas, il est très facile pour un scientifique de démontrer scientifiquement le caractère non fondé d'une étude scientifique. A ce que je sache, la spécificité de la science se rapporte au critère de la falsifiabilité énoncée par Popper : si l'étude n'est pas scientifique, on peut la réfuter. Tel n'est pas le cas. Notre savante se contente de dénoncer le caractère politique de cette étude, ce qui constitue ironiquement une preuve de partialité toute politique. Il faut le faire! Au lieu de démontrer en quoi l'étude de nos chercheurs n'est pas scientifique, notre experte se contente d'ajouter un demi mensonge à sa mauvaise foi partiale et partielle : elle prétend n'avoir pas les compétences requises pour juger de cette étude. Il faudrait savoir : soit notre rédactrice est incompétente et elle n'a rien à dire alors; soit elle est compétente et son attitude est alors anti-scientifique, mensongère et clairement politique. Nul besoin d'être à la pointe de la physique chimique pour se rendre compte que la deuxième option est la bonne et que le Danois Harrit oppose la seule critique qui vaille : "S’il y a des erreurs dans notre étude, nous serions heureux d’entendre ses critiques." Je crains fort que les critiques en question n'arrivent jamais et que l'omerta pseudo-scientifique rappelle que l'origine du tabou est religieuse. En l'occurrence, il est impensable pour un institutionnel de critiquer le fonctionnement, fût cet institutionnel un scientifique soumis aux lois de la science. La science plie devant les enjeux systémiques d'ordre politique et religieux. Après l'affaire JFK, la preuve avec le 911.

http://www.reopen911.info/News/2009/04/30/demission-de-la-redactrice-en-chef-du-%C2%AB-open-chemical-physics-journal-%C2%BB-suite-a-la-publication-de-larticle-sur-la-nanothermite-retrouvee-dans-la-poussiere-du-world-trade-center/


"Démission de la rédactrice en chef du « Open Chemical Physics journal » suite à la publication de l’article sur la nanothermite retrouvée dans la poussière du World Trade Center

La rédactrice en chef de la revue scientifique Open Chemical Physics Journal a démissionné suite à la publication de l’article concluant à la présence de nanothermite dans les poussières du World Trade Center. Le professeur à l’Université Pierre et Marie Curie Marie-Paule Pileni n’aurait, selon elle, « pas été informée de la publication. »

En réponse à un mail envoyé par le site Videnskab.dk pour lui demander quel était son avis de scientifique sur la teneur de l’article, elle a répondu « Ils ont imprimé l’article sans ma permission, donc lorsque vous m’avez appelé, je ne savais pas que l’article avait été publié. Je ne peux pas accepter cela, et par conséquent j’ai écrit à [l’éditeur] Bentham que je démissionnais de toutes mes activités avec lui. »

Madame Pileni est également choquée par le sujet de l’article : « Je ne peux pas accepter qu’un tel sujet soit publié dans mon journal. Cet article n’a rien à voir avec de la chimie physique ou de la physique chimique, et je veux bien croire qu’il y a un point de vue politique derrière sa publication. Si quelqu’un m’avait demandé, j’aurais dit que cet article n’aurait jamais dû être publié dans ce journal. Point final. »

La scientifique souligne par ailleurs que le sujet est en dehors de son domaine d’expertise et qu’elle ne peut donc pas juger de la qualité de l’article en lui-même. Pourtant, en examinant l’impressionnant CV de Madame Pileni, on apprend qu’elle a travaillé au Laboratoire des matériaux mésoscopiques et nanométriques et fut consultante pour la Société Nationale des Poudres et Explosifs Elle a en outre été membre de l’équipe éditoriale du Journal of experimental nanosciences et du Journal of Physical Chemistry.

Madame Pileni est une scientifique à la pointe de la recherche en nano-matériaux et fut, entre autre, membre de l"Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale" (IHEDN) ainsi que de l’Institut des Hautes Etudes de Sécurité Intérieure” (IHESI), voici quelques une de ses nombreuses compétences:

TOPICS OF RESEARCH

  • Nanomaterials : synthesis, characterisation and physical properties
  • Chemical modification of enzymes
  • Physical chemistry in condensed matter
  • Colloids sciences
  • Solar energy
  • Photochemistry in gas phase

OTHER ACTIVITIES

  • 2006: Chair of a scientific committee of the enginering and material sciences division of the European academy of sciences.
  • 2006: Vice-Chair of the committee for professional equality between woman and man in academia and research.
  • 2001-2004: Member of the board of “Institut Universitaire de France”.
  • 1991-1999: Member of the Education National Comity.
  • 1991-1992: Member of the “Institut des Hautes Etudes de Sécurité Intérieure” (IHESI)
  • 1990-1992: Chairperson on workshops related to the French Defense research.
  • 1989-1992: Consultant at the Minister of Recherche concerning the National Defense 1989: Member of the “Institut des Hautes Etudes de Défense Européenne”.
  • 1987-1988: Member of the ’“Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale” (IHEDN)1984-1986: Member of National exam in Chemistry

CONSULTING EXPERIENCE

  • 1985-2001: Nuclear Center, C.E.A. D.S.M, Saclay, France.
  • 1995: Procter & Gamble, Cincinnatti, USA.
  • 1990-1994: Société Nationale des Poudres et Explosifs, SNPE, France.
  • 1990: Toyota (Japan), Aventis (France), EADS (France).

Il étonnant qu’une experte en nanotechnologie et ancienne consultante dans le domaine des explosifs n’ait pas les compétences pour commenter, un article sur des explosifs nanothermitiques.

Madame Pileni a également fortement critiqué le jeune journal Open Chemical Physics. Le fait que les autres journaux scientifiques ne l’aient pas encore cité est, selon elle, le signe que le journal est mauvais et ne présente aucun intérêt. Elle dit avoir accepté d’être rédactrice en chef de ce journal scientifique en libre accès car il donnait l’opportunité à de jeunes chercheurs de se faire connaitre. Elle le regrette aujourd’hui : « On ne devrait pas être autorisé à faire n’importe quoi, tout ça ce sont des absurdités. J’essaie d’être une chercheuse sérieuse, et je ne veux pas que mon nom soit associé à ce genre de chose. »

Il semble que l’enjeu politique dépasse de loin l’aspect scientifique. Car si elle déclare ne pas avoir les compétences pour juger l’article elle a pourtant déjà sa conclusion: ce sont des "absurdités".

Le chimiste danois Niels Harrit, un des auteurs de l’article (qui a présenté les conclusions de l’étude sur la télévision danoise) a jugé regrettable la décision de Madame Pileni

« J’ai été surpris, bien sûr, et je trouve cela regrettable si notre travail s’en trouve discrédité. Mais son départ ne change pas nos conclusions, car c’est une affaire purement personnelle qui l’a mise en colère. Je reste convaincu que nous avons fait de la physique chimique et s’il y a des erreurs dans notre étude, nous serions heureux d’entendre ses critiques. » a réagi le Maitre de Conférence à l’Institut de chimie de l’université de Copenhagen.

Source : http://www.911blogger.com/node/19963"

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