Quand on a compris la différence entre le mondialisme et la mondialisation, on ne peut qu'être stupéfait par les gloses d'un atlantiste (Revel par exemple) contre l'appellation de mondialisation, qui devrait plutôt être dénommée globalisation. Certes - mais la mondialisation est un processus d'expansion qui passe par le monde et qui le dépassera - vers l'espace; quand le mondialisme entend tout bonnement, de manière effrayante, avec une mentalité effarante, comme notre époque épatante l'indique, stopper le processus de mondialisation au niveau du mondial.
Le mondialisme est une idéologie oligarchique, l'idéologie des financiers et des banquiers, qui veulent accroître leur pouvoir jusqu'à le rendre éternel et définitif. Absolu. De ce point de vue, le destin du mondialisme est inscrit dans le mythe (religieux) de Babel ou dans la vision que les Anciens avaient de la démesure. Le mondialisme est condamné à perdre comme le diable est condamné : con et damné font bon ménage, mais pas avec le réel. Quand on craint pour l'avenir de l'homme en considération de la folie furieuse qui a saisi la mentalité immanentiste dont l'oligarchie financière est l'expression nihiliste contemporaine, on se trompe sans doute, dans le sens où c'est plus le sort des générations actuelles qui se trouve problématique que le sort de l'espèce.
Le mondialisme est promis à l'échec. Le diable est promis à l'échec. Sachons transcender notre époque et les angoisses de la mentalité dominante. En tout cas, l'intérêt des oligarques n'est pas d'anéantir, mais d'asservir. Ils cherchent moins le néant que le modèle politique selon lequel une élite de très riches gouvernent un grand nombre d'asservis.
Il existe des justifications morales à cette mentalité dégénérée et dévoyée, dont la plupart des intellectuels occidentaux actuels portent le sceau, quand ils ne le revendiquent pas explicitement. Cette mentalité perdure depuis plusieurs décennies, mais elle commence seulement à s'attaquer à l'Occident. Il suffit pour trouver des modèles économiques de se pencher sur le destin morne des États dits du Tiers-monde. L'Inde, le Brésil ou les pays d'Afrique. Entre tous ces pays, une constante : beaucoup d'inégalités et beaucoup de misères. Une autre constante : beaucoup de richesse.
L'Occident est arrivé au point où il va s'effondrer. Le 911 l'indique comme une prophétie. L'important est de lire la prophétie - d'ouvrir le sceau. De ce fait, l'Occident est appelé à connaître le destin des autres parties du monde, qui vivent dans l'effondrement proche du chaos. Le rêve oligarchique conduit à représenter l'avènement de son ordre (le NOM) sous les auspices de l'inégalitarisme viscéral.
L'inégalitarisme n'est pas le chaos. Il est sans doute fort proche du terme extrême qui annonce l'anéantissement. Le chaos signifie l'anéantissement. Le dessein conscient et explicite de l'oligarque ne tient certainement pas dans l'anéantissement, qui lui serait fatal et qui serait suicidaire. Le dessein de l'oligarque est d'obtenir le maximum de domination pérenne sous les atours de la séduction. Le jeu vieux comme le monde du diable.
On sait très bien que plus on cherche la pérennité, plus on est en fait instable et fragile. L'oligarque est la mentalité de l'instable et du fragile. Ce que l'oligarque prend pour de la domination est en fait l'expression de l'effondrement. L'oligarque justifie son inégalitarisme par la nécessité de dominer pour assurer la stabilité sociale. Ce que l'oligarque ne voit pas c'est qu'il justifie le chaos comme il justifie la crise.
De la même manière que la crise actuelle est perçue comme un moyen d'accroître sa puissance, et non comme une destruction, pourtant évidente, de l'humanité, le mondialisme est perçu comme la fin idéologico-mystique (au sens où l'idéologie ressortit in fine de la théologie immanentiste) du fonctionnement politique, le couronnement de l'aventure humaine - alors qu'en réalité, l'oligarchie est le stade ultime avant le chaos.
Les options oligarchiques ont toujours existé au cours de l'histoire. Mais c'était des manifestations localisées. L'originalité de l'oligarchisme immanentiste est qu'il s'exprime de manière unique sous les traits de l'idéologie mondialiste. L'oligarchie unique implique que si chaos il y a, le péril engage l'humanité dans son intégralité. Au contraire, des régimes oligarchiques indiquaient l'effondrement prochain desdits régimes, à des emplacemnets très réduits et restreints.
Même la chute de l'Empire romain, qui fédérait plus que le Bassin méditerranéen ne remettait pas en question la survie de l'humanité et accélérait au contraire le processus de régénération politique, dont on constate la vitalité avec la politique d'un Charlemagne moins de cinq cents après. Il faut bien comprendre que la disparition de l'homme ne remettrait pas en cause l'existence dans son sens ontologique, soit la présence (du réel). L'existence humaine, si.
Si bien qu'autrefois, le surgissement de l'oligarchie sonnait autant comme la disparition prochaine du régime local en question comme comme la régénération du lieu vers de nouvelles formes de cultures. Il en va tout autrement avec l'unification de l'humanité. La crise actuelle que nous traversons n'aurait aucune chance de se terminer bientôt, d'être structurelle et provisoire si elle demeurait dans les rails de son carcan oligarchique et mondialiste.
Heureusement, la bonne nouvelle n'est pas seulement chrétienne : l'oligarchie se leurre quand elle estime parvenir à ses fins. En réalité, le mondialisme n'est que la ruse de l'histoire vers la poursuite du processus de globalisation. Seulement l'homme se croit bloqué parce qu'il atteindrait les limites du globe terrestre. Limites seulement inhérente à la mentalité immanentiste qui domine actuellement les couches dominatrices de l'humanité.
En réalité, la crise mondialiste et oligarchique signifie seulement que la régénération est proche et que le processus atavique est une nouvelle fois à l'oeuvre. Que l'on en craigne pas trop de disparaître. Cette menace serait fort grande si les oligarques décidaient vraiment du destin de l'homme et si dans leur folie d'égarés, ils avaient les moyens d'imposer leur dessein mondialiste. Heureusement, le mondialisme n'est qu'une étape vers l'espace.
Quand les historiens du futur se pencheront sur notre époque, nul doute qu'ils rappelleront que l'homme avait vécu une grave crise identitaire. Mais cette crise nous sera bénéfique. Elle est nécessaire pour impulser la dynamique qui permettra à l'homme de passer de son stade d'espèce terrienne à sa dimension d'espèce universelle - au sens d'univers.
Le mondialisme est une idéologie oligarchique, l'idéologie des financiers et des banquiers, qui veulent accroître leur pouvoir jusqu'à le rendre éternel et définitif. Absolu. De ce point de vue, le destin du mondialisme est inscrit dans le mythe (religieux) de Babel ou dans la vision que les Anciens avaient de la démesure. Le mondialisme est condamné à perdre comme le diable est condamné : con et damné font bon ménage, mais pas avec le réel. Quand on craint pour l'avenir de l'homme en considération de la folie furieuse qui a saisi la mentalité immanentiste dont l'oligarchie financière est l'expression nihiliste contemporaine, on se trompe sans doute, dans le sens où c'est plus le sort des générations actuelles qui se trouve problématique que le sort de l'espèce.
Le mondialisme est promis à l'échec. Le diable est promis à l'échec. Sachons transcender notre époque et les angoisses de la mentalité dominante. En tout cas, l'intérêt des oligarques n'est pas d'anéantir, mais d'asservir. Ils cherchent moins le néant que le modèle politique selon lequel une élite de très riches gouvernent un grand nombre d'asservis.
Il existe des justifications morales à cette mentalité dégénérée et dévoyée, dont la plupart des intellectuels occidentaux actuels portent le sceau, quand ils ne le revendiquent pas explicitement. Cette mentalité perdure depuis plusieurs décennies, mais elle commence seulement à s'attaquer à l'Occident. Il suffit pour trouver des modèles économiques de se pencher sur le destin morne des États dits du Tiers-monde. L'Inde, le Brésil ou les pays d'Afrique. Entre tous ces pays, une constante : beaucoup d'inégalités et beaucoup de misères. Une autre constante : beaucoup de richesse.
L'Occident est arrivé au point où il va s'effondrer. Le 911 l'indique comme une prophétie. L'important est de lire la prophétie - d'ouvrir le sceau. De ce fait, l'Occident est appelé à connaître le destin des autres parties du monde, qui vivent dans l'effondrement proche du chaos. Le rêve oligarchique conduit à représenter l'avènement de son ordre (le NOM) sous les auspices de l'inégalitarisme viscéral.
L'inégalitarisme n'est pas le chaos. Il est sans doute fort proche du terme extrême qui annonce l'anéantissement. Le chaos signifie l'anéantissement. Le dessein conscient et explicite de l'oligarque ne tient certainement pas dans l'anéantissement, qui lui serait fatal et qui serait suicidaire. Le dessein de l'oligarque est d'obtenir le maximum de domination pérenne sous les atours de la séduction. Le jeu vieux comme le monde du diable.
On sait très bien que plus on cherche la pérennité, plus on est en fait instable et fragile. L'oligarque est la mentalité de l'instable et du fragile. Ce que l'oligarque prend pour de la domination est en fait l'expression de l'effondrement. L'oligarque justifie son inégalitarisme par la nécessité de dominer pour assurer la stabilité sociale. Ce que l'oligarque ne voit pas c'est qu'il justifie le chaos comme il justifie la crise.
De la même manière que la crise actuelle est perçue comme un moyen d'accroître sa puissance, et non comme une destruction, pourtant évidente, de l'humanité, le mondialisme est perçu comme la fin idéologico-mystique (au sens où l'idéologie ressortit in fine de la théologie immanentiste) du fonctionnement politique, le couronnement de l'aventure humaine - alors qu'en réalité, l'oligarchie est le stade ultime avant le chaos.
Les options oligarchiques ont toujours existé au cours de l'histoire. Mais c'était des manifestations localisées. L'originalité de l'oligarchisme immanentiste est qu'il s'exprime de manière unique sous les traits de l'idéologie mondialiste. L'oligarchie unique implique que si chaos il y a, le péril engage l'humanité dans son intégralité. Au contraire, des régimes oligarchiques indiquaient l'effondrement prochain desdits régimes, à des emplacemnets très réduits et restreints.
Même la chute de l'Empire romain, qui fédérait plus que le Bassin méditerranéen ne remettait pas en question la survie de l'humanité et accélérait au contraire le processus de régénération politique, dont on constate la vitalité avec la politique d'un Charlemagne moins de cinq cents après. Il faut bien comprendre que la disparition de l'homme ne remettrait pas en cause l'existence dans son sens ontologique, soit la présence (du réel). L'existence humaine, si.
Si bien qu'autrefois, le surgissement de l'oligarchie sonnait autant comme la disparition prochaine du régime local en question comme comme la régénération du lieu vers de nouvelles formes de cultures. Il en va tout autrement avec l'unification de l'humanité. La crise actuelle que nous traversons n'aurait aucune chance de se terminer bientôt, d'être structurelle et provisoire si elle demeurait dans les rails de son carcan oligarchique et mondialiste.
Heureusement, la bonne nouvelle n'est pas seulement chrétienne : l'oligarchie se leurre quand elle estime parvenir à ses fins. En réalité, le mondialisme n'est que la ruse de l'histoire vers la poursuite du processus de globalisation. Seulement l'homme se croit bloqué parce qu'il atteindrait les limites du globe terrestre. Limites seulement inhérente à la mentalité immanentiste qui domine actuellement les couches dominatrices de l'humanité.
En réalité, la crise mondialiste et oligarchique signifie seulement que la régénération est proche et que le processus atavique est une nouvelle fois à l'oeuvre. Que l'on en craigne pas trop de disparaître. Cette menace serait fort grande si les oligarques décidaient vraiment du destin de l'homme et si dans leur folie d'égarés, ils avaient les moyens d'imposer leur dessein mondialiste. Heureusement, le mondialisme n'est qu'une étape vers l'espace.
Quand les historiens du futur se pencheront sur notre époque, nul doute qu'ils rappelleront que l'homme avait vécu une grave crise identitaire. Mais cette crise nous sera bénéfique. Elle est nécessaire pour impulser la dynamique qui permettra à l'homme de passer de son stade d'espèce terrienne à sa dimension d'espèce universelle - au sens d'univers.
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